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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:52
INDISCRÉTIONS
Firmine
Zappée ! Zappée l'Outre-mer ! Zappée Firmine Richard ! Zappé Admiral T sur France 2. Il était convenu que les parrains du Téléthon local passent sur France 2, quelques minutes à l'occasion du Téléthon en direct, pour montrer ce qui était fait en Guadeloupe. Tout était calé et cinq minutes avant le direct, France 2 a appelé pour dire... que c'était annulé. R... à f... de l'Outre-mer ! Hier, Firmine Richard en était encore toute gonflée de colère : « Tout était calé, avec les gens, les enfants qui attendaient. Le duplex était convenu. C'est incompréhensible. Moi, je trouve qu'on s'est f... de la gueule d'un peuple ! Nous faisons remonter 140 000 euros quand même ! »

Alex
Le retour d'Alex Lollia, secrétaire général de la CTU, un peu en rupture de ban depuis que les instances de ce syndicat l'ont marginalisé. C'est que l'ami Alex était turbulent, ne se satisfaisait pas des résultats actés de la dernière mobilisation générale. Il n'y croyait pas trop. Dénonçait avec vigueur la personnalisation du mouvement. Alex refait parler de lui, avec la publication d'une feuille polémique, Foumi Rouj. Il y dénonce ce qui cloche dans notre société, sans barguigner. C'est Alex, tout entier dans son combat. A lire.

Eric
Eric Jalton, mais qui en doutait, en pleine fronde contre le parti qui lui a permis de conquérir la mairie des Abymes. Dimanche, tandis que Jules Otto, Félix Desplan, Victorin Lurel raboutait les morceaux un peu éparpillés d'une gauche qui est rien moins qu'unie, le maire des Abymes, député socialiste, jouait les grands absents à la grande réunion de préparation des régionales, qui se tenait à Morne-à-l'Eau. Eric se sent des ailes, n'a besoin de personne pour avancer. C'est bien. Mais, est-ce vrai ?..

Richard
Dimanche soir, on donnait à Sainte-Rose L'Affaire Justin Bobolibo, une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Maurice Damase, à la salle Beauperthuy. Rires garantis. Les comédiens de Zikak 2000 sont des amateurs doués, Maurice Damase, qui interprète Justin Bobolibo, est dans son personnage. Dans la salle,quelques personnalités politiques, dont Richard Yacou, maire de la commune d'accueil, plié en deux par le rire, n'hésitant pas à faire savoir à haute voix son plaisir. Mais aussi Gina Théorodre-Ophetès, vice-présidente du conseil régional chargée de la formation professionnelle et de l'insertion, accompagnée de son époux, tous deux conquis par la verve de nos comédiens.

Ruidy
Notre ami Ruidy Vardarassin, « maire de Jarry », signale à l'attention des gens que la zone industrielle et commerciale est filmée, nuit et jour... et que ceux qui jettent des ordures dans les fossés, le dimanche, sont sur les bandes enregistrées, qui devraient permettre de les retrouver facilement... Ainsi, le camionneur qui a déversé son chargement de vieux frigos et autres encombrants près de la zone d'activités en construction ce week-end a été filmé... et les images sont superbes !
André-Jean VIDAL
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 19:09
FRÉDÉRIC RÉGENT ET LE LKP

Frédéric Régent, historien,s'exprime sur le LKP sur le site place de la Sorbonne.

http://www.facebook.com/l/0a684;placedelasorbonne.jeblog.fr/entretien-avec-frederic-regent-sur-le-lkp-et-la-guadeloupe-a826901
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 19:03
Lettre au secrétaire général des Verts Guadeloupe
Par David Dahomay
militant socialiste

Monsieur Le secrétaire général, 
J’accuse bonne réception de votre courriel dans lequel vous vous enquérez de connaître mon positionnement politique, en vue des prochaines élections régionales. Et je ne peux que saluer vos propos directs et votre grande franchise. Aussi, recevez pêle-mêle mon sentiment sur ce grand fatras sociétal et politique qu’est notre microcosme insulaire en ces temps troublés :

Peut-être ignorez-vous que je suis membre du Parti socialiste et que, outre mes convictions socialistes – quoi que je reconnaisse que ces valeurs socialistes devraient, à l’aube du 21e siècle, être revisitées –, j’ai pour habitude de respecter la discipline de groupe. Je crois en effet qu’il est grand temps que tous au parti nous retrouvions le sens de l’intérêt collectif, n’en déplaise à Eric Jalton. Mais ce dernier est-il toujours au PS ?

Aussi, c’est avant tout par convictions politiques que je me suis fortement impliqué avec de nombreux camarades dans l’élaboration d’un ambitieux projet de société socialiste, qui sera discuté et adopté par les militants lors de notre Convention du 6 décembre. Et si véritablement vous avez une sensibilité de gauche, croyez-moi, vous ne serez pas déçu quant au contenu de notre projet, mettant notamment la priorité sur l’exclusion des jeunes, l’économie sociale solidaire, ou encore le développement durable et les politiques de santé.

Pourtant, certains de vos propos me mettent mal à l’aise ; je vous cite : « nous entendons participer activement à cette joute électorale, sur la base d'un rassemblement qui explose les rivalités droite/gauche ». Qu’est-ce à dire, que le clivage de la science politique classique en Guadeloupe serait inopérant ? C’est en tout cas la thèse défendue implicitement par Thierry Maximin, docteur en sciences politiques, pour qui le clivage centre/périphérie a toujours façonné la vie politique de notre territoire, la césure droite/gauche étant relayée au second plan. Du moins jusqu’à l’élection de François Mitterrand en 1981. Il est vrai qu’une telle grille de lecture a de quoi séduire puisqu’elle permet en apparence de légitimer certaines alliances politiques contre nature.

Cependant, force est d’admettre que de telles alliances le sont sur la base d’ambitions  personnelles égotistes, dépourvues de tout débat d’idées, et sans réelle armature idéologique. Et c’est d’abord cela le mal profond dont souffre notre vie politique locale : l’effacement des appartenances idéologiques devant les seuls intérêts particuliers. Si tant est que pour certains il y eût à la genèse de leur engagement la moindre conviction politique. Quand l’on est tout à fait apte à passer de gauche à droite, puis vice-versa, au gré du contexte politique, ou encore de faire battre la droite contre son propre camp, tout cela en invoquant « l’intérêt supérieur de la Guadeloupe », mais de qui se moque-t-on ? Car que trouve-t-on dès lors que l’on cherche à creuser ce que recèle cet « intérêt supérieur » invoqué par les Daniel Marsin, Dominique Larifla, ou leurs rejetons ? Du vide, mais d’un vide sidéral ! Et puis surtout, qu’ont-ils fait ou proposé pour la Guadeloupe d’évocateur ? Enfin, les a-t-on  seulement entendus prendre position – et quelle que fût celle-ci –  au plus fort des 44 jours de mobilisation ? Quelle lâcheté, et quelle inconséquence ! Reconnaissez au moins sur ce point que Victorin Lurel fut l’un des rares sinon le seul à oser afficher une position nuancée, tâchant au fil des événements de discerner le juste de l’injustifiable.

Pour tout dire, j’ai infiniment plus de considérations – et bien que nous n’ayons absolument pas les mêmes convictions politiques, quoi que sur des sujets bien spécifiques nous pourrions au moins échanger – pour des personnalités comme mon ami Alain Plaisir, ou encore quelqu’un comme Luc Reinette, qui affichent en toute transparence leurs convictions politiques. L’un est marxiste et altermondialiste et l’autre indépendantiste, même s’il faut bien admettre que l’on peut être indépendantiste et marxiste, ou indépendantiste et ultralibéral. Mais n’est-ce pas là une faiblesse consubstantielle à un certain discours nationaliste antillais, qui poursuivant la chimère de la pleine souveraineté, a toujours négligé de penser en profondeur les principes politiques, les institutions et le projet de société de la Guadeloupe d’après ?

Ainsi, je persiste et je signe : le marxisme révolutionnaire, le néolibéralisme et le socialisme étatique vont façonner pour des siècles encore, à l’échelle planétaire, nos matrices de pensées politiques. Les autres problématiques ne pouvant se décliner qu’en fonction de ces principaux clivages, qu’il s’agisse par exemple de l’indépendance, de l’autonomie, ou même des questions environnementales. Non que de telles problématiques ne pourraient apparaître comme essentielles, mais l’accession à l’autonomie de notre département n’a aucun sens, si au préalable chaque famille politique n’élabore pas son projet de société, selon sa propre matrice idéologique. Le LKP, bien qu’il s’en défende, a de réelles inclinations marxistes révolutionnaires – voire même pour un certain cercle proche de son porte-parole des aspirations indépendantistes –, et souhaiterait donc instaurer par « la mobilisation sociale permanente » une société radicalement autre, quitte à s’asseoir sur la légitimité démocratique. La droite locale bien qu’apparemment divisée, soutenue par le grand patronat local et les groupements pétroliers, ne jure que par Nicolas Sarkozy. Or, la vision du président de la République pour l’outre-mer a le mérite d’être simple sinon simpliste : autonomie – mais si possible avant tout financière – sur fond de libre concurrence. Et les meurettes annoncées en grande pompe le 6 novembre ne pourront masquer l’incroyable déni des préoccupations sociales de nos concitoyens, et l’absence de tout plan d’urgence en faveur du chômage des jeunes. En outre, la conception sarkozienne de l’identité nationale, pour le moins franchouillarde, antirépublicaine et niant la composante multiculturelle de la nation française, est autant de mépris envers les ultra-marins. Et le silence de Marie-Luce Penchard dans ce débat est pour le moins assourdissant sinon complice. Mais aura-t-elle l’étoffe de démissionner en guise de protestation ? Cela relèverait en effet de la thaumaturgie.

Alors la troisième voie, celle portée par le Parti socialiste et Victorin Lurel, me semble de très loin être la plus souhaitable et la plus juste socialement pour nombre de guadeloupéens. D’autant que les socialistes n’ont pas à rougir de leur bilan à la tête de la Région durant ces six années. Contrairement à vos divagations, l’exécutif régional n’a-t-il pas mis fin au clientélisme, voire même au népotisme qui avait droit de cité sous la précédente mandature ? Pour dire vrai, Victorin Lurel en tant qu’individu a sans doute ses défauts – mais qui pourrait se targuer de ne pas en avoir ? –, mais je puis vous attester de ses exceptionnelles aptitudes et compétences politiques, au service de l’intérêt général. Et je m’étonne qu’en Guadeloupe nous ayons trop souvent tant de mal à cultiver la compétence. Pourtant, le philosophe français Pierre Rosanvallon défend avec originalité l’idée que l’élection peut aussi transparaître comme un mode de désignation des plus aptes des citoyens à servir l’intérêt collectif. Dans ce cas, de tels critères ne devraient-ils pas constituer la pierre angulaire de notre jugement dans le choix des candidats ?

J’ose donc espérer que votre parti, traditionnellement situé à gauche, ne s’égarera pas dans les méandres de la basse politique locale, faisant fi des convictions idéologiques. Vous auriez je le crains tout à perdre que d’opérer un tel revirement. C’est aussi le vœu que je formule pour le GUSR, qui constitua avec le PPDG et le Parti socialiste l’alliance de gauche qui remporta les élections régionales de 2004. Là encore, le jeune maire de Petit-Bourg tout feu tout flamme aurait tout à perdre que de suivre les conseils d’un « has been » politique dont la sphère d’influence se réduit comme peau de chagrin.

Je ne vois qu’une seule alliance capable de battre avec force la droite : celle des Verts Guadeloupe, du GUSR, du PPDG et du Parti socialiste. C’est la seule alliance qui ne serait pas contre nature. Toute autre alliance ne servirait que des intérêts particuliers égoïstes et desservirait la gauche.

Mes salutations militantes,

David Dahomay, 4 décembre 2009.
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 17:27
TRIBUNE LIBRE
L’AVENTURE ET LA SECURITE
Par Michel EYNAUD


« Comment servir un prince ?  : Dis-lui la vérité, même si elle doit l’offenser » (Confucius)

Dans une situation de crise sociale locale sur fond de crise mondiale, la Guadeloupe est plus que jamais à un carrefour. La puissance des marches du LKP ne laisse aucun doute sur l’intensité du mécontentement populaire, et sur la force des mobilisations possibles, qu’elles soient espérées par les uns ou redoutées par les autres. Une puissante énergie a été accumulée dans la souffrance et la frustration, longtemps fragmentée et dispersée, réprimée ou refoulée, jusqu’à ce que le mouvement social permette de la fédérer et de la mettre en mouvement. L’important est maintenant de passer de la protestation à la construction. Et de choisir entre la logique des confrontations explosives et celle des projets rassembleurs. En d’autres termes de se donner les moyens de canaliser cette fantastique énergie pour une évolution maîtrisée, sans la laisser confisquer par tous ceux qui l’envient ou la craignent, veulent l’instrumentaliser ou la manipuler.

Résistances

Les résistances à l’évolution sont nombreuses, notamment celles des puissances de l’argent, qui ne peuvent que se battre pour préserver leurs rentes de situation, leurs monopoles, leurs profits. D’autres résistances sont celles des rouages d’un état qui n’a pas les moyens de ses annonces et qui ne conçoit le social que comme un anesthésiant destiné à faciliter la grande chirurgie du libéralisme débridé. Le peuple demande plus de justice sociale, mais celle-ci ne pèse pas lourd devant les privilèges du bouclier fiscal, les attaques contre la protection sociale et la retraite, les plans sociaux et les délocalisations.

D’un autre côté, veillent les groupuscules « révolutionnaires », qui dénoncent depuis longtemps les contradictions d’une démocratie pas toujours bien servie par certains de ses acteurs. Ils espèrent être enfin reconnus comme cette « avant-garde » qui pourrait s’exprimer à la place des « masses », et les conduire vers un « grand soir » salvateur. Mais l’aventure révolutionnaire est limitée par deux faiblesses rédhibitoires : l’histoire et la méthode.  La méthode révolutionnaire ne peut réussir que grâce à un rapport de force favorable, y compris par le recours à une éventuelle « lutte armée » imposant du matériel et un entraînement suffisants… et ce n’est pas vraiment le cas d’aucun groupe en Guadeloupe. L’histoire quant à elle, nous apprend l’échec systématique des essais de « dictature du prolétariat », et le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin vient de nous le rappeler il y a quelques jours. C’est une chose que de galvaniser une assemblée générale par une rhétorique révolutionnaire, et c’est autre chose que de réussir un réel « grand bond en avant » durable.

Incertitudes

Entre les deux, il y a un espace républicain où la démocratie est bien fragile, menacée qu’elle est par les démons de la mondialisation, des communautarismes ou des totalitarismes, par les appétits de pouvoir ou de richesse. Il y a un espace public où le lien social est souvent confronté aux discriminations, quand ce n’est pas le triomphe de la xénophobie. Le clientélisme et le clanisme y distribuent encore les faveurs ou les privilèges, tandis que la citoyenneté a du mal à s’y imposer, de même que le droit. Au fond, le pouvoir –notamment politique-  s’y avère faible, en tout cas insuffisant pour jouer son rôle de protection des faibles et des pauvres, de moteur d’une prospérité mieux partagée. Et les replis frileux y fragilisent toute la société car dénigrer l’autre revient à blesser tous ses semblables, donc à se blesser soi-même.

 En réalité, aucun dynamique « révolutionnaire », aucun « évolution statutaire », et encore moins aucune immobilité crispée (voire « répression » musclée) ne pourra solutionner les maux profonds de notre société si nous ne prenons pas quelques décisions fortes, fondées sur des valeurs tout aussi fortes. L’indépendance est une aventure que pas grand monde peut soutenir en l’état de notre développement économique. Le statu quo de département-région d’outre mer n’est pas non plus envisageable, vus les résultats d’une assimilation jamais totalement réalisée et d’une décolonisation jamais vraiment aboutie. Il y a donc fort à parier que la classe politique se partagera bientôt entre ceux qui sont prêts à parier sur le cadre de l’article 74, et ceux qui voudront explorer toutes les nouvelles possibilités offertes par l’article 73 réformé en juillet 2008 (sans oublier les expérimentations permises par l’article 72).  Il faudra que les candidats soient pédagogues, pragmatiques (et honnêtes) pour informer les électeurs des arcanes de la constitution française, et que chaque citoyen choisisse en conscience la part d’aventure ou de sécurité qu’il entend assumer, la part de risque qu’il est prêt à prendre.

Le choix de la sécurité

Il vaudrait mieux pour tout le monde que nos élus et l’appareil d’état de la république se consacrent  réellement à garantir la sécurité de chaque citoyen. Je ne parle pas là de cette thématique sécuritaire employée par les communicateurs de l’UMP, et qu’ils ont empruntée à l’extrême-droite, celle du bouc émissaire stigmatisé, tour à tour immigré, étranger, « jeune », chômeur, « délinquant », « fou », etc. Mais de cette aspiration à la sécurité qui fait les sociétés apaisées en les fondant sur des liens et des valeurs, sur une adaptation et un contrôle des changements, sur une appropriation des projets.

C’est donc plutôt la sécurité de la protection réussie de notre environnement et de la prévention des risques majeurs qui nous intéresse. C’est encore la sécurité du renforcement de notre démocratie, altérée par de nombreuses formes d'arbitraires, ainsi que la sécurité d'une évolution institutionnelle maîtrisée. C’est aussi celle d'un développement durable et solidaire, producteur à la fois de richesses et de liens  sociaux, ou celle d'une politique d'intégration de tous les membres de la société (les jeunes, les personnes âgées, les "précaires", les familles en difficultés, etc) et qui lutte contre toutes les discriminations, les injustices. C’est sans doute la sécurité de l'amélioration de la santé de tous, dans toutes ses composantes (physique, psychique, sociale, environnementale) et que ce soit en matière de prévention, de soins ou de compensation des handicaps. C’est la sécurité d’une protection sociale solidaire, lors de l’épreuve de la maladie ou lors de la perte d’autonomie liée à l’âge. Et bien sûr la sécurité de la garantie d’un accompagnement à une formation adaptée, tout au long de la vie personnelle et professionnelle, ainsi que celle de l’accès à l’emploi, au logement, à la culture, au sport, etc…

Le choix des valeurs

Mais il ne suffit pas de lister toutes ces composantes essentielles de la stabilité de notre pacte social. Il faut aussi les fonder sur des valeurs sans cesse rappelée, celles d’un humanisme républicain sans concession. C’est-à-dire en affirmant clairement que nous sommes d’abord des êtres libres, membres actifs d’une cité commune. Des êtres qui ne sauraient être assujettis à aucun clan dominateur, quel qu’il soit (on passe trop souvent d’une aliénation à l’autre !). Des êtres égaux en droits, mais à la fois semblables et différents, jamais enfermés dans leur différence, quelle que soit son origine, que ce soit sa naissance, son éducation, sa géographie, ses traditions, ses apriorismes moraux, sa sociabilité, son apparence, son âge, son sexe, ses choix sexuels, etc. L’égalité n’est pas oublier ce qui fait une identité, se séparer de soi-même, mais assumer ses différences pour échanger, interagir, et ainsi  s’enrichir, en dépassant ses propres limites en adhérant à un projet collectif.

Le défi de la Guadeloupe est celui de son évolution maîtrisée. Notre avenir n’est pas dans la nostalgie de la tradition, dans la fascination pour l’inné, ni dans la répétition ou l’aménagement d’un ordre injuste. Il nous faut plutôt désirer le futur comme un progrès librement choisi, comme un dépassement et un renouvellement. Et envisager la citoyenneté guadeloupéenne comme le projet le plus urgent à promouvoir, celui de membres d’une même collectivité, nés avec des gênes différents dans des milieux variables, tous porteurs d’imperfections, mais tous volontaires pour s’émanciper du poids du passé et pour construire une société réellement plus juste et plus fraternelle.

Il nous faut en effet éviter toutes les formes d’oppressions. Celles d’une minorité contre la majorité, tout comme celle de la majorité contre les minorités. C’était déjà l’enjeu de la démocratie pour Tocqueville : « Aurons-nous une liberté démocratique ou une tyrannie démocratique ? La tyrannie de la majorité est la masse des passions collectives qui peuvent s’exercer contre des minorités par une intolérance étroite et par le désir d’un contrôle populaire renforcé sur les institutions. »

Des outils pour une démocratie renouvelée

Il ne suffit pas d’invoquer la sécurité ou la démocratie. Il faut s’en donner les moyens. Cela passe en particulier par le développement de contre-pouvoirs à travers les corps intermédiaires de la société, ceux produits par la liberté d’association qui engendre syndicats, partis et associations, et ceux facilités par une large liberté d’information assurée par une presse capable de forger des opinions indépendantes des lobbies intéressés ou des croyances irrationnelles. Car rien ne sert de se contenter d’espérer dans des lendemains meilleurs, il faut surtout les préparer, les engendrer. Spinoza nous en avait déjà avertis : « les hommes sont dans l’erreur s’ils persévèrent dans la foi et l’espérance. Les hommes ont trop besoin d’espérer pour comprendre et en espérant ils se perdent. » En effet, sans l’expression libre d’une opinion publique structurée par une information sérieuse, la porte reste ouverte à tous les groupes de pressions, aux sectarismes, à tous les individualismes excessifs. 

En démocratie, les choix découlent d’une expression majoritaire, sans que cela implique la négation des opinions minoritaires. D’autant que ce n’est pas parce qu’on est minoritaire à un moment donné qu’on a forcément tort… Organiser la confrontation des idées dans un débat respectueux de la diversité des approches est donc un des outils majeurs pour s’assurer de l’élaboration d’un consensus grâce à la convergence des opinions, qu’un vote viendra ensuite sanctionner.

Une démocratie renouvelée devrait donc être plus sociale et moins politicienne, favorisant la vie citoyenne en protégeant la diversité des croyances et des opinions, et en favorisant des rapports sociaux et économiques plus contractuels (au lieu de l’alternance sans fin des rapports de domination-soumission).

C’est à ce prix que nous écarterons le risque de l’aventure sectaire, au profit d’une créolisation exemplaire, articulant identité et métissage, culture caribéenne et cosmopolitisme.

Le Progrès Social, Numéro daté du 5/12/2009,

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 17:26
INDISCRÉTIONS
Patrick
Patrick Gob y croit dur comme fer : il conduira la liste UMP-Nouveau centre aux régionales. L'annonce devrait être faite ce samedi au ministère de la défense, dont le siège est provisoirement occupé par M. Morin. Sauf que c'est un poids plume comparé à Gabrielle Louis-Carabin. Cependant, si la seule ambition de la tête de liste UMP-Nouveau centre est de déquiller Victorin Lurel pour le geste, sans programme défini pour la Région, n'importe qui fera l'affaire, même M. Gob. Sauf que... Et si on laissait les instances locales de l'UMP choisir une tête de liste crédible ?

Victorin
Victorin Lurel reçu par Nicolas Sarkozy, hier matin. Officiellement pas pour lui parler d'une fonction ministérielle mais de coopération régionale, de la place des Antilles dans l'hémisphère américain, etc. D'ici qu'il songe à lui pour une super-ambassade des Amériques insulaires... de Cuba à Trinidad ! C'est une fonction que remplirait parfaitement M. Lurel. Mais, il lui faudrait abandonner la Région...

Gaël
Gaël Fiston, tennisman français, a choisi l'Equipe Magazine pour annoncer au monde entier (?) qu'il financerait quatre courts de tennis dans la commune de Petit-Bourg (Guadeloupe). Ces courts porteront son nom. La belle affaire !

Josette
On parle de notre Josette Emmanuelle nationale, dans le bouquin de Xavier de Fontenay, L'Histoire secrète des miss France (Flammarion). La correspondante du Comité Miss France, organisatrice avec le Conseil du Patrimoine, du concours Miss Guadeloupe, est décrite, de façon très sympathique, par M. de Fontenay, qui par ailleurs égratigne à qui mieux mieux. On parle aussi un peu de Véronique de la Cruz et de Corinne Coman. Très peu...

Jean
Jean Fabre, préfet de Guadeloupe, a été visiter, hier après-midi, le site de la société Igetherm, destruction de déchets à risques infectieux. Il avait invité la presse (un peu de pub, ça fait pas de mal quand on arrive dans une région...), ses services recommandant expressément que les journalistes se munissent de bottes. C'est vrai que l'état dans lequel l'ancien gérant a laissé l'entreprise aurait même ,nécessité le porte de cuissardes... voire d'une combinaison étanche. Après l'alpinisme, le préfet pratique les visites... en apnée !
André-Jean VIDAL
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 17:43
Publication du premier rapport officiel sur la mise en œuvre des engagements du Grenelle Environnement
 
A la veille de Copenhague, et comme il s’y était engagé, Jean-Louis BORLOO rend public le premier rapport officiel du ministère du Développement durable. Ce rapport, récemment transmis au Parlement, fait le point sur la mise en œuvre du Grenelle Environnement, depuis son lancement à l’été 2007. Ce bilan obligatoire, inscrit à l’initiative des parlementaires dans l’article 1er de la loi Grenelle 1, témoigne de l’intérêt qu’ils portent à la poursuite, sur le long terme, de la mutation initiée par le Grenelle.
 
 
Vous pouvez consulter le communiqué et le rapport en ligne.
actu@developpement-durable.gouv.fr
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 14:22
TRIBUNE LIBRE

Cathédrales et Minarets : Clause de Précaution ou Soif de Risques.
par
Eric E.G. NOGARD
 
Les Croisades furent ce qu’elles furent, une tuerie, une Barbarie au nom de la Foi.
La Saint Barthélemy fut ce qu’elle fut, une tuerie, une Barbarie au nom de la Foi.
Dans un cas comme dans l’autre, la Foi fut le prétexte et les raisons plus prosaïques.
Et puis vint la Révolution, nouvelle tuerie, égale Barbarie au prétexte de la Laïcité.
Cathédrales, Loges et Minarets nous rappellent ces tueries, ces actes de Barbarie.
 
Qu’on s’y rende pour prier Dieu, qu’on s’y enferme par humanisme, soit.
Quant aux faits ils sont là : Cathédrales, Loges et Minarets sont symboles d’Intégrisme.
C’est juste une question de seuil : le seuil du nombre, le seuil du supportable, celui du fanatisme.
Une fois le seuil franchi, ce mélange détonnant détonne, c’est l’explosion, c’est la tuerie.
Laissez les Cathédrales en Pays de Cathédrales et les Minarets en Pays de Minarets.
 
On n’aura jamais trop séparé les Cathédrales des Minarets, c’est certain.
De même, on n’aura jamais trop séparé croyances différentes et croyants ou pas croyants.
Le Hic il est vrai est que cela n’est pas toujours chose facile à faire.
Quand il arrive que la chose soit possible, n’y-a-t-il pas les boutes-feu, les pseudo-humanistes.
La Cathédrale tient de la Croix quand le Minaret tient du Croissant de lune.
 
Dès lors, pourquoi ne pas laisser entre-elles les Cathédrales en Pays Chrétiens.
N’en ont-elles pas par-dessus la tête avec toutes les sectes qui leur sortent du ventre.
Sectes qui grossissent jusqu’à franchir le seuil où ça fera BOUM !… la Tuerie.
Et chacun s’en étonnera, nul n’y comprendra rien, après le drame « jamais plus ça » dira-t-on.
C’est à croire que nul ne sait comment ça pète et combien ça fait mal, une guerre.
 
Dès lors pourquoi ne pas laisser les Minarets en Pays Musulmans.
Après les Minarets les Muezzins avec leurs haut-parleurs cinq fois par jour…
Avec les fidèles répondant du croupion, d’où ils sont, à l’appel du Muezzin.
Et c’est alors que la Fête va commencer… nul ne sera coupable d’Intégrisme, de Fanatisme.
Christ tendra la joue à Allah et vice-versa, pour la gifle en douceur, au plaisir des Humanistes.
 
De Grâce, Français qu’on aimerait comprendre et Humanistes à faire peur.
La Guerre n’est pas exigeante quand on joue de trop avec le feu : soit dit aux manipulateurs.
Même pas une allumette et elle fait BOUM, tout le Monde est Foutu, surtout les Innocents.
Trop de gens de mon sang ont perdu la vie en guerre, cette Fille des Imbéciles.
Faisons comme Guillaume TELL : Les Cathédrales ici, les Minarets chez eux.
 
Eric E.G. NOGARD
 
 
N.B. : Il convient de distinguer entre les petits malins qui cherchent la guerre et ceux qui, le seuil étant
            Franchi, sont bien forcés de la déclarer.
            Ici plus qu’ailleurs « Les Conseilleurs ne sont pas les Payeurs ».
            C’est du moins ce que nous enseigne l’HISTOIRE.
            Avis donc aux Amateurs !...
 
Eric E.G. NOGARD
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 14:06
LES SALARIÉS DE LA CTM FONT VALOIR LE DROIT DE RETRAIT
 
« Suite à la réception du rapport d’expertise finalisé relatif à la sécurité sur le site de la Centrale Thermique du Moule mettant en évidence aujourd’hui de façon non contestable la non application de l’article 7 (prévention des risques)  de l’arrêté préfectoral n°97-416 autorisant la CTM à exploiter une centrale mixte bagasse charbon au lieu dit Gardel sur le territoire de la commune du Moule ;
 
Et au constat de :
- L’inobservation par la direction de l’établissement (classé point sensible n°3)
de l’article 11 ayant empêché toutes études des risques interférents
(construction d’une nouvelle tranche de production dans le périmètre
d’application d’un arrêté préfectoral existant)  dans une entreprise classée
point sensible n°3;
 
- L’inobservation par la direction de l’établissement d’un bon nombre de
prescription édictées à la quatrième partie  livre 1 (titre II et titre IV),
quatrième partie livre 2 (titre II et chapitre IV), quatrième partie livre 3 (titre
I chapitre III section II), quatrième partie livre 3 (titre II, chapitre II) du Code
du Travail relatifs à la santé et à la sécurité au travail dans l’entreprise;
 
Suite CHSCT du 01 décembre 2009, le Personnel à user de son droit de retrait
des installations production électrique de la Centrale Thermique du Moule.
 
 La CGTG rappelle que la CTM a connu un incendie majeur en septembre 2004, et que les prescriptions des assureurs n’ont toujours pas été prises en compte par la Direction de l’entreprise. Un élément que le rapport d’expertise met en évidence.
 
La CGTG indique que ce rapport d’expertise a été commandé par le CHSCT au lendemain d’un nouveau départ de feu en aout 2008 et au cours duquel quelques salariés ont inhalé dans des proportions importantes des fumées.
 
La direction de l’établissement avait toujours déclaré respecter l’ensemble de ses obligations en matière de prévention du risque. A ce niveau d’information, une plainte a été déposée par le CHSCT  et la FE CGTG pour risques causés à autrui par la violation délibérée de plusieurs obligations de sécurité.
 
Ce droit de retrait est concomitant avec un préavis de grève sur la base d’un cahier de revendication en huit points :
 
• Pleine et entière application de l’accord de fin de conflit du 03 avril 2009:
Article 2 et article 7; 
• Reconnaissance de l’UES entre les entreprises CTP/CTM, STP/CTG,
EMS/CTBR et la Séchilienne-Sidec;
• Indemnisation -préjudice compris- du non versement depuis 1999 jusqu’à ce
jour de la participation obligatoire;
• Calcul du budget de fonctionnement du Comité d’Entreprise de 1999 à 2009;
• Mise en place d’un Comité Central d’Entreprise;
• Respect intégral de l’arrêté préfectoral n° 97-416 AD ¼ : Article 3,
article 7, article 11, article 15; 
• Mise à disposition de véhicules de service pour le personnel assurant
l’astreinte;
• Arrêt de la discrimination de traitement se basant sur l’origine et relatif à
l’indemnité kilométrique.
 
 
Le Bureau Syndical
FE CGTG / CTM.
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 13:54
Un concert à Lakaza avec le Rotaract
Le Rotaract organise, ce soir, un concert à Lakaza avec l’aide du Rotary Club de Pointe-à-Pitre en faveur des associations d’insertion d’enfants handicapés. De nombreux artistes, comme Soft, Dominik Coco, Dominique Bernier, Michel Mado, ont répondu présents à cet évènement et seront en live pendant cette soirée, dont les bénéfices seront intégralement reversés à l’association Aw Gilink et à l’AFM Guadeloupe. Venez nombreux !
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 13:53
ILES DU SUD : DES PROPOSITIONS CONCRÈTES

Lors des journées de l'Outre-mer, René Noël a présenté le rapport sur la situation des Iles du Sud et fait des propositions.


ALLOCUTION DE RENE NOEL
PRESIDENT
DE L’ASSOCIATION DES MAIRES DE GUADELOUPE
JOURNEE OUTRE-MER
HOTEL DE VILLE DE PARIS

Monsieur le Maire de Paris,
Monsieur le Président de l’association des Maires de France,
Madame et Messieurs les Présidents des Associations des Maires des Départements et Territoires Outremer,
Chers collègues Maires,
Mesdames, messieurs les adjoints et conseillers municipaux.
Mesdames, messieurs les parlementaires,

Le congrès des maires, pour nous ressortissants de la Guadeloupe, s’inscrit dans un contexte économique et social particulier. Vous n’êtes pas sans savoir que la réunion du comité de suivi qui s’est tenue à Basse –Terre le 14 novembre 2009 n’a pas été menée à son terme.
D’où l’intérêt qu’il convient d’attacher à cette intervention.
Aujourd’hui les ressources des communes se raréfient, les maires de Guadeloupe sont de plus en plus sollicités pour soutenir l’activité économique (via commande publique en période de récession économique), mais aussi pour répondre à une demande sociale croissante.
La réforme en cours de la taxe professionnelle bien que souhaitée, suscite une certaine inquiétude chez les maires quant à ses modalités d’application. Les scénarii avancés laissent prévoir une augmentation des impôts locaux et une contribution plus importantes de la part des ménages qui connaissent aujourd’hui bon nombre de difficultés.
Le taux de chômage et particulièrement celui des jeunes, l’intensité de la crise économique, poussent les maires des communes rurales et ceux des villes capitales à mettre en place des mesures urgentes (aides exceptionnelles), parallèlement aux dispositifs existants, qui impactent leur budget.
En outre, depuis la départementalisation, les communes d’Outre-mer et plus particulièrement les villes centres (à l’instar de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre) ont supplée aux carences de l’Etat en prenant en charge les besoins d’une population victime de l’exode rural.
Aujourd’hui la reconnaissance de la fragilité financière de nombreuses communes d’Outre-mer est incontestable, le principe de leur libre administration est menacé.
Les contraintes environnementales, l’aménagement équilibré du territoire, la continuité territoriale, le transport, sont des problématiques qui interpellent quotidiennement les maires. Celles-ci conditionnent leur stratégie de développement économique et impactent d’autant leur budget.
Au-delà des finances communales, il convient aussi de souligner l’incidence des retards de paiement de l’Etat, dans le cadre des contrats de partenariat. Ce à l’instar de ceux établis avec les bailleurs sociaux financés par la LBU. Ce manque à gagner pénalise les bailleurs sociaux donc les entreprises guadeloupéennes.
Fort de ces constats, il semble judicieux :
Que le déficit structurel des communes soit compensé par des dotations plus conséquentes.
De prendre en considération les conclusions du rapport de la mission parlementaire conduite par le sénateur LARCHER, qui préconisent entre autres la mise en place d’une procédure visant à l’apurement des dettes sociales des collectivités communales.
De mettre en place un plan Marshall à destination de la jeunesse, en complément des dispositifs de formation déjà existants.
Que l’action des maires de Guadeloupe dans l’appropriation des outils d’aménagement du territoire en tant que leviers de développement économique (PLU, PPR, SAR, PDEMA, Schéma d’Aménagement des Ports, Schéma d’Aménagement Touristique, indépendance énergétique….) puisse se développer dans le cadre d’une coopération plus efficace avec les partenaires institutionnels.

Les îles du sud (Désirade, Marie Galante, Les Saintes) qui donnent à la Guadeloupe son caractère archipélagique souffrent de sous-développement. Les secteurs éligibles de la loi pour le développement économique de l’Outre-mer doivent êtres élargis dans le cadre des décrets d’application, aux secteurs du commerce et des services. 
Conformément aux propositions faites par l’Etat le dispositif COLIBRIS (Contrat pour l’Initiative Locale des Bassins Régionaux des Iles du Sud) devrait pouvoir trouver son application au travers d’une structure telle que le GIP, nous attendons également sur ce point là un accompagnement et le soutien de l’Etat.
Monsieur le Président de l’Association des maires de France le temps qui nous est imparti à cette tribune étant limité nous ne faisons qu’effleurer les problématiques des communes des DOM TOM. Cette seule et unique journée qui nous est consacrée à l’Hôtel de ville de Paris par l’AMF, ne nous permet pas de les analyser en profondeur.
 
Il me semble aujourd’hui opportun que le bureau de l’AMF puisse aborder autrement nos problématiques, en se rendant dans chacun de nos océans une fois par année pour une séance de travail avec nos maires. Ce qui à mon sens permettra aux instances de l’AMF de mieux appréhender nos réalités lointaines du pouvoir central, nos préoccupations et ainsi de nous accompagner plus efficacement en notre qualité de membre de l’AMF.

Merci de votre attention

Paris, le 16 novembre 2009


Copie du courrier pour Monsieur le Président de la République,
 
Suite, à l’invitation que nous vous avons faite pour le Séminaire des îles du sud de la Guadeloupe du 4 au 10 novembre 2009, je vous remercie pour vos encouragements et votre réponse rapide références SCP/E &A/C128512
 
Je vous rappel, que depuis la visite du Général DEGAULLE en 1956, une rencontre importante et historique avec l’ancien Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Monsieur Yves JEGO, les Socioprofessionnels et les élus des îles du Sud s’est effectuée le 12 Mai 2009 dans la commune de Terre-de-Haut.
 
A cette occasion, Monsieur JEGO a proposé que soit signé dans les cinq mois, une convention de GIP (Groupement d’Intérêt Publique) et un contrat intitulé COLIBRI (Contrat pour l’Emploi et les Initiatives Locales dans le Bassin Régional des Iles du Sud) entre l’Etat, entre les collectivités majeures (Conseil Régional et Conseil Général) et les six collectivités locales constituant les îles du Sud.
 
A ce jour Madame la Ministre de l’Outre-mer Marie-Luce PENCHARD  n’a jamais répondu à nos différents courriers et les services de l’Etat en Guadeloupe ne tiennent pas les engagements du Gouvernement.
 
DANS L’URGENCE !!!
 
Monsieur le Président de la République, pourriez-vous obtenir du Ministre de l’Outre-mer Marie-Luce PENCHARD :
 
1)    Un calendrier pour la signature de la convention de GIP (Groupement d’Intérêt Publique) pour les îles du sud de la Guadeloupe,
 
2)    Un calendrier pour la signature du contrat intitulé COLIBRI (Contrat pour l’Emploi et les Initiatives Locales dans le Bassin Régional des Iles du Sud) entre l’Etat, entre les collectivités majeures (Conseil Régional et Conseil Général) et les six collectivités locales constituant les îles du Sud.
 
3)    La mise place d’un comité de suivi.
 
Dans l’attente de votre réponse rapide, recevez, Monsieur le Président de la République, l'assurance de nos sentiments respectueux.
Pour le collectif  des socioprofessionnels et de élus des îles du sud de la Guadeloupe
Le président
Phlippe Bavarday



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