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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 13:34
LES JOURNALISTES EN PREMIÈRE LIGNE VEULENT TRAVAILLER SEREINEMENT

La Guadeloupe connaît une situation exceptionnelle liée à la grève générale menée par le collectif Lyannaj Kont Pwofitasyon depuis le 20 janvier dernier.
Dans ce contexte, les journalistes sont en première ligne, devant exercer leur métier : informer la population.
A diverses reprises, des organes de presse ont été la cible des militants du LKP (France-Antilles, RCI, RFO). Des pressions intolérables ont été exercées à l’encontre des personnels de ces médias.
 
Depuis le début de ce conflit, des confrères ont également eu à subir des attaques personnelles et du mépris dans l’exercice de leur profession. Des attitudes tenues par toutes les parties en présence dans ce conflit. Des comportements inadmissibles !
 
Nul ne peut imposer à une rédaction un temps d’antenne ou une tribune libre.
Nul ne peut dicter à un journaliste la teneur de son reportage.
 
Le Club Presse Archipel Guadeloupe ne peut accepter de telles pratiques.
Nous, journalistes, ne tolérons les pressions d’où qu’elles viennent.
Le CPAG rappelle que la liberté de la presse est un principe immuable quelles que soient les circonstances et invite toutes les parties à le respecter.

Contact presse :
Emmanuel GOMBAULD
0690 50 12 94
Rony NABAL
0690 76 98 98
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 13:32
DANIEL MAXIMIN DONNE SON POINT DE VUE


A lire...

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 13:31
2009 : la Révolution guadeloupéenne

Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, se félicite de l’accord partiel intervenu cette nuit en Guadeloupe. Le Délégué invite toutes les parties à réintégrer la table des négociations pour élargir cet accord interprofessionnel sur les salaires et mettre un terme à ce conflit.
Ce mouvement lancé par le collectif LKP le 20 janvier dernier est historique à plusieurs titres.
Il permet d’abord de répondre aux aspirations les plus urgentes de la population. Un grand nombre d’avancées sociales considérables, notamment sur la question du pouvoir d’achat, sont désormais effectives.
Ce mouvement initie aussi un processus qui va changer la donne et qui constitue une rupture avec la politique de l’État depuis la départementalisation en 1946. Le Président de la République ne s’est pas contenté d’apporter des réponses immédiates mais a mis en marche pour répondre à la mobilisation guadeloupéenne une véritable révolution attendue par les Français d’outre-mer depuis 60 ans. Il n’y a plus aucun tabou : développement économique endogène, évolution institutionnelle, relation entre l’État et les départements d’outre-mer…les Domiens ont enfin toutes les cartes en main pour changer leur destin.
Enfin, ce mouvement a permis l’émergence sur la scène altermondialiste d’une personnalité, Elie Domota, reconnue au niveau national et international. C’est la première fois qu’un Guadeloupéen devient une figure planétaire et accède ainsi au petit groupe des personnalités médiatiques qui peuvent peser lourd dans l’opinion publique.
En revanche, le Délégué déplore les violences inacceptables qui se sont produites en Martinique et appelle au calme. Patrick Karam demandent à tous les acteurs de ce dossier de retrouver la voie du dialogue.
Il forme le vœu que les conséquences de ce long conflit en termes d’emplois et de dépôt de bilan des entreprises soient les moins lourdes possibles en Guadeloupe et en Martinique.
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 13:11
VA-T-ON REPRENDRE LE TRAVAIL LUNDI ?

L'Etat a appelé à la fin de la grève générale en Guadeloupe dès lundi, estimant que les revendications principales sont satisfaites, une demande mal reçue par les partenaires sociaux, alors que la vie quotidienne continuait de s'améliorer dans l'île dimanche, après quarante jours de mobilisation et de grève générale.

Après presque six semaines de paralysie, le préfet Nicolas Desforges a lancé, samedi soir, un appel « solennel ». Il a affirmé fermement que l'essentiel des revendications du collectif intersyndical Liyannaj kont pwòfitasyon (LKP) était acquis, notamment la plus emblématique, la hausse de 200 euros des bas salaires (accord signé jeudi avec une minorité d'organisation patronales).
Il a réclamé, après le recteur Dever que la rentrée des classes ait lieu ce lundi. Pour une réception effective des enfants mardi.
Il a de même assuré que plusieurs autres revendications prioritaires étaient satisfaites, donnant pour exemple la baisse des prix de l'essence et des cent produits de base, demandée, le gel des prix des loyers, etc.
Elie Domota, porte-parole du LKP a qualifié « tout à fait cavalier et irrespectueux » l'appel du préfet.

L'accord partiel... étendu ?

L'accord sur les salaires est toujours au cœur d'un véritable imbroglio, le Medef et plusieurs autres organisations patronales majoritaires (80% des activités de l'île) refusant toujours de le signer.
Les médiateurs du gouvernement, dont la mission s'achève ce week-end, ont eux-mêmes reconnu « la faiblesse" de cet accord partiel ».
S'il n'y a pas rapidement un déblocage du dialogue avec des discussions Médef-LKP, la balle pourrait se trouver rapidement dans le camp du gouvernement, d'autant qu'Elie Domota a annoncé son intention de demander au ministère du Travail « d'étendre à toutes les entreprises de Guadeloupe l'application de l'accord ».
Le président du Medef Guadeloupe, Willy Angèle, a immédiatement réagi : « On est encore en République française. Ce serait vraiment extraordinaire d'étendre un accord signé par des organisations professionnelles largement minoritaires, dont une ou deux affiliées au LKP ».
Le patron des patrons dans l'île s'est aussi interrogé sur la pérennité d'un accord prévoyant que la contribution de 100 euros de l'Etat à la hausse de 200 euros des bas salaires cessera dans deux ans.
Cependant, le ministère du Travail a toute latitude pour dire que l'accord partiel est valable et doit s'appliquer à toutes les entreprises de l'île...
Depuis vendredi, de plus en plus de commerces lèvent leurs rideaux un peu partout dans l'île. La plupart des stations-service sont ouvertes.
André-Jean VIDAL



Domota fâché

« Je suis très surpris, car le préfet était tranquillement assis en train de négocier avec nous sur la baisse des produits de première nécessité. Il s'est levé. C'est là que nous nous rendons compte qu'il tient une conférence de presse où il annonce la fin de la grève. Nous trouvons ça particulièrement cavalier dans la mesure où il devait nous donner des réponses qu'il ne nous a pas données. Cela nous paraît tout à fait cavalier et irrespectueux pour les personnes qui étaient dans la salle dans la mesure où cela faisait deux jours que nous discutions », a déclaré M. Domota.



Le meurtrier présumé du syndicaliste Jacques Bino a été mis en examen puis écroué


Ruddy Alexis est un Guadeloupéen de 35 ans. Il s'est rendu jeudi. Ce serait le meurtrier présumé du syndicaliste CGTG des impôts Jacques Bino dans la nuit du 17 au 18 février, cité Henri-IV à Pointe-à-Pitre. Il a été mis en examen samedi soir pour meurtre et tentative de meurtre et écroué.
Ruddy Alexis est sans emploi régulier. Il a déjà condamné à trois reprises pour violences et faits de violences.
Il était sur un barrage quand il a cru, en voyant le véhicule conduit par M. Bino, que c'était une voiture banalisée de la brigade anti-criminalité (Bac), aperçue quelques minutes auparavant et qui avait essuyé plusieurs tirs.
Des munitions du même type et de la même marque que la balle à ailettes de type Brenneke et de calibre 12 qui a mortellement atteint le syndicaliste auraient été retrouvées en grand nombre au domicile du tireur présumé.
Selon le procureur de la République, des témoignages recueillis au cours de l'enquête décrivent « une personne en train de tirer, très posément, en épaulant son arme ».
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 01:58
Lurel "pas surpris" par le départ du Medef, appelle à effort partagé

 Le président du conseil régional de Guadeloupe Victorin Lurel (PS) a affirmé jeudi soir qu'il n'était "pas surpris" par le départ du Medef des négociations salariales en Guadeloupe, qui ont repris jeudi à Pointe-à-Pitre, appelant patronat et LKP à faire "un effort".
"Je ne suis pas très surpris pour le Medef. Mais que l'UPA (Union professionnelle artisanale) et la CGPME partent, alors qu'ils avaient signé ensemble un accord, je suis un peu surpris", a déclaré M. Lurel à Paris sur France 3.
"Que chacun fasse un effort, que le patronat, Medef donc, fasse un effort, c'est certain, ils doivent améliorer leur offre, mais aussi le LKP", a ajouté le président du conseil régional de Guadeloupe, qui propose également de mettre de l'argent sur la table pendant deux ans pour les bas salaires.
"Il faut raison garder, chacun doit trouver un équilibre, cet équilibre était proche d'être trouvé", a poursuivi le député PS, moins optimiste sur l'issue des négociations qu'un peu plus tôt dans la journée.
"Je pensais moi qu'on pouvait en sortir d'ici demain ou au plus tard dans le week-end", a-t-il dit.
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 01:52
LKP : MÊME RFO BALANCE...

de plus en plus d'articles sont consacrés au méthodes musclées de LKP.

Revue de presse sur le site de rfo.

link
http://guadeloupe.rfo.fr/article928.html

France Info aussi...

link
http://www.france-info.com/spip.php?article258590&theme=69&sous_theme=69
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 01:17
« C'est faux ! », dit le préfet

Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, a déclaré jeudi qu'il « s'inscrivait en faux » contre les affirmations du Medef selon lesquelles son président, Willy Angèle, aurait été physiquement menacé par le leader du LKP, Elie Domota, durant les négociations de la veille.
« Je m'inscris en faux contre les affirmations de M. Angèle. A aucun moment, sa sécurité n'a été en cause », a affirmé le préfet.
« Lorsque M. Domota », le leader du LKP, « a eu un geste déplacé envers M. Angèle, trois policiers du RAID se sont interposés » a affirmé M. Desforges. « M. Angèle n'a pas été touché par M. Domota », a précisé le préfet.
« J'ai immédiatement provoqué une suspension de séance pour calmer les esprits », a-t-il précisé. « M. Angèle n'a pas été menacé physiquement », même si le président de la Fédération locale du Medef peut, selon le préfet, se plaindre « d'une attitude déplacée ».
« Je déplore tous les effets de langage et j'appelle toutes les parties à un dialogue serein a affirmé M. Desforges. La sécurité de l'ensemble des participants est assurée lors des réunions ».
« J'appelle bien évidemment le Medef à retourner à la table des négociations en l'assurant que, comme par le passé, sa protection sera assurée », a conclu le préfet.
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 00:52
QUAND REBECCA NOUS ÉCRIT...
Rebecca surfe sur le web. Elle y déniche des trésors.

Il faut arrêter la désinformation. Le SMIC en Guadeloupe et dans les DOM est exactement le même qu'en France : 8,71 € / h. Quant aux salaires en Guadeloupe, ils ne sont selon l'INSEE inférieurs globalement que de 10% à moyenne de métropole, mais supérieurs pour les employés, les professions intermédiaires et les cadres. Seuls les ouvriers sont en dessous de la moyenne métropolitaine. Il existe des disparités de salaires entre toutes les régions françaises, et pour être juste, la Guadeloupe est la 8ème région la mieux payée de France, suivit par la Martinique. La Guyane est seconde après l'Ile de France, tout ça sur 26 régions. Alors arrêtons de nous faire passer auprès des français de France pour les plus mal lotis de la république. Un peu de dignité ! C'est vrai qu'il y a des problèmes spécifiques dans les régions d'outre-mer, mais chaque région de France peut aussi en revendiquer. C'est vrai que les prix en Guadeloupe sont élevés mais le niveau de vie aussi. Et comme dans toute société, il y a des laissés pour compte. On peut améliorer le système et faire jouer la solidarité pour aider les plus démunis. Tuer l'économie ne permettra certainement pas à ces plus démunis de manger mieux et de vivre mieux.
 
Publié sur lepoint.fr : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/impasse-en-guadeloupe-premiere-nuit-de-violences-en-martinique/920/0/320201

Il ne faut pas se tromper d'objectif. Si le but c'est d'améliorer le pouvoir d'achat en Guadeloupe (et non pas d'une minorité de salariés), il faudrait m'expliquer comment en détruisant l'économie, et en mettant des gens au chômage, on participe à l'amélioration du pouvoir d'achat. J'aimerai bien savoir en quoi ça fera baisser les prix. En revanche, n'importe qui pourra dire comment le chômage crée la misère et la précarité. Il faut choisir son combat. Est ce un combat contre les békés et les grosses entreprises, ou un combat pour les guadeloupéens ? Or, quand on détruit les petites entreprises des guadeloupéens, on ne fait que renforcer le pouvoir des békés. Je veux au contraire que ce pouvoir diminue, et donc, que les antillais aient une économie forte et prospère. Avec une économie en ruine, nous seront encore plus sous la coupe des békés et de l'Etat français, et on continuera de vivre sous perfusion. Est ce vraiment le but recherché ? On ne traite pas une grippe avec des antidépresseurs, et donc, on ne règle pas les problèmes de pouvoir d'achat, d'hégémonie des marchés, de précarité et de pauvreté avec une économie en ruine et un chômage galopant. C'est la différence entre une vision syndicaliste, et une vision étatique et à long terme des choses.
Il ne faut pas croire qu'une grève va affaiblir les békés et va les faire partir. Au contraire, ça les rendra encore plus forts avec la contribution du LKP qui a mis en marche un processus d'autodestruction de l'économie de son propre pays qui engendre la misère de ses compatriotes. C'est l'économie d'un pays qui fait sa richesse, et donc, celle de ses habitants. Les békés avec raison se sentent ici chez eux, tout comme nous. Quand on parle de "péy en nou", il ne faut pas oublier que nos ancêtres ont été importés d'Afrique jusqu'en Guadeloupe après que les blancs y aient mis les pieds les premiers. On ne les chassera pas de chez eux, pas plus que nous n'aimerions être chassés de chez nous. Nous devons donc nous faire une raison. Il ne s'agit pas d'accepter leur pouvoir économique, mais de créer un contre pouvoir économique, ce qui me parait d'autant plus difficile que l'on a une économie en ruine, et qu'on participe activement et inconsciemment à aider les békés dans leur quête du pouvoir. Quand nos entreprises seront ruinés, qui viendra les racheter ? les békés ! Quand nos entreprises déposeront le bilan qui se réjouiront ? Les békés encore ! Quand il y aura 40% de chômage, qui sera là pour nous exploiter encore plus ? Les békés ! Pauvre de nous ! Au lieu de nous ériger en nation forte et responsable, on s'automutile. A l'époque de l'esclavage, certains peuples d'Afrique vendaient leurs frères aux esclavagistes. C'est exactement ce que le LKP est en train de faire, vendre la tête des entrepreneurs guadeloupéens et du peuple tout entier aux békés.
 
Publié sur lepoint.fr : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/impasse-en-guadeloupe-premiere-nuit-de-violences-en-martinique/920/0/320201

L'erreur, c'est de croire qu'une grève générale qui détruit notre économie et notre tourisme va favoriser la répartition des richesses et mettre à mal les monopoles et les oligopoles. Au lieu de renforcer les petites entreprises, au lieu de les aider à grandir et à devenir des concurrents crédibles et sérieux, on les affaiblit, permettant ainsi aux békés et aux grosses entreprises d'asseoir encore leur suprématie. Ce n'est pas en détruisant l'économie qu'on obtiendra un arrêt de l'exploitation, bien au contraire. Ce n'est pas en détruisant l'économie que l'on aura moins de chômage, moins de pauvreté, moins de précarité, car aux dernières nouvelles, c'est le travail qui est créateur de richesse. Détruire l'économie, c'est détruire les emplois, et condamner à l'assistanat et la pauvreté ceux qui jusque là pouvaient encore vivre dans la dignité avec un emploi. Car il vaut mieux un emploi mal payé que pas d'emploi du tout. Le RSA permet justement à ces travailleurs pauvres de vivre dans de meilleures conditions. Mais à mes yeux, un travailleur pauvre vaudra toujours mieux qu'un chômeur pauvre. Partager les richesses, ce n'est pas prendre de force aux riches, mais faire appel à la solidarité. C'est la solidarité qui permet d'avoir en France, la sécurité sociale, le RMI, le RSA, la CMU et les allocations chômage. Aucune révolution, ni aucune lutte sociale n'a mis fin aux inégalités. Au contraire, au fil des décennies, les inégalités n'ont eu de cesse d'augmenter. Le chômage en revanche créé les inégalités, et alors que les Etats cherchent par tous les moyens à préserver l'emploi, alors que certaines entreprises baissent les salaires pour préserver l'emploi, la Guadeloupe doit être le seul pays au monde à produire activement avec la complicité d'une majorité du peuple, encore plus de chômage. Cherchez l'erreur !
 
Publier sur lepoint.fr : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/impasse-en-guadeloupe-premiere-nuit-de-violences-en-martinique/920/0/320201

Plus le temps passe, et plus on prend conscience du manque de perspective du LKP, autre que ses exigences immédiates. En ruinant l'économie de la Guadeloupe, le LKP ne fait qu'asseoir la suprématie du grand patronnât et des békés puisqu'il participe activement par la grève qu'il a déclenché, à l'affaiblissement des petites entreprises, et donc, des concurrents potentiels. Le LKP en faisant trainer le conflit joue inconsciemment le jeu du grand patronnât qui a tout intérêt à trouver au sortir de cette crise, des concurrents affaiblies, voire ruiné, endetté et en manque de trésorerie après plusieurs semaines d'inactivité forcée et qui auront bien du mal à s'en remettre. Il suffira alors à ces grosses entreprises d'accentuer la pression pour finir ce que le LKP a commencé avec la complicité d'une majorité de guadeloupéen, et récupérer des parts de marché qui appartenait encore aux petites entreprises. Car il ne faut pas se leurrer. Les grosses entreprises ont les moyens sans doute de sortir de cette crise en meilleure santé financière que les autres auxquelles de surcroit, on aura trouvé opportun d'imposer une augmentation de leurs charges salariales par l'octroi de 200 euros mensuelle. In fine, au lieu de renforcer les petites entreprises pour les rendre compétitives et capables de concurrencer les grosses, le LKP apporte sur un plateau aux békés et aux grands patrons, la tête de leurs concurrents.
On ne pouvait pas s'attendre de la part de syndicalistes à une stratégie plus intelligente, et à une autre langage que celui de la grève. La Guadeloupe avait besoin d'être construite, pas d'être ruinée. Elle avait besoin qu'émerge de nouveaux pouvoirs économiques, pas qu'on consolide ceux existant.
 
Pubié sur lepoint;fr : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/guadeloupe-le-lkp-promet-de-durcir-la-mobilisation/920/0/319957
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 00:07
Reprise tendue des négociations en l'absence du Medef
   
Les négociations ont repris jeudi à Pointe-à-Pitre en présence du préfet, des médiateurs, du LKP mais en l'absence du Medef et d'autres fédérations patronales qui dénoncent « le climat d'intimidation et de violence qui règne dans les réunions ».
Les discussions ont commencé vers 16 h 30, avec deux heures de retard.
Le Medef, la CGPME et six autres organisations patronales ont affirmé dans un communiqué que la réunion de négociations de la veille avait donné lieu à « une escalade sans précédent », expliquant ainsi leur refus de venir.
Le président du Medef, Willy Angèle, affirme avoir « été victime d'une nouvelle agression de la part d'Elie Domota (le leader du LKP) qui n'a pas hésité à sauter par-dessus la table de négociation pour venir le frapper ».
« Tout cela en présence du préfet qui n'a rien fait et n'a pas dénoncé des agissements » poursuit le texte qui affirme que « seule l'intervention du GIGN a permis » à M. Angèle  « de sortir sans coups et blessures ».

« Les masques tombent »

« C'est pas grave. M. Angèle, il dit ce qu'il veut, il fait ce qu'il veut », a répondu à la presse M. Domota à propos des accusations de M. Angèle, sans pour autant les démentir.
Les organisations patronales se disent prêtes à « retourner à la table des négociations » pour signer un accord mais uniquement basé sur leur « dixième proposition » (avec une augmentation de 50 à 90 euros des salaires de leur côté) et ce dès que « l'Etat aura pris toute disposition pour assurer la sécurité des participants ». « Il n'y aura pas d'autre proposition », préviennent-elles.
Pour M. Domota, l'absence du Medef n'empêche pas la signature d'un accord car il est minoritaire, « ne représentant que 4 000 sur 80 000 salariés ».
Juste après la reprise des débats, deux dirigeants du LKP sont sortis pour s'exprimer devant les quelques centaines de personnes rassemblées devant les Affaires maritimes, où ont lieu les négociations, pour soutenir, au son des tambours, la délégation de l'intersyndicale.
L'un d'eux, Patrice Tacita, a affirmé que l'accord qui pourrait être conclu dans la journée ferait l'objet d'un arrêté préfectoral qui s'imposerait à toutes les entreprises, signataires ou non.
Selon lui, l'absence du Medef est l'illustration d'un « système oligarchique » où certains « refusent de partager les richesses », citant les noms de familles békés. « Les masques tombent », a-t-il dit.
Sûrement.

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 23:53
INDISCRETIONS
Elie
Lisez Le canard Enchaîné de cette semaine. Plusieurs entrefilets sont consacrés à Elie Domota, porte-parole du Liyannaj kont pwòfitasyon. L’un d’eux affirme que Maman Domota est une militante UMP, une bonne amie de Lucette Michaux-Chevry…
Lucette
Pas là, hier, Lucette Michaux-Chevry, à la réunion organisée par François Fillon, Premier ministre, dans le cadre des amendements à présenter pour un supplément financier de 150 millions d’euros au projet de Lodeom. Sans doute faut-il y voir là l’effet d’un excellent article du Figaro, paru la semaine dernière, qui pose la question du comportement erratique de la sénatrice UMP dans le conflit en cours. Lucette, depuis, ne serait plus en odeur de sainteté dans les coulisses du pouvoir.
Eric
Eric Jalton, député de la première circonscription et maire des Abymes, a refusé de se rendre à la réunion de travail du Premier ministre. Il a évité, cette fois-ci, d’y expédier Jacques Cornano, son suppléant, qui avait fait la fois précédente un effet bœuf à l’Elysée. « Compte tenu que vous refusez ainsi que le Président de la République et le ministre de l’Intérieur de vous rendre en Guadeloupe, je ne pourrais, dit-il dans un courrier à François Fillon, répondre favorablement à votre invitation. » La belle affaire.
Félix
Quand Félix Proto, alors président du conseil régional, souhaitait que l’Etat rétrocède à la Guadeloupe une partie des gains des jeux de hasard de la Française des jeux, on lui a ri au nez. La classe politique locale n’a pas retenu l'idée. Hier, Victorin Lurel a repris celle-ci et dit au Premier ministre — c'est ce que résume un de ses conseillers les plus influents — qu'il a « la tuyauterie qu’il peut mettre pour aller avec ». L’idée est bonne !
Yves
Yves Jégo, lors de son séjour en Guadeloupe, avait des nuits torrides, notamment, si l’on en croit le Canard Enchaîné, avec Elie Domota, qu’il rencontrait sous le clair de lune pour des entretiens très privés. C’est comme cela que, profitant que son charme a opéré, Elie a refilé à Yves l’idée qu’il fallait faire quelque-chose pour les Guadeloupéens. Et M. Jégo, séduit, a cédé. Avant d’être rappelé à l’ordre par les cris d’orfraie de François Fillon. On dirait un roman à l’eau de rose. Un mauvais roman…
Gugusses
Comme nous l’avons écrit tantôt, il semblerait que l’annonce par Nicolas Sarkozy aux parlementaires réunis à l’Elysée le 19 février, qu’il était prêt si on l’emmerdait encore à aller jusqu’à proposer aux départements d’outre-mer et singulièrement à la Guadeloupe l’autonomie a failli déclencher quelques crises cardiaques. Fini de jouer !
Elie et Jean-Marie
Même électrochoc chez Elie Domota, de l’UGTG, Jean-Marie Nomertin, de la CGTG, et les autres (sauf Félix Flémin, imperturbable). Et grandes déclarations pour dire qu’ils n’étaient mobilisés « que pour les 200 euros ». Trop tard pour revenir en arrière : Nicolas Sarkozy a un autre discours que celui lu au soir du 19 février, présentant le pacte pour l’outre-mer. On y lit notamment quelques phrases sur l’autonomie, sur un référendum d’autodétermination, ce qui est un cran au-dessus. Bref, à force de titiller Sarko !
André-Jean VIDAL
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