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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 00:08

Une 26ème édition au cœur de la territoire attitude

Il y a un an, le Crédit Agricole lançait son nouveau positionnement: « La Territoire Attitude, c'est notre vocation! »

Les récents événements sociaux, climatiques et terrestres ont soulevé le problème de l'autonomie d'une île face à une catastrophe naturelle, et plus particulièrement dans la gestion de son patrimoine environnemental.

Ils ont alors permis au Crédit Agricole de prouver que la Territoire Attitude est bien plus qu'un slogan, mais un véritable engagement aux côtés des Guadeloupéens et de la Guadeloupe.

 


La Territoire attitude côté sportif:

La territoire attitude, engagement fort du Crédit agricole, nous incite à privilégier nos propres richesses et donc à avancer ensemble, vers un avenir meilleur. Cette cohésion, ce « regroupement d'énergie, » est pratiqué depuis voilà 26 ans, entre le comité régional de cyclisme de la Guadeloupe et le crédit agricole pour nous offrir un des événements sportifs majeurs de l'année durant 6 jours.  Les 16, 17, 18, 23, 24 et 25 avril, la population guadeloupéenne pourra vibrer et encourager les coureurs au gré d'un parcours ou s'exprimeront tour à tour, grimpeurs, sprinteurs et rouleurs.

Promouvoir les valeurs du sport, impliquant un dépassement de soi et une hygiène de vie saine, sont des valeurs défendue par la Territoire Attitude.

La territoire attitude côté Foire

La Territoire Attitude  passe aussi par la volonté affirmée de la banque verte de s'engager pour la défense et la promotion des produits locaux. Première banque des agriculteurs, elle aide et soutien les hommes qui cultivent et prennent soin de notre terre nourricière. Bien plus qu'une simple nécessité, consommer local, préserver sa terre, sont des  enjeux majeurs pour notre santé et la préservation de notre écosystème pour aujourd'hui et pour demain.

C'est pourquoi le dernier week-end de la course, nous découvrirons la Guadeloupe côté rural dans une atmosphère pleine de saveurs, d'odeurs et de vie, pour:

Respecter les équilibres de la nature pour nous assurez de notre qualité de vie

Faire du sport une des composantes de notre bien être

Deux jours pour cultiver ensemble les bonnes attitudes et habitudes pour préserver, protéger notre territoire.

La territoire attitude côté humain:

La force de cet événement, relève l'engagement et de la réelle implication du  « peuple Crédit Agricole Guadeloupe ». Chaque année un comité de pilotage formé de  salariés, manageurs et administrateurs  s'investit  bénévolement pendant des mois, pour offrir aux Guadeloupéens un  événement  à l'image des valeurs mutualistes qui les animent :  la Solidarité, la Proximité, la Responsabilité,  déclinées sur l'ensemble de la manifestation, et ce depuis 26 ans…….

Cette attitude éco-citoyenne se retrouve dans les services que le Crédit Agricole propose aux guadeloupéens:

  • la mise en place d'une convention avec la Mission d'insertion locale dans le cadre  de 41 contrats d'insertion  destination des jeunes pour découvrir le monde de l'entreprise,
  • l'intégration de 24 contrats en alternance (17 contrats d'apprentissage, 3 contrats de professionnalisation dont 2 travailleurs en situation de handicap) pour accompagner les formations diplômantes en Guadeloupe
  • Commercialisation des « Prêts à Economie d'Energie » pour une préservation renforcée du « Pays Guadeloupe » et favoriser le développement durable
  • La création d’un fond de soutien adossé à la carte sociétaire, au bénéfice des actions de préservation de la santé initiées par la maternité consciente .

Pour cette 26ème édition, c'est donc ensemble que nous adopterons, vivrons et défendrons la territoire attitude.

COTE PRATIQUE:

Venez accueillir  les coureurs:

16 avril: Prologue Ste Anne 19h

17 avril: Départ: Gosier 14h30/ Arrivée; BM: 17h30

18 avril: Départ Capes. 9H/ Arrivée: Morne-A-L’eau: 12h12

23 avril: Départ: St François 14h/ Arrivée Port-Louis 17h21

24 avril; Départ Abymes 14h/ Arrivée Basse-Terre: 16h16

25 avril:Départ Morne-à-l'eau 9h/Arrivée; Abymes 12h

Le terroir vous donne RDV :

De 8h à 17h: plus de 100 exposants du monde agricole et artisanal....

Les 24 et 25 avril

  • Village pour enfants: poney, jeux gonflables, quad à pédale
  • Ferme:

Pour tour savoir: www.les6joursca.gp

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 00:07

INDISCRÉTIONS
Jacques
Comme la mairie de Pointe-à-Pitre n'a pas son toit recouvert de panneaux solaires et ne vend sans doute pas de l'énergie à EDF, comme le fait le SIAEAG (voir notre précédente édition), il conviendrait, pour diminuer les frais d'éclairage qui sont sans doute, par le biais des impôts locaux, imputés aux Pointois, être particulièrement vigilant afin de ne pas laisser des guirlandes de Noël illuminer les rues après Pâques. Merci Jacques !

Jacques 2
Le plus grave problème à gérer par Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre, est celui de la gestion de déchets, sachant que chaque Pointois en produit 530 kilos par an au lieu de 357 kilos partout ailleurs. Non que le Pointois soit particulièrement consommateur mais il s'agit d'uNe moyenne qui comprend aussi les déchets des commerces (boites en carton, en bois, plastiques, etc.).

Ary
Cher Ary Chalus, à moins que vous produisiez vous aussi de l'électricité que vous revendez à EDF, merci de faire éteindre le jour les réverbères au bord des routes qui traversent votre commune. Message qui s'adresse aussi à la plupart des maires des communes de l'agglomération pointoise...

Nicolas
« Que nous dit-on, explique Nicolas Vion, président de la Fédération des associations des professionnels de l’hôtellerie et du tourisme, lors de la réunion tenue avec Atout France en Préfecture, la semaine dernière : le tourisme ne serait qu’une affaire d’hôteliers, il ne profiterait qu’aux propriétaires d’hôtels, ce serait une filière réservée aux seuls Blancs, la population n’aurait aucun intérêt au tourisme, elle serait irritée de voir passer devant elle des bus bourrés de Blancs métropolitains, dixit Georges Boucard, directeur au cabinet du maire des Abymes. J’arrête là cette litanie absurde, outrancière, d’opposition au progrès, véhiculant des lieux communs et des fantasmes, qui loin de rassembler les acteurs est source de divisions et de conflits. Ramener le rejet de certains, à propos du tourisme, à des questions monochromes relèverait plutôt de troubles oculaires et d’un trop grand nombre de bâtonnets par rapport aux cônes, présents sur le fonds de l’œil. » Marrant !

Nicolas 2
M. Vion poursuit sa diatribe : « Quant à l’argumentation d’un responsable communal (qui se présente comme un banquier ?) et qui justifie l’économie informelle comme un modèle de société réussi en Italie (Peut-être faudrait-il aussi mettre en place une mafia structurante ?), on reste abasourdi :
au nom de l’égalité des citoyens, si on le suit, on ne doit alors plus payer d’impôts et taxes, ce qui conduit à ne plus faire d’investissements collectifs (plus d’écoles, de cantines, de routes, d’hôpitaux…). Je ne voudrais pas participer à la mise en place du budget de cette commune dans ces conditions ! » Mais, de qui s'agit-il ?.. Un nom !
André-Jean VIDAL

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 23:52

Quand on parle de « Tourisme », de quoi parle-t-on ?

Le point de vue des Hôteliers Guadeloupéens présenté par Nicolas VION

Suite à la réunion tenue avec ATOUT France en Préfecture de la Guadeloupe, le 30 mars 2010, nous sommes conduits à apporter les précisions suivantes .

Quand on parle de « Tourisme, », de quoi parle-t’on ?

Trop de gens en font des discussions de salons s’appuyant sur des idées toutes faites, sans cependant n’avoir jamais fait la preuve de leur compétence reconnue dans ce domaine.

Pourtant chacun est libre de réunir des investisseurs autour de lui, de solliciter des financements pour créer ou racheter une entreprise et faire ainsi ses preuves d’entrepreneur.

La Guadeloupe est Française depuis 375 ans et les lois entrepreneuriales sont les mêmes pour tous.

 Que n’avons-nous pas entendu :

1. Que le tourisme ne serait qu’une affaire d’hôteliers,
2. Qu’il ne profiterait qu’aux propriétaires d’hôtels,
3. Que ce serait une filière réservée aux seuls Blancs,
4. Que la population n’aurait aucun intérêt au tourisme,
5. Qu’elle serait irritée de voir passer devant elle des bus bourrés de « Blancs Métropolitains » (dixit Mr Georges Boucard, en Préfecture le 30 mars 2010, et Directeur au Cabinet du Maire des Abymes)
6. Que les clients ne veulent plus d’hôtellerie
7. Que le seul tourisme authentique est chez l’habitant
8. Qu’il faut favoriser l’économie informelle (dixit Mr Georges Boucard, en Préfecture le 30 mars 2010, et Directeur au Cabinet du Maire des Abymes)
J’arrête là cette litanie absurde, outrancière, d’opposition au progrès, véhiculant des lieux communs et des fantasmes, qui loin de rassembler les acteurs est source de divisions et de conflits.

Rétablissons rapidement la Vérité pour pouvoir avancer et parler sérieusement de l’industrie touristique, économie recherchée et cultivée dans le monde entier comme source reconnue de devises, de revenus, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois.

Il n’y a, nulle part au monde, de destination touristique sans une hôtellerie conséquente et structurée. Sans hôtellerie, point de desserte aérienne régulière, car l’aérien a besoin, pour remplir ses avions de flux de passagers importants que ne peuvent fournir de petites structures.
Sur 4.755 chambres de Grande Hôtellerie existant en 2000, il en reste 2.649 aujourd’hui : 2.106 chambres sont fermées ou détruites. Si le tourisme leur avait profité, la situation ne serait pas celle-là.
Le point 3 ne mérite pas d’y répondre, puisque chacun sait que, dans le passé, le SALAKO appartenait à un Français de Guadeloupe, aujourd’hui Désiradien. Qu’il n’ai pas réussi dans son entreprise est regrettable, car la réussite des uns entraîne le succès de toute la filière, et l’on ne doit jamais se réjouir de l’échec d’un confrère.
À la vigne de la Vie, chacun a droit de cueillir les raisins ou de déclarer avec amertume :

« Ils sont trop verts et bon pour des goujats ! »

Club des Hôteliers de la Guadeloupe, La Maison Créole, Montauban, 97 190 GOSIER

Assocition Loi de 1901 déclarée sous le n° 2/02613

Le tourisme, d’après l’INSEE, c’était et ce serait :
7 % du PIB et 370 Millions d’€ de CA en 2004 avec 7.500 emplois directs
5% du PIB et 270 Millions d’€ de CA en 2008 avec 6.000 emplois
Avec des coûts de personnels élevés pointés par KPMG, et des Masses Salariales moyennes de plus de 50 %, les salaires perçus par les personnels représentent annuellement plus de 100 Millions d’€.

Le tableau ci-après en témoigne d’autant plus que tous les salariés ne sont pas, fort heureusement pour eux, au SMIC.

 
 
 
Taux horaire du SMIC au 01/01/2010
 8,86  €
 
Heures mensuelles payées
162,5
 
Heures payées / an
2112,5
 
Ancienneté moyenne à
12%
 
Revenu annuel pour un temps plein
 20 962,76  €
 
 
 
 
Montant total pour 6.000 salariés
6 000
125 776 560,00€
 
 
 
Par ailleurs, outre la distribution de salaires, primes et accessoires aux salariés, le tourisme profite à beaucoup d’activités périphériques qui en tirent également des revenus dont :

L’Agriculture,
La Pèche,
Le Commerce,
Les transports Routiers (Bus, Taxis, Loueurs de voitures)
Les transports Maritimes
La Plaisance,
La Croisière
Le Transport Aérien,
Etc…
Ajoutons encore que bien souvent un salaire fait vivre un foyer de 4 personnes, et que l’ensemble des emplois touristiques fait vivre environ 50.000 personnes en Guadeloupe sur 400.000 soit 15 % de la population : c’est pas mince !

Dire que le tourisme ne profite qu’à l’hôtellerie est vraiment un manque de vision globale.

Sans elle, le transport aérien serait fortement réduit et les dépenses des ménages amputées de plus de 100 Millions d’€ qui n’iraient pas s’investir dans le commerce, l’automobile, les équipements ménagers ou de HI-FI, …

Concernant l’emploi, 6.000 salariés en CDI, c’est au moins le double d’emplois avec les emplois induits (pèche, agriculture, transports, réceptifs, …).

Sauf à y revenir en cas de persistance sur le sujet, nous considérerons ce chapitre clos.

5. Quant au point 5 concernant l’affirmation que la population serait irritée de voir passer devant elle des bus bourrés de « Blancs Métropolitains », ce n’est pas possible d’y croire, car il n’y a malheureusement plus de bus en Guadeloupe plein de touristes. D’autre part, le tourisme affinitaire se développe dans les structures hôtelières qui sont les seules à pouvoir remplir les bus. Nous nous en félicitons en tant que cohésion sociale. Ramener le rejet de certains, à propos du tourisme, à des questions monochromes relèverait plutôt de troubles oculaires et d’un trop grand nombre de bâtonnets par rapport aux cônes, présents sur le fonds de l’œil.
6. Les « clients d’aujourd’hui » ne voudraient plus d’hôtellerie.
La réalité est heureusement toute autre. Nos calculs et nos résultats hôteliers démontrent que globalement, entre 35 % et 40 % des passagers aériens viennent dans les hôtels.

Il y a des clients qui désirent être au calme, d’autres qui attendent de l’animation nocturne, d’autres encore qui veulent de la pèche au gros ou des activités sportives quand d’autres veulent s’adonner à la plage ou au farniente.

Ce qui fait la richesse d’une société, c’est sa diversité et non l’uniformité.

Il y a donc des visiteurs qui rechercheront l’habitat chez l’habitant, d’autres des gîtes, d’autre des meublés à louer ou d’autres encore qui préféreront l’hôtel.

Cette diversité, c’est la richesse d’une destination.

Au lieu de se battre égoïstement les uns les autres à arracher le client pour le faire monter presque de force dans son taxi, respectons le et demandons nous comment faire de son séjour un souvenir inoubliable dont il revienne comblé ?

Ajoutons encore qu’on ne connaît aucune destination touristique au monde qui ne possède pas de parc hôtelier important, et qui ne cherche pas à le développer pour assurer son transport aérien. Saint Martin (partie Hollandaise) ou Punta Cana en République Dominicaine ont de nombreux jets privés et des navires de Croisière que la Guadeloupe pourrait leur envier…

7. En traitant le point 6 nous avons répondu au point 7.
Décrier le voisin n’a jamais été une stratégie gagnante.

Quant à l’argumentation d’un responsable communal (qui se présente comme un banquier ???) et qui justifie l’économie informelle comme un modèle de société réussi en Italie (Peut-être faudrait-il aussi mettre en place une mafia structurante ?), on reste abasourdi :
Au nom de l’égalité des citoyens, si on le suit, on ne doit alors plus payer d’impôts et taxes, ce qui conduit à ne plus faire d’investissements collectifs (plus d’écoles, de cantines, de routes, d’hôpitaux…)

Je ne voudrais pas participer à la mise en place du budget de cette commune dans ces conditions !

Ces points psychanalytiques étant purgés, nous souhaiterions ne plus jamais avoir à y revenir.

Abordons donc le sujet essentiel : Le TOURISME.

D’abord, qu’en attends-t-on ?

Pour la F.APHT, le tourisme apporte d’abord un afflux extérieur de revenus, et crée des emplois, même si nous ne négligeons pas le tourisme affinitaire qui apporte des revenus mais n’importe pas en Guadeloupe, majoritairement de capitaux extérieurs.

C’est une activité pourvoyeuse de richesses et qui favorise les investissements d’équipements structurants.

Il serait utile de renseigner tous les acteurs, décideurs, et responsables locaux en fournissant des chiffres basiques tels que

Croisiéristes :

Combien en avons-nous ?

Combien de compagnies maritimes, basées et non-basées ?

Dépenses par croisiériste : à bord et à terre ?

Recettes pour le Port et l’Aéroport : Taxes et Consommations (eau, vivres, transferts…)

Touristes :

Combien en avons-nous et évolution dans le temps ?

Provenances ?

Durée des Séjours ?

Répartition Hôtellerie, Gîtes, Meublés et chambres d’Hôtes ?

Mesure plus précise de l’économie informelle (30 % ?)

CA part touristique de l’aérien et nombre d’emplois concernés

Dépenses d’hébergement, de restauration (y compris locale, lolos…) et divers dont :
  -  Animation Touristique (Parcs et Jardins, Aquarium, Activités sportives, Nautiques, de Plaisance…)
  – Transports inter-îles
  -  Emplois concernés CDI, CDD, Saisonniers et Extras, Hommes et Femmes

Activités induites par le tourisme :
-   Pèche,
 -   Agriculture,
 -   Artisanat
 -   Investissements immobiliers en défiscalisation pour logements locatifs destinés à la population locale,
 -   Etc …

On le voit, ceux qui professent doctement, que le tourisme ne profite pas économiquement à la Guadeloupe se trompent.

C’est une activité économique de premier plan, et ce n’est pas pour rien que de grandes destinations touristiques comme :
 -   Cuba,
 -   La République Dominicaine,
 -  Le Maroc

Pour ne parler que de ses trois destinations :
 -   Investissent lourdement (plusieurs dizaines de Millions d’€ par an) pour attirer des touristes,
 -   Font tout ce qu’elles peuvent pour attirer les investisseurs et développer un parc hôtelier important.

Regardons autour de nous ceux qui réussissent et cessons d’entraver notre développement nécessaire par dogmatisme ou repli identitaire.

Emplois :

Concernant le Lycée Hôtelier du Gosier :

Combien de diplômés / an ? De quels niveaux ?

Combien de diplômés sont sortis depuis son ouverture ?

Que sont-ils devenus en comparaison de la diminution du nombre d’emplois dans les hôtels du GHTG d’une part, et pour l’ensemble du tourisme d’autre part ?

Dernier point, mais non des moindres :

 Que faut-il faire pour réussir notre tourisme ?

Répétons le donc, une fois de plus, inlassablement :

Au plan de la Guadeloupe :

La population de Guadeloupe a fait en 2006 un triomphe à la Route du Rhum, montrant par là son intérêt, sans contestation possible, pour l’activité touristique.

Nous ne doutons pas que 2010 montrera à nouveau l’intérêt populaire pour cette manifestation.

Car notre pire ennemi à la réussite, ce sont les dissensions internes.

La population prend peu à peu conscience de l’enjeu, en termes de richesses et d’emploi, mais aussi de travail restant à accomplir.

En République Dominicaine ou à Cuba, on soigne l’environnement car on sait que le tourisme commence par le plaisir des yeux : alors à quand une Guadeloupe propre et belle avec une signalétique touristique, une desserte de transports collectifs, et la disparition de tout ce qui gâche le paysage (panneaux immenses, encombrants, animaux morts, décharges sauvages,…)

À quand des bas-côtés tondus, du fleurissement et de l’embellissement ?

Ensuite, il faut que les communes aient une politique touristique lisible et rendue publique, si possible élaborée avec les professionnels concernés.

La réalité d’un ponton de Malendure détérioré et non réparé, après plusieurs années, malgré une subvention accordée par la Région à la commune qui voudrait rétablir les péages d’avant la Révolution Française, ce triste constat, ne devrait pas pouvoir être fait.

Par ailleurs trop peu d’offices de tourisme municipaux sont opérationnels, et ils ne sont pas fédérés réellement dans la mise en application de la politique touristique globale conduite par le CTIG.

Enfin, il faut combattre l’économie informelle qui tue l’autre : bateaux et moniteurs non habilités, non homologués, tables d’hôtes non déclarées, vendeurs ambulants

Restera à travailler l’image de la destination pour redonner confiance.

Si le Tourisme est décrété d’intérêt général prioritaire, et si nous concentrons tous nos efforts dans ce but, nous aurons mis en place l’engrais de la réussite.

Restera alors à traiter le volet technique et financier :

Ouverture de la desserte aérienne à de nouveaux pays émetteurs
Analyse des comptes d’exploitation des entreprises pour mettre en Lumière pourquoi elles ferment, et quelles solutions mettre en place,
Mise en place des mesures de management modernes relatives à l’organisation, au temps de travail, à la productivité pour se donner les moyens de nos ambitions.
Si nous en sommes capables, nous réussirons et ce sera un progrès pour tous,

Sinon la « Guadeloupe Industrie Touristique «  est condamnée à un tourisme diffus qui n’apportera aucune contribution à la résorption du chômage, et qui verra inéluctablement la Guadeloupe devenir une Région éloignée desservie de temps à autre par quelques avions.

Voici nos derniers propos d’espoirs, martelés depuis 10 ans dans un silence assourdissant.

Le temps presse.

Nicolas VION
Président de la F.APHT
Le 31 mars 2010

NDLR : F.APHT =Fédération  Associations des professionnels de l’hôtellerie et du tourisme de la Guadeloupe

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 00:26
INTEGRER ET INCLURE (article publié dans le Progrès Social daté du 3 avril 2010)

Bien des groupes appellent au rassemblement. Mais, paradoxalement, ils conduisent au morcellement et au clivage. Car souvent ils ne font que prôner le rassemblement des uns contre les autres… La cohésion des uns n’implique pourtant pas forcément l’exclusion des autres !

C’est un défi à relever par toutes les sociétés comme par tous les sous-groupes qui peuvent y naitre et y évoluer, que de s’assurer une cohésion interne. Ça l’est encore plus pour nos sociétés créoles, dont les populations sont issues de vagues successives d’apports socio-culturels très variés, et qui ont souvent été parcourues par de graves rapports de violence. Ça l’est toujours pour les sociétés africaines issues de la décolonisation, où la démocratie peine à réguler les confrontations inter-ethniques.

Projections mortelles

Il ne s’agit pas là d’une question d’école, d’un sujet théorique de sociologie, mais bien d’une question vitale que le quotidien ne cesse de poser, et qui est porteuse de terribles menaces. Les atrocités de la « purification ethnique » de l’ex-yougoslavie ne sont pas si anciennes (1995 : 8000 « disparus » à Srebrenica). Ni les massacres génocidaires du Rwanda, où en 1994 à l’appel de la « radio des Mille collines », des milices Hutus exterminèrent en 100 jours 800 000 Tutsis. Et aujourd’hui encore, de par le monde, des radios distillent la haine de l’autre, tandis que des groupes xénophobes fourbissent leurs arguments fallacieux, quand ce n’est pas leurs armes…

C’est souvent parce qu’ils s’estiment victimes d’une injustice, réelle ou supposée, actuelle ou historique, qu’ils s’arrogent le droit d’attaquer ceux qu’ils désignent comme les auteurs, les bénéficiaires ou les complices de leur vécu de malheur. La plupart des agresseurs a bonne conscience, même chez les génocidaires. Le voleur a été « tenté », le violeur a été « séduit », le tueur s’est « défendu », le menteur s’est « protégé », etc… Chez nous les « gadè dzafé » font fortune en nommant les auteurs du mal, en général parents ou voisins jaloux, et en fournissant les armes magiques destinées à « neutraliser » l’agresseur révélé. Et ce n’est pas très différent du comportement de ces politiciens incapables d’accepter le verdict des urnes, et qui attaquent les médias ou les sondages comme responsables de leur échec. Attaquer pour éviter de se remettre en question… attaquer pour se défendre contre un « ennemi » qui n’est parfois pourtant que soi-même.

Aliénations en miroir

Se défendre en projetant sur l’autre la cause –et la solution- de ses malheurs, c’est s’aliéner à l’autre. Certes on croit se protéger en désignant un mal extérieur que l’on tente de mettre de côté, mais en même temps on entretient le mal que l’on redoute. Avoir absolument besoin d’un persécuteur à combattre pour préserver son intégrité psychique individuelle ou la cohésion de son groupe social, c’est renoncer à la part de responsabilité que l’on peut avoir sur son destin, et continuer à dépendre des éléments « extérieurs » que l’on dénonce.

Ainsi, quand on croit que tous ses malheurs viennent d’esprits invisibles, on se prive de tenter de changer la réalité concrète, ici et maintenant. Si on est persuadé que tout le présent découle d’un traumatisme ancien dont les effets ne peuvent que se répéter, on s’enferme dans le passé et on se prive de construire l’avenir. Si on considère qu’être l’héritier d’une histoire coloniale ne permet pas une réelle démocratie, on s’interdit la démocratie (et on se condamne à l’impuissance et à la frustration, en dépit du verbiage révolutionnaire). Si on considère que les rapports sociaux sont fondés sur une « lutte des races », et qu’on construit son action pour inverser le rapport de domination qu’on dénonce, on ne fait que perpétuer ce que l’on croit combattre. On substitue un racisme à un autre.

Les voies de l’unité

En fait, les colonialistes, les dogmatiques et les sectaires partagent un même travers : leur passion de l’uniformité. Une seule « civilisation » possible, un seul « livre » plus ou moins « sacré », un seul « chef », « gourou », etc. Un seul « peuple ». L’unité y est obligatoire, illustrée par des uniformes, claironnée par des médias qui confondent information et propagande, fixée dans des doctrines imperméables à l’expérience ou à l’histoire, encadrée par des comités de quartier ou des milices… Les colonialistes assimilent en niant les différences des peuples qu’ils asservissent, les révolutionnaires embrigadent en refusant les variations individuelles des militants qu’ils recrutent. Les « terroristes » ou les « révisionnistes » ont leurs procès arrangés, et les goulags fleurissent, pour les « rééduquer », les déporter, les éliminer. Bref, les exclure.

L’assimilation est une impasse. Elle impose le renoncement : à sa culture, à son identité, à sa différence. Elle ne conduit qu’à une appartenance superficielle car imposée, qui se fragmente au fur et à mesure que la répression et le contrôle social sont de plus en plus contournés par la population. La construction de l’unité de la collectivité est bien plus efficace si elle se fonde sur l’intégration et l’inclusion. L’intégration des groupes, l’inclusion des personnes.

Intégrer les groupes

L’intégration, c’est l’interaction harmonieuse de parties pour former un tout. Si elle est réussie, aucun groupe n’est victime de ségrégation dans la communauté. Incontestablement, un des fondements de l’identité est l’appartenance à une communauté. Le tout est de savoir jusqu’où va cette appartenance : jusqu’à quel niveau d’identification obligée au groupe, de fusion dans celui-ci. Bref, comment le groupe, pour éviter la confrontation, fige la place et la fonction de chacun, limite ses écarts par rapport à la moyenne ou à la norme. Comment au lieu de contenir il se met à enfermer, comment il possède et aliène ses membres en les conformant à la répétition de la tradition, du dogme ou de la structure héritée, au lieu de leur offrir un champ de libre épanouissement de leur potentiel.

L’intégration des groupes est toujours relative, à cause de la logique de groupe. Tout groupe est en effet découpé de façon arbitraire, en fonction de représentations ou d’intérêts qui peuvent être variables ou contradictoires, en fonction de relations avec d’autres groupes. Tout groupe ne peut donc être que relatif. Par ailleurs, plus la cohésion du groupe est forte, plus il a tendance à exclure tous les individus non-conformes, tandis qu’il réduit la liberté de ses membres. Enfin, plus les groupes s’affirment, plus leur intégration sociale globale est difficile.

Inclure les personnes

L’important, dans une société harmonieuse, c’est qu’aucun de ses membres ne soit victime de discrimination ou n’en soit exclus. C’est donc que chaque personne soit incluse dans la vie sociale, économique, culturelle de la société. Plutôt que d’intégrer ou de « ré-insérer » tel ou tel qui serait déviant ou hétérogène par rapport à la majorité, il faut surtout viser à une universalité de l’inclusion, en ne laissant personne à l’extérieur de la dynamique sociale.

La différence entre individus étant la règle, et chaque individu pouvant appartenir à de multiples groupes, chacun est susceptible de se retrouver pris dans un processus d’exclusion. Mais n’est réellement exclus que celui dont on pense qu’il est exclus, surtout si c’est lui-même qui le pense. Or grandir, se construire comme sujet pensant, inscrit dans une filiation, dans une histoire et une culture est un processus qui balance entre intégration et exclusion. Etre inclus, c’est se reconnaître semblable aux autres, et en même temps c’est se différencier des autres. L’identité, la personnalité se bâtissent dans la nécessaire différenciation des places.

Pour réussir l’inclusion de tous les membres de la société, divers outils sont nécessaires. Le premier est de passer d’une logique de la normativité à une logique de l’invention, de la création et de la libre expression. Il nous faut d’abord travailler la capacité d’un collectif à accepter l’inattendu. Parce que accepter l’inattendu participe de la posture d’accueillir l’étrangeté, la différence, la nouveauté. C’est pouvoir s’enrichir et progresser.

Quelles conditions ?

Respecter les différences, voire les préserver, est sans doute le meilleur chemin vers l’universalité d’une humanité commune reconnue, à condition de s’acharner à garantir à chacun l’égalité des droits. On ne le répètera jamais assez, nous naissons tous différents, mais la société se doit de nous garantir les mêmes droits. Nous avons bien des variations dans notre patrimoine génétique, dans notre apparence physique, comme dans notre psychisme. Mais nous ne devons pas subir de préjudice à cause d’elles. Ni pour notre âge ou notre sexe, ni pour nos choix sexuels ou nos croyances et opinions, ni pour notre apparence (couleur, grosseur, laideur) ou notre santé (maladie, handicap)., etc. Et toute discrimination doit être punie sévèrement.

Mieux, le principe de l’égalité des chances doit amener à garantir des compensations lorsqu’on subit un handicap. Il ne s’agit pas là de « quotas » et de « discrimination positive », aussi injustes qu’inefficace, mais d’accompagnement individuel des personnes en situation de désavantage physique, mental, psychique, sensoriel, social, économique, culturel.

Enfin, l’inclusion pourrait être facilitée, si elle faisait l’objet d’une démarche active. L’inclusion n’est pas seulement un état reçu, voire subi, du fait de sa naissance dans un lieu, dans une communauté. Elle peut être processus plus volontaire, plus collectif, et elle gagnerait à être socialement mieux signifiée. Les projets de promotion de rituels républicains, par exemple lors de l’accession à la nationalité ou à la majorité civile, sont des perspectives à ne pas négliger.

L’important, pour rassembler les guadeloupéens, c’est de refuser la posture du spectateur, regardant la mise en scène d’une histoire qui n’est pas la sienne, pour proposer de devenir plutôt l’acteur d’un mouvement de projets dont on est l’auteur.

Michel Eynaud
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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 00:22

INDISCRÉTIONS
Amélius
Amélius Hernandez, président du Siaeag, a répondu au courrier d'un Gosiérien qui s'étonne que le siège social du syndicat de l'eau de Guadeloupe soit illuminé nuit et jour. Une vraie guirlande de Noël ! « Notre bâtiment est aux normes HQE (Haute qualité environnementale), dans un souci permanent du respect de l'environnement. Cette volonté s'est matérialisée par la pose sur le bâtiment d'installations solaires de pointe, permettant non seulement de réaliser de substantielles économies d'énergie, mais d'en revendre à EDF... » Ce qui explique, sans doute, cet éclairage !

Jacques
Comme la mairie de Pointe-à-Pitre n'a pas son toit recouvert de panneaux solaires et ne vend sans doute pas de l'énergie à EDF, il conviendrait, pour diminuer les frais d'éclairage qui sont sans doute, par le biais des impôts locaux, imputés aux Pointois, être particulièrement vigilant afin de ne pas laisser des guirlandes de Noël illuminer les rues après Pâques. Merci Jacques !

Jacques 2
Le plus grave problème à gérer par Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre, est celui de la gestion de déchets, sachant que chaque Pointois en produit 530 kilos par an au lieu de 357 kilos partout ailleurs. Non que le Pointois soit particulièrement consommateur mais il s'agit d'uNe moyenne qui comprend aussi les déchets des commerces (boites en carton, en bois, plastiques, etc.).

Ary
Cher Ary Chalus, à moins que vous produisiez vous aussi de l'électricité que vous revendez à EDF, merci de faire éteindre le jour les réverbères au bord des routes qui traversent votre commune. Message qui s'adresse aussi à la plupart des maires des communes de l'agglomération pointoise...

Etienne
Etienne Desplanques, directeur du cabinet du préfet Jean Fabre, a eu une expression amusante, hier, sur RCI. Il a demandé qu'on « élimine les kabrits... » Il voulait parler de ces mobylettes bricolées de bric et de brac qui circulent en Guadeloupe, en toute impunité, et qui sont souvent cause d'accidents mortels. Ne sait-il pas que tout aussi souvent ces engins sont montés par des jeunes gens porteurs d'armes cachées qui prennent la poudre d'escampette devant les forces de police ?.. Quoiqu'il en soit une fourrière « anti-kabrits » sera inaugurée, aujourd'hui, à la caserne de gendarmerie de Bonne-Terre/Saint-Claude par le préfet de région...

Hervé
Hervé Damoiseau, p.-d.g. des rhums Damoiseau, inaugure, en fin de semaine, un nouvel espace. Carte d'invitation très moderne, animée, pour présenter cette folie. C'est une image très XXIe siècle d'une activité séculaire. A suivre...
André-Jean VIDAL

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 14:49

INDISCRÉTIONS
Gugusses
Maintenant que les dossiers ont été montés et que des indemnités ont été demandées à l'Etat, difficile de se débarrasser de la banane endommagée — ou pas — par les cendres de Montserrat. En Sud Basse-Terre et notamment du côté de Trois-Rivières ce sont des tonnes de bananes tout à fait consommables (sinon exportables) qui sont jetées dans les ravines. Attention que ça ne déborde pas !

Jocelyn
Responsable de l'Octroi de mer, Jocelyn Mirre, vice-président du conseil régional, indique que la taxe d'octroi de mer sur l'énergie, donc l'électricité, n'a pas bougé depuis 2004. Elle est de 1,5% pour le consommateur guadeloupéen. Il fait référence à la facture reçue par Alain (notre édition de samedi). « Alain, qui a constaté une hausse importante sur sa facture, a beaucoup consommé... D'où le fait qu'il paie plus. Ce qui n'a rien à voir avec la taxe régionale. » Il a raison !

Eric
Décidément, Eric Jalton tient à faire savoir que les adjoints n'ont pas de bureau en mairie. Donc, Josette Borel-Lincertin, qui n'a pas de bureau en mairie tout en étant premier adjoint, ne peut pas se plaindre qu'elle n'ait plus de bureau en mairie des Abymes. D'ailleurs, au train où vont les choses et bien qu'il n'y ait aucune mesure de rétorsion contre les adjoints qui ont choisi le camp de Victorin Lurel aux dernières régionales, ce ne serait pas étonnant que Mme Borel-Lincertin perde son siège au conseil municipal. Son siège d'adjoint, bien sûr. Conseillère municipale, elle le restera jusqu'à la prochaine élection. Mais, ce ne sont sûrement que des allégations de journaliste.

Bernard
« Merde alors ! », ainsi s'est exprimé lors d'une assemblée générale de l'ordre de la Légion d'Honneur, Bernard Baucheron, ancien combattant (voir notre édition de samedi). Il nous précise qu'il n'était pas membre du bureau de l'association quand il a prononcé ces mots. « Ce sont des mots bien français, c'est le mot historique prononcé par le général Cambronne... », affirme-t-il. Difficile de le contredire.
André-Jean VIDAL

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 14:55

Le jet privé de Joyandet fait des vagues chez les députés UMP

L'utilisation d'un coûteux jet privé par le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, a fait des vagues mardi pendant la réunion hebdomadaire des députés UMP, selon des participants.
Le gaulliste social Etienne Pinte a pris la parole pour demander que soit communiqué ce qu'a coûté véritablement le jet privé et ce qu'aurait coûté un avion de ligne. Il a ironisé sur le fait que le ministre pourrait rembourser la différence avec ses deniers personnels.
Fidèle de Nicolas Sarkozy, M. Joyandet, qui était absent de la réunion, a reconnu avoir pu choquer en louant un jet privé pour 116.500 euros afin de participer à la Martinique la semaine dernière à une conférence internationale sur Haïti.
A la réunion du groupe UMP, un autre député, Nicolas Forissier, a estimé que, "dans les temps actuels" de crise, "il faudrait un minimum de régulation".
A l'inverse, son collègue Jean-Marie Binetruy, franc-comtois comme le secrétaire d'Etat, a volé au secours de M. Joyandet en soulignant qu'il "voyage beaucoup", tout comme le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche.
Interrogé par la presse à l'issue de la réunion, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, dont l'inimitié avec M. Joyandet est notoire, a lancé: "On sait tous que les ministres ont des contraintes professionnelles extrêmement lourdes".
Avant d'ajouter: "Il y a sans doute besoin d'un effort de régulation. Maintenant, ce n'est pas le législatif qui va décider de ça, c'est vraiment interne à l'exécutif".

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 14:54

La grève chez Air Caraïbes aux Antilles suspendue

La grève des hôtesses et stewards d'Air Caraïbes aux Antilles, qui avait débuté lundi et causé des perturbations, a été suspendue, a indiqué mercredi la direction, qui met "tout en oeuvre pour un retour progressif à la normale".
A l'origine de cette grève, les syndicats SNPNC/Force ouvrière réclamaient notamment des garanties sur le maintien de l'activité régionale de la compagnie dans les Caraïbes, ainsi qu'une revalorisation salariale.
Le mouvement a été suspendu après une réunion mardi entre les instances représentatives du personnel et la direction, a précisé cette dernière. "Les parties ont prévu de se rencontrer de nouveau prochainement", a ajouté un porte-parole.
La grève, qui concernait tous les vols au départ des bases de Fort-de-France et de Pointe-à-Pitre, avait été suivie mardi à 98% et avait entraîné l'annulation des 28 vols de la journée, selon les syndicats.
Les vols transatlantiques au départ de Paris n'étaient pas concernés.
La direction a présenté ses excuses pour la gêne occasionnée.
Air Caraïbes, compagnie régulière spécialiste des Antilles, assure des liaisons vers trois destinations principales au départ de la métropole : Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Cayenne et Saint-Martin, ainsi que des dessertes locales et régionales au départ de ces trois villes.
Avec Air France, c'est aussi la seule compagnie française à desservir Haïti mais la liaison directe a été provisoirement suspendue à la suite du séisme de janvier.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 14:53

La cosmétique joue la carte du naturel

Du poivre du Sichuan à effet lifting aux solvants réputés propres, en passant par les multiples ressources des algues, la cosmétologie veut jouer la carte du naturel et du développement durable, ont montré des chercheurs lors du congrès de recherche Cosm'innov.
Contraintes réglementaires et arguments marketing obligent, actifs végétaux et chimie verte ont été en bonne place pour la 2e édition de ce congrès qui réunissait mardi et mercredi à Orléans, au coeur de la Cosmetic Valley, chercheurs et industriels internationaux.
Le piment est venu de la présentation par Christian Artaria, directeur marketing du laboratoire Indena (Italie) de travaux sur une substance qui fait la spécificité du poivre de Sichuan (Zanthoxylum piperitum).
Cette épice est communément employée dans la gastronomie chinoise et japonaise. Elle laisse sur la langue des sensations de picotements et de fourmillements, "des sensations de type électrique comme quand on met une pile sur la langue", a indiqué Christian Artaria. Un phénomène qui "n'a rien à voir avec le goût ni l'odorat", mais qui est dû "à une activation chimique de récepteurs", attribuée à une substance particulière, l'alpha-hydroxy-sanshool.
Cette substance bloquerait temporairement la transmission neuromusculaire. Elle a des effets apaisants après des teintures capillaires ou anti-démangeaison après des piqûres de moustiques.
Indena table aussi, dans le domaine cosmétique, sur "un effet lifting immédiat". "L'hypothèse d'un effet de réduction des rides est en cours de validation", a précisé Christian Artaria.
Vassilios Roussis (université d'Athènes) a pour sa part expliqué comment la cosmétologie pouvait tirer profit des propriétés de certaines algues, malmenées par les éléments naturels comme peut l'être la peau par les agressions extérieures, dont les rayonnements du soleil.
Le Codium tomentosum, par exemple, se retrouve parfois hors d'eau, piégé par la marée. Pour survivre dans un environnement difficile, il a développé des mécanismes qui lui confèrent des propriétés de protection de la peau, d'hydratation.
Les extraits de Laminaria ochroleuca, qu'on trouve à la surface de l'eau en Bretagne, possèdent des qualités anti-inflammatoires et anti-oxydantes.
"Les organismes marins font partie des produits naturels les plus adaptés pour protéger des rayonnements UV, et sont bien meilleurs que les écrans solaires synthétiques", a affirmé le chercheur.
Pour la chimiste Chantal Larpent (Institut Lavoisier, université de Versailles), l'utilisation de produits naturels n'est qu'un des aspects de la préoccupation environnementale.
Se pose aussi la question des processus chimiques mis en oeuvre, par exemple pour préparer les principes actifs utilisés en pharmacie ou en cosmétique, et des déchets qu'ils génèrent.
Cette spécialiste, qui préfèrerait parler de "chimie blanche", plutôt que de "chimie verte", terme couramment employé pour désigner des procédés davantage respectueux de l'environnent, a expliqué "qu'on peut faire de la chimie dans l'eau". En utilisant l'eau, "qui n'est pas toxique, ne pose pas de problème d'élimination", comme solvant à la place de certains solvants artificiels.
De son côté, la Cosmetic Valley, partenaire du congrès, a lancé un projet visant à développer des formules nouvelles à partir d'extraits végétaux provenant de Guyane. Elle veut aussi, "sur la base de partenariats solides", recenser la "cosmétopée" (les remèdes naturels à usage cosmétique) dans plusieurs pays, dont la Colombie, a indiqué son directeur général Jean-Luc Ansel.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 14:50

France Ô sera diffusée en métropole à partir du 14 juillet

 La chaîne francilienne France Ô diffusera sur tout le territoire métropolitain à partir du 14 juillet, avec une nouvelle grille, proposant une ouverture sur la diversité française et davantage de musique, a déclaré mercredi Patrice Duhamel, numéro deux de France Télévisions.
"France Ô sera visible sur tout le territoire métropolitain le 14 juillet, sans doute avec, pour démarrer, un concert diffusé en direct", a déclaré lors d'une rencontre avec quelques journalistes Patrice Duhamel, directeur général en charge de antennes, des programmes et de l'information du groupe audiovisuel France Télévisions.
Une réinitialisation du boîtier récepteur sera alors nécessaire pour recevoir la chaîne.
Nicolas Sarkozy avait annoncé en novembre la diffusion de France Ô sur l'ensemble du territoire à partir de 2010 afin de renforcer la visibilité de l'outre-mer dans l'offre télévisuelle nationale.
France Ô, chaîne du groupe public France Télévisions, est diffusée actuellement via la TNT gratuite en Ile-de-France, et au niveau national par câble, ADSL ou satellite.
France Télévisions vise une cible de téléspectateurs plus large que le public ultra-marin. "On va faire évoluer la chaîne à la diversité. On va l'ouvrir davantage à d'autres types de publics", a précisé Luc Laventure, directeur des antennes de RFO (réseau France Outre-Mer).
Le talk-show quotidien "Toutes les France" va donner la parole "aux grandes gueules de la diversité" et une émission politique hebdomadaire fera appel "aux figures emblématiques de l'Outre-Mer, de la diversité et étrangères", a-t-il ajouté.
France Ô envisage de proposer plus de musique, via notamment un jeu musical et une émission musicale ("Hot Parade"). Le chanteur de rap Doc Gynéco et l'animateur Charly Nestor (ex-animateur de Hit Machine sur M6) vont animer les émissions musicales.
Enfin, les émissions d'information (matin, midi et soir) seront diffusées sur internet.

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