Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:30
Penchard annonce une conférence sur le sida dans l'outremer avant fin 2010

Marie-Luce Penchard, la ministre de l'Outre-mer, a annoncé dimanche à Cayenne la tenue d'une conférence nationale sur le Sida parmi les populations ultramarines "avant la fin de l'année", lors de sa première journée de visite dans ce département le plus touché de France par l'épidémie de VIH.
Lors d'une rencontre avec les associations de lutte et de prévention contre le VIH en Guyane, Marie-Luce Penchard a expliqué qu'elle avait "rencontré Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, qui était d'accord sur le principe de cette conférence nationale sur le Sida pour l'outre-mer."
Selon Marie-Luce Penchard, "cette conférence devrait se tenir avant la fin de l'année". La ministre a ajouté que le Ministère de l'outre-mer "participera en partenariat avec le ministère de la Santé à l'organisation de cette conférence".
Cette conférence est réclamée par un collectif d'associations nationales qui avait exigé son organisation dans un communiqué accompagnant la visite de Nicolas Sarkozy en Martinique et en Guyane au mois de mars dernier.
Dans un rapport de 2008, le Conseil national du Sida (CNS) considérait la Guyane en situation "d'épidémie généralisée" avec un taux de prévalence du virus de 1,3% chez les femmes enceintes du département. Un chiffre supérieur à 1 % depuis plus de 10 ans.
Selon le docteur Mathieu Narcher, président de la Coordination régionale de lutte contre le VIH en Guyane (Corevih), l'épidémie est "mature, généralisée et mixte" mais avec surtout "des groupes à risque : 6 % de prévalence au niveau de la prostitution et entre 3 et 4 % chez les femmes enceintes dans certaines communautés", mais aussi "1/4 des patients qui a plus de 50 ans" et "80 % des patients de nationalité étrangères".
En 1999, le département comptait "environ 700 personnes dans la file active de soin et aujourd'hui c'est plus de 1.500" a poursuivit M. Narcher qui a insisté sur "la difficulté à dépister les gens tôt dans l'évolution de la maladie" et à prendre en charge les patients qui vivent "dans les sites isolés" et "conserver un lien avec les personnes malades".
Selon le Corevih, l'épidémie progresse "de 6 à 7% par an, ce qui signifie un doublement des personnes infectées dans 10 ans".

Partager cet article
Repost0
30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:29
Alain Joyandet épinglé pour l'utilisation coûteuse d'un jet privé

Le secrétariat à la Coopération s'est défendu lundi d'une dépense excessive après la révélation par le site d'informations Mediapart qu'Alain Joyandet avait loué un jet privé pour 116.500 euros afin de participer à une conférence internationale à la Martinique.
"Le ministre avait des rendez-vous le lundi 22 mars après-midi et ne pouvait partir qu'en soirée. Le Quai d'Orsay avait en charge la présidence de la journée de travail de la conférence le mardi 23 mars, ce qui imposait une présence toute la journée", a fait valoir l'entourage d'Alain Joyandet.
Voulue par le président Nicolas Sarkozy, une conférence sur la reconstruction d'Haïti organisée à la Martinique a réuni le 23 mars quelque 150 représentants de villes et régions d'une dizaine de pays.
Le recours à un avion privé était la seule solution pour qu'Alain Joyandet puisse assister à l'ensemble de la réunion et être à temps à Paris pour le Conseil des ministres du lendemain, "le premier après un remaniement où la présence de tous les ministres est requise", a-t-on ajouté de même source.
"Le recours à un avion gouvernemental, facturé au ministère des Affaires étrangères, aurait coûté à peu près 100.000 euros et il fallait le prévoir à l'avance", a aussi précisé l'entourage du secrétaire d'Etat, en rappelant les spéculations à l'époque sur le remaniement.
Selon Mediapart, le secrétaire d'Etat est parti le 22 mars à 18h56 de l'aéroport du Bourget, près de Paris, à bord d'un Falcon 7X loué à la compagnie portugaise Masterjet (n° de vol LMJ 322). Il est revenu de Fort-de-France dans la nuit du lendemain.
Plusieurs compagnies, dont Air France, assurent des vols réguliers vers la Martinique.
Partager cet article
Repost0
30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:28
INDISCRÉTIONS
Victorin
Victorin Lurel a pris quelques jours de vacances. Bien mérités après une campagne menée tambour battant et une remontée... de loin. Dire que M. Lurel doit beaucoup au LKP, c'est peu dire. En le stigmatisant durant la mobilisation de 2009, ils en ont fait un martyr. D'autant que le mouvement, populaire au début, a fini par lasser... puis perdre de sa popularité. Et ceux qui ont souffert de la paralysie de l'économie, du chômage induit, ont reporté leurs suffrages sur le seul candidat qui semblait pouvoir être un rempart à l'aventurisme supposé des initiateurs du mouvement.

Claudel
Eric Jalton n'aura, semble-t-il, pas la voix de Claudel Delumeau, conseiller municipal, lors des prochaines réunions du conseil municipal. Le jeune élu de l'opposition (UMP) dit rester ferme sur sa position. « Tous les conseillers de l'opposition ont rejoint Jalton, ais-je lu, ce qui est faux en ce qui me concerne », affirme-t-il.

Nicolas
Nicolas Vion, du Groupement hôtelier et touristique d ela Guadeloupe (GHTG) propose, dans une note de synthèse expédiée aux autorités, de « créer une Grande Régate du type América Cup pour les 12 mètres J.I dans un triangle de 25 km de côté entre Guadeloupe/Les Saintes/Marie-Galante. Ces voiliers se réunissent périodiquement à Saint-Tropez : cela représenterait de l'ordre de 4 000 personnes fortunées venant s'entraîner dix à quinze jours en Guadeloupe... » Comme c'est une bonne idée, gageons qu'elle restera dans les dossiers...


Partager cet article
Repost0
29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 14:35
INDISCRÉTIONS
George
Notre amie George Tarer, ancienne première adjointe de la mairie de Pointe-à-Pitre, présidente de nombreuses associations de soutien aux personnes âgées, s'est offusquée, il y a quelques jours, d'entendre ces mots : « Mais merde alors ! » Mots prononcés en pleine assemblée de la Légion d'Honneur par un membre du bureau. « C'est la première fois que de telles horreurs sont entendues, ici, en Guadeloupe, dans une assemblée générale... », a-t-elle dit. outrée.

Eric
« Si j'avais dû employer des mesures de rétorsion contre Josette Borel, je ne lui aurais pas retiré un bureau, j'aurais employé un bazooka ! » C'est Eric Jalton, maire des Abymes, qui répond aux rumeurs qui prétendent que sa première adjointe, Josette Borel-Lincertion, première vice-présidente de la Région, n'aurait plus de bureau à la mairie.

Josette et Marie-Camille
Josette Borel-Lincertin et Marie-Camille Mounien, adjointe au maire des Abymes, de la liste Lurel, vont se voir confier, prochainement, une mission, dit Eric Jalton, « plus conforme à leurs aspirations... » En fait, il compte leur donner délégation de représenter Les Abymes au conseil régional, sans doute pour y décrocher les aides et subventions pour développer les infrastructures dans cette commune.

Eric 2
« Je vais redistribuer les délégations au sein du conseil municipal, promet M. Jalton. Je vais récupérer certaines délégations de signatures (celles de Josette Borel-Lincertin ?) et déléguer ma signature à d'autres élus... Je ne peux pas tout faire, tout voir. Il faut savoir déléguer. » Sûrement...

Marie-Luce
Selon le site de Cohésion sociale et libertés républicaines (CSLR), d'Amédée Adelaïde, 61% de ceux qui ont voté sur http://www.cohesion-sociale-libertes-republicaines.fr/ ont dit que le maintien de Marie-Luce Penchard comme ministre de l'Outre-mer n'est pas une bonne chose pour l'Outre-mer. Ben...

Alain
« Les taxes locales sur les factures EDF ont augmenté de 36%, l'octroi de mer de 36%, la contribution au service public d'électricité de 89% », indique notre ami Alain qui a bien lu sa dernière facture. Nous tenons à disposition une copie de cette facture. Alain commente : « Et après on s'étonnera que le LKP descende dans la rue. En France, on ne laisserait jamais passer cela ! » Cher Alain, chiche qu'ici personne ne bouge ?
André-Jean VIDAL
Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:25

Le 11 févriers’est déroulée au 46 Rue Barrault (13ème) la Rencontre annuelle d’Air Caraibes avec le monde associatif antillo-guyanais de l’hexagone.
L’APTOM (association de Personnel de la Poste et de France Telecom Originaire des DOM) accueillait  cette année en collaboration avec GUNIDOM IDF cette manifestation. Les partenaires invités étaient les Hotels Karibéa mais aussi la BRED (Resoplus).
Bravant le grand froid (-2°), la communauté a répondu présente en nombre !
Les Présidents de l’APTOM de GUNIDOM IDF, souhaitent la bienvenue et laissent la place aux intervenants.
Marie-Claire Roux, bien connue des Associations, présente avec Edmond Richard et l’équipe de Paris, les nouveautés de la Compagnie : mise en place du TGV’AIR depuis 13 villes de province (entre autres Poitiers et Bordeaux), ouverture de la ligne Paris Saint –Martin  Port-au-Prince le 12 décembre 2009, arrivée du 3ème Airbus A330-300, la carte de crédit Air Caraibes GEMoney, la position d’Air Caraibes en tant que 2ème transporteur sur les Antilles, etc….
Ils ont également répondu aux questions qui ont été posées sur le traitement des Seniors (qui ont toujours des réductions sur les 3 classes), les facilités pour les familles endeuillées (bénéficiaires : ascendants, descendants. La réduction est de 250€ sur un billet aller-retour. Sur un vol complet la compagnie débarque un passager pour confirmer la place sur la base d’un billet au tarif coutant), le partenariat d’Air Caraibes au côtés de grands évènements tels que le Route du Rhum, Miss France, etc…Il a également été évoqué la possibilité du transport des Bagages non accompagnés B.N.A) avec Outremer Fret
Directeur du réseau Bred Outre-mer, Eric Montagne a rappelé la présence de la BRED sur les départements Outre-mer comme en Métropole. Pour assurer la continuité territoriale bancaire, la Bred a crée Resoplus.
Véronique de la Reberdière de la Bred, a présenté les offres de Resoplus, le seul espace bancaire dédié à l'Outre-mer, situé au coeur de Paris, au premier étage du 33 rue de rivoli (resoplus@bred.fr). Avec Resoplus, la BRED apporte des solutions concrètes aux problématiques rencontrées par les ultra-marins installés en métropole.
Les plus de Bred Resoplus ? Financer un projet immobilier dans son île d’origine depuis la métropole (acquisition, construction, terrain, travaux…), c’est possible et au taux métropole. Un service de prévoyance pour protéger vos proches : Bred Protection Capital obsèques
Pour les jeunes, Resoplus a tout étudié pour  les aider à poursuivre leurs études en métropole : caution de loyer, financements spécifiques, accompagnement dans la recherche d'un logement via Foncia.
A travers le parrainage associatif, la BRED récompense actuellement à hauteur de 50 euros par ouverture de compte activée l’action de recommandation que font les associations d'ultra-marins auprès de leurs adhérents.
Au cours des différents échanges autour du stand de la Bred, l’équipe a pu rappeler que tout client Bred peut accéder à son compte et effectuer ses transactions de la même façon Outre-mer comme en métropole.

Un tirage au sort a clôturé ces présentations.
Les mains « innocentes »   de Firmine Richard,  Jacob Devarieux et Krys ont fait bien des heureux !
Les coffrets de Rhum vieux Clément et Damoiseau offerts par Spiridom permettront de mieux résister au froid !
Le premier prix étant un billet aller retour assorti d’un séjour d’une semaine dans un hôtel Karibéa replongera le bénéficiaire au cœur de ses racines.
Tout ce beau monde s’est retrouvé autour d’un cocktail dinatoire préparé par Jean-Marc Floro où Rhum et spécialités antillaises étaient à l’honneur.

Roger Mirre

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:25
Festival Caribulles : le retour
Caribulles,  le 1er Festival Caribéen de la Bande Dessinée et du Manga s’installe dans le paysage Guadeloupéen. Organisé par Caraib 4 Medias, de nombreuses animations seront programmées sur la BD du 14 au 24 avril prochain. Le thème de ce premier Festival : le conte créole caribéen. Rencontre avec Audrey Le Quintrec, directrice de Caribulles.
Comment est arrivée la BD en Guadeloupe ? 
La BD est devenue populaire en Europe et plus particulièrement en France dans les années 30 avec les comics strips américain (BD humoristique très courte). On se souvient d’ailleurs (pour les moins jeunes), en 1968, de la célèbre chanson de Gainsbourg : « Comic Strip » consacré à la BD avec son fabuleux : «  Wip ! Shebam ! Pow ! Blop ! Wizz ! ».
Dans la Caraïbe, il y a toujours eu une dynamique sur la bande dessinée notamment en Martinique. Patrick Chamoiseau a d’ailleurs commencé par le scénario de BD avec l’album : Delgrés, les Antilles sous Bonaparte en 1981. Il y a aussi Pancho qui s ‘est fait connaître dès les années 80 avec ses célèbres caricatures et qui a également publié des albums dans les années 1990.
Et en Guadeloupe ?
Le lectorat de la bande dessinée restait assez peu nombreux. En Guadeloupe, dès 1990, un Karibulles (avec un «  K ») « salon guadeloupéen de la BD », à l’initiative de Danik Zandwonis, se met en place et se poursuit durant 4 ans. A l’époque, des auteurs et caricaturistes  renommés viennent au salon comme Plantu, Warnauts, Wiaz, Bilal, etc… Le festival est presque trop petit pour accueillir tous les visiteurs… Malheureusement, le festival s’éteint en 1997… Pendant toutes ces années rien n’est réellement mis en place pour remplacer ce salon.
La relance  de  Caribulles ?
En 2009, Danik Zandwonis et  la génération des Karibulles 9O décide de remettre au goût du jour ce salon de la BD pour « tous les amoureux de la bande dessinée et aussi pour sensibiliser les jeunes guadeloupéens au 9e art ».
Le nom et le concept sont alors revisités en Caribulles : Festival Caribéen de la BD et du Manga. Pourquoi ? Tout d’abord pour donner une autre ampleur en créant un Festival. Caribéen, afin de  connaître et promouvoir tous les auteurs  des îles voisines de la Guadeloupe. Et puis une touche contemporaine a été ajouté : les mangas, car aujourd’hui c’est un style incontournable.


HT
Le programme Caribulles
Pour dynamiser ce Festival, l’association Caraib 4 Medias a invité des auteurs reconnus venant de Belgique, du Canada et  de France pour accompagner les dessinateurs caribéens. Audrey Le Quintrec, directrice du Festival confirme ce choix «  Nous avons voulu, en invitant des personnes extérieures à la Guadeloupe, satisfaire les amateurs de BD et aussi profiter des connaissances techniques de ces invités. Certains des auteurs sont incontournables pour un Festival caribéen comme Thierry Ségur (Encyclomerveille d’un tueur) ou encore Elodie Koeger (Les îles du vent). »
Le Festival Caribulles s’ouvrira en avant première mercredi 14 avril au Ciné Rex et au D’Arbaud avec Caribulles Ciné BD : huit films seront à l’affiche dont le nouveau Luc Besson : « les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc Sec » qui fait sa sortie le jour même !
Ensuite le festival se déroulera du 19 au 22 avril avec des auteurs qui interviendront dans les lycées et collèges guadeloupéens.
Le mardi 20 une soirée  Caribulles « conte et bulles » sera organisée à la salle Rémy Nainsouta de Pointe à Pitre avec des spécialistes du conte et des dessinateurs à partir de 19H.
Le vrai  temps fort du festival se sera au site du Fort Fleur d’Epée au Gosier.
Le vendredi 23 avril,  des ateliers d’animations sur la BD accueilleront  les  scolaires  durant la journée. A partir de 17h jusqu’à 21h Caribulles ouvre ses portes au public.
Le dernier jour : le samedi 24 avril : le site sera ouvert non stop de 9H à 21h, avec des ateliers, des conférences, des dédicaces, des films, le forum des métiers des arts graphiques du pôle emploi, des expos etc…
Et puis la grande nouveauté, c’est la création du Prix Caribulles de la meilleure BD 2OIO   mais nous y  reviendrons prochainement.

Un site
En attendant le Festival, le site internet www.caribulles.com donne un maximum d’informations. Infoline : 0590 922 116.

Les concours Caribulles
Deux concours de création de bande dessinée et de manga a été proposé au public depuis janvier.
Le concours « Jeunes Talents » pour les collégiens (3e et 4e) et lycéens.
Le concours « GrandPublic »  pour les personnes non scolarisées.
Ces concours impliquent la création d’une BD ou d’un manga, d’une page A4 minimum sur le thème du conte créole caribéen.
La date limite de participation des concours est fixée au 31 mars 2010 minuit.
Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:24
INDISCRÉTIONS
Marie-Luce
Marie-Luce Penchard a mis sur le compte d'Yves Jégo, son prédécesseur à l'Outre-mer, sa flagrante défaite aux régionales en Guadeloupe. Mais, si nos souvenirs sont bons, Yves Jégo avait été populaire lors de son traitement de la crise sociale des 44 jours après une longue période durant laquelle l'Etat avait été evanescent. C'est son rappel à Paris par François Fillon qui avait mis le feu aux poudres et donné le sentiment que cette bévue allait déclencher le pire ! Que l'Etat se moquait du monde !..

Marie-Luce 2
En attaquant Yves Jégo, qui reste une pièce maîtresse du dispositif UMP en Ile-de-France, Marie-Luce Penchard risque gros. Déjà que son score en Guadeloupe n'est pas pour lui permettre de fanfaronner, si elle ajoute à cela les coups de poignards dans le dos de l'UMP, comme l'a laissé entendre Patrick Karam, délégué interministériel à l'Outre-mer. Ça craint ! Comme dirait Jégo : « Je n'ai pas vocation à être le bouc émissaire d'une ex-collaboratrice de cabinet ! » A suivre...

Josette
Josette Borel-Lincertin, première vice-présidente de la Région, premier adjoint au maire des Abymes — mais qui ne dispose plus de bureau à la mairie, par rétorsion...— semble bien décidée à ce que les prochains conseils municipaux soient moins consensuels. D'autant qu'elle apprécie peu que le maire des Abymes poursuive ses diatribes contre l'opposition alors que la campagne est finie, que les élections sont passées. Qu'il faut se remettre au travail.

Josette 2
« Cela fait 38 ans que je vis aux Abymes. Jamais je n'ai vu la commune dans un tel état. C'est malheureux ! » Ainsi s'exprime Josette Borel-Lincertin. Dépitée. Triste que les Abymiens se soient ainsi déchirés pour les régionales. Que le climat à la mairie soit alourdi par des rancœurs. Bref, il y a comme une odeur de pourri sur le bourg. Dommage, la première  ville de Guadeloupe méritait mieux...

Margareth
Pat et David dans Zey l'Emission, l'après-midi sur RFO radio. Ils s'amusent comme des fous : « Tu connais Mme Geneviève Giard ? », demande Pat. David lui répond : « Non ! Qui est-ce ? » « Il paraît que c'est elle qui nomme les pontes de RFO. Elle vient en Guadeloupe... » Et l'un de nos compères de s'exclamer : « Mais qui donc s'occupe de de la communication interne de la station ? » Margareth Laurence, chargée de communication à RFO, nous disait hier, un peu agacée par le ballet des deux comiques : « S'ils lisaient les notes affichées sur les panneaux de communication interne, ils sauraient ! » Na !..

Alfred
Alfred Marie-Jeanne qui refuse de siéger dans un conseil régional présidé par Serge Letchimy, c'est Lucette Michaux-Chevry qui refuse de siéger dans une assemblée présidée par Victorin Lurel. Nos vieux politiques ne sont pas fair-play !

Gil
Gil Thémine, président du conseil d'administration du PAG, vient de remporter une victoire. Son projet de grand port reçoit l'autorisation d'être soumis à appel d'offre. Reste, une fois tout ceci ficelé, dans six ou huit mois, à passer le cap de la consultation grand public, obligatoire. Et là, ce sera moins facile, même si le projet est indispensable à l'économie locale.

Jean
Jean Fabre devrait augmenter le prix de l'essence dans les jours à venir. Une mesure impopulaire... que devra assumer le représentant de l'Etat (et sa ministre de l'Outre-mer) puisque les cours du pétrole ont joué au yoyo au fil des mois et que... les régionales sont passées !
André-Jean VIDAL

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:23
 
Demandeurs d’emplois de catégories A
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits à Pôle emploi s’établit à 52 150 en Guadeloupe et Îles du Nord fin février 2010. Ce nombre augmente de 1,6 % par rapport à fin janvier 2009 (soit +830). Sur un an, il est en  hausse de 10,7 %.
France entière, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,1 % par rapport à fin janvier 2009 (+13,2 % sur un an).
 
 
Demandeurs d’emplois de catégories ABC
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi s’établit à 57 810 en Guadeloupe et Îles du Nord fin février 2010. Ce nombre est en hausse de 1,5 % (soit +830) par rapport à fin janvier 2009. Sur un an, il augmente de 11,3 %. 
France entière, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en  catégories A, B, C augmente de 0,2 % par rapport à fin janvier 2009 (+14,4 % sur un an).
 
 
Demandeurs d’emplois de catégories D et E
Le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi en catégories D et E s’établit à 3 800 en Guadeloupe et Îles du Nord fin février 2010. Le nombre de celles inscrites en catégorie D croît de 11,6 % et de 4,0 % pour celles inscrites en catégorie E par rapport au mois de janvier 2009.

 
Demandeurs d’emploi selon le sexe et l’âge
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente au mois de février 2010 de 1,6 % pour les hommes (+15,3 % sur un an) et de 1,6 % pour les femmes (+7,7 % sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A de moins de 25 ans croît de 4,3 % en février (+10,0 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans est en hausse de 0,9 % (+7,5 % sur un an). Le nombre de ceux de 50 ans et plus augmente de 2,7 % (+27,1 % sur un an). Parmi l’ensemble des demandeurs d'emploi de catégories A, B, C, en Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre d’hommes augmente de 1,5 % en février 2010 (+15,6 % sur un an) et de 1,5 % pour celui des femmes (+8,6 % sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C de moins de 25 ans est en hausse de 4,4 % en février (+10,4 % sur un an). Le nombre de ceux de 25 à 49 ans augmente
de 0,8 % (+8,0 % sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C de 50 ans et plus croît de 2,3 % (+29,0% sur un an).
 
Demandeurs d’emploi selon l’ancienneté d’inscription
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an recule de 1,2 % au mois de février mais demeure en augmentation de 7,8 % sur un an. Le nombre d’inscrits depuis moins d’un an augmente de 4,2 % sur un mois et de15,0 % sur un an. 

Les entrées et sorties de Pôle emploi 
En Guadeloupe et Îles du Nord, les entrées à Pôle Emploi en catégories A, B, C augmentent en février de 207,5 % sur un an. Le nombre d’inscriptions croît pour tous les motifs. Ces chiffres bruts doivent être considérés en tenant compte du mouvement social de janvier et février 2009.
 
Le nombre total des sorties de catégories A, B, C augmente de 67,8 % sur un an. Tous les motifs sont en hausse. Ces chiffres bruts doivent être considérés en tenant compte du mouvement social de janvier et février 2009.
 
Les offres collectées par Pôle emploi
Les offres d'emploi collectées et offres d’emploi satisfaites progressent fortement sur un an en Guadeloupe et Îles du Nord.
Ces chiffres bruts doivent être considérés en tenant compte du mouvement social de janvier et février 2009.
 
Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:22

A partir du 28 mars, Air France et KLM étendent sur l’ensemble de leur réseau les modalités de transport de bagages en soute déjà appliquées aux clients voyageant entre l’Europe, les Etats-Unis et le Canada. C’est la règle du nombre de bagages qui sera mise en place pour tous billets émis à partir du 28 mars.
Les clients voyageant en cabines Voyageur (Air France) ou Economy (KLM) de et vers les départements d’Outre-mer et Saint-Martin, pourront transporter gratuitement un second bagage.
Les adhérents Flying Blue à partir du niveau Silver bénéficieront sur l’ensemble du réseau d’un bagage supplémentaire de 23 kg, quelle que soit la classe de voyage. Pour chaque bagage dont le poids dépasse 23 kg et dans la limite de 32 kg, un forfait de 100 € sera reçu.
Partager cet article
Repost0
24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 14:48
 
Synthèse de l’année 2009 en Guadeloupe
 
 
Après une année 2008 marquée par un ralentissement continu de la conjoncture économique, l’année 2009 a
affiché de nouveau une nette diminution de l’activité. Des mouvements sociaux de grande ampleur en début
d’année et la conjoncture internationale ont pesé sur les performances de l’économie guadeloupéenne et entraîné
la dégradation de la plupart des indicateurs d’activité. 
 
L’indicateur du climat des affaires, calculé à partir de l’enquête de conjoncture de l’IEDOM, s’est situé à son plus
bas niveau à la fin du premier trimestre 2009. Malgré une légère remontée au quatrième trimestre, sous l’effet
d’anticipations moins négatives, il demeure bien en dessous de sa moyenne de longue période.  
 
La consommation des ménages est restée mal orientée, en dépit d’un recul important de l’inflation. Les
investissements privés ont été très pénalisés par l’absence de perspectives de reprise à court terme. L’année aura
aussi été marquée par une contraction des échanges commerciaux qui se sont repliés à leur niveau du début des
années 2000. Cette orientation défavorable a touché toutes les branches d’activités.
 
Dans ce contexte, la mobilisation de tous les acteurs a visé à atténuer les effets de la crise. D'une part, l'État et
les collectivités, à travers le plan Corail et le plan de relance, ont conjugué leurs efforts pour soutenir l’activité
économique. D'autre part, les entreprises ont ajusté leur activité et vendu leurs stocks ; dans un climat encore
incertain, leurs anticipations en termes d’investissements pour 2010 restent très limitées.
 
Le financement de l’économie par le secteur bancaire, en corrélation avec l’évolution des différents secteurs
d’activité, a marqué le pas.
 
Au total, l’année 2009 apparaît contrastée, avec des résultats macroéconomiques et sectoriels plutôt ternes.
Néanmoins, l’économie guadeloupéenne aura relativement bien résisté si l’on en juge par l’orientation encore
positive de certains indicateurs financiers et de vulnérabilité de la place. 
 
 
I- Des indicateurs macroéconomiques orientés à la baisse
 
 
1- Dégradation du marché de l’emploi 
 
Dans un environnement globalement peu favorable, la situation du marché du travail s’est dégradée en 2009.  En
un an, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a enregistré une progression de 11,8 % portant le
nombre de demandeurs d’emploi à 52 010 à fin décembre 2009 (contre 46 510 un an auparavant). 
 
Les offres d’emplois collectées par le Pôle Emploi ont
connu pour leur part une baisse de 9,9 % à fin
décembre tandis que le nombre d’allocataires du RMI a
augmenté (+5,3 % en un an) pour atteindre 28 994
personnes. 
 
Au delà de ces résultats, certains signes encourageants
semblent se dessiner depuis la fin de l’année telle que la
moindre hausse du nombre de demandeurs d’emploi de
catégorie A observée en glissement annuel (+11,8 % en
décembre 2009 et +10,0 % en janvier 2010), après six
mois de hausses successives.  

2- Consommation et investissement mal orientés
 
Fortement impactée par le ralentissement de l’activité
économique et le blocage des commerces liée aux
évènements sociaux en début d’année, la
consommation des ménages a été mal orientée par
rapport à 2008. Les immatriculations de véhicules de
tourisme neufs, tout comme les importations de biens
de consommation courante et des produits
agroalimentaires ont été en recul (avec respectivement
-1,5 %, -7,3 % et -12,5 % par rapport à 2008).
L’évolution à la hausse de ces indicateurs en fin
d’année semble néanmoins montrer un retournement
de tendance. Les ventes de véhicules de tourisme
(+44,4 % sur le 4ème trimestre) ont en effet bénéficié,
comme en métropole, d’achats par anticipation
générés par la baisse annoncée de la prime à la casse. Les importations de biens de consommation courante et
celles des produits agroalimentaires suivent un mouvement similaire mais plus modéré (respectivement +1,2% et
+2,1% au dernier trimestre 2009).
L’encours des crédits à la consommation s’est contracté de 2,1 % en 2009, enregistrant au cours de la période sa
première baisse en dix ans.
 
 
Les incertitudes économiques ne favorisant pas les
efforts d’investissement des entreprises, ces derniers
ont été en retrait par rapport à 2008. Le nombre total
d’attestations du Consuel concernant les locaux
commerciaux et industriels a diminué de 26,7 %.
Parallèlement, les immatriculations de véhicules utilitaires
neufs et les importations de biens d’équipements ont
reculé respectivement  de 15,7 % et -14,7 % par rapport
à 2008. 
 
 
L’encours des crédits à l’investissement des entreprises est
pratiquement stable par rapport à 2008 (+0,3 % après
+13,3 %  un an auparavant). Si la croissance de l’encours s’est
maintenue au cours du premier semestre, c’est essentiellement
grâce aux crédits octroyés par les établissements financiers à
fin décembre 2008. 
 
Un ralentissement de l’investissement des ménages a
également été observé sur l’année. Le nombre d’attestations
du Consuel pour les logements neufs s’est inscrit en baisse par
rapport à 2008  (-9,5 %) tandis que le rythme de croissance
des encours de crédits à l’habitat des ménages a ralenti
(+6,9 % en 2009 après +10,6 % en 2008).
 
Reflétant la moindre dégradation de la situation financière des agents économiques sur les derniers mois, les
indicateurs de vulnérabilité des agents économiques, mal orientés en début d’année, se sont améliorés au
quatrième trimestre : au total le nombre de personnes physiques en interdiction bancaire (23 085) est en recul de
2,1 % en glissement annuel et le nombre d’incidents de paiement sur chèques enregistrés en 2009 enregistre un
recul de 1,9 % (en cumul par rapport à l’année 2008). Le nombre d’incidents de paiement sur effet de commerce
varie peu par rapport à 2008 (-0,3 %).
 
3- Hausse des prix modérée en 2009
 
A la fin de l’année 2009, l’inflation s’inscrit en hausse de 0,8 %
(+0,9 % enregistrée au plan national). On note cependant une
légère reprise en fin d’année.
Cette hausse modérée s’explique par la forte augmentation des
prix du tabac (+45,1 %) et, dans une moindre mesure des
services (+0,9 %), des produits manufacturés (+1,0 % et de
l’alimentation ((+1,1 %). En revanche, les prix de l’énergie se
sont repliés de 6,3 %. 

4- Echanges commerciaux en repli
 
Les échanges commerciaux se sont fortement contractés et ont atteint un niveau historiquement bas sur la
dernière décennie : les importations et les exportations ont respectivement diminué de 23,7 % et 14,2 % en
cumul sur l’année. A titre de comparaison, la grève des dockers en 2004 avait provoqué une baisse ponctuelle de
3,2% des importations. 
 
La chute des importations en valeur en 2009 est principalement liée aux importations de biens d’équipement et
de produits agroalimentaires  et la baisse des exportations est essentiellement due à la faiblesse des exportations
de produits agroalimentaires. 
 
 
II- Tendances sectorielles
 
1- Une conjoncture touristique défavorable 
 
L’activité touristique s’est nettement repliée en 2009, en lien avec  les mouvements sociaux de début d’année.
Près de 10 000 séjours à destination des Antilles ont ainsi été annulés au 1er trimestre et plusieurs structures
hôtelières ont fermé pendant les événements et durant les quelques mois qui ont suivis. Au total, en 2009, les
indicateurs relatifs à l’activité sont médiocres et la saison touristique 2008-2009 apparaît bien en deçà des
résultats obtenus ces trois dernières années. 
 
Dans l’hôtellerie, le nombre de nuitées est en
recul de 30 % par rapport à 2008 et le taux
d’occupation moyen des chambres enregistre une
baisse de près de 7 points. Le nombre de
mouvements d’avions diminue de 14,5 % et le
trafic de passagers enregistre un repli marqué de
9,6 %, soit 182 455 passagers de moins que
l’année précédente. 
 
La saison des croisières a également été très
perturbée avec 90 000 passagers contre 185 000
attendus au premier semestre. Néanmoins, la
saison 2009-2010 s’annonce prometteuse. En
effet, avec plus 30 000 visiteurs accueillis en
Guadeloupe à fin janvier 2010, elle apparait à ce
stade la meilleure des 4 dernières.
 
L’activité au quatrième trimestre 2009, qui marque le début de la nouvelle saison touristique, reste basse mais
semble néanmoins se redresser.
 
2- BTP en attente de la reprise
 
Déjà en ralentissement en 2008, l’activité dans le secteur
du BTP  a connu un véritable coup d’arrêt dès le premier
trimestre 2009, pénalisée par le contexte social qui a
paralysé l’économie et retardé de nombreux projets. Le
retard accumulé au cours du premier trimestre n’a pas été
rattrapé en cours d’exercice, la production ayant continué
à se dégrader mais à un rythme un peu moins soutenu.
Au total, pour l’année  2009, les statistiques relatives à la
consommation de ciment et aux attestations du Consuel
pour les logements et locaux neufs s’inscrivent ainsi en
fort repli (-12,8 % et -11,7 % par rapport à 2008). 
 
Afin de relancer l’activité du secteur, plusieurs mesures et projets de grande envergure ont été annoncés dans le
cadre du plan régional de relance de l’économie guadeloupéenne. Certains ont démarré et se poursuivront dans
les prochaines années (rénovation urbaine Abymes/Pointe-à-Pitre, travaux de confortement parasismique des
établissements scolaires et du logement social). L’effort d’investissement public s’est accru en 2009 et s’observe
au niveau des engagements cumulés à fin décembre de la ligne budgétaire unique, en hausse de 20 points par
rapport à 2008. 
 
3- Un bilan contrasté pour les industries agroalimentaires
 
L’industrie agroalimentaire enregistre un bilan d’activité qui diffère selon les filières. La campagne sucrière a été
décevante (-12,4 % de sucre par rapport à 2008), en raison de l’enchaînement des conflits sociaux retardant le
démarrage de la campagne et de la forte pluviométrie en période de récolte. 
 
Concernant le rhum, le bilan de l’activité en 2009 est
mitigé : les ventes de rhum agricole ont progressé de
0,2 % en cumul par rapport à 2008, mais celles de
rhum industriel ont accusé un repli de 5,8 %.
 
En revanche, les exportations de bananes ont retrouvé
dès le troisième trimestre 2009 des niveaux
satisfaisants et terminent en progression sensible de
près de 21 % par rapport à 2008. L’évolution en 2010
de la filière est cependant contrariée par la perte
récente d’une partie de sa production, celle-ci ayant
souffert en février des pluies de cendres suite à
l’épisode volcanique de la soufrière Hills de Montserrat.
 
Au total, les exportations de produits agroalimentaires,
impactées par les mauvais résultats de la filière
sucrière, ont reculé globalement de 14,5 % en valeur par rapport à 2008.
 
4- Le commerce et les services en repli
 
En 2009, le secteur du commerce a été fortement affecté par le mouvement social. Avec le blocage des centres
commerciaux pendant la période du conflit, les chefs d’entreprise on dû faire face à une baisse de leur chiffre
d’affaires et de leur trésorerie. Une amélioration, certainement liée à un effet saisonnier, a pu être observée en
fin d’année. Malgré ce léger mieux, les commerçants restent prudents et n’envisagent aucune perspective
d’investissement et d’embauche pour le début de l’année 2010. 
 
Le marché de l’automobile a enregistré pour sa part un fort recul au premier trimestre tant du côté des
immatriculations  de véhicules utilitaires neufs (-32,9 % en glissement annuel) que des véhicules de tourisme
neufs (-35,3 %). Ce n’est qu’au quatrième trimestre qu’une forte progression des ventes a pu être observée, sur
les véhicules de tourisme. Ce rattrapage de l’activité perdue au cours des derniers mois ne permet pas d’effacer
les mauvais résultats de l’année puisqu’en cumul à fin décembre les ventes de véhicules (tourisme et utilitaires)
sont en repli de 4,2 % par rapport à 2008.
 
Le secteur des services fait également état de la dégradation de son volume d’affaires depuis la fin de l’année
2008. Excepté une reprise technique de l’activité au deuxième trimestre 2009, les carnets de commande n’ont
jamais été aussi bas, notamment au premier et au quatrième trimestre 2009.  En revanche, les professionnels
interrogés anticiperaient un redémarrage rapide de leur activité pour le premier trimestre 2010. 
 
 
III- Tassement des encours de  crédit 
 
A fin décembre 2009, l’encours sain de crédit s’établit à 6,7 milliards d’euros, en croissance de 2,1 % sur trois
mois. En rythme annuel, l’encours, en ralentissement continu depuis mi-2008, affiche un taux de croissance
historiquement faible, à +0,7 % (+43,3 millions €). En comparaison, la croissance annuelle moyenne de l’encours
sur la période 2005-2009 était de +6,6 %.
 
La perte de vitesse de l’activité de crédit est plus marquée pour les établissements de la place bancaire locale,
lesquels enregistrent pour la première fois depuis 2002 un recul des encours totaux (-1,4 % sur un an, soit -
59 millions €). L’activité de crédit des établissements non installés localement connaît au contraire une embellie
en rythme annuel à fin décembre 2009, l’encours progressant de 4,1 % (+102,4 millions €) et apparaissant
comme l’élément moteur de l’évolution d’ensemble (établissements locaux et non installés localement).
 
A l’exception du financement de l’habitat qui continue néanmoins de ralentir, l’ensemble des segments de crédit
enregistrent une diminution par rapport à décembre 2008. Dans une morosité économique persistante, les
encours relatifs à l’investissement et à la consommation apparaissent en berne en fin d’année. 
 
Concernant les dépôt, les progressions tant pour les particuliers que pour les entreprises confirment l’attentisme
des acteurs économiques de la Guadeloupe.
 
SOURCE IEDOM
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens