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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 14:47
INDISCRÉTIONS
Marie-Luce
Marie-Luce Penchard a mis sur le compte d'Yves Jégo, son prédécesseur à l'Outre-mer, sa flagrante défaite aux régionales en Guadeloupe. Mais, si nos souvenirs sont bons, Yves Jégo avait été populaire lors de son traitement de la crise sociale des 44 jours après une longue période durant laquelle l'Etat avait été evanescent. C'est son rappel à Paris par François Fillon qui avait mis le feu aux poudres et donné le sentiment que cette bévue allait déclencher le pire ! Que l'Etat se moquait du monde !..

Marie-Luce 2
En attaquant Yves Jégo, qui reste une pièce maîtresse du dispositif UMP en Ile-de-France, Marie-Luce Penchard risque gros. Déjà que son score en Guadeloupe n'est pas pour lui permettre de fanfaronner, si elle ajoute à cela les coups de poignards dans le dos de l'UMP, comme l'a laissé entendre Patrick Karam, délégué interministériel à l'Outre-mer. Ça craint ! Comme dirait Jégo : « Je n'ai pas vocation à être le bouc émissaire d'une ex-collaboratrice de cabinet ! » A suivre...

Josette
Josette Borel-Lincertin, première vice-présidente de la Région, premier adjoint au maire des Abymes — mais qui ne dispose plus de bureau à la mairie, par rétorsion...— semble bien décidée à ce que les prochains conseils municipaux soient moins consensuels. D'autant qu'elle apprécie peu que le maire des Abymes poursuive ses diatribes contre l'opposition alors que la campagne est finie, que les élections sont passées. Qu'il faut se remettre au travail.

Josette 2
« Cela fait 38 ans que je vis aux Abymes. Jamais je n'ai vu la commune dans un tel état. C'est malheureux ! » Ainsi s'exprime Josette Borel-Lincertin. Dépitée. Triste que les Abymiens se soient ainsi déchirés pour les régionales. Que le climat à la mairie soit alourdi par des rancœurs. Bref, il y a comme une odeur de pourri sur le bourg. Dommage, la première  ville de Guadeloupe méritait mieux...

Margareth
Pat et David dans Zey l'Emission, l'après-midi sur RFO radio. Ils s'amusent comme des fous : « Tu connais Mme Geneviève Giard ? », demande Pat. David lui répond : « Non ! Qui est-ce ? » « Il paraît que c'est elle qui nomme les pontes de RFO. Elle vient en Guadeloupe... » Et l'un de nos compères de s'exclamer : « Mais qui donc s'occupe de de la communication interne de la station ? » Margareth Laurence, chargée de communication à RFO, nous disait hier, un peu agacée par le ballet des deux comiques : « S'ils lisaient les notes affichées sur les panneaux de communication interne, ils sauraient ! » Na !..

Alfred
Alfred Marie-Jeanne qui refuse de siéger dans un conseil régional présidé par Serge Letchimy, c'est Lucette Michaux-Chevry qui refuse de siéger dans une assemblée présidée par Victorin Lurel. Nos vieux politiques ne sont pas fair-play !

Gil
Gil Thémine, président du conseil d'administration du PAG, vient de remporter une victoire. Son projet de grand port reçoit l'autorisation d'être soumis à appel d'offre. Reste, une fois tout ceci ficelé, dans six ou huit mois, à passer le cap de la consultation grand public, obligatoire. Et là, ce sera moins facile, même si le projet est indispensable à l'économie locale.

Jean
Jean Fabre devrait augmenter le prix de l'essence dans les jours à venir. Une mesure impopulaire... que devra assumer le représentant de l'Etat (et sa ministre de l'Outre-mer) puisque les cours du pétrole ont joué au yoyo au fil des mois et que... les régionales sont passées !
André-Jean VIDAL
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 14:45
RASSEMBLER LES GUADELOUPEENS (article publié dans Le progrès Social daté du 28 mars 2010)


Rassembler des alliés sur une liste, c’est bien. Rassembler des électeurs sur un programme c’est encore mieux. Rassembler l’ensemble des acteurs d u champ économique et social, c’est une autre « paire de manches » ! Or, il n’y a pas de démocratie durable sans prospérité équitablement répartie.

L’écrasante victoire de Victorin Lurel dès le premier tout des élections régionales en Guadeloupe ne se mesure pas seulement à l’aune du score obtenu. D’ailleurs, si 56,5% des suffrages exprimés peut avoir l’air d’un plébiscite, un taux de participation inférieur à 50% n’en fait pas un réel « raz-de-marée » électoral... En mobilisant plus que dans l’hexagone, le scrutin en Guadeloupe a malgré tout montré le retour d’un intérêt pour la politique. En dépit de leur défiance vis-à-vis d’une certaine catégorie de politiciens, les citoyens sont finalement assez d’accord avec la célèbre affirmation de Churchill : « La démocratie est le plus mauvais système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire. »

La dynamique du sens

Mais « l’effet Lurel » consiste surtout à avoir lancé une dynamique du rassemblement. Au-delà du réflexe sécuritaire qui aurait fait choisir la stabilité d’une politique déjà expérimentée plutôt que l’aventure de finalités peu avouables -en tout cas peu explicites- il a su fédérer autour d’un projet détaillé et concret, mais aussi de valeurs clairement affirmées. Il a produit du sens, dans la double acception de ce terme, de direction à suivre et de signification à intérioriser ou contester.

Ce mouvement de convergence est un processus de la plus haute importance pour l’avenir de notre société et l’avènement d’un peuple reconnu, c’est-à-dire d’abord reconnu par lui-même. Car c’est un processus constructif, proactif. Il ne dépend plus d’une coalition de dénonciations, d’une expression de protestation ou de révolte, bref d’une réaction. Il n’est plus contingent d’une opposition à un ennemi tour à tour variable ou obsédant, fantasmatique ou historique, réel coupable ou bouc émissaire sacrificiel.

De l’alliance contre à l’union pour

La belle union du Lyannaj Kont Pwofitasyon reste un moment fort de la prise de conscience collective, mais n’a pas accoucher d’un projet de société entraînant l’adhésion collective. De même le « tout sauf Lurel » n’a pas fonctionné. A la place c’est un Tous POUR qui a émergé, et c’est tant mieux. Surtout si ce qui a été d’abord un slogan de campagne devient un cri de ralliement drainant effectivement les acteurs nécessaires à notre réussite collective. En attendant de devenir peut-être un des éléments de la devise d’une nation émergente.

Mais si l’énonciation de valeurs partagées peut permettre de poser de solides fondations, il n’y a pas de société réellement démocratique sans une prospérité suffisamment partagée. Les enjeux économiques et sociaux sont les matériaux avec lesquels nous devrons bâtir les édifices de notre cité, ou creuseront les fossés où nous engloutirons nos espoirs déçus. Alors, si Victorin Lurel a su rassembler dans une même équipe et autour d’un même projet l’essentiel des forces de gauche, les Verts, le MODEM et de fortes personnalités de la droite républicaine, s’il a su convaincre une large majorité des électeurs, il manque encore à l’appel quelques partenaires.

Agrandir le cercle vertueux

Beaucoup d’incertitudes peuvent interférer avec les chantiers qui s’imposent, et relativiser les résultats escomptés. Quel jeu vont jouer les petits patrons, mais surtout ces grands groupes hégémoniques qui ont leur entrée assurée à l’Elysée ? Quels risques sont prêts à prendre banquiers et investisseurs pour accompagner notre développement économique ? Quel dialogue, quel partenariat voudront bien entretenir les représentants syndicaux ? Quels changements de comportement voudront bien adopter les Guadeloupéens : voudront-ils consommer « local » même si c’est plus cher, gèreront-ils avec rigueur leurs déchets à trier, à recycler ? Quels seront les ordres du chef de l’Etat vis-à-vis de députés pas très attachés à des outre mers souvent caricaturés, ou de fonctionnaires zélés chargés d’appliquer des politiques nationales pas toujours adaptées ou consenties ?

On peut s’attendre à ce que certains commencent par observer, pendant que d’autres imaginent déjà comment saboter, et que d’autres encore planifient comment profiter… Ce qu’ils ont tous en commun, c’est leur position d’acteurs extérieurs à une Guadeloupe qu’ils pillent ou qu’ils négligent, et parfois qu’ils administrent transitoirement. Pour agrandir le cercle vertueux du rassemblement pour la construction d’une Guadeloupe plus forte et plus juste, il y a donc beaucoup à faire pour cultiver le sentiment d’appartenance des acteurs de notre société, décideurs ou consommateurs, citoyens ou entrepreneurs.

L’épreuve de réalité

L’heure n’est plus à additionner des intérêts contradictoires en espérant qu’ils se potentialisent, ou au moins qu’ils ne se neutralisent pas réciproquement. La coalition intéressée ou l’alliance de circonstance (notamment « contre ») est une bonne arme de guerre, mais sûrement pas une machine à gouverner sagement ou à produire en abondance, ni à fédérer durablement une population pour accoucher d’un peuple.

Les joutes électorales passionnent. Les tribuns animent les tréteaux, les spectateurs s’assemblent pour un cirque en espérant la mise à mort- symbolique- de leur « tête de turcs » favorites… Parfois les passions dérapent, et la violence se montre au décours d’un meeting, d’un parking, d’un collage d’affiche. Mais dès le feu de la bataille éteint, surgit le temps de l'épreuve de la réalité. Complexe, la réalité appelle des réactions diverses, mais surtout la nécessité de différer : les solutions complexes sont rarement immédiates. Si le ciment du projet et des valeurs n’unit pas les acteurs de la cité, si la conscience de l’intérêt collectif n’est pas entretenue, les conglomérats hétérogènes se transforment vite en blocs en divergence ou en confrontation. Et les brouilles éclatent inéluctablement, en l'absence d'ennemi commun contre qui continuer à se rassembler artificiellement...

Du rassemblement à l’union

Plus que de rassembler contre un individu, contre une situation partielle, nos dirigeants doivent donc nous unir pour un projet, un destin. Pour une communauté. Car l’union ne relève pas de la juxtaposition, mais de la mise en commun. Elle exige la cohérence du projet pour assurer l'harmonie de l'action. L'union n'est pas seulement une compilation d'intérêts fragmentaires mais plutôt la capacité d'exprimer l'unité de conception qui respecte la diversité des formes d'expression.

Cette union c’est celle des acteurs de l’entreprise, où l’interdépendance doit être évidente entre ceux qui mobilisent un capital et ceux qui déploient leur force de travail. Cette union, c’est aussi celle des acteurs de la consommation, où les consommateurs doivent pouvoir user d’une bonne information pour exiger une qualité alliant respect de leur santé, de l’environnement, préférence locale, rapport qualité-prix, pendant que les producteurs doivent souscrire à une charte anti-pwofitasyon, et veiller au respect de l’éthique d’un commerce équitable, au développement d’une économie sociale et solidaire. C’est encore l’union de toutes les composantes d’une population s’enrichissant de ses nuances individuelles, ethniques ou culturelles, et refusant toute forme de racisme ou de discrimination.

Rassembler encore et toujours

Pour s'unir il faut certainement pouvoir renoncer à quelques projets personnels au profil de l'avènement du projet de la communauté. Pour s'unir, il faut encore que le « chef » accepte de représenter un groupe au lieu de le contrôler ou l'utiliser. En position de serviteur des citoyens tout au long de son mandat, l’élu doit être convaincu qu’il n’en sera jamais propriétaire. Mais la perception de l’éphémère d’un mandat ne doit pas conduire à l’obsession de son renouvellement.

L’assemblée régionale vient d’être installée, et elle doit travailler sereinement, en continuant de rassembler les forces vives de la Guadeloupe. Ce seraient des criminels ceux qui n’auraient déjà que pour horizon la prochaine échéance électorale, les cantonales de 2011, et ils doivent savoir que le peuple les observe. L’heure est au travail et à la réussite, et non pas à la récrimination et à la revanche.

Certains maires feraient mieux de s’employer à rassembler leur conseil municipal pour faire réussir leur commune plutôt que de créer, entretenir ou aggraver les clivages. La fidélité n’impose pas la soumission, tandis que la vengeance cultive une violence qui ne peut que se perpétuer et, à terme, se retourner contre ceux qui l’ont mise en mouvement. Pourquoi ne pas plutôt promouvoir l’émulation, et déclarer que l’appel de « tous pour la Guadeloupe » ne doit pas être l’exclusivité de Victorin Lurel, et peut devenir un appel à toutes les bonnes volontés, pour le profit de tous ?

Comme l’ont proposé les deux présidents des collectivités, il faut continuer à élaborer un projet pour la Guadeloupe, par les Guadeloupéens, avec les Guadeloupéens. Un projet fondé sur un nouveau contrat social visant à inclure tous ceux qui se reconnaissent comme Guadeloupéens, au lieu d’exclure tous ceux qui seraient dénoncés comme différents. Ce n’est sûrement pas facile, mais certains ont déjà relevé ce type de défi avant nous, notamment Nelson Mandela, qui s’est attaché à transformer en quelques années l’Afrique du sud de l’apartheid en une « nation arc-en-ciel »…

La recette de ce prix Nobel de la paix (1993) est simple, c’est la démocratie, et un travail de « vérité et réconciliation » ? C’est pour lui « Un long chemin vers la liberté » et une volonté : "Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."

MICHEL EYNAUD
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 23:09
Jégo juge "inacceptable" la déclaration de Penchard lui imputant sa défaite en Guadeloupe

L'ancien secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo juge "parfaitement inacceptable" la déclaration de son successeur Marie-Luce Penchard lui imputant son très mauvais score lors des régionales en Guadeloupe (14%), dans une interview à paraître dans France Antilles mercredi.
Dans un entretien à France Antilles mardi, Mme Penchard, Guadeloupéenne, ministre de l'outre-mer, affirme qu'elle "a payé pour Jégo et sa gestion de la crise en février 2009".
"Cette déclaration est parfaitement inacceptable", répond M. Jégo.
"Quand on se targue de vouloir faire de la politique, ça veut dire savoir assumer ses défaites", ajoute-t-il.
L'ancien secrétaire d'Etat, évincé du gouvernement en juin 2009 après une crise sociale sans précédent aux Antilles, dit qu'il a "toujours été solidaire du gouvernement".
"Je ne me suis jamais exprimé sur celle qui m'a succédé, je n'ai pas vocation à être le bouc émissaire d'une ex-collaboratrice de cabinet qui a manifestement bien des difficultés à endosser l'habit de ministre et qui ne semble pas supporter le jugement du suffrage universel", ajoute-t-il.
"Malheureusement, agression rime souvent avec perdition", dit M. Jégo.
"Mme Penchard, qui faisait déjà en Guadeloupe le petit score de 24% aux élections européennes juste avant d'entrer au gouvernement, perd 10 points dans les 9 mois qui suivent sa nomination... Si elle doit s'en prendre à quelqu'un, c'est à elle-même !", affirme-t-il.
Il qualifie d'"irresponsables et démagogiques" les déclarations de Mme Penchard pendant la campagne électorale, "une faute contre l'esprit républicain" selon lui.
Mme Penchard avait déclaré qu'elle n'avait "envie de servir qu'une population, la population guadeloupéenne".
A propos d'une enveloppe de 500 millions d'euros destinée à l'outre-mer, elle avait ajouté que "ça (lui) ferait mal" de voir cette manne "quitter la Guadeloupe au bénéfice de la Guyane, au bénéfice de la Réunion, au bénéfice de la Martinique".
Dans une autre interview au Parisien à paraître mercredi, M. Jégo affirme qu'il s'en est ouvert à l'Elysée mardi et juge "l'attaque de Mme Penchard dramatique". "Les Français attendent des ministres qu'ils règlent les problèmes et non pas qu'ils en créent par des déclarations outrancières", dit-il.
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 23:08
Penchard impute à Jégo sa lourde défaite en Guadeloupe

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard impute à son prédécesseur Yves Jégo sa lourde défaite aux élections régionales en Guadeloupe, où la liste sur laquelle elle figurait n'a obtenu que 14% des voix et a été étrillée par celle de Victorin Lurel (PS), réélu au premier tour.
Dans une interview à France Antilles, consultable sur le site du journal, Mme Penchard, Guadeloupéenne, affirme qu'elle "a payé pour Jégo et sa gestion de la crise en février 2009".
"J'aurai pu aller me planquer sur une liste en métropole, j'ai préféré venir me battre en Guadeloupe. J'ai payé pour Jégo et sa gestion de la crise en février 2009 car les Guadeloupéens ont eu l'impression d'être abandonnés lors de la gestion de cette crise. Ca a laissé des traces", affirme-t-elle.
"Mais les Guadeloupéens commencent à comprendre ce que sont réellement mes rapports avec ma mère : le bilan de 2004 n'est pas le mien !", poursuit la ministre de l'Outre-mer, fille de l'ancienne ministre Lucette Michaux-Chevry (UMP), battue également par M. Lurel en 2004.
Selon Mme Penchard, l'échec montre qu'il faut "penser la refondation globale de la majorité présidentielle en Guadeloupe".
Mme Penchard est en déplacement en Martinique, où la liste de Serge Letchimy, leader du Parti progressiste martiniquais (PPM) a battu dimanche celle d'Alfred Marie-Jeanne, président sortant et leader du Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM). Elle doit se rendre en fin de semaine en Guyane, où la droite a gagné les régionales.
Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, Guadeloupéen lui aussi, s'est dit "stupéfait par les propos de Mme Penchard", dans une déclaration à l'AFP.
"Il n'est pas de coutume républicaine qu'un ministre juge l'action de son prédécesseur, surtout quand il appartient à sa propre famille politique", a-t-il dit.
"Si Mme Penchard avait raison, les Guadeloupéens auraient voté pour elle", a ajouté M. Karam, soulignant la "popularité" de M. Jégo en Guadeloupe.
M. Karam, élu dimanche conseiller régional UMP à Paris, a recommandé à la ministre "de se concentrer sur ses dossiers au profit de l'ensemble des outre-mer plutôt que de perdre son temps à tirer contre son propre camp".
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 23:08
Ouverture de la conférence internationale des villes et régions du monde pour Haïti

La conférence internationale des villes et régions du monde pour Haïti, réunie à l'initiative de la France, a ouvert mardi ses travaux à Schoelcher (Martinique) avec pour objectif de préparer la réunion du 31 mars, au siège des Nations Unies.
La tenue de cette conférence aux Antilles avait été annoncée le 18 février dernier à Fort-de-France par le président français Nicolas Sarkozy au lendemain de sa visite à Port-au-Prince (Haïti).
Dans son discours d'ouverture, la ministre française de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard s'est félicitée du choix de l'outre-mer français pour organiser cette conférence, rappelant au passage que "la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ont été la clef de voûte de l'intervention française au lendemain de la catastrophe qui a touché Haïti".
S'adressant à son tour à l'assistance composée de maires d'Haïti, Bénin, Brésil, Canada, Etats-Unis, Espagne et France entre autres, le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet a insisté sur l'importance de la réunion de la fin du mois à New York.
"Haïti, a-t-il dit, a rendez-vous avec le monde. Le 31 mars, au siège des Nations Unies, la communauté internationale va s'engager aux côtés de votre pays pour une oeuvre immense et difficile de patiente reconstruction".
Selon M. Joyandet, la France croit "profondément que la renaissance d'Haïti, sa refondation, passera par un réveil des territoires".
Rappelant "l'inversion brutale des mouvements de population" qu'avait entraînée le séisme du 12 janvier en Haïti", avec l'exode de plus 600.000 personnes de Port-au-Prince vers la province, il a estimé que c'était à la fois "une charge et un défi".
A cet égard, il a fait valoir que les élus haïtiens devaient être placés "au coeur de la réflexion et de l'action". C'est "bien le sens de cette conférence. Elle doit vous offrir une tribune à la hauteur des enjeux", a-t-il dit.
Le ministre haïtien de l'intérieur et des collectivités territoriales, Paul-Antoine Bien Aimé, a indiqué que "la conférence de New-York ne sera pas un point final". "Elle est certes l'aboutissement d'une démarche bien connue de la gestion des catastrophes mais les enjeux de la décentralisation débordent évidemment cette rencontre", a-t-il ajouté.
La maire de Pétionville, Claire Lydie Parent, s'est fait l'écho du "tableau sombre de la réalité du terrain, du désarroi et de l'exode des populations". Selon elle, "si la reconstruction d'Haïti est d'abord l'affaire des Haïtiens, elle ne pourra se faire sans la coopération durable de la communauté internationale via les municipalités".
Après des travaux en ateliers, la conférence doit s'achever en début de soirée.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 23:07
L'ordre du jour du Conseil des ministres

Voici l'ordre du jour du Conseil des ministres de mercredi, à l'issue duquel le président Nicolas Sarkozy fera une déclaration, ce qui supprime de fait l'habituel point de presse du porte-parole du gouvernement Luc Chatel, annonce mardi l'Elysée.

Sur la proposition du ministre du Budget, des comptes publics et de la réforme de l'État :
- décret modifiant le décret n° 2008-371 du 18 avril 2008 relatif à la coordination de la lutte contre les fraudes et créant une délégation nationale à la lutte contre la fraude.

Accords internationaux et autres textes :
- ordonnance portant extension et adaptation aux collectivités régies par l'article 74 de la Constitution, à la Nouvelle-Calédonie, aux Terres australes et antarctiques françaises ainsi qu'à La Réunion et à la Guadeloupe de dispositions de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires.

Communication du ministre des Affaires étrangères et européennes :
- La situation internationale.

Communication de la ministre de l'Economie, de l'industrie et de l'emploi :
- La gouvernance économique européenne.

Communication du ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales :
- Les résultats des élections régionales.

Communication du ministre de la Défense :
- Le plan "égalité des chances" du ministère de la défense.

Communication du secrétaire d'État chargé de l'Emploi :
- La mise en oeuvre de la réforme de la formation professionnelle.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 23:04
INDISCRÉTIONS
Ary
« Les lignes de votre correspondant sont momentanément interrompues... » C'est le disque qui passe en boucle quand on compose les numéros de téléphone de la mairie de Baie-Mahault.
Houhou Ary, t'as pas payé  la facture ?

Victorin
Victorin Lurel chez Michel Field sur LCI, hier soir. Avant cela il a posé une question d'actualité au gouvernement dans l'après-midi, à l'Assemblée, puis participé à la réunion des présidents de régions autour de Martine Aubry. Mais, il est jamais fatigué cet homme là !

Jeanny
Au Club de la presse de RFO télé, lundi, présenté par Raymond Sargenton, avec Pierre-Edouard Picord (en rupture de journal mais en préparation d'un retour), Danik Zandwonis, des Nouvelles Etincelles, de Claude Danican, de RFO et votre serviteur, Jeanny Marc a été sévèrement étrillée. Danik, très poil à gratter, de lancer : « Elle était aux élections ? », quand un de ses confrères disait qu'elle a eu tort de se présenter aux régionales. En tout état de cause, Mme Marc pèse à peine plus de 5% dans sa circonscription législative. C'est pas lourd !

Eric
Selon nos compères du Club de la presse, Eric Jalton, quoique taclé aux Abymes où Victorin Lurel lui met 21 voix dans le nez, pourrait sauver sa mairie aux prochaines municipales. Son siège de député, ça devrait être plus difficile. Il ne représente plus que le quart des votants aux dernières régionales, test grandeur nature. Mais, qui donc pourrait lui faucher et sa mairie et son siège de député ? Un Abymien, assurément. Mais qui ?..
André-Jean VIDAL
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 23:32
Les revendications au cœur de la grève !

Après des journées d'action et de grèves dans différents secteurs (justice, santé, petite enfance, Education....), demain ce sont tous les personnels de la Fonction publique qui sont appelés à faire grève et à manifester avec les salarié(e)s du privé dans un contexte de crise sociale aggravée (chômage en hausse, baisse généralisée du pouvoir d’achat, question cruciale des «fins de droits») et après des élections qui ont sanctionné la politique gouvernementale et marqué une forte aspiration à d'autres politiques.

Ils s'opposeront aux réformes régressives mises en œuvre par le gouvernement et porteront leurs revendications pour l'emploi, pour l'amélioration des salaires et du pouvoir d'achat de tous, actifs et retraités, et pour la défense des retraites.

Face aux suppressions d'emplois dans la Fonction publique par le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la FSU Guadeloupe met en garde l’administration qui cherche à faire croire qu'il serait possible de faire mieux avec moins d'effectifs alors qu'elle fait le choix de moins de services publics pour les usagers !

Les conséquences sont déjà bien visibles : suppressions de classes et de filières, multiplication des postes à service partagé, réduction du nombre de places dans les crèches, dégradation des services et des conditions de travail pour les personnels, remise en cause des missions et accroissement des inégalités...

La FSU Guadeloupe dénonce la mise en œuvre de politiques d’individualisation et de concurrence entre personnels et services contraires aux missions d’intérêt général de la Fonction publique.

Elle demande l’arrêt des embauches de personnels précaires et non titulaires et un plan de titularisation ouvert à tous les non titulaires.

Lors de cette mobilisation, la FSU Guadeloupe rappellera combien le pouvoir d'achat des fonctionnaires constitue un enjeu majeur tant du point de vue social qu’économique pour notre pays. Elle réclame l’ouverture de négociations afin de permettre un plan de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat subies depuis 2000 (9% pour la valeur du point d'indice) et de revoir la question des bas salaires.

Concernant le dossier essentiel des retraites et pensions, les communications gouvernementales multiples privilégient l’allongement de la durée de cotisation en reculant l’âge de départ à la retraite et la remise en cause du calcul des pensions sur les six derniers mois ! La FSU Guadeloupe rappelle qu'elle s'oppose à ces dégradations et défendra ses revendications pour maintenir, développer et améliorer le système des retraites et pensions notamment en ce qui concerne les bonifications d’annuités pour service hors Europe.

La FSU Guadeloupe appelle les personnels de la Fonction publique à être massivement en grève et dans la manifestation demain 23 mars 2010 à 9H00 devant le rectorat site de l’Assainissement à Pointe-à-Pitre
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 23:28
TIR SPORTIF
Les Guadeloupéens champions régionaux de TSV

Dimanche 21 mars, s'est déroulée en Martinique une compétition régionale de Tir Sportif de Vitesse (TSV). Rencontre qualificative pour le championnat de France, elle a a vu huit compétiteurs guadeloupéens faire le déplacement dans différentes catégories (Open, Standard et Production). Ils se sont illustrés notamment dans la catégorie Standard avec une deuxième place d'André Collard (TCA), dans la catégorie Production avec la troisième place de Jean-Claude Duteil (TCA) et par l'excellente première place de Charles Gluck (TCA). Il est à noter aussi la victoire de l'équipe Production de Guadeloupe (Charles Gluck (TCA), Jean-Claude Duteil (TCA), Thierry Gros (TCA), Christophe Font (TCA)).
De retour en Guadeloupe, les compétiteurs ont souligné l'acceuil chaleureux de l'équipe TSV de Martinique qui les a accueillis au sein du club TSCP. Notons que, sur huit tireurs guadeloupéens, sept d'entre eux se sont qualifiés pour le championnat de France qui se déroulera du 18 au 20 juin à la Tremblade, en Charente-Maritime. Résultat exceptionnel pour une discipline sportive toute nouvelle dans le département et qui, sous l'impulsion de Serge Beauvarlet, président de la Ligue de tir de Guadeloupe, ainsi que de tous les tireurs, moniteurs et arbitres, a pu mettre en exergue la volonté commune de promouvoir le tir sous toutes ses formes en Guadeloupe.
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 23:26

Victorin Lurel demande la mise à disposition de citernes à Marie-Galante

Les agriculteurs de la section Galets de Marie-Galante rencontrent actuellement de graves problèmes dus à la sécheresse. Le président du Conseil régional, Victorin Lurel, alerté par les professionnels sur cette situation préjudiciable pour leurs animaux et leurs cultures, a décidé d’envoyer 3 citernes de 6.000 litres, par bateau.

Les citernes seront livrées sur le port lundi, et embarqueront pour Marie-Galante ce mardi 23 mars. Elles devraient être opérationnelles dès mardi après-midi.

Chaque citerne sera positionnée près d’une borne à incendie. Elles seront remplies deux fois par semaine par les pompiers. Les trois communes de Saint-Louis, Capesterre et Grand Bourg seront équipées d’une citerne.

En prévision d’une aggravation de la situation, l’exécutif a souhaité que soit pré-positionnée l’unité mobile de dessalement à Saint-Louis, sur le littoral, dès lundi. Une unité mobile produit 240 m3 d’eau par jour.

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