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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 22:51

Monsieur le président du Conseil économique et social régional,

Monsieur le président du Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement,

Monsieur le payeur régional,

Mesdames et messieurs les conseillers régionaux, chers collègues,

Mesdames et messieurs, chers invités,

Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’ouvre les travaux de ce qui est – normalement, sauf cas d’urgence je l’espère improbable – la dernière assemblée plénière de la mandature 2004-2010.

Cette mandature, nous l’achevons par deux actes politiques forts. Le premier, c’est le vote de notre compte administratif 2009, puis de notre budget primitif 2010, acte ô combien essentiel dans la vie de notre collectivité. Mais, nous sommes là en un terrain bien connu de tous et donc fort bien balisé. Le second, en revanche, c’est tout simplement un moment historique dans la République et, a fortiori pour notre Guadeloupe, et je pèse mes mots en vous disant cela. En effet, pour la première fois dans l’Histoire, une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, le Conseil régional de la Guadeloupe, va voter un texte qui aura force de loi. Oui, mes chers collègues, nous allons légiférer, conformément à l’habilitation que nous avons sollicitée et obtenue du Parlement en mai dernier, lors du vote de la LODEOM.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais prendre le temps de rendre hommage à tous ceux qui, au sein de cette assemblée, ont servi la Guadeloupe en travaillant dur, avec ardeur et abnégation, en traversant bien des turbulences dont la crise sociale de l’an dernier ne fut pas la moindre. J’ai une pensée particulière pour tous ceux qui ont quitté cet hémicycle en cours de mandat, touchés par la loi sur le cumul ou pour convenance personnelle, mais je veux surtout remercier ceux qui, avec certitude, ne siégeront plus, car ne figurant pas sur l’une des listes aujourd’hui en compétition pour la prochaine élection régionale.

Merci à vous tous d’être présents aujourd’hui. Merci, en particulier, à Gina Théodore-Opheltès qui, jusqu’au bout, a tenu à honorer son mandat de présidente de la commission formation professionnelle et qui nous présentera l’architecture générale du futur établissement public de formation que nous allons créer par notre habilitation à faire la loi. Son attitude est à mes yeux exemplaire. Je tenais à le souligner publiquement devant l’opinion qui, parfois, doute de l’engagement réel de ses élus.

Cette plénière est d’ailleurs, à cet égard, tout à fait symbolique de notre engagement, répété maintes fois, de travailler jusqu’au terme de notre mandat. Car, les urgences qui concernent le pays ne s’interrompent pas le temps d’une campagne électorale. Les producteurs de bananes et de melons que nous allons auditionner durant nos travaux sont là pour en témoigner : la pluie de cendres n’a pas dévié sa route parce que nous étions dans le temps de la campagne. C’est pourquoi nous n’attendrons pas non plus pour étudier avec eux et avec les services de l’Etat les modalités d’une aide rapide pour soutenir ces deux secteurs importants de notre agriculture.

J’observe d’ailleurs que nous ne sommes pas tout à fait un cas isolé, car la Région Martinique a elle-même tenu plénière cette semaine, ce mardi pour être précis, sans que cela fasse polémique, dans un esprit de responsabilité.

Et c’est précisément une volonté de responsabilité qui nous conduit à choisir de mettre en discussion et de voter notre compte administratif, puis notre budget primitif aujourd’hui. Nous aurions pu en effet attendre et laisser passer les échéances à venir. Nous aurions pu laisser la prochaine majorité régionale s’en charger. Mais, vous conviendrez avec moi que cela aurait été prendre le risque d’imposer une période de flottement à ceux qui auront à nous succéder. Une période de flottement qui aurait été dommageable pour l’économie guadeloupéenne.

Nous avons donc choisi de présenter courageusement notre compte administratif et notre budget devant vous. Nous n’avons pas craint de le faire en pleine fièvre préélectorale, car nous savons que nos comptes sont sincères et équilibrés malgré la propagande qui est venue polluer les boîtes à lettres de nos concitoyens. Et je ne connais pour ma part rien de mieux qu’un débat dans cette enceinte pour rétablir des vérités qui, visiblement, dérangent suffisamment pour conduire de beaux esprits à faire assaut de mensonges, de manipulation et de contre-vérités.

J’entends en effet depuis plusieurs semaines qu’une étude présentée comme « très officielle » et qui émanerait de la Direction générale des collectivités locales, la DGCL, direction rattachée au ministère de l’Intérieur, jugerait sur la base de tableaux comparatifs des budgets primitifs 2009 des régions de France que « les ratios sont ceux d'une collectivité dont les comptes financiers sont insincères et qui présente donc un déficit dissimulé ».

Je le dis tout net : cette étude attribuée à la DGCL est un faux.

Un faux grossier, qui témoigne soit de la mauvaise foi totale de ses auteurs, soit de leur ignorance absolue des questions budgétaires. Et, je pense pour ma part qu’il s’agit plutôt d’un mélange de mauvaise foi et d’ignorance qui n’a d’autre objectif que de chercher à tromper le peuple.

Je passe rapidement sur le fait que la DGCL n’a ni pour habitude, ni pour mission de porter une appréciation sur la gestion des collectivités locales, car cette institution administrative produit simplement des statistiques annuelles sur les budgets locaux.

Je passe également sur le fait que cette pseudo-étude utilise de manière non exhaustive et à l’avantage de sa démonstration mensongère les données chiffrées et non commentées du ministère, sans tenir compte de leur évolution, ni du contexte local.

Je passe aussi sur le fait qu’une analyse financière ne s’effectue qu’à partir des réalisations, donc à partir des comptes administratifs et de gestion, et non à partir des budgets primitifs qui, par nature, sont prévisionnels et réajustés en cours d’exercice.

Je passe enfin sur le fait que cette étude qui prétend analyser le bilan financier de notre mandature de six ans ne retient que les années 2008 et 2009 pour s’en faire une opinion.

Et je m’attarde davantage sur les affirmations mensongères non prouvées et non étayées :

« les comptes sont insincères et présentent un déficit dissimulé » 

Or, depuis 2004, nous avons précisément tout mis en œuvre pour assurer la plus grande transparence de nos finances par l’application stricte de la réglementation budgétaire et comptable.

Souvenez-vous qu’à notre arrivée, le compte administratif 2003 de la précédente équipe laissait apparaître un excédent de clôture de 10,7 millions d’euros. Un bel excédent en vérité, que la Chambre régionale des comptes avait finalement recalculé et requalifié en déficit très important, combinaison détonante de recettes insincères et de restes à réaliser de dépenses minorés. A ce déficit important, il convenait d’ajouter 15,7 millions d’euros de recettes jugées irrécouvrables. Et c’est lesté de ce premier et lourd héritage que nous avons entamé notre mandat.

Voilà de l’insincérité flagrante, dûment constatée par les autorités préfectorales et sanctionnée par la Chambre régionale des comptes. Manifestement, les auteurs de ce mauvais tract se sont trompés de mandature régionale.

« la Région Guadeloupe est la région la plus endettée de France »

Voilà une belle affaire que l’on présente comme un scoop, alors que nous n’avons eu de cesse de le répéter depuis 2004. Oui, la Région Guadeloupe est encore la région la plus endettée de France. Mais, ce que les apprentis analystes omettent soigneusement de préciser, c’est que l’endettement de notre collectivité hérité de l’ancienne mandature a très nettement diminué entre 2004 et 2009 grâce à une gestion rigoureuse.

Il n’est pas inutile de rappeler une curieuse particularité de cet héritage : nous étions la région la plus lourdement endettée et en même temps la plus lourdement déficitaire. Vous empruntez massivement, mais vous n’arrivez pas à boucler vos comptes…

Pendant six ans, nous n’avons en effet eu de cesse d’accélérer le processus de désendettement pour retrouver des marges de manœuvre suffisantes pour financer les projets prévus dans notre plan pluriannuel d’investissements.

Nos efforts ont ainsi réduit l’encours de la dette de 37 % durant les cinq premières années du mandat, soit près de 100 millions d’euros. Ce qui est considérable !

Mais le plus important en matière d’études sur l’endettement d’une collectivité, nos professeurs Nimbus de finances publiques auraient dû le savoir, ce n’est pas le ratio de la dette par habitant. Le plus important, c’est la capacité de notre collectivité à se désendetter effectivement. Or, la capacité de désendettement de notre collectivité était inférieure à 2 ans en 2007 et en 2008 et elle reste inférieure à 3 ans à la fin 2009, alors même que l’encours de notre dette a augmenté de 75 millions d’euros en raison de l’emprunt contracté l’an dernier pour soutenir la croissance. Ceci nous situe au même niveau que la Réunion ou la Guyane, pour ceux qui sont friands de comparaisons.

« le niveau de dépense d’équipement est faible »

Voilà une autre affirmation qui ne met aucunement notre situation en perspective et qui occulte totalement l’héritage désastreux de 2004. Mais est-ce bien surprenant, si l’on sait que le commanditaire de cette analyse falsifiée figurait en bonne place sur la liste de l’exécutif sortant cette même année ?

En 2004, la Région n’avait plus aucune marge de manœuvre financière et elle ne pouvait plus solliciter de nouvel emprunt. Nous avions un problème de confiance et de crédibilité. De plus, nous n’avons trouvé aucune étude, ni aucun plan, nous permettant de lancer rapidement de nouveaux chantiers. A partir de 2006, en revanche, l’augmentation des dépenses d’équipements est continue et elle s’est accélérée en 2008 et en 2009, le tout sans aucun recours à l’emprunt. Donc exclusivement par autofinancement.

Et si l’on compare les régions d’outre-mer, mise à part la Réunion qui est hors normes compte tenu de sa population et des immenses chantiers sur son territoire, la Guadeloupe figure au deuxième rang. Ceci contredit le tract largement diffusé, car les faussaires se sont contentés de relever les données de la DGCL qui présente les dépenses d’investissement prévues avant notre plan de relance. Or, ceux-ci ne correspondent pas aux investissements réellement réalisés fin 2009.

« la pression fiscale régionale est l’une des plus fortes de France »

Je veux rappeler ici que la fiscalité directe locale (taxe professionnelle, taxe sur les propriétés bâties et la taxe sur les propriétés non bâties) profite surtout aux communes et au département. Pour la Région, cela ne représente que 46,2 euros par habitant, quand la moyenne dans l’Outre-mer est de 45,4 euros. La différence n’est tout de même pas colossale.

Par ailleurs, je rappelle que nous n’avons pas augmenté nos taux d’imposition depuis la mise en œuvre du plan de redressement de nos finances en 2005 et que nous avons, en revanche, supprimé la taxe sur les terres agricoles, c’est à dire sur le foncier non bâti.

Pour ce qui est de la taxe spéciale sur les carburants, il est vrai que nous l’avons augmentée en 2005, pour contribuer au redressement des finances régionales, mais nous avons remis cette taxe à son niveau initial en 2007, sitôt l’équilibre budgétaire rétabli.

Et, à ce jour, les études nombreuses publiées depuis la mobilisation des socioprofessionnels en décembre 2008 pour obtenir un juste prix du carburant ont été unanimes : les taxes régionales sur le carburant sont d’un montant raisonnable et sont bien inférieures en comparaison des taxes prélevées par l’Etat dans l’Hexagone.

Pardonnez-moi pour cette longue démonstration que j’ai voulue la plus complète possible. Car, je crois qu’en politique, même en campagne électorale, on ne peut pas dire n’importe quoi. C’est le respect minimum que l’on doit, sinon à ses adversaires, du moins au peuple qui regarde. Au peuple qui observe.

Au peuple qui, demain, décidera souverainement.

La Guadeloupe mérite une belle querelle, ai-je dit il y a quelques semaines, quelques mois et cela me semble aujourd’hui une éternité.

Où est cette belle querelle quand on diffame, quand on calomnie, quand on attaque les hommes plutôt que les programmes, quand on caricature les bilans plutôt que de les critiquer avec mesure, avec fermeté et avec responsabilité ?

Où est cette belle querelle quand ceux qui fondaient leur engagement politique, leurs adhésions ou encore leurs ruptures, sur l’évolution statutaire et le refus d’un « statu quo mortifère », préfèrent se renier et se camoufler ?

Où est cette belle querelle quand on a le cran d’affirmer contre la vérité la plus élémentaire qu’aucun chantier n’a été initié par notre équipe ?

Le budget que nous vous présentons et que nous soumettons à votre vote assure précisément le financement de nombreuses réalisations en cours comme le pôle universitaire du Camp Jacob et la Cité de la connaissance à Saint-Claude, comme les rénovations urbaines des Abymes et de Pointe-à-Pitre, comme l’abattoir de Galéan à Gourbeyre ou encore comme la poursuite de l’équipement du Centre régional de formation professionnel sur ses différents sites.

Par ce budget d’un montant total de 579,9 millions d’euros, avec – hors restes à réaliser – 262 millions d’euros affectés à l’investissement et 230 millions d’euros affectés au fonctionnement, nous contribuerons de façon extrêmement significative à soutenir l’activité. Ce budget est soutenu par l’emprunt que nous avons contracté en 2009 et que nous avons souhaité mobiliser à la fois en 2009 et en 2010.

Grâce à cet emprunt de 75 millions, la Région a pu augmenter ses dépenses afin de soutenir la commande publique et notre économie touchées par la crise mondiale et par la crise sociale des premiers mois de l’année. En agissant ainsi, d’ailleurs, nous n’avons pas adopté une attitude très différente de la plupart des économies mondiales touchées par des crises de cette ampleur.

Pour sortir des 44 jours de crise sociale, nous n’avons pas ménagé notre peine, ni nos moyens : 12 millions d’euros pour l’accord Bino ; 8 millions d’euros pour les 100 € aux 80.000 foyers guadeloupéens au revenu fiscal le plus faible ; sans compter diverses dépenses dont l‘augmentation des bourses et des forfaits de restauration scolaire… Et, dans le même temps, nous avons dû tenir compte de la diminution de nos recettes de 12 millions d’euros que cette crise a entraînée.

Grâce à l’emprunt, malgré ces dépenses pour répondre à l’urgence sociale, nous avons investi. Nous avons accéléré les chantiers que je mentionnais à l’instant. Nous avons amélioré les routes, construit des carrefours, aménagé des fronts de mer. Bref !, nous avons soutenu l’activité de nos entreprises.

En revanche, en ne mobilisant pas l’intégralité de cet emprunt au cours de l’exercice 2009, nous avons opté pour un pilotage très fin de notre stratégie financière. De sorte que lors de l’exercice 2010, la mobilisation du reste de l’emprunt permettra à notre économie de ne pas connaître de trou d’air qui serait imputable au niveau d’intervention de la Région dans les prochains mois.

Cet effet dit « de l’accordéon », que certains redoutent, nous avons précisément voulu l’éviter, afin de tout faire pour que 2010 soit une année de reprise et non une année de rechute.

Le solde de clôture du compte administratif, excédentaire à hauteur de 44,7 millions d’euros, participera également au financement de nos dépenses d’investissement en 2010. Cet excédent constitue une vraie satisfaction, d’autant qu’il s’accompagne d’un taux d’exécution budgétaire de près de 74%.

Là encore, je veux voir dans ces résultats l’illustration de notre volonté constante de jouer notre rôle de moteur de l’économie, de principal donneur d’ordre public de la Guadeloupe, surtout à un moment où la dureté de la crise nous fait douter de notre capacité à en sortir.

Tout au long des six années qui viennent de s’écouler, nous nous sommes efforcés de tirer le pays vers le haut. A l’heure des bilans, il est des chiffres qui ne trompent pas. Nous avons injecté rien qu’en commande publique pour le BTP, par nos chantiers sur les routes, dans les lycées et sur les littoraux, pas moins de 530 millions d’euros, soit plus d’un demi-milliard d’euros en six ans. Si l’on additionne les investissements de nos comptes administratifs, c’est plus de 1,5 milliard d’euros que nous avons au total investis dans notre économie.

Bien sûr, cela ne suffit pas à empêcher les crises. Bien sûr, je n’ignore pas que nous pouvons faire encore mieux pour traduire totalement en créations d’emplois la croissance qu’a néanmoins connue notre économie en six ans. Mais, je ne peux pas laisser résumer ces six années à une page blanche, comme c’est malheureusement le cas à longueur d’interventions sur les ondes et sur les écrans.

Que l’on ne compte pas sur moi, lors de l’examen de ce budget, pour ne pas avoir l’orgueil de ce qui a été notre œuvre collective. Nous devons en effet être fiers de voir ce que notre politique a changé en six ans en Guadeloupe.

A notre arrivée, c’était le déficit abyssal et une dette paralysante. Aujourd’hui, les comptes sont sincères, le budget équilibré et l’endettement est sous contrôle, je l’ai dit.

Avant nous, il n’y avait pas de lycée dans le nord Grande-Terre, il y en a un aujourd’hui et il est même l’un des plus modernes de France.

Avant 2004, il y avait trois CFA, il y en a sept aujourd’hui.

En 2004, l’AFPA était déjà moribonde après des années d’une gestion calamiteuse et clanique finalement sanctionnée par le tribunal de grande instance. Aujourd’hui, le CRFP monte en puissance et bientôt nous pourrons nous appuyer sur le nouvel établissement public administratif de formation professionnelle auquel nous allons donner vie ce matin.

Avant, il n’y avait rien pour les jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, ni qualification. Rien, je vous le dis. Aujourd’hui, il y a deux Ecoles régionales de la deuxième chance qui fonctionnent et une troisième qui est en chantier au Moule.

Avant, on se battait pour avoir un ordinateur dans les lycées, aujourd’hui le plan « un ordinateur par lycéen » est engagé et chaque établissement est aujourd’hui correctement équipé.

Avant 2004, les livres scolaires pour les lycéens n’étaient pas gratuits, ils le sont aujourd’hui.

Avant 2004, les services de la Région étaient désorganisés, sans organigramme et sous-encadrés. Aujourd’hui, l’administration régionale tourne à plein régime et elle a même obtenu une certification ISO pour plusieurs de ses services au terme d’une démarche qualité qui a mobilisé plusieurs centaines d’agents.

Avant, la Région et le Département au mieux s’ignoraient, ou au pire se faisaient la guerre. Aujourd’hui, notre synergie d’action sans précédent a peu à peu évolué en une synergie de vision, au bénéfice d’une meilleure efficacité de nos politiques publiques.

Avant, en matière sportive et culturelle, il n’y avait rien. Ou si peu. Aujourd’hui, il y a un grand meeting d’athlétisme international, un Festival de musique, un Festival des arts culinaires, un Congrès des écrivains de la Caraïbe, une anthologie de la peinture, et j’en passe. Et demain il y aura le Memorial ACTe, le Memorial Delgrès et le pôle régional des arts du spectacle.

Enfin, à notre arrivée à la Région, nous n’avons trouvé aucune étude, aucun plan, aucun outil prospectif. Aujourd’hui, si nous devions laisser la place à une autre équipe, celle-ci trouverait une multitude d’études pour des aménagements structurants, mais surtout un Schéma régional de développement économique, un plan pluriannuel d’investissements, un Schéma d’aménagement régional révisé en concertation étroite avec toutes les communes, un Schéma directeur d’aménagement touristique, un Plan régional de développement des formations et un Plan régional d’élimination  des déchets dangereux. Ce dernier plan, je le rappelle d’ailleurs, ne rend pas pour autant la Région compétente pour l’élimination des déchets hospitaliers, contrairement à ce que j’ai pu entendre ces derniers jours. Ce n’est donc pas à nous qu’il revient de procéder de façon opérationnelle à l’élimination de ces déchets, car il s’agit pour notre collectivité de coordonner la constitution de la filière d’élimination avec ses principaux acteurs. Et nous l’avons fait !

Toutes ces réalisations doivent être, en tout cas, une source de fierté pour nous.

Et la loi que nous allons voter ce matin pour créer notre Etablissement public de formation professionnelle figurera quoi qu’il arrive à une place de choix dans ma mémoire.

Nous serons, je l’ai dit, la première assemblée délibérante d’une collectivité locale française à intervenir dans les domaines de la loi et du règlement. Cette habilitation à faire la loi, ainsi que les textes qui en résultent, forment la preuve que les dispositions de l’article 73 de la Constitution révisée en 2003 fonctionnent. Cette habilitation montre aussi que les collectivités relevant de cet article ont la possibilité de fixer des textes adaptés à leur condition particulière dans les domaines où elles estiment pouvoir intervenir, du fait de leur proximité par rapport au terrain, plus efficacement que le Gouvernement ou le Parlement.

Cet établissement public que nous créons assurera des missions de service public en dispensant des formations qui donnent lieu à la délivrance de titres du ministère du Travail et en fournissant des prestations aux centres publics et privés de formation professionnelle en matière de formation de formateurs, d’ingénierie pédagogique et de documentation.

Nous lui fixons la mission de s’insérer harmonieusement dans le paysage existant des acteurs guadeloupéens de la formation professionnelle en évitant, bien évidemment, d’introduire un élément de concurrence déloyale.

Grâce à un conseil d’administration contrôlé par la région et à un conseil consultatif de perfectionnement qui permettra de tracer les grandes orientations de l’établissement, celui-ci devrait contribuer efficacement à la mise en œuvre de la politique de formation professionnelle de la région.

Je tiens à souligner que pour mettre au point ces textes, nous nous sommes entourés des meilleurs spécialistes de la formation et du droit. Par ailleurs, nous avons procédé à une large concertation préalable. En effet, une fois les projets de textes préparés, ceux-ci ont été soumis aux conseils consultatifs qui ont fait des propositions qui enrichissent le texte, aux organismes représentatifs des centres de formation professionnelle qui, eux aussi, ont fait des propositions constructives et aux syndicats qui, eux aussi, ont apporté leurs contributions.

De cette concertation, sont issues plusieurs propositions d’amendements qui vous seront présentés en séance et qui sont de nature à améliorer le texte et à rassurer les différents partenaires de la Région quant à la bonne insertion de l’établissement dans le monde guadeloupéen des acteurs de la formation professionnelle.

Symboliquement, je suis très heureux que ce texte soit voté par l’Assemblée sortante, car c’est un beau point final apporté à cette mandature.

Je renouvelle à tous et à chacun tous mes remerciements pour le travail accompli :

aux élus, par leur engagement ;

aux fonctionnaires, pour leur loyauté, leur dévouement et leur sens du service public ;

Et aux collaborateurs de cabinet, pour leur fidélité et leur disponibilité de chaque instant.

Ce fut une belle aventure. De celles qui, je le crois, font de vous un homme forcément différent mais dont l’humanité, je l’espère, ne sort pas altérée de l’épreuve du pouvoir.

La suite de l’aventure, ce sont les citoyens qui l’écriront demain. Et c’est là l’un des bonheurs de la démocratie.

Je vous remercie.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 01:13
Magnitude 4.4, 18.07°N, 62.06°W, profondeur 44 km
jeudi 25 février 2010 22:43:26 TU


Un séisme modéré (magnitude 4.4 sur l’Échelle de Richter) a été enregistré le jeudi 25 février 2010 à 18:43
(heure locale) et identifié d’origine Tectonique. L’épicentre a été localisé à 85 km à l’est-nord-est de
Saint-Barthélemy, à 44 km de profondeur (soit une distance hypocentrale d’environ 96 km). Ce séisme a pu
générer, dans les zones concernées les plus proches, une accélération moyenne du sol de 1 mg (*),
correspondant à une intensité macrosismique de I-II (non ressentie). Suivant le type de sols, les
intensités peuvent cependant avoir atteint localement l’intensité II-III (rarement ressentie).
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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 01:10
LES POLITIQUES À LA RADIO

LES MAGAZINES DE RADIO GUADELOUPE

« Elections régionales »

Lundi 01er mars, 18h15-19h15 :

Invité : Alain PLAISIR, tête de liste « Osons pour la Guadeloupe »

Il sera interrogé par les journalistes de la rédaction.

Mardi 02 mars, 18h15-19h15 :

Invité : Alain LESUEUR, tête de liste « Guadeloupe demain »

Il sera interrogé par les journalistes de la rédaction.

Mercredi 03 mars, 18h15-19h15 :

Invité : Jean-Marie NOMERTIN, tête de liste « Combat Ouvrier »

Il sera interrogé par les journalistes de la rédaction.

Jeudi 04 mars, 18h15-19h15 :

Invitée : Octavie LOSIO, tête de liste « La Guadeloupe en action »

Elle sera interrogée par les journalistes de la rédaction.

Vendredi 05 mars, 18h15-19h15 :

Invité : Cédric CORNET, tête de liste « Pou Gwadloup an nou ay »

Il sera interrogé par les journalistes de la rédaction.

Samedi 06 mars, 13h15 :

Magazine « Péyi Gwadloup » présenté par Francette FLAMANT BRUN

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 01:08
ECHOS DE CAMPAGNE
Mme Penchard est-elle timide ?
« Mme Penchard n'a pas gagné deux points, comme elle l'affirme dans votre quotidien. Elle a doublé son score. Il ne faut pas qu'elle soit timide comme ça !.. », s'amuse Philippe Chaulet, l'instigateur de la candidature avortée de Laurent Bernier. Le vieux lion a encore des dents. Il a d'ailleurs appelé à voter Lurel.

Victorin l'a jouée fine
Victorin Lurel, au moment de faire sa liste, aurait pu avoir trios noms illustres sur celle-ci : Carabin, Chaulet, Molinié. Mais, ç'aurait alors été contre-productif d'avoir l'ancienne fondatrice de l'UMP Guadeloupe, l'actuel président de l'UMP Guadeloupe, le secrétaire fédéral de l'UMP Guadeloupe. Là, il a Gabrielle Louis-Carabin, démissionnaire de l'UMP mais formidable porteuse de voix, sur la liste. Tandis que Philippe Chaulet qui a appelé à voter pour lui va faire campagne sur le terrain en ce sens. Et puis Louis Molinié qui a rejoint les rangs de l'UMP mais ne va sans doute pas déplacer des montagnes pour le tandem Aldo-Penchard.

Les deux muets du sérail
La polémique autour des propos de Mme Penchard aux Abymes, a permis à tout un chacun de s'exprimer : François Fillon pour la défendre, Patrick Balkany pour l'attaquer, Nicolas Sarkozy en Guyane pour mettre en garde... Seuls à ne pas s'être exprimés, Eric Raoult, secrétaire national à l'Outre-mer de l'UMP, et Xavier Bertrand, secrétaire général du parti, pourtant ceux qui ont tout fait pour que MLP soit candidate aux régionales en Guadeloupe. Des regrets ?

Eric écrit aux Abymiens
Eric Jalton a fait distribuer un courrier « à la population des Abymes », dans lequel il affirme que la Région de M. Lurel ne donne plus de sous pour les Abymes et qu'il ne reste qu'une alternative : voter pour lui, afin qu'ils soit président de région, et là les Abymiens seront comblés, sinon... il sera contraint d'augmenter les impôts locaux pour compenser les aides et subventions qui ne lui seront pas versés par la Région présidée par un Lurel vainqueur. Triste perspective !

Eric soutient Jalton !
Curieusement, le courrier adressé aux Abymiens est imprimé sur du papier à en-tête de la ville des Abymes. Un courrier du maire des Abymes qui apporte son soutien au candidat... Eric Jalton. On n'est jamais mieux servi que par soi-même ! Et, comme dirait la reine d'Angleterre, « Honny soy qui mal y pense ».

Les petits plats...
Eric Jalton, candidat aux prochaines élections régionales, a convoqué mercredi les 1 451 agents communaux en assemblée générale.. avant de leur offrir un lunch. Les Abymiens (en attendant qu'on les envoie en exil) Louis Galantine, Paul Naprix et Alix Nabajoth, membres de la liste Tous pour la Guadeloupe, ont dénoncé et condamné ce qu'ils qualifient d'« instrumentalisation des agents de la Ville des Abymes... »

Axel a la digestion difficile
Dure à digérer, la pilule, pour Axel Urgin, secrétaire national à l'Outre-mer du PS, après l'exclusion de ses amis Eric Jalton et Marlène Mélisse. Intervenant sur les ondes, il a dit que ses « camarades et amis avaient la possibilité de faire appel », ce qui, semble-t-il, n'existe pas dans les statuts du PS. Mais, on peut toujours rêver...

Gabrielle la cumularde
Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, député de la deuxième circonscription, deuxième sur la liste Lurel, est-elle toujours membre du groupe UMP de l'Assemblée nationale ? Mme Carabin, membre de la commission des affaires sociales, de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, du groupe d'études Cancer et causes sanitaires nationales - Dépendance - Inondations, présidente du groupe d'amitiés avec la République Dominicaine, vice-présidente du groupe d'amitiés avec Haïti, n'a pas donné sa démission du groupe UMP.

En toute liberté... mais dans le groupe
« Je ne suis plus adhérente de l'UMP, lance Gabrielle Louis-Carabin. Enfin, on lui court sur le haricot à parler d'elle comme d'une femme de droite ! Elle est sur la liste Lurel, mais elle est une femme libre « Une Guadeloupéenne ! » La belle Gaby s'explique : « J'ai donné ma démission de l'UMP en juin 2009. On prélevait encore ma cotisation en février mais j'ai dit à ma banque d'arrêter de payer. De même, j'ai dit au président du groupe UMP que j'allais désormais siéger chez les non inscrits mais il m'a dit que ç'a n'avait aucun sens, que je pouvais rester puisque j'ai mon entière liberté de vote... » Comme ça... c'est clair !

Entre les deux... mon cœur balance !
« Il me font bien rire ceux qui viennent maintenant me reprocher d'avoir été avec Lurel. Ce sont les mêmes qui sont venus me voir, Gabrielle viens avec nous, etc. Si je vous disais les noms... Mais, vous savez qui ! » Gabrielle est remontée comme une pendule. A la fin, elle lâche des noms, avec un certain plaisir : Jalton, Aldo. Un homme de gauche, un homme de droite. Comme quoi !
André-Jean VIDAL
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 17:04
Quelques informations sur la situation séismologique actuelle en Haïti


NO COMMENT


Voici quelques faits sur la situation séismologique dans la grande région de Port-au-Prince.
 
La période que les habitants de Port-au-Prince et des régions environnantes vivent n'est pas différente de celle qui suit tout grand tremblement de terre. Des séismologues et géologues ont présenté des hypothèses sur des séismes à venir, mais on doit se rappeler qu'il s'agit de possibilités à plus long terme que les jours ou semaines qui viennent.

Peut-on prévoir les séismes ?
Dans l'état actuel des connaissances scientifiques, il n'est pas possible de prévoir l'imminence d'un séisme, encore moins la date, l'heure et le lieu exacts où ils se produiront. On ne peut donc pas faire de prévision à court terme (jours, semaines, mois) du lieu ou de sa magnitude. On peut, dans certains cas bien précis, évaluer la possibilité de séismes mais dans le meilleur des cas comme en Californie ce sera sur de longues périodes de temps (décennies ou plus).. 
 
Qu'est-ce que la magnitude d'un séisme ?
La magnitude est une mesure de la quantité d'énergie libérée pendant un séisme. Un séisme de magnitude 7 comme celui du 12 janvier libère environ 30 fois plus d'énergie qu'un séisme de magnitude 6, et environ 1000 fois plus d'énergie qu'un séisme de magnitude 5.

Répliques sismiques:
Dans les jours suivant un séisme fortement ressenti comme celui du 12 janvier dernier (magnitude 7,0), d'autres secousses peuvent être, et ont d'ailleurs été, ressenties.
•    Dans presque 100% des cas, ces secousses (appelées répliques) seront beaucoup plus faibles que le choc principal (avec un maximum possible d'environ 6 degré à l'échelle de Richter pour un séisme principal de magnitude 7).  Les vibrations causées par une réplique seront donc moins fortes que le choc principal. 
•    Ces répliques sont un phénomène normal et n'annoncent pas un séisme plus fort. Elles indiquent un rajustement de l'écorce terrestre après le séisme principal.
•    Le nombre de répliques ressenties est fort variable et, donc, imprévisible. Il peut y en avoir quelques par jour ou seulement quelques unes par semaine.  Plusieurs d'entre elles peuvent être ressenties si elles sont supérieures à magnitude 4,0 sur l'échelle de Richter.
•    La fréquence de ces répliques diminuera avec le temps, mais leur magnitude ne décroit pas progressivement de la même façon, il peut avoir des soubresauts.
•    Il est impossible de prévoir la magnitude maximale qu'atteindra une réplique ou le nombre des répliques. Ces données varient d'une région à l'autre, suivant des facteurs qui sont encore mal connus, même des spécialistes. De façon générale, la magnitude maximale de la plus grande réplique sera d'environ 1,0 degré de moins à l'échelle de Richter, donc autour de magnitude 6 pour une réplique de la région d'Haïti.   On a eu jusqu'à maintenant (21 janvier) deux séismes de magnitude 5,9.
•    Les répliques augmentent le stress des personnes dans la zone épicentrale et si elles sont fortes, magnitude 5,5 ou plus, elles peuvent ajouter aux dommages d'édifices déjà affaiblis. Pour cette raison, il est indiqué de ne pas réintégrer des édifices à moins que les autorités compétentes les désignent comme sécuritaires.

Les failles:
•    Physiquement, un séisme est le résultat d'un mouvement brusque de deux blocs de roc le long d'une cassure (faille) située en profondeur dans l'écorce terrestre.  Dans le cas du séisme du 12 janvier, la profondeur était d'environ 10 km.
•    Après de très forts séismes, ce mouvement peut être visible en surface sous forme de déplacement latéral entre les deux côtés de la faille.  On n'a pas d'évidence qu'un tel mouvement s'est produit lors du séisme du 12 janvier.
•    Beaucoup de gens croient à tort que, lors des séismes, le sol s'entrouvre pour engloutir de malheureuses victimes. Cette conception des séismes, bien incrustée dans notre subconscient, ne correspond aucunement à la réalité; on la doit plutôt à l'imagination des producteurs d'Hollywood!
•    Après un fort séisme, il se peut que des fissures soient visibles sur le sol. Il ne s'agit pas de failles, ni de crevasses qui se refermeront. Ces fissures sont probablement apparues en raison du tassement (compaction) du sol que les vibrations ont causé.
•    Une faille géologique s'étire de la République Dominicaine jusqu'en Jamaïque.  Seule une portion de cette faille a été réactivée le 12 janvier entre un peu au sud de Carrefour jusqu'à Petit-Goâve environ.  Sur les centaines d'années à venir, il est possible que cette faille connaisse des séismes importants sur toute sa longueur, mais une portion à la fois .
 
Les dommages:
•    Ce sont les vibrations du sol qui causent la plupart des dommages associés aux séismes.
•    En général, des forts séismes (magnitude 7 et plus) produisent des mouvements du sol de grande amplitude et de longue durée.
•    Des forts séismes produisent des secousses plus fortes qui sont ressenties sur une plus vaste région que des plus petits séismes.

Est-ce que la terre s'ouvre pendant un séisme?
Non!  Une idée fausse mais fréquemment crue c'est qu'un trou s'ouvre dans le sol pour avaler des victimes malheureuses. Cela n'a aucun rapport à la réalité mais c'est la version des séismes de Hollywood. Après un fort séisme, quelques fentes peuvent apparaître dans le sol. Ceux-ci ne sont pas des failles, ni des crevasses prêtes à refermer. C'est probablement le tassement du sol qui les a produites.
 
Risque de tsunami
•    Les tsunamis sont de grandes vagues océaniques qui peuvent être produites de deux façons:
1..    Par un mouvement vertical du fond de la mer directement causé un rejet d'une faille causé par un séisme de forte magnitude (magnitude 7,0+).  À moins qu'un autre très fort séisme se produise, ce qui est très improbable, il n'y a plus de danger qu'un tsunami affecte les rivages d'Haïti. Ceci est appuyé par le fait que le mécanisme du séisme du 12 janvier n'est pas favorable à un tel mouvement vertical du fond de la mer, et que la majeure partie de la faille se trouve sur la partie terrestre de la péninsule du sud et non pas au large des côtes.

2.    Un tsunami plus local peut aussi être engendré par le déplacement d'une grande quantité d'eau engendré par un glissement de terrain sous-marin ou par l'éboulis d'une falaise côtière. 
•    Un séisme assez fort (magnitude 6 ou plus) peut causer un mouvement du fond de la mer (1) ou un glissement de terrain (2).  Il est donc suggéré de s'éloigner du rivage si un fort séisme se produit.  La plupart du temps, l'arrivée imminente d'un tsunami se détecte, dans les minutes après un fort séisme, si la mer se retire rapidement loin du rivage.  On doit alors gagner les zones plus élevées (15 m ou plus au-dessus du niveau de la mer).  La possibilité d'un tsunami causé par une réplique sismique est considérée très faible en ce moment.

En espérant que ces quelques précisions seront d'intérêt, je vous prie d'agréer l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
 
Maurice Lamontagne, ing., Ph.D.
Séismologue / Seismologist
Secteur des sciences de la Terre / Earth Sciences Sector
Ressources naturelles Canada / Natural Resources Canada
615, rue Booth / 615 Booth St
Pièce 216 / Room 216
Ottawa (Ontario) K1A 0E9
     613-947-1318  613-947-1318    613-947-1318  613-947-1318        613-947-1318  613-947-1318     613-947-1318 613-947-1318  
maurice.lamontagne@nrcan.gc.ca
télécopieur / facsimile  613-943-9285
http://gsc.nrcan.gc.ca/dir/index_f.php?id=9387
http://gsc.nrcan.gc.ca/dir/index_e.php?id=9387
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 13:54
 


http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/14/01-949672-haiti-un-barrage-menace-de-ceder-a-grand-goave.php

    

Philippe Mercure, envoyé spécial
> La Presse


 (Haïti) Haïti croyait avoir tout vu en matière de catastrophes, mais voici qu'une nouvelle menace plane sur la commune de Grand-Goâve, à 50 km de la capitale: un barrage formé dans les montagnes par le tremblement de terre pourrait emporter davantage de vies et d'habitations s'il venait à céder.

Yves Gattereau saute d'un rocher et pique une tête dans l'eau turquoise qui s'étend devant lui. Le paysage est montagneux et sauvage. Le silence est total.
> Si la scène semble idyllique, elle est loin de l'être. Le lac dans lequel M. Gattereau vient de plonger ne devrait pas exister. Il s'est formé quand un pan de montagne s'est affaissé lors du tremblement de terre, bloquant le cours de la rivière Grand-Goâve.
> Yves Gattereau est un ingénieur forestier québécois installé en Haïti depuis 22 ans. Celui qui dirige une équipe d'intervention sur les bassins versants pour Oxfam-Québec est inquiet.

> Il montre le mur de roc contre lequel l'eau s'accumule depuis un mois. La situation ne semble pas critique pour l'instant. Le barrage est énorme et il reste plusieurs dizaines de mètres avant que l'eau ne passe par-dessus. Le hic, c'est qu'il n'a pratiquement pas plu depuis le tremblement de terre du 12 janvier. Quand la saison des pluies se déclenchera, d'ici quelques semaines tout au plus, l'eau s'accumulera ici très rapidement.

> «C'est clair que l'eau va atteindre la hauteur du barrage, dit Yves Gattereau. À ce moment-là: ou bien ça défonce, ou bien ça passe tranquillement par-dessus.»
> Que se passera-t-il si le barrage cède? M. Gattereau admet qu'il ne peut le dire avec certitude. Mais il rappelle la topographie du terrain pour nous faire comprendre les risques.

> Le barrage est situé en montagne à une dizaine de kilomètres en amont de Grand-Goâve, ville coincée entre la mer et un demi-cercle de montagnes qui se dresse devant elle. «Un entonnoir, dit M. Gattereau en montrant les montagnes. Un bassin versant, c'est ça. Si le barrage cède et crée une vague, celle-ci débouche directement sur Grand-Goâve.»

> Dire que celle-ci n'est pas prête pour une nouvelle catastrophe est un euphémisme. Davantage une commune dispersée qu'une ville, Grand-Goâve compte quelque 110 000 habitants et a été détruite à 90% par le tremblement de terre. Ici, la population vit dans des abris faits de bouts de bois sur lesquels on a tendu des draps et des morceaux de carton. Les tentes qu'on voit à Port-au-Prince ne sont pas arrivées ici; même les bâches de plastique sont rarissimes.

> L'armée américaine ne sait que faire

> C'est en examinant des images satellites du logiciel Google Earth qu'Yves Gattereau a découvert le barrage. Sa formation lui a permis de détecter le problème, mais il n'a pas l'expertise pour le régler. Depuis, il ne sait pas quoi faire.
> «Ce n'est pas encore urgent. Je ne voulais pas alerter la population et créer une panique supplémentaire», dit-il. Il a finalement décidé de joindre La Presse pour qu'elle diffuse l'information.

> L'armée américaine a aussi eu vent de la situation. Vendredi dernier, elle a envoyé une équipe sur place. «On pourrait probablement faire sauter le barrage, mais nous n'avons aucune idée des conséquences que cela aurait», a dit à La Presse Jason Mangone, premier lieutenant de la marine américaine. Il a fait une demande pour qu'un expert en dynamique des fluides vienne sur les lieux.
> Il souligne que l'accès difficile au barrage compliquera les choses. L'endroit se gagne en effet au prix d'une éprouvante expédition qui débute par une randonnée de moto dans l'immense lit quasi asséché de la rivière. Les motos restent régulièrement prises dans le sable, les rochers ou l'eau.
> Il faut ensuite marcher dans la rivière, parfois avec de l'eau jusqu'à la taille, et contourner certaines zones impraticables en grimpant les parois. En chemin, l'équipe d'Yves Gattereau qu'a accompagnée La Presse a croisé deux militaires de la marine américaine qui rebroussaient chemin.
> «Je suis trop vieux pour ce genre de choses. On va essayer d'envoyer un hélicoptère», a lancé l'un des deux hommes, Steve Krutke.

> Avec la collaboration d'Ariane Lacoursière
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 21:28
ECHOS DE CAMPAGNE
Alain Lesueur à l'UAG
Après Blaise Aldo et Marie-Luce Penchard, de la liste Ensemble pour la Guadeloupe, ce soir, le CAGi recevra, à l'UAG, dans le cadre de ses rencontres sur les régionales, Alain Lesueur. Ce dernier, qui est tête de la liste Guadeloupe demain, sera accueilli vendredi, à l'amphi Lepointe, sur le campus de Fouillole.

Les votes des bananiers
Les planteurs de bananes de Guadeloupe sont sinistrés par le dépôt des cendres volcaniques de la Soufrière de Montserrat. Les bananes récoltées et expédiées aux mûrisseries hexagonales seraient impropres à la consommation. Idem en Guadeloupe, alors, et il faut s'attendre à ce que soient cyclonées 25 à 30 000 tonnes de bananes. Soir une perte sèche d'environ 15 millions d'euros... Réagissant avec célérité, Victorin Lurel a dit que la Région viendrait au secours des planteurs, Jean-Marie Nomertin a dit que les ouvriers n'accepteraient pas que les bananiers soient victimes de cette crise. Marie-Luce Penchard a prié le préfet Fabre de remettre au plus tôt un audit de la situation. Ah, ces périodes électorales vous font déployer des trésors d'énergie !

L'estomac des Guadeloupéens
Quelque part, des experts ont décidé que les bananes de Guadeloupe (et les melons aussi) touchées par les cendres de Montserrat étaient impropres à la consommation. Mais, qu'en est-il des tomates, des salades, des ananas, des agrumes, de la canne qui ne sont pas exportés mais consommés par les Guadeloupéens ? Notre estomac serait-il plus tolérant que celui des Européens ? Vite, une réponse scientifique !..

Eric n'aime pas Victorin
A notre journaliste avec lequel il a eu un long entretien, Eric Jalton a confié qu'il avait de la sympathie pour Laurent Bernier, maire de Saint-François et Blaise Aldo, maire de Sainte-Anne. Et guère de sympathie pour Victorin Lurel.

Cynisme affirmé
Qui a dit que Marie-Luce Penchard n'était pas dotée d'un culot monstre ? Sa gaffe des Abymes n'en est sûrement pas une quand elle affirme à notre correspondant à Paris : « En Guadeloupe je suis une star et ma liste a du gagner deux points... » (voir notre précédente édition). Ah, Marie-Luce, le vertige des hauteurs !

Boudée ?
Marie-Luce Penchard a-t-elle été boudée par le président de la République, Nicolas Sarkozy, lors du voyage aux Antilles, l'autre jour ? Le Canard enchaîné l'affirme dans sa dernière édition. Mais, Marie-Luce Penchard n'est-elle pas le choix de Nicolas sarkozy pour l'Outre-mer, la conseillère fidèle muée en ministre ? Et puis, pour ce voyage, il y avait pléthore de ministres, dont le ministre de l'Outre-mer en titre, Brice Hortefeux. Oui, il y a bien la sortie de Patrick Balkany, maire de Levallois, celui qui dit tout haut ce que NS pense tout bas. « Il faut la virer ! », a-t-il hurlé dans les couloirs de l'Assemblée...

La semaine sera longue
L’agenda de Marie-Luce Penchard à Paris mentionne notamment pour cette semaine des rencontres avec la ministre de la Santé, avec la Garde des Sceaux et avec le Haut-commissaire aux solidarités actives, concernant les suites à donner au Conseil interministériel à l’outre-mer. Plus, mais cette fois en Guadeloupe, la rencontre du Cagi à l'UAG, plus le week-end de campagne... avant le retour à Paris. La semaine sera longue. Il faudra tenir trois semaines à ce rythme avant le premier tour. Quelle santé !

Facebook
Les régionales sur Internet ? Sur Facebook, une autre vision des choses, plus spontanée. La Matinale RCI est sur facebook. 189 fans aujourd'hui, d'autres demain. RFO Guadeloupe en affiche 435. Peut mieux faire. France-Antilles rassemble près de 2 000 amis. A suivre...
André-Jean VIDAL
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 20:23

POLITIQUE SHOW

Par Dominique DOMIQUIN

La sarabande hypnotique des unions éphémères et des divorces temporaires semble enfin vouloir s’arrêter. Elie Domota fait mouche en disant que chacun a choisi sa carpe ou son lapin. Après cette longue période de frai, l’électeur guadeloupéen va t’il enfin connaître la vision à long terme des candidats aux régionales ? En ces temps incertains, sur fond de pluie de cendres, de séisme en Haïti et d’économie locale bloquée dans le rouge, nous aspirons tous à trouver les voies d’une paix sociale durable (Si, si ! C’est possible en Guadeloupe !). En matière d’état des lieux et de projet de société, force est de constater qu’a part le livre d’Alain Plaisir ou le dossier Agora du MEDEF (qui, officiellement, n’est pas en lice), on reste sur sa faim.

Entre celui qui défend mordicus son bilan, celle qui cherche dangereusement a être « plus guadeloupéenne que moi tu meurs », ceux qui marchent en tapinois sur le tranchant de l’épée LKP, les vieux (et vieilles) marionnettistes qui de leurs doigts arthritiques tirent d’énormes ficelles en coulisse, ceux qui visent plutôt les prochaines municipales ou un mandat de député, ceux qui profitent de l’exposition médiatique pour marteler un credo délavé, ceux qui règlent des comptes personnels… Début de Carême oblige, le choix est maigre... Comme dit mon garagiste : « Lè ou gadé yo ka gwouyé kon sa, ou pé sèten yo tout sav tini on ti sos a bwè ! ». Le fameux bon sens populaire.

Du coté de Fouilloles, on veut croire à la possibilité d’évoquer le débat qui permettra au peuple d’opter pour l’article 74… l’espoir fait vivre, dit-on.

Reste la presse pour éclairer un tant soit peu la grande masse des indécis, de ceux qui, comme moi, ne militent pour aucun parti et souhaitent juste voir se dégager leur horizon. Faire des projets, construire sur du solide. Il y a de bonnes émissions sur RCI comme sur RFO. Le problème c’est qu’on se demande toujours pour qui roule tel ou telle journaliste (à part Eric Rayapin qui s’est déjà impliqué politiquement). A quand un vrai club de la presse ? Un forum où l’on pourrait voir Picord, Zandwonis, Sargenton, Fundéré, Vidal, Pincemail, Marival, Nedelkowski, Rodes, tous ensemble, analysant, décortiquant, critiquant, confrontant, débattant… La cerise sur le gâteau serait d’avoir la même chose avec des gens de la société civile. (C’est déjà un peu le cas sur Canal 10) Les gens brillants ne manquent pourtant pas en guadeloupe. Cependant il faudrait que l’on connaisse leurs obédiences idéologiques. On peut rêver, non ?

En attendant, faute de lisibilité, pour tout complément d’information on se rabat sur radyo bwa-patat, c'est-à-dire la rumeur. Bien qu’on puisse parfois y trouver des pépites, on échappe pas à tout ce qu’elle comporte d’arbitraire, d’empirique et généralement de nauséabond.

On peut aussi se raccrocher aux paroles de quelques vieux routiers qui ont laissé une trace plus ou moins grande dans l’histoire de la philosophie politique. En méditant leur pensée, sans être partisan, on se rend compte à quel point, à toutes époques et en tous lieux, le combat politique, est un éternel recommencement :

En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. Tocqueville, (Souvenirs)

La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante. Mao Tsé Toung (De la Guerre prolongée).

L'humanité ne se pose jamais que des problèmes qu'elle peut résoudre; car, à y regarder de plus près il se trouvera toujours que le problème lui même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir. Marx (Contribution à la critique de l'économie politique).

Il est évident que l'homme est un animal politique, bien plus que n'importe quelle abeille ou n'importe quel animal grégaire. Car, nous le disons souvent, la nature ne fait rien en vain. Et seul parmi les animaux l'homme est doué de parole. Aristote (La Politique I, chapitre2).

En tant que les hommes sont en proie à la colère, à l'envie, ou quelque sentiment, ils sont entraînés à l'opposé les uns des autres et contraires les uns aux autres, et d'autant plus redoutables qu'ils ont plus de pouvoir et sont plus habiles et rusés que les autres animaux. Spinoza (Traité politique).

Gouverner, c’est prévoir. Emile de Girardin

On ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n'en fait pas davantage sans. André Malraux (La Condition humaine).

Enfin, pour faire plaisir à nos compatriotes anarcho-indépendantistes, un dernier aphorisme que nous gagnerions tous à méditer :

« Votre système est une guerre civile légale, où les hommes se constituent en groupes antagonistes et se battent entre eux pour s’emparer de la machine à fabriquer les lois, laquelle leur sert à écraser leurs rivaux jusqu’à ce qu’un autre gang s’en empare à son tour pour les évincer, le tout dans une protestation perpétuelle d’attachement au bien non spécifié d’un public non précisé ». Ayn Rand (Atlas Shrugged : Discours de John Galt)

L’assertion, évidemment, fait sens lorsqu’on vit dans un Etat sinon indépendant, pour le moins un brin autonome. Mais cela est une toute autre histoire.

Dominique DOMIQUIN

St Claude, le 23/02/2010

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 16:52
Eric, Marlène exclus mais réintégrables
Ont-ils été exclus ou non ? C'est le débat. Ils ont été mis « en dehors du parti ». Ce qui vaut exclusion puisqu'ils auraient contrevenu à l'article des statuts du PS qui sanctionne ceux qui iraient aux élections contre l'avis du parti. En Guadeloupe, qui a l'aval du parti ? La liste conduite par Victorin Lurel. Ce qui n'empêche pas les socialistes de la liste d'Eric Jalton et Marlène Mélisse, encartés au PS, d'avoir toute leur légitimité de candidats... Mais, selon Martine Aubry, pas de candidats du PS. De toutes les façons, dans la charrette des exclus il y a ceux de la liste de Georges Frèche, en Languedoc, qui devraient bénéficier, comme l'a dit Mme Aubry, « après les régionales » d' « une mission regroupant l'ensemble des sensibilités du PS », dont l'objectif sera de « permettre de retrouver le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la rénovation... »
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 16:48
IN http://lci.tf1.fr/
Le PS sanctionne donc les pro-Frêche

le 23 février 2010 à 20h45, mis à jour le 23 février 2010 à 23:04

Dossier : Elections régionales

Réuni à Paris, le Bureau national a décidé d'appliquer les statuts du PS qui prévoient la suspension automatique d'un candidat dissident. Robert Navarro, premier secrétaire fédéral du PS de l'Hérault, "n'accepte pas" la décision.

Le PS sanctionne donc les pro-Frêche

le 23 février 2010 à 20h45, mis à jour le 23 février 2010 à 23:04

Dossier : Elections régionales

Réuni à Paris, le Bureau national a décidé d'appliquer les statuts du PS qui prévoient la suspension automatique d'un candidat dissident. Robert Navarro, premier secrétaire fédéral du PS de l'Hérault, "n'accepte pas" la décision.



"L'ensemble des camarades du Languedoc-Roussillon" figurant sur la liste du DVG Georges Frêche pour les régionales "se sont mis eux-mêmes en dehors du parti", a annoncé mardi la direction du PS à l'issue d'une réunion des dirigeants socialistes. Le Bureau national du parti a "constaté que les camarades du Languedoc-Roussillon se sont mis eux-mêmes en dehors du parti", a affirmé à la presse François Lamy, proche de la première secrétaire Martine Aubry, qui les a chiffrés à "59".

Il a évoqué aussi la situation en France en disant que dans "23 départements il y avait des candidats qui avaient décidé d'être sur des listes d'autres formations politiques qui n'ont pas été ratifiés par les instances du parti"."Dès lors, a poursuivi M. Lamy, pour l'ensemble de ces camarades - de l'ordre de plusieurs dizaines mais moins d'une centaine-, il y a l'application stricte de nos règles et nos statuts", c'est-à-dire la mise hors du parti.

"Ne croyez pas que je vais me laisser débarquer comme ça"
S'agissant de la situation "particulière en Languedoc-Roussillon", il a souligné que "5 premiers fédéraux et 2 présidents de conseils généraux sont concernés par cette constatation". Au cours de la réunion, Martine Aubry a proposé la création "après les régionales" d'"une mission regroupant l'ensemble des sensibilités du PS", dont l'objectif sera de "permettre de retrouver le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la rénovation dans l'ensemble du Languedoc-Roussillon". 

Première réaction mardi soir, celle de Robert Navarro. Le premier secrétaire fédéral du PS de l'Hérault a déclaré qu'il "n'acceptait pas" la décision du bureau national (BN) du PS. "Moi, je ne me sens coupable de rien", a confié à l'AFP M. Navarro. "J'ai respecté dans ma fédération les appels à candidature (...), la présentation des listes, j'ai fait voter des listes, je n'ai jamais eu de liste alternative, la convention nationale a ratifié les listes". Et "parce qu'il y a soi-disant un dérapage verbal d'une personne sur notre liste, on dégage tout le monde, moi je n'accepte pas ça", a-t-il dit.

"On va faire du droit maintenant", a-t-il ajouté, soulignant qu'il saisirait son avocat. "Ne croyez pas que je vais me laisser débarquer de la fédération comme ça. Les militants m'ont mandaté à 60% au niveau de la fédération, ils ont voté deux fois à 90% pour les listes sur lesquelles je suis. Et vous croyez que je vais partir comme ça ? Non", a-t-il insisté. 

le 23 février 2010 à 20:45


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