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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:53
Lundi soir, Raymond Sargenton a animé le club de la presse de RFO, rendez-vous désormais incontournable où se retrouvent des journalistes. De France-Antilles (André-Jean Vidal), 7 Mag (Pierre-Edouard Picord) et Le progrès social (Jean-Claude Rodes), ce soir-là. Au menu, les régionales. Tour d'horizon, avec référence aux candidats têtes de listes, à leurs colistiers, à la composition des listes, aux surprises ou non-surprises de celles-ci. Pour ce qui est des candidats, pas de réelle surprise. Ceux qui disaient qu'ils voulaient y aller ont fait leur liste, les uns jouant la carte des élus, de ceux qui ont vocation à rassembler sur leur nom, les autres jouant celle du large ratissage.
Les grandes listes, si tant est qu'il y ait de grandes listes et de petites listes, ce que les trois journalistes ont réfuté immédiatement, celles de Victorin Lurel, de Blaise Aldo, d'Eric Jalton, n'offrant que peu de surprises. Chez Lurel, on attendait Gabrielle Louis-Carabin et elle est venue. Chez Aldo, on attendait Marie-Luce Penchard, qui tend à occuper le devant de la scène, et ça semble normal. N'est-elle pas ministre ? Et de l'Outre-mer encore ! Elle est bien là. Chez Eric Jalton, on attendait des pointures, comme José Toribio, Georges Brédent, mais ils ne sont pas là. Parce qu'ils seraient alors victimes du cumul des mandats. Rien à voir avec une quelconque défection, José Toribio fait bien campagne pour Eric Jalton.
Les autres listes ? On s'est accordé à trouver légitimes les listes Nomertin et Plaisir, qui ont ainsi l'occasion de défendre leurs idées. D'autant, comme le soulignait l'un des intervenants, que cela permet de constater que c'est ainsi que la démocratie s'exprime pleinement.
La querelle autour de la sortie de Marie-Luce Penchard ? Une gaffe ou un énorme culot ? Jean-Claude Rodes pense que c'est une gaffe, Pierre-Edouard Picord et André-Jean Vidal soutiennent que c'est la marque d'un culot monstre de la part de la ministre de l'Outre-mer... pardon, de Mme Penchard, candidate en campagne.
Les accords en vue d'un deuxième tour, voire d'un troisième ? Sûrement déjà entamés, selon les journalistes. La perspective d'un second tour rend les choses moins faciles pour Victorin Lurel, des accords pouvant intervenir entre les deux autres listes qui pourraient passer le cap du premier tour (Jean-Claude Rodes est d'un avis contraire : il voit deux listes en lice au second tour) mais rien n'est encore joué.
Rendez-vous pour le prochain club de la presse le 29 mars, à 20 h 10.
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:52
ECHOS DE CAMPAGNE
Gugusses
C'est reparti, les journalistes qui traitent l'info politique ces derniers temps sont appelés sur leurs lignes directes, sur leurs portables, sans doute sur ordre d'un des candidats — chaque fois que certains se sentent en difficultés, c'est le déluge de sms et d'appels—, pour dire, s'ils sont Antillais, qu'ils sont « vendus à Victorin Lurel », s'ils sont métropolitains, qu'ils sont, n'hésitons pas à citer ces vengeurs masqués, « des sales blancs ». Ce qui s'appelle, dans un cas de la diffamation, dans l'autre du racisme. Dans l'un et l'autre cas, on se demande comment on peut utiliser l'insulte comme arme politique et prétendre pouvoir diriger une Région. Mais qui peut donc bien s'abaisser ainsi ?

Eric et Marlène
Eric Jalton et Marlène Mélisse, pourtant emblématiques du PS local, et d'autres comme Emmanuel Velin, José Ludger, Germaine Guizonne-Lacréole, ont été exclus, hier, de cette formation politique pour avoir monté une liste dissidente. Sur décision de Paris. Au même titre que 59 colistiers socialistes de Georges Frèche et d'une centaine d'autres sur le territoire.

Eric
Eric Jalton, candidat aux régionales, réfute tout contact avec quelque personne que ce soit, de la droite locale, en vue d'une stratégie de second voire de troisième tour. « Je ne ferai d'alliance avec la droite ni au premier ni au deuxième tour », écrit-il. Il fustige les deux journalistes — votre serviteur et Pierre-Edouard Picord, de 7 Mag — qui, lundi soir, sur RFO, ont laissé entendre que, pourtant, des rencontres auraient pu avoir lieu ces dernières semaines. Les mêmes propos tenus il y a quinze jours dans ces colonnes étaient restés sans effet. Depuis, il y a eu l'exclusion et, pour détourner l'attention, la diabolisation de cette presse trop informée !

Lucette
Lucette Michaux-Chevry réfute aussi avoir participé à quelque petit déjeuner que ce soit avec Eric Jalton, Dominique Larifla, David Nébor, Marlène Mélisse, Marie-Line Pirbakas, etc. « Les élections régionales sont trop importantes pour que l'on élabore un programme sur des petites histoires tendancieuses dont la portée ne vise qu'à ternir l'action publique », dit-elle. Elle a bien raison ! Nous n'en parlerons plus donc, en attendant le deuxième tour... et les inévitables rencontres qui auront lieu entre les deux tours. S'il y a un deuxième tour !..

Marcelin
Marcelin Chingan, conseiller régional, dit soutenir Victorin Lurel. « En campagne depuis plusieurs semaines, je défends le bilan dont mes camarades et moi-même sommes comptables, au sein de la collectivité régionale, autour du président Victorin Lurel. Cette équipe, dit-il, à montré ses dispositions à bien mener les affaires régionales, même pendant les périodes de crises. »

Blaise et Marie-Luce
Blaise Aldo, tête de liste UMP, et Marie-Luce Penchard, deuxième de liste, vont être reçus, à l'UAG, par le CAGi, pour présenter leur programme devant les étudiants de l'université. Ce ne sera pas ce mercredi soir, comme pour les autres candidats — sauf Eric Jalton qui a repoussé le rendez-vous sine die — mais demain, Mme Penchard n'étant pas en Guadeloupe avant jeudi.

Elie
Elie Domota s'introduit dans la campagne, simplement — mais fermement, ce qui est son rôle de syndicaliste signataire des accords Bino — pour dire que la Région et le Département qui se sont substitués à l'employeur pour un montant total de 50 euros net pendant un an n'effectueraient pas régulièrement ce versement. « Par la présente, dit-il dans un courrier, nous vous saurions gré de bien vouloir nous faire connaître le dispositif mis en œuvre afin de palier les manques constatés garantissant ainsi un accès réel aux 50 euros à un maximum de travailleurs de Guadeloupe, comme le prévoit l'accord du 26 février 2009. » Gageons qu'une réponse rapide va être donnée à ce problème...
André-Jean VIDAL
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 00:07
ECHOS DE CAMPAGNE
Marie-Luce
« Elle est pire que sa mère ! ». La presse hebdo nationale reprend cette phrase de Gabrielle Louis-Carabin prononcée quand Marie-Luce Penchard a été nommée secrétaire d'Etat à l'Outre-mer. Aujourd'hui, elle est ministre déléguée à l'Outre-mer, encore plus sûre d'elle et candidate aux régionales sur la liste Aldo. Sinon, les confrères pensent qu'elle a mis les pieds dans le plat en s'exprimant avec un peu trop de... franchise aux Abymes tantôt (voir nos éditions précédentes).

Lucette
Lucette Michaux-Chevry était invitée par sa nièce, Evita (deuxième sur la liste d'Eric Jalton) à un petit déjeuner sympathique, à Saint-Claude, samedi. Etaient présents Dominique Larifla, David Nébor, Marlène Mélisse, Maryline Pirbakas et Eric Jalton. Comme une sorte de front anti-Lurel, non ? Se sont-ils mis d'accord sur la stratégie à adopter entre le premier et le second tour ?..

Eric
Eric Jalton, qui connaît plus de monde sur la Grande-Terre qu'à Basse-Terre, s'est fait conseiller par sa marraine (politique), Lucette Michaux-Chevry, pour savoir ou toquer quand on fait campagne dans le chef-lieu. Elle lui a donné quelques adresses... mais il paraît qu'Eric n'a pas partout été accueilli avec des mots doux ! Malpalan ? Mais non !..

Louis
Louis Molinié, maire de Terre-de-Haut, l'un de ceux qui grognaient la plus contre la présence de marie-Luce Penchard sur une liste aux régionales (au point d'avoir incité Laurent Bernier à se découvrir), n'a pas choisi de faire comme Philippe Chaulet, son compère, en appelant à voter Lurel. Il est revenu au bercail, et sagement assis derrière les colistiers de M. Aldo, vendredi soir, lors de la présentation de la liste, il a regardé l'histoire politique de la Guadeloupe des prochaines années se faire sans lui...

Laurent
Laurent Bernier, qui a réussi à caser son premier adjoint, Teddy Marie, sur la liste Aldo/Penchard, était tout sourire, vendredi. Il est vrai qu'il revient de loin. Dissident, entraîné par le duo Molinié-Chaulet, il n'allait pas tarder à comprendre sa douleur. D'autant que sa bonne amie, Gabrielle Louis-Carabin, ralliée à Victorin Lurel, ne lui aurait sans doute pas fait de cadeau à la prochaine municipale. Car, il y a toujours Ernest Moutoussamy qui veille...

Jules
« Pour faire suite à votre courrier du 30/01/10 adressé à Eric Jalton et Marlène Mélisse dans lequel vous rappeliez les conséquences du maintien de leur candidature dissidente aux élections régionales en Guadeloupe en vertu de l'article 11-19 de nos statuts, écrit Jules Otto à Axel Urgin, secrétaire national à l'Outre-mer, je vous serai gré, en tant que premier fédéral, de constater lors du bureau national du 26 février au cours duquel devrait être appliqué cet article à des candidats en Languedoc-Roussillon, de constater que leur liste est déposée et d'appliquer en conséquence cet article 11-19 à Eric Jalton, Marlène Mélisse, Germaine Guizonne La créole, Girard Pelage, Emmanuel Vélin et José Ludger. » Le « petit rigolo », comme l'appelle Eric Jalton, ne plaisante pas !

Gina
Gina Théodore-Opheltès, proposée par la fédération du PS pour être sur la liste de Victorin Lurel (bureau fédéral, dimanche 7 février), disparaît de la liste ratifiée (bureau, dimanche 14 février) au profit de Delphine Lauricella (40e). « Elle n'a pas démérité avec l'Ecole de la deuxième chance », se contente-t-on de dire dans l'entourage de M. Lurel.

Alain
Alain Plaisir, du CIPPA, tête de liste Osons pour la Guadeloupe, présentera ses colistiers et son programme (en neuf points), dimanche, à Dolé/Gourbeyre. Sur cette liste figurent une polytechnicienne, Marilyne L'Etang, ingénieur informaticien au conseil général, et une anthropologue/sociologue, Luciani Lanoir, auteur de deux ouvrages de référence.

Jean
Jean Fabre, préfet de région, déléguera à un de ses collaborateurs le soin de tirer au sort, mercredi après-midi (à 14 heures), en séance publique, en préfecture, l'emplacement des panneaux de propagande devant les bureaux de vote. Une mission hautement stratégique...
André-Jean VIDAL
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 22:23
Régionales 2010
Victorin Lurel: "Marie-Luce Penchard récidivera"

Par Axel Gyldén, publié le 22/02/2010 sur http://www.lexpress.fr/region//marie-luce-penchard-recidivera_850512.html à 18:09 - mis à jour le 22/02/2010 à 18:15

 

Candidat à sa propre succession, Victorin Lurel, président sortant de la région Guadeloupe et député du Parti socialiste, réagit aux récents propos de Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre Mer, et candidate UMP à la présidence de la région.

Comment expliquez-vous que les récentes déclarations de Marie-Luce Penchard [sur les 500 millions de subventions qu'il lui "ferait mal de voir quitter la Guadeloupe"] aient fait davantage de bruit en métropole qu'en Guadeloupe?

Ce n'est pas exact. Ses déclarations ont choqué ici aussi, tout comme elles ont scandalisé à la Réunion. Mais il est vrai que le retentissement de ses propos en métropole a été considérable. C'est tant mieux !

Pour ma part, je les ai trouvés navrants. Entre nous, je pense qu'elle récidivera. Car madame Penchard est quelqu'un qui a du mal à maîtriser sa parole, son caractère et sa personnalité, laquelle est volcanique. Posséder une si faible capacité rhétorique et oratoire à son niveau de responsabilités est pour le moins surprenant.

Victorin Lurel, président PS de la région Guadeloupe en février 2009.

AFP/Julien Tack

Victorin Lurel, président PS de la région Guadeloupe en février 2009.

Que pensez-vous de la position de Patrick Balkany, selon lequel il faudrait la "virer" du gouvernement?

Honnêtement, cela m'a fait plaisir. Car il a été franc, direct. Au reste, compte tenu de sa proximité avec le président de la République, je suis convaincu qu'à un moment donné, quelqu'un lui a donné le feu vert pour "allumer" la ministre. Cela étant dit, je ne me suis pas associé à ceux qui ont réclamé la démission de Mme Penchard. Pourtant, si elle avait un minimum de bonne foi ou, tout simplement, un peu de talent politique, elle devrait s'excuser.

Pourquoi?

Pour se re-légitimiser. Dorénavant, à chaque fois qu'une décision concernant la Guadeloupe sera prise par la ministre de l'Outre-Mer, une suspicion de favoritisme planera. La perte de crédibilité de Marie-Luce Penchard est aggravée par son attitude pendant l'actuelle campagne des régionales. Elle n'hésite jamais à recourir aux approximations, aux mensonges, à la diffamation.

A quoi faites- vous allusion ?

Quand elle déclare: "Ca me ferait mal de voir 500 millions de subventions quitter la Guadeloupe", elle évoque en réalité un montant correspondant à "des projets destinés à d'autres collectivités d'Outre-Mer"! C'est du moins  ce qu'a tenté d'expliquer son responsable de la communication... Autrement dit : ces montants ne risquaient pas de quitter la Guadeloupe... puisque celle-ci n'était pas concernée ! C'est n'importe quoi.

Autre exemple de mensonge: elle m'a accusé d'être lié au scandale de la pollution des terres agricoles par le chloredécone (pesticide cancérigène) au motif que j'avais naguère occupé la fonction de directeur de la chambre d'agriculture. Mais c'est de la diffamation pure et simple ! A ce poste, je n'étais pas consulté sur des sujets comme celui-ci et, évidemment,  je n'étais en aucune manière un quelconque donneur d'ordres.

Entre la ministre de l'Outre-Mer et le président de la Région Guadeloupe que vous êtes, c'est donc la guerre...

Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai accueilli la nomination de Marie-Luce Penchard avec bienveillance lorsque Nicolas Sarkozy l'a nommée dans ses fonctions. Le président m'a même remercié avec insistance en public devant elle. Il me donnait du "cher Victorin" dès qu'il le pouvait, au point que c'en était gênant...

C'est vrai: jusqu'à présent, j'ai été plutôt indulgent avec Marie-Luce Penchard, parce qu'elle était en phase d'apprentissage ministériel. Mais là, après ses premiers neuf mois passés au ministère, je commence à trouver son apprentissage un peu long, et son bilan carrément nul. Surtout, je découvre que sa conception de la politique est aussi rétrograde que l'était celle de sa mère, Lucette-Michaux-Chevry. J'espère seulement que les Guadeloupéens ne vont pas voter pour le retour du népotisme et du clientélisme.

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 16:32
REGIONALES : QUI SONT-ILS ?
Qui sont-ils ? Des noms, connus ou non, sur neuf listes.
Mais, d'où viennent-ils ? Quels métiers exercent-ils, quels sont leurs âges, comment a-t-on composé ces listes ?
Tour d'horizon.
« Pas facile de composer une liste pour les régionales. Et ces régionales là sont encore plus complexes que les précédentes. »

Ce candidat tête de liste, dont nous ne donnerons pas le nom, résume bien la situation.
Le scrutin de liste a ceci de remarquable qu'il permet d'avoir des hommes et des femmes, autant d'hommes que de femmes, venus de tous horizons. Il est de règle, depuis quelques scrutins, de ne plus faire de listes d'élus ou de personnalités politiques, mais de composer subtilement sa liste d'élus (s'ils ne cumulent pas les mandats, limités à deux), de personnalités des appareils de partis, mais encore de personnes dites « de la société civile ». Ce sont des sympathisants (forcément) non encartés. Pour ces derniers, la difficulté est de trouver quelqu'un qui fasse plus ou moins l'unanimité de par ses actions ou ses compétences. Il faut choisir quelqu'un de connu, pas politisé officiellement, qu'on absorbe dans sa liste. L'alchimie prend ou pas...
Neuf listes en présence. Près de quatre cents noms. Qui sont-ils ? Des fonctionnaires, des salariés, des commerçants, des chefs d'entreprises, quelques artisans, quelques agriculteurs, des retraités. Les professions libérales sont représentées : rares médecins ou dentistes. Tout aussi rares les professeurs de faculté, les avocats. On note un magistrat, une femme de lettres.


NOWFRAP LA GUADELOUPE EN ACTION
La liste que conduit la Pointoise Octavie Losio, dentiste, comprend des colistiers issus d'une vingtaine de communes.
Qui compose cette liste ? Outre Henri Yoyotte, qui mène, depuis longtemps, combat commun avec le Dr Losio, neuf fonctionnaires, onze employés, deux commerçants, deux agriculteurs, un étudiant, vingt-deux retraités, etc.
Pas de personnalités connues sur cette liste composée, nous dit Octavie Losio, « d'hommes et de femmes qui sont le reflet de la société guadeloupéenne. »
Le + âgé : Sabas Radacal, retraité du privé, a 93 ans (40e position sur la liste).
Le + jeune : Robert Elice, employé du secteur privé, de Petit-Bourg, a 24 ans (14e position sur la liste)
Moyenne d'âge : 60 ans
GT : 19
BT :  7
Nous avons relevé les origines des 27 premiers de la liste, les autres colistiers étant, souvent, là pour compléter la liste et l'on retrouve des hommes et des femmes des mêmes communes.


COMBAT OUVRIER
La liste conduite par le Capesterrien Jean-Marie Nomertin, travailleur dans la banane, actuellement au chômage et secrétaire général de la CGTG, comprend des hommes et des femmes issus d'une quinzaine de communes, réparties sur l'ensemble du territoire, y compris dans les dépendances. Certains colistiers sont très connus. Nous relèverons, parmi ceux-ci les noms de Lita Dahomay, retraitée de l'enseignement, de Max Céleste, retraité lui aussi, tous deux membres actifs de Combat Ouvrier et impliqués dans la plupart des actions syndicales agricoles, estudiantines ou ouvrières.
Qui compose cette liste ? Seize fonctionnaires, des catégories B et C, treize employés, trois commerçants, deux artisans, deux agriculteurs, deux professeurs de faculté, sept retraités, etc.
« Nous sommes de la Guadeloupe, des hommes et des femmes au combat », dit Max Céleste.
Le + âgé : Gratien Cantor, salarié agricole, sans doute retraité, considérant son âge, 70 ans (29e sur la liste).
Le + jeune : Manuelle Loval, des Abymes, a 35 ans (14e position sur la liste).
Moyenne d'âge : 50 ans
GT : 16
BT : 11

GUADELOUPE DEMAIN
La liste conduite par le Sainte-Rosien Alain Lesueur « ne comprend pas que des Sainte-Rosiens », dit en riant M. Lesueur, ancien élève de l'ENA, ancien fonctionnaire, cadre supérieur de la fonction publique. Non, la lecture de la liste est limpide, il y a des hommes et des femmes d'une quinzaine de communes, réparties sur le territoire, y compris des Guadeloupéens issus des dépendances.
Des personnalités ? Outre Alain Lesueur, qui mène une opposition musclée à la mairie de Sainte-Rose ? Non.
Qui compose la liste ? Sept fonctionnaires, onze employés, dont quatre de catégorie C, trois étudiants, deux artisans, deux commerçants, un dentiste, un marin, un agriculteur, trois retraités, etc.
« Il s'agit de Guadeloupéens qui veulent s'engager pour changer la classe politique », dit M. Lesueur.
Le + âgé : Rémy Bouimba, retraité, a 76 ans (39e sur la liste).
Le + jeune : Sébastien Luissaint, étudiant, de Morne-à-l'Eau, a 24 ans (21e sur la liste).
Moyenne d'âge : 40 ans
GT : 15
BT : 12

OSONS POUR LA GUADELOUPE
La liste conduite par le Gourbeyrien Alain Plaisir, président-fondateur du CIPPA (Comité d'initiative pour un projet alternatif), ancien inspecteur des douanes, secrétaire général de la CTU — auteur d'un ouvrage de référence, Conquête du marché intérieur (Ed. Nestor) qui a servi de base aux négociations sur les prix en 2009 — est composée de Guadeloupéens venus d'une quinzaine de communes (toujours pour les 27 premiers de la liste). Il y a dix-huit fonctionnaires, dont sept de catégorie C, quatre de catégorie B, les autres étant enseignants. Huit employés-salariés, deux directeurs d'écoles, deux artisans, un agriculteur, cinq retraités, etc.
« Ce sont des sympathisants du CIPPA et des hommes et des femmes d'accord avec les idées développées dans mon livre-programme », confirme Alain Plaisir.
Le + âgé : Barbe Fanhan, retraité, est de Deshaies. Il a 79 ans (17e position).
Le + jeune : Anna Civis, agent d'affaires, de Lamentin, a 32 ans (32e position)
Moyenne d'âge : 50 ans
GT : 10
BT : 17

TOUS POUR LA GUADELOUPE
La liste conduite par l'Habissois Victorin Lurel, président sortant du conseil régional, député PS de la quatrième circonscription, fonctionnaire territorial catégorie A (ancien directeur général des villes de Goyave et Le Gosier, ancien directeur de la chambre d'agriculture), est composée d'hommes et de femmes de tous horizons. Venus d'une quinzaine de communes, réparties sur le territoire, y compris les dépendances, elle comprend beaucoup d'élus municipaux — dont Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, qui n'est plus membre de l'UMP depuis juin 2009 et Ary Chalus, qui « pousse » la liste en occupant la dernière place — mais aussi des personnes de la société civile. Et Harry Durimel, patron des Verts Guadeloupe.
Dix-neuf fonctionnaires, sept cadres (4 A, 2 B, 3 C), sept employés-salariés, deux avocats, un professeur de faculté, un pharmacien, un chirurgien, un médecin, deux avocats, quatre retraités, etc.
« Dix-neuf socialistes encartés, quatre GUSR, quatre PPDG, trois Verts, des membres de la société civile composent la liste », détaille un membre de celle-ci.
Le + âgé : Josette Borel-Lincertin, retraitée de l'enseignement, des Abymes, en quatrième position.
Le + jeune : Justine Bénin, salariée, 35 ans, du Moule (8e position).
Moyenne d'âge : 50 ans
GT : 14
BT : 13

ENSEMBLE POUR LA GUADELOUPE
La liste conduite par le Saintannais Blaise Aldo, ancien député européen, actuel maire UMP de Sainte-Anne, est le reflet du territoire. Une quinzaine de communes sont représentées. Marie-Luce Penchard est l'ornement de cette liste. Ministre de l'Outre-mer, fille de Lucette Michaux-Chevry, confortée récemment par Nicolas Sarkozy. Daniel Marsin, sénateur, ancien maire des Abymes, Reinette Juliard, ancien maire de Lamentin, Joël Beaugendre, maire de Capesterre-Belle-Eau, ancien député, Richard Yacou, maire de Sainte-Rose, composent, avec Patrick Gob, Josette Jerpan, Christian Thénard, Edouard Delta, Teddy Marie une belle brochette de politiques. Parmi les personnalités, Mélina Seymour-Gradel, de Canal 10 (en disponibilité pour la campagne).
Parmi ces candidats, douze fonctionnaires, cinq employés-salariés, deux artisans, six cadres, deux industriels, un médecin, deux avocats, un pharmacien, un contremaître, trois directeurs d'écoles, etc.
« Ça n'a pas été facile mais nous avons réuni des hommes et des femmes de tous horizons », a dit M. Aldo.
Le + âgé : Christian Thénard, du Gosier, professeur du secondaire et technique, 64 ans (15e sur la liste)
Le + jeune : Mélina Seymour-Gradel, journaliste, des Abymes, 28 ans (8e position)
Moyenne d'âge : 50 ans
GT : 16
BT : 11

LA RÉGION AUTREMENT
La liste que conduit l'Abymien Eric Jalton, dentiste, maire des Abymes et député PS de la première circonscription, comprend des hommes et des femmes venant d'une quinzaine de communes de Guadeloupe et des dépendances. Parmi les colistiers, quelques pointures : Marlène Mélisse-Miroite, longtemps hiérarque du PS local avant qu'elle ait quelques démêlés avec la direction de celui-ci (mais elle a de bons contacts à Paris, même si elle est — tout comme Eric Jalton, Germaine Guizonne-Lacréole, Girard Pelage, José Ludger) — « réputée exclue », comme le souligne une lettre du 30 janvier et un rappel du 19 février). C'est la tête pensante de la liste. Marie-Line Pirbakas-Groevius est la prise chez les Verts, dont elle a longtemps occupé la deuxième place derrière Harry Durimel.
Parmi ces candidats, onze fonctionnaires, sept directeurs d'écoles, six salariés, deux agriculteurs, trois industriels, deux cadres, un artisan, un médecin, un dentiste, un magistrat, un avocat, un ingénieur, un marin, etc.
« C'est une liste de progressistes, de Guadeloupéens de gauche. La vraie gauche », s'est targué Eric Jalton.
Le + âgé : Félix Proto, médecin, des Abymes, 68 ans (43e sur la liste)
Le + jeune : Fabrice Devaed, chef d'entreprise, 30 ans (31e position)
Moyenne d'âge : 50 ans
GT : 16
BT : 11

POU GWADLOUP AN NOU AY
La liste conduite par Cédric Cornet, chef d'entreprise passionné de jeux vidéo. « Je me suis mis en disponibilité depuis un an pour préparer mon projet », dit-il. Pas de vedettes dans sa liste, mais des hommes et des femmes de tous horizons, tant géographiques que professionnels : dix étudiants, quatre fonctionnaires, neuf employés-salariés, quatre cadres, deux propriétaires, un ingénieur, un conseiller juridique, etc.
« Nous sommes de jeunes Guadeloupéens, engagés à 100% dans ce combat des régionales », explique Cédric Cornet.
Le + âgé : Emile Martial, 69 ans (en 43e position)
Le + jeune : Aurélie Capet, du Gosier, 21 ans (18e position)
Moyenne d'âge : 30 ans
GT : 16
BT : 11

POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE
La liste est conduite par Jeanny Marc, maire de Deshaies, député PS de la troisième circonscription. Jeanny Marc est GUSR mais elle n'a pas suivi son chef de file, Guy Losbard, quand celui-ci a rejoint le camp d'Eric Jalton. Mme Marc a décidé de faire cavalier seul. Avec qui ? Beaucoup d'habitants de la Basse-Terre, essentiellement de sa circonscription. Quelques élus municipaux (du rang de conseiller), beaucoup d'acteurs de la société civile. A noter la présence de Franck Meynadié, chef d'entreprise, à la sixième place. Dolorès Belair a un pitt à coq fameux à Morne-à-l'Eau. Doris Nabal-Checkmodine est très connue en Côte-sous-le-Vent, Jean-Yves Belaye, avocat, l'est tout autant à Pointe-à-Pitre.
Sinon, treize fonctionnaires (2 A, 2 B, 1 C), huit employés, deux commerçants, deux cadres, un artisan, etc.
« Nous avons choisi des compétences sur tout le territoire... », expose Mme Marc.
Le + âgé : Jean Sélugy, chef d'entreprise, de Capesterre-Belle-Eau, 74 ans (22e position)
Le + jeune : Nathalie Jean-Jacques, cadre supérieur, 40 ans (37e position)
Moyenne d'âge : 50 ans
GT : 10
BT : 17
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 16:27
ECHOS DE CAMPAGNE
Jacques
Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre, est bien silencieux alors qu'on sait qu'il soutient Victorin Lurel, en vertu de leurs accords entre PPDG et Fédération du PS. Il est vrai que Fély Kacy-Bambuck, de l'équipe Bangou (depuis Henri Bangou) est bien placée sur la liste. L'actuelle présidente de la commission culturelle de la Région devrait être réélue sans problème, quoiqu'il advienne, et retrouver cette commission où elle excelle tant elle semble enthousiaste à chaque sortie officielle !

Eric et Marlène
Hilares, Eric et Marlène, l'un comme l'autre, semblaient peu affectés, en fin de semaine, par l'annonce d'une possible exclusion annoncée par leur camarade secrétaire fédéral Jules Otto. Traité de « petit rigolo », de plus. C'est vrai que, comme nous l'avait dit il y a quelques semaines Laurent Cathala, maire de Créteil, qu'accompagnait l'un de ses conseillers municipaux, Axel Urgin, « pour qu'on exclue quelqu'un chez nous... il va se passer du temps. Le temps de la réconciliation... » Ce qui, en l'espèce, semble chez nous... impossible.

Jules
Que va faire Jules Otto, traité de petit rigolo par Eric Jalton ? Rejoindre ceux qui l'ont copieusement insulté, comme il le lui ont demandé au travers de nos colonnes (voir l'édition de samedi, page 3) ou rester là où il est, à la tête de la fédération ?

Mélina
Mélina Seymour-Gradel, engagée sur la liste de Blaise Aldo/Marie-Luce Penchard, est en congé de Canal 10 où elle animait la rédaction de belle manière. Dire qu'elle va devoir garder pour elle toutes les indiscrétions qu'elle aurait été si empressée de sortir si elle était restée journaliste !..

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard a pris toute la mesure de son nouveau rôle de candidate aux régionales. Qui ignore après la bronca dont elle a été victime que notre sémillante ministre de l'Outre-mer du gouvernement Fillon, sous la présidence de Nicolas sarkozy, est candidate aux régionales en Guadeloupe ? Toute la France, au fin fond des forêts des Ardennes, dans les châtaigniers de la Balagne Corse. Partout. Comme quoi un culot monstre, ça paie !

Nicolas
Nicolas Sarkozy, en Guyane, après avoir fait lanterner sa ministre toute la journée, lui a apporté une sorte de soutien, du bout des lèvres.  Mais, ainsi, s'achève une polémique qui a duré trois jours, nuit et journées longues pour Mme Penchard attaquée de toutes parts, y compris à droite, par Patrick Balkany, dont on sait qu'il a l'oreille du président de la République. Allons, tout est bien qui finit bien !

José
S'il n'est pas sur la liste d'Eric Jalton, pas plus que Georges Brédent, José Toribio s'active et va faire une campagne active pour son nouveau pote Eric. S'ils ne sont pas sur la liste, c'est tout simplement qu'ils devaient abandonner un de leurs mandats, soit celui de maire pour José, celui de conseiller municipal pour Georges, ou pour les deux celui de conseiller général. car, ils ne peuvent pus cumuler, la loi le leur interdit. Et puis, démissionner d'un de ces mandats pour se faire élire conseiller régional, ok, mais démissionner pour prendre une gamelle et retourner aux urnes pour tenter de sauver le mandat abandonné, c'est trop risqué ! On comprend leur réaction.

Christian
Christian Zozio, de la liste de Jeanny Marc, n'est pas un inconnu. Il a été candidat aux législatives en 2007, dans la quatrième circonscription contre Victorin Lurel. Pour la production d'un compte de campagne pour lequel il n'avait déclaré ni recette ni dépense, avant de dire qu'il avait reçu un don... il avait été condamné à une peine d'inéligibilité. Purgée depuis. Et puis, l'inéligibilité portait sur un même type d'élection, en l'occurrence une législative et non une régionale. Christian Zozio est clean !
André-Jean VIDAL
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 00:26
Jalton et Mélisse « réputés exclus » du PS
Vrais ou faux socialistes... Le débat est ouvert.
Tandis qu'Eric Jalton, député PS et maire des Abymes, tête de liste de La Région autrement aux régionales demandait la tête de Victorin Lurel, député PS, tête de liste de Tous pour la Guadeloupe, les instances du PS décidaient de déclarer « réputés exclus » outre M. Jalton, quelques-uns de ses amis.
Le 30 janvier, Christophe Borgel, secrétaire national aux élections et à la vie des fédérations, et Axel Urgin, secrétaire national à l'Outre-mer, écrivaient à Eric Jalton pour le prévenir : « Nous tenons à t'alerter sur le fait qu'une telle décision (mener une liste pour les régionales concurrente à celle investie par le parti et menée par Victorin Lurel) entraînerait, pour toi et les membres du parti qui se présenteraient sur la liste, l'application de l'article 11.19 de nos statuts par lequel il est constaté qu'un adhérent candidat à un poste électif pour lequel les instances régulières du parti ont investi un autre candidat s'est lui même mis en dehors du parti et est réputé exclu. »
Entre-temps, Eric Jalton a déposé sa liste en préfecture. Et continué d'utiliser les moyens du parti (papier à en-tête logo, intitulé) pour sa campagne puisqu'il estime (voir notre précédente édition) que c'est Victorin Lurel qui est hors des clous du PS, puisqu'associé « à la droite ». Comprendre Gabrielle Louis-Carabin, démissionnée de l'UMP depuis juin 2009.

« Jules Otto est un rigolo »
Hier, Jules Otto, premier secrétaire fédéral du PS, a diffusé un communiqué pour rappeler la lettre du 30 janvier, émanant de la direction nationale, et pour dire que, « conformément à l'article 11;19 des statuts du Parti socialiste, Eric Jalton, ainsi que Marlène Mélisse, Germaine Guizonne-Lacréole, Girard Pelage, José Ludger et Emmanuel Velin sont désormais "réputés exclus" du Parti socialiste et qu'ils n'ont dés lors plus le droit de s'exprimer en son nom. »
Reste à valider cette décision en excluant définitivement ces socialistes, dont certains comme Marlène Mélisse sont — abstraction faite de son jeune âge — quasi historique au regard de la Guadeloupe. Pas simple.
« Jules Otto est, dit Eric Jalton interrogé par nos soins, un petit rigolo. C'est une victime aux ordres de son patron pour défendre l'oligarchie et la mainmise sur la fédération guadeloupéenne du PS. Il viendra nous rejoindre dans notre mission de libération de la fédération. En l'occurrence, il devrait davantage dénoncer l'alliance gauche,droite opérée par son maître Victorin Lurel. Il n'est pas trop tard pour qu'il se ressaisisse. Qu'il rejoigne les vrais socialistes, ceux de gauche. Entre être dissident et traître, je préfère être dissident. »
A suivre...
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 00:25
ECHOS DE CAMPAGNE
Eric
Très en verve, Eric Jalton qui a présenté sa liste, jeudi, au ciné-théâtre de Lamentin. Flanqué de José Toribio, il a souligné qu'il y avait beaucoup de Mouliens dans sa liste, même si, avec Carabin qui est sur celle de Victorin Lurel, il y avait du mauvais kalalou au Moule.

José
José Toribio, maire de Lamentin, qui n'est pas en final de compte sur  la liste d'Eric Jalton, a joué les vedettes à sa conférence de jeudi. Il a demandé à Sylvie Dagonia, son adjointe à la mairie, de dégager pour qu'il puisse s'installer à sa place, sur une chaise à la gauche de M. Jalton. Un geste de la main a suffi... Et la courtoisie... bordel !

Gugusses
Chaque fois qu'Eric Jalton prononçait les mots « Guadeloupe », « local », « caribéen », les assistants applaudissaient à tout rompre. Un observateur a même pensé qu'ils avaient été briefés… « C'était ridicule, si Jalton disait dans une même phrase trois fois "local", ils applaudissaient trois fois... » Avant d'aller déguster un bon steak-frites salades au bar du coin ?

Marlène
Marlène Mélisse a bien défendu Marie-Luce Penchard après la sortie controversée qui lui vaut toute cette publicité. Entre femmes, bien évidemment. Ou plus simplement pour sceller les accords du second tour pris à Gourbeyre, tantôt, entre la liste UMP et le groupe Jalton-Flémin-Desfontaines...

Antoine
De notre confrère Antoine Fouchet un excellent papier dans La Croix, consacré aux enjeux politiques outre-mer. « bien placé en Guyane, le parti sarkozyste aimerait reprendre aussi la Guadeloupe et la Réunion, en dépit des dissidences nostalgiques de l'ère Chirac... », résume Antoine Fouchet. A retrouver aussi un dossier spécial élections sur www.la-croix.com.

Gabrielle
Mignonne comme tout, Gabrielle Louis-Carabin en Tailleur blanc pour la conférence de Victorin Lurel, hier. Comme on le lui faisait remarquer, elle a expliqué qu'elle avait couru les vidés... C'est une excellente façon de se remettre en forme. Mme Carabin a aussi profité de cette bonne forme pour aller du côté de Basse-Terre... mais pas pour provoquer LMC, a-t-elle assuré.

Victorin
Victorin Lurel a commencé sa conférence de presse avec près d'une heure et demi de retard. Il s'en est excusé, expliquant qu'il avait trop dormi et qu'il y avait des travaux à Bouillante... sur son trajet pour venir à la résidence du Gosier.

Victorin et Marie-Luce
Et si Victorin Lurel, traité d'empoisonneur au chlordécone par Marie-Luce Penchard (voir nos précédentes éditions), déposaient plainte pour diffamation ? Il a laissé entendre qu'il pourrait le faire...

Jacques
Jacques Gillot a introduit le discours de Victorin Lurel. Très chaud pour son vieux pote, Jacques ! Comme quoi, quand la maison brûle !.. La geste du LKP a remis du plomb dans les têtes...

Jacques 2
« La résidence départementale est à la disposition de tous les candidats... », a souligné Jacques Gillot. Il aime bien Cette idée de « maison commune ». Hé Ho ! Man Losio, Misyé Yoyotte, Ti-Cornet, Man Jeanny ! Ohé tout moun, kouté Misyé Jako !.. Donc, les clés sont... sous le pot de fleurs !
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 23:57
Gerard vous a envoyé un message.

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(pas d'objet)

Bonjour, bonne reception. A bientot je l'espère.
Aucune politique conséquente si elle veut répondre aux aspirations du Pays-Guadeloupe ne saurait désormais occulter ou négliger le puissant mouvement social qui a secoué la Guadeloupe au début de l’année 2010.
Des hommes et des femmes de tous âges ont défilé en masse et montré, qu’ils croyaient que l’on pouvait changer la vie, bousculer l’ordre des choses, refuser cette fatalité ordinaire qui nous broie.
« La souffrance réelle du plus grand nombre, a rejoint des aspirations diffuses, encore inexprimables mais bien réelles, chez les jeunes, les grandes personnes, oubliés, invisibles et autres souffrants indéchiffrables de nos sociétés »

Et nos cris étaient si justes qu’ils sont parvenus aux oreilles du monde entier, et petits pays, soudain nous fûmes les premiers exemples de sociétés post-capitalistes, capables de remettre en selle la vraie vie.

Au vu d’un tel mouvement et de ses revendications, les gens de Guadeloupe ne peuvent qu’être offensés par le retour,  en cette période électorale (à peine un an plus tard) aux méthodes et recettes politiciennes d’avant. 
Cette crise a créé  un « dérangement » qui ouvre à la possibilité d’une métamorphose de notre vision sur nous-mêmes, sur la Guadeloupe et sur sa présence dans ce monde.
Une réflexion s’est déclenchée au niveau de chacun, dans la conscience et dans l’esprit de chacun. Elle chemine sans chaînes dans les imaginaires de tous. Il faut impérativement la prendre en compte.
Le plus grand des mépris envers ce peuple serait de considérer que le mouvement est maintenant derrière nous, que tout était fini.                                                                              
Aujourd’hui l’urgence demeure, elle est de savoir, dans le prolongement de cette acuité de conscience créée par le mouvement, ce que les habitants de la Guadeloupe ont à dire, espèrent et souhaitent faire de leur pays.
Il faut donc aller à une interrogation directe du peuple de Guadeloupe, de chacun et de tous, sans aucune exclusive,  sur son questionnement au monde et ses aspirations profondes de citoyen. Il faut  ouvrir à présent, un sérieux et vaste chantier de l’écoute, motivant et transformateur, d’autodéfinition et d’auto-organisation.  
II faut lancer, une opération palé péyi, pourvue de moyens, d’un dispositif d’écoute et de recueil d’idées ouvert à la parole de tous, encadrée d’animateurs en nombre suffisant, d’équipes de recueils et de synthèse, capables d’enregistrement audio, vidéo, en sorte que chaque section, chaque  quartier, chaque commune de l’archipel guadeloupéen, puisse vivre la ronde des expressions libres, des propositions, des questions, des questions/propositions, confrontés à l’autorité déclarée d’un nécessaire dépassement.
C’est  dans ce seul cadre que pourra s’installer un Projet Guadeloupe: celui d’un désir, d’un choix, et d’une perspective jaillie du plus grand nombre.
Nous appelons à une haute responsabilité politique qui place le citoyen guadeloupéen, sa relation à l’Autre, et à son entour au centre d’un projet commun où règne ce que la vie a de plus exigeant, de plus intense et de plus éclatant, donc de plus humain.

Nous réclamons que chaque tête de liste aux  prochaines élections régionales, s’engage publiquement, en signant la charte du Palé Péyi, à organiser (si elle est élue) cette consultation de haute nécessité.
Ce serait la meilleure preuve qu’elle accepte, comme nous mêmes, ce point départ de toute action politique sincère qu’est la prise en compte des aspirations profondes de la communauté.

                                         Baie-Mahault le 04 février 2010

                                          Mouvman Palé Péyi

Gerty St Sauveur, commerciale, militante culturelle.  
Claude Kicheta, cadre d’hôtellerie, syndicaliste.
Gary Bertely, dirigeant d’Entreprise, acteur culturel. 
Gérard Delver, cadre culturel, comédien.                                       
Jean-François  Hierso, technicien géomètre, militant associatif.            
Jean-Jacques Bernard, ingénieur en informatique.
Edmond Gagneur, enseignant, dirigeant associatif
Lettre ouverte aux candidats, têtes de listes, aux élections régionales de mars 2010, en Guadeloupe
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 15:57
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