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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:56


L'euro est repassé sous le seuil de 1,40 dollar mercredi, touchant un plus bas de 1,3994 dollar pour la première fois depuis la mi-juillet 2009, alors que le billet vert se renforçait après la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Vers 20H30 GMT (21H30 à Paris), l'euro valait 1,4014 dollar contre 1,4073 mardi vers 22H00 GMT.
Il a touché 1,3994 dollar peu avant 20H15 GMT, une heure environ après l'annonce de la Réserve fédérale américaine, qui a maintenu son taux directeur à un niveau quasi nul et annoncé qu'elle mettrait fin en mars à ses enchères de refinancement bancaires instaurées en décembre 2007.
La monnaie européenne s'était maintenue au dessus de 1,40 dollar ces six derniers mois, c'est-à-dire depuis le 14 juillet.
Face au yen, la monnaie unique européenne reculait également à 126,08 yens contre 126,12 yens la veille.
Le dollar au contraire se reprenait face à la devise nippone à 89,97 yens contre 89,62 yens mardi soir.
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:55

L'UMP a lancé mercredi une offensive contre les collectivités PS, qu'elle accuse à deux mois des régionales de financer des campagnes de "désinformation" sur la réforme territoriale, une attaque relayée par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux devant l'Assemblée nationale.
L'assaut a démarré dans la matinée: lors d'un point-presse, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, encadré de Frédéric Lefebvre et Dominique Paillé, dénonce le fait que certaines collectivités PS aient lancé tracts et affiches pour dénigrer la réforme territoriale.
"C'est une campagne orchestrée, concertée, et voulue par le PS" qui "avance de façon couverte" avec "l'argent des Français", a tonné devant des journalistes le patron du parti majoritaire.
Deuxième acte dans l'après-midi: à l'occasion des questions au gouvernement devant l'Assemblée, Xavier Bertrand réitère ses attaques, brandissant devant les bancs de la gauche des liasses de tracts hostiles au projet de réorganisation territoriale, publiés par des régions et départements PS.
Sous les huées des députés de gauche, il cite "un président du conseil général du Val d'Oise" qui affirme que la réforme va conduire "à fermer les centres de sapeurs-pompiers", s'en prend aux montants des budgets du département de Loire-Atlantique, de la région des Pays de la Loire, de la mairie de Nantes, à eux trois "supérieurs à celui du budget de communication de l'Elysée!".
Troisième acte: Brice Hortefeux prend la parole: "Oui c'est vrai, certaines collectivités ont engagé des campagnes non pas d'information mais de désinformation".
Reprenant l'argumentaire de l'UMP, il dit avoir vu "dans un département de la région parisienne" une campagne d'affichage affirmant "que les bus allaient être supprimés, que les manifestations culturelles ne seraient plus financées, que les routes, faute d'entretien, allaient se transformer en pistes"...
Alors "oui, au regard de la jurisprudence il existe un doute sérieux, très sérieux sur la légalité de ces agissements et le moment venu la commission nationale des comptes de campagne, dès lors qu'elle sera informée de ces agissements, aura à se prononcer, voire à sanctionner", a menacé le ministre.
Furieuse de cette attaque en règle, la gauche n'a pas tardé à répondre.
Dans l'hémicycle, le président du groupe PS Jean-Marc Ayrault dénonce "une véritable provocation" et "une insulte aux présidents de région".
"Ce n'est pas au ministre de l'Intérieur (...) de nous menacer des tribunaux (...), ce n'est pas à l'UMP de faire la leçon, vous qui avez refusé au groupe socialiste le doit d'enquêter sur les sondages de l'Elysée simplement parce que vous en avez peur", lance-t-il à ses adversaires.
A l'issue de la passe d'armes, François Lamy, bras droit de Martine Aubry, a jugé que c'était "un peu la panique à l'UMP", en faisant référence à un sondage plaçant la majorité présidentielle à égalité avec le PS au premier tour des régionales.
"Il fallait beaucoup de fébrilité à l'UMP pour que Xavier Bertrand et Brice Hortefeux s'aventurent sur le terrain de la polémique en feignant d'ignorer la règle de droit", a renchéri dans un communiqué le groupe PS à l'Assemblée, en soulignant que les dépenses des collectivités incriminées ne pouvaient être imputées aux élus candidats aux régionales.
Le président PS de la Seine-Saint-Denis Claude Bartolone a affirmé pour sa part qu'il "ne cesser(ait) d'alerter l'opinion publique tant que le gouvernement s'obstinera à vouloir détruire les services publics en détruisant les collectivités locales".
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:54


Les entreprises exportant par bateau des produits vers les Etats-Unis doivent remplir à partir de mercredi de nouvelles demandes d'information de la part des autorités américaines, dans le cadre de l'entrée en vigueur de règles de sécurité plus strictes.
Les sociétés qui exportent vers les Etats-Unis doivent désormais informer les douanes américaines sur l'identité du vendeur et celle de l'acheteur de leurs marchandises, entre autres, et ce 24 heures avant que le fret ne soit chargé sur les bateaux.
Le département de la Sécurité intérieure explique que cette décision s'inscrit dans le cadre de la protection des Etats-Unis contre le terrorisme, les ports étant considérés par les experts comme un point faible du dispositif.
"Récolter des informations détaillées sur les cargos se rendant aux Etats-Unis avant qu'ils n'arrivent permettra d'améliorer l'efficacité de nos opérations de surveillance des ports tout autour du pays", a souligné la secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.
Ces règles ont été mises en place il y a un an mais ne font l'objet de vérifications et de sanctions que depuis mercredi.
Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre 5.000 dollars et à la saisie de leur marchandise.
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 20:53

 
DEMANDEURS D’EMPLOI INSCRITS ET OFFRES COLLECTÉES
PAR PÔLE EMPLOI EN GUADELOUPE ET ÎLES DU NORD
EN DECEMBRE 2009
 
A partir de mars 2009, les données sur les demandeurs d’emploi sont présentées selon de nouveaux
regroupements statistiques (catégories A,B,C,D,E). La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à
Pôle Emploi sont tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi : certains sont sans emploi
(catégorie A), d’autres exercent une activité réduite courte, d’au plus 78h au cours du mois (catégorie
B), ou une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois (catégorie C). Par ailleurs,
certaines personnes inscrites à Pôle Emploi ne sont pas tenues de faire des actes positifs de recherche
d’emploi : elles sont soit sans emploi et non immédiatement disponibles (catégorie D), soit pourvues
d’un emploi (catégorie E).
A compter du 1er juin 2009, la mise en œuvre du revenu de solidarité active (RSA) en France
hexagonale est susceptible d’affecter sensiblement le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle
emploi au niveau de la France entière.
 
 
 
Demandeurs d’emplois de catégories A
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits à Pôle emploi s’établit à 51 850 en
Guadeloupe et Îles du Nord fin décembre 2009. Ce nombre augmente de 0,7 % par rapport à fin
novembre 2009 (soit +340). Sur un an, il est en  hausse de 11,5 %. 
France entière, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A diminue de 0,6 % par
rapport à fin novembre 2009 (+18,4 % sur un an).
 
Demandeurs d’emplois de catégories ABC
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à Pôle emploi s’établit à 57 390 en
Guadeloupe et Îles du Nord fin décembre 2009. Ce nombre croît de 0,5 % (soit +290) par rapport à fin
novembre 2009. Sur un an, il augmente de 11,2 %. 
France entière, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en  catégories A, B, C augmente de 0,3 %
par rapport à fin novembre 2009 (+18,1 % sur un an).
 
 
Demandeurs d’emplois de catégories D et E
Le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi en catégories D et E s’établit à 3 420 en Guadeloupe
et Îles du Nord fin décembre 2009. Le nombre de celles inscrites en catégorie D croît de 9,1 % et de
4,5 % pour celles inscrites en catégorie E par rapport au mois de novembre 2009.
 
Avertissement :
Les données présentées concernent les demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi.
La notion de demandeurs d’emploi inscrit à Pôle emploi est une notion différente de celle du chômage
au sens du Bureau International du Travail (BIT) : certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs
au sens du BIT et certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
Au-delà des évolutions du marché du travail, différents facteurs peuvent affecter les données relatives
aux demandeurs d’emploi : modifications du suivi et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi,
comportements d’inscription des demandeurs d’emploi…
A partir de février 2009, les données sur les demandeurs d’emploi sont présentées selon de nouveaux
regroupements (catégories A,B,C,D,E). Les données correspondant aux anciennes catégories
(1,2,3,4,5,6,7,8) sont présentées, pour une période transitoire, en annexe de la publication.
L'ensemble des définitions figurent dans les encadrés 1 et 2,  pages 9 et 10 de la publication.
 
Demandeurs d’emploi selon le sexe et l’âge
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente au mois
de décembre 2009 de 1,2 % pour les hommes (+16,1 % sur un an) et de 0,3 % pour les femmes
(+8,4 % sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A de moins de 25 ans est en
hausse de 1,2 % en décembre (+16,1 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans croît de
0,4 % (+8,1 % sur un an). Le nombre de ceux de 50 ans et plus est en hausse de 1,3 % (+24,3 % sur un
an).
 
Parmi l’ensemble des demandeurs d'emploi de catégories A, B, C, en Guadeloupe et Îles du Nord, le
nombre d’hommes augmente de 1,1 % en décembre (+15,2 % sur un an) et de 0,1 % pour celui des
femmes (+8,7 % sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C de moins de 25
ans croît de 0,9 % en décembre (+16,3% sur un an). Le nombre de ceux de 25 à 49 ans est en hausse
de 0,2 % (+7,9 % sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C de 50 ans et
plus augmente de 1,4 % (+23,8% sur un an).
 
Demandeurs d’emploi selon l’ancienneté d’inscription
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à
Pôle emploi depuis plus d’un an augmente de 0,8 % au mois de décembre et de 10,5 % sur un an. Le
nombre d’inscrits depuis moins d’un an est en hausse de 0,2 % sur un mois et de 11,9 % sur un an.
 
Les entrées et sorties de Pôle emploi 
En Guadeloupe et Îles du Nord, les entrées à Pôle Emploi en catégories A, B, C augmentent en
décembre de 9,7 % sur un an. Le nombre d’inscriptions croît uniquement pour les motifs premières
entrées (+33,4%), autres cas (+13,1 %) et fins de contrat à durée déterminé (+9,8 %). Les autres motifs
sont en baisse.
 
Le nombre total des sorties de catégories A, B, C est en progression de 16,9 % sur un an. Tous les
motifs de sortie se sont accrus sauf arrêts de recherche (-5,1 %). Les principales hausses concernent les
entrées stage (+244,4%) et les radiations administratives (+647,1 %). Quant au motif pour reprises
d’emploi déclarées, leur nombre reste stable sur un an.
 
Les offres collectées par Pôle emploi
Les offres d'emploi collectées par Pôle emploi diminuent en Guadeloupe et Îles du Nord de 9,9 % sur
un an. Cette diminution concerne les offres d’emplois temporaires (1 à 6 mois, -19,8 %) et celles
d’emplois occasionnels (moins d’un mois, -61,9 %). Quant aux offres d’emplois durables (plus de 6
mois), leur nombre progresse de 2,9 % sur un an.
 
En décembre, les offres d’emploi satisfaites est en repli de 19,0 % sur un an. Les offres d’emplois
durables reculent de 22,5 %, celles des emplois occasionnels de 7,5 % et celles des emplois
temporaires de 37,5 % sur un an.
 
 
La publication « Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en
Janvier 2010 » paraîtra le mercredi 24 février 2010 à 13h.
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 17:13
Morano : création en Guadeloupe d'un centre pour les enfants haïtiens en voie d'adoption

La secrétaire d'Etat à la Famille et à la Solidarité, Nadine Morano, s'est rendue mardi en Guadeloupe, où elle a annoncé la création d'un centre d'accueil des enfants haïtiens en voie d'adoption.
Mme Morano s'est rendue, sitôt son arrivée de Paris, où elle avait accueilli dans la matinée une soixantaine d'enfants haïtiens, au CHU de Pointe-à-Pitre où sont hospitalisés des petits Haïtiens évacués de leur pays dans l'urgence avec de graves blessures à la suite du séisme du 12 janvier.
Certains d'entre eux, qui ne sont pas en attente d'adoption, ne possèdent pas de documents d'identification permettant de retrouver leurs familles sur place.
La secrétaire d'Etat a ensuite présidé une réunion destinée à "préparer la phase post-urgence des enfants en attente d'adoption" par des familles françaises.
"J'en ai vu qui arrivaient à Paris prostrés et réfugiés dans le mutisme, après avoir subi de multiples traumatismes: celui de l'abandon, du séisme, puis du transfert", a déclaré Mme Morano à l'AFP. Elle a poursuivi en indiquant qu'elle souhaitait que "l'accueil et la rencontre des enfants avec leurs familles adoptantes s'effectuent dans des conditions normalisées"
La plupart des enfants haïtiens arrivés en France ces derniers jours "n'avaient jamais rencontré leurs parents" français, a-t-on appris dans l'entourage de la secrétaire d'Etat.
Avant de quitter la Guadeloupe, Mme Morano a annoncé qu'un centre d'accueil des enfants en voie d'adoption allait être créé en Guadeloupe, dans un centre de vacances actuellement inoccupé. "Ils seront accueillis en Guadeloupe par des personnes qui parlent aussi le créole, par des personnels spécialistes de la petite enfance", a-t-elle indiqué.
Ce centre permettra, selon elle, "cette phase de contact, de transition, d'accueil et de rencontre" avec les familles adoptantes.
La secrétaire d'Etat a également décidé de créer en Guadeloupe une "Consultation d'orientation et de conseils à l'adoption" (Coca), qui existe déjà dans quatorze régions françaises, "pour assurer le suivi de longue durée" des enfants haïtiens adoptés par des familles françaises.
Selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères, 914 procédures d'adoption d'enfants haïtiens sont actuellement enregistrées en France.
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 16:59
Tambour Montplaisir le 6 Janvier 2010
 
 
 
Dans un texte de novembre 09, je crois,  intitulé « La Guadeloupe encayée », Jacky DAHOMAY s’est livré à une analyse que je partage sur bien des points  et   pose le problème crucial qui nous concerne tous en ces termes : « La Guadeloupe, on, peut le dire, est encayée. Elle l’est car elle vit une crise sociale intense depuis bientôt un an sans qu’on aperçoive jusqu’à aujourd’hui le dénouement heureux. Une société peut-elle supporter davantage une pression si  longue de la protestation sociale ? Cela ne risque-t-il pas de déliter le lien social ? D’habitude, une crise sociale exprimée par une longue grève générale aboutit soit à des accords soit à une insurrection. Si un système, tout contestable qu’il soit, n’est pas renversé, patrons et travailleurs  s’accordent sur un consensus social permettant la poursuite de l’activité économique et de la coexistence dans un monde malgré tout commun. »
 
Si je rejoins cette analyse sur le constat de l’encayage de notre société, je m’insurge contre la notion de « grève générale » qui ne correspond pas à la réalité. Il est d’ailleurs curieux que nous n’ayons eu que bien peu d’informations sur le nombre réel de travailleurs grévistes auxquels ne peuvent en aucune façon être assimilés ceux qui n’ont pu se rendre à leur travail pour toutes les causes sur lesquelles je ne reviendrai pas, entre impossibilité de circuler et intimidations, y compris les fermetures forcées des entreprises.
 
S’il n’y a pas eu de grève générale il y a eu un mouvement social globalisant et une part très importante de la population a adhéré à la protestation générale organisée par les syndicats réunis au sein du LKP. Du moins dans la phase d’adhésion maximale, lorsque le discours s’érigeait contre l’intolérable injustice,  les insupportables abus et revendiquait la considération et l’attention. La multiplicité du champ du questionnement réunissait nombre de citoyens heureux de se livrer corps et âme à l’immersion dans le grand déboulé carthartique. Citoyens qui, pour la plupart découvraient des leaders dont ils ignoraient les antécédents et l’idéologie, et dont ils pouvaient croire que vraiment ils étaient tout à la fois Robin des Bois, Che Guevara, Gandhi, Ignace et Delgrès, réunis dans un grand élan humaniste, du moins a-t-on voulu le leur faire croire… 
 
Par contre j’adhère pour beaucoup à d’autres points de l’analyse s’agissant de :
-         L’impuissance du mouvement et de ses leaders à « penser une théorie de la société civile »,  impuissance qui nous accule tous, intellectuels ou non, à pallier ce manque d’une vision et d’une conception de cette société civile, dans ses valeurs et dans ses perspectives de développement.
-         La nécessité de « …réinterroger notre société à partir du couple Etat/société civile »
-         L’affirmation qu’ « Une alternative politique crédible ne peut être que consensuelle, que le fruit de la collaboration de tous. Cela signifie que nous puissions accepter dans ce moment de crise sans doute historique, nos différences ou nos contradictions »
-         La proposition : « Il ne s’agit pas  de se mettre d’accord sur un projet politique commun, ce qui n’aurait pas de sens, mais sur une sorte de nouveau contrat social permettant à la politique de prendre un autre cours, … »
 
Ainsi la notion de consensus est au cœur de la solution qui permettrait de désencayer la Guadeloupe à ce moment de notre histoire.
 
Jusqu’à présent je classais les consensus en deux catégories celle des consensus  DURS et celle  des consensus MOUS.
 
Dans les CONSENSUS DURS, les consensus idéologiques (communisme, ultra libéralisme)  qui ont démontré l’un comme l’autre leurs limites face à la réalité du fonctionnement de l’économie, des hommes et face aux enjeux de la globalisation et des questions environnementales.
 
Dans les CONSENSUS MOUS, les consensus opportunistes, ceux auxquels on a recours sur des bases minimalistes, pour éviter l’explosion lorsque le groupe est dans l’incapacité d’adopter les solutions et de faire les choix nécessaires à la résolution de la crise.
 
Il me semble nécessaire de nous poser la question de savoir si nous, ici et maintenant, sommes encore capables de recourir à ce bon vieux consensus, et s’il ne faudrait pas revisiter le concept lui-même.
 
Revenons à son sens physiologique  initial, à savoir la relation des diverses parties du corps, la sympathie qui les unit et qui  permet  le consensus vital, et encore à la notion que le consensus est  un  contrat formé par le seul consentement des parties.
 
Parlant de nous ici et maintenant, le consensus concerne  LE CORPS SOCIAL  tout entier, qui ne voudrait ni s’amputer d’un membre, ni se suicider  et  qui, par le seul consentement  de toutes ses classes sociales et de tous ses partis,  souhaite, comme le propose Jacky DAHOMAY,  « …passer d’un état de peuple travaillé par une identité complexe mais malheureuse ou souffrante et par la peur d’assumer son avenir,  à  une société civile riche, diverse et dynamique, progressivement consciente et sûre d’elle-même … »
 
Il faut donc un NOUVEAU CONSENSUS que je nomme CONSENSUS D’OPPORTUNITE. Ce nouveau consensus tire son originalité du fait qu’il doit se concevoir comme un consensus de prospective, un consensus évolutif, un consensus en mouvement.
 
Comment pourrait-il en être autrement dans un  monde en pleine EVOLUTION où ECONOMIE et POLITIQUE sont en demeure de réussir leur  MUTATION et dans un contexte géopolitique particulièrement mouvant pour la Guadeloupe quand de grandes puissances économiques et politiques (Venezuela, USA…) redessinent ou réaffirment leur positionnement et leur stratégie dans la zone.
 
Le CONSENSUS D’OPPORTUNITE aurait l’avantage de permettre au corps social de se saisir des opportunités, (y compris les opportunités qui peuvent surgir d’une situation de crise) pour emprunter d’autres processus et d’autres stratégies qui pourraient lui permettre de se réparer, de se réconcilier et de se réinventer.
 
Quelques exemples :
 
LES POMPISTES et le prix de l’essence :
Deux solutions opposées sont proposées à l’opinion  et l’Etat somme les élus et la société civile en générale de choisir entre ces deux options :
-         D’un côté le consensus UGTG : Il faut maintenir les emplois des pompistes sous le format actuel (13° mois, mutuelle), coûte que coûte,  sachant que le prix de l’essence a été fixé afin de permettre aux gérants de station service de faire face à ces avantages pour leurs salariés. (Sachant  qu’à chaque fois que je fais le plein je contribue à permettre que ces emplois existent avec Mutuelle et 13° mois …)
 
-         De l’autre le consensus libéral : La meilleure manière de faire baisser le prix de l’essence est de supprimer ces emplois et de permettre de cette manière la baisse du prix de l’essence et le jeu de la concurrence entre stations services. Je paierai mon essence plus chère si je choisis d’aller dans une station où j’ai le service d’être servie, et je paierai moins cher dans une station service où je me sers moi-même à la pompe.
 
Le consensus d’opportunité participant d’une DYNAMIQUE n’a pas à choisir entre deux solutions qui s’opposent.
 
Le Consensus d’opportunité va se faire SUR LA METHODE capable d’apporter des solutions pratiques et pérennes  permettant de concilier les deux objectifs à savoir la non perte  des emplois et l’offre variable résultant de la mise en concurrence avec un prix de l’essence adapté au service rendu. Cette méthode pourrait avoir les objectifs suivants :
-         maintenir les emplois le temps nécessaire à la conduite au changement (quel projet pour la station ? quel projet pour le pompiste ?)
-         permettre aux pompistes d’acquérir une formation qui fournisse une valeur ajoutée à la station qui les emploie (pression des pneus, niveau de l’huile, lavage des vitres…)
-         permettre aux pompistes grâce à des formations adéquates d’accéder à un autre statut, à un autre métier…
 
 
On le voit ce consensus n’est possible que si les protagonistes ne SE HAÏSSENT PAS , n’ont pas comme désir avoué ou secret, que la méthode échoue et que l’on retourne de nouveau à l’opposition frontale et sans issue.
 
Car le consensus d’opportunité VEUT CREER UN VRAI CHANGEMENT DANS LA MANIERE D’ABORDER LES PROBLEMATIQUES ET VEUT créer l’alliance et la SYMPATHIE entre toutes les parties pour la réussite du processus.
 
Enfin, au-delà de la méthode plus haut décrite, le CONSENSUS D’OPPORTUNITE exige de la très grande majorité des citoyens qu’ils consentent à se remettre en question dans leurs comportements, ainsi en ce qui concerne l’essence, l’abandon de la conduite agressive pour l’adoption d’une conduite apaisée est sans doute une des meilleures manières de réduire dans les budgets le poste carburant.
 
 
LE TOURISME : Service et non pas Servitude.
Le tourisme a été pendant trop longtemps pour des salariés ayant dépassé l’âge des apprentissages, et pas toujours formés dans « le moule métier », l’emploi  consenti mais non désiré. De plus je me souviens pendant des années avoir assisté à la manipulation de certains syndicats alimentant volontairement la  confusion entre client blanc  et maître possesseur d’esclaves, instrumentalisation qui n’a pas contribué à favoriser un tourisme d’accueil et de confiance.
 
Le CONSENSUS D’OPPORTUNITE dans ce cas de figure doit se  faire sur LE FOND et sur LA FORME.
 
Le fond : Service n’est pas servitude et la notion de service doit occuper sa place positive dans nos consciences. Contrairement au sentiment de colère et d’humiliation mêlée exprimée par le leader du LKP quant « aux métiers de la misère » seuls métiers selon lui laissés aux guadeloupéens, contrairement aux déclarations d’un Charly Lando proclamant sa haine du touriste européen, le service et l’accueil sont deux cartes maîtresses que la Guadeloupe doit jouer pour alimenter son économie.
 
Les service quels qu’ils soient, et particulièrement les service aux plus fragiles physiquement, intellectuellement ou socialement, sont les plus nobles des métiers.
 
Le consensus doit d’abord se construire sur cet assentiment et cette conviction qu’une société évoluée et évolutive doit être une société où des services sont mutuellement rendus et rétribués comme l’expression d’une solidarité économique et humaine, sachant évidemment, que le droit social doit constamment être respecté et amélioré, mais qu’il ne doit jamais être le prétexte de la destruction de la maison commune, je veux dire de l’entreprise ou de la société elle – même.
 
Toutes les parties considèrent donc que le tourisme est une pierre angulaire de l’économie du pays (agriculture, productions locales, culture et loisirs, artisanat et Arts..). Il faut donc faire que ce secteur crée « la valeur ajoutée Guadeloupe » qui fera que les touristes se rendront chez nous EN CONFIANCE, pour être bien chez nous le temps de leur séjour.
 
La forme : Une partie de la solution est que les salariés qui le désirent puissent partir à la retraite anticipée, de ce fait de permettre aux jeunes formés dans les métiers de l’accueil et du tourisme d’accéder aux postes ainsi disponibles.
 
Pour tous les salariés du tourisme la mise en place d’une formation continue pour la compréhension de l’autre (celui qu’on accueille chez nous) et la valorisation du patrimoine et de la culture guadeloupéenne (ma culture, mon pays, celui que je suis heureux de montrer, de promouvoir…)
 
Ce n’est que par une RELATION particulière, librement consentie, et valorisée que le tourisme en Guadeloupe, malgré son niveau de coût élevé dans la Caraïbe, deviendra un SPOT recherché pour la qualité de ses services, son authenticité culturelle, et la chaleur de son accueil.
 
LA FORMATION INITIALE des Jeunes
Le consensus doit être pris en compte PAR LE CORPS SOCIAL TOUT ENTIER comme une URGENCE VITALE. L’engagement total de tous, familles, enseignants, services sociaux, associations, afin que aucun jeune, à l’issue de sa scolarité, ne se retrouve  sans formation initiale, sans projet, sans espoir…
 
Cela signifie que les enseignants, les parents et l’Education Nationale doivent s’interroger sur leur comportement et leurs motivations profondes. L’action syndicale n’a jamais transformé un « mauvais » élève en « bon » élève et la haine du système qu’éprouvent certains enseignants (cependant incapables de tenter une autre vie), et leur conviction idéologique parfois extrémistes ont été prétextes pendant la crise à des actions parfaitement injustifiables au regard de leurs missions et du public qui leur était confié.
 
A côté de cet engagement solennel, il faut également que la société guadeloupéenne cesse de se mentir à elle – même sur l’emploi de ses jeunes.
Comme le maire de Baie-Mahault a eu récemment le courage de le dire à l’occasion d’une émission politique sur RFO Télé : « Jamais la Guadeloupe ne pourra donner du travail à tous ses enfants. ».
 
Jamais la Guadeloupe ne pourra donner du travail à tous ses enfants, mais la Guadeloupe doit permettre à tous ses enfants d’atteindre les capacités intellectuelles, la créativité et la force de se projeter dans l’avenir, afin d’occuper le maximum de postes disponibles au pays et aussi  en dehors du pays.
 
C’est là où le consensus d’opportunité prend tout son sens, car il ne se limite pas à la dimension du terrain d’exercice initial, c'est-à-dire l’archipel guadeloupéen, mais se projette sur l’ensemble du territoire à portée d’objectif ou atteignable prospectivement : l’Europe, la Caraïbe, les USA, le Monde…
 
Le choix du départ se fait de plus en plus souvent chez les jeunes de manière positive, d’autant plus que la famille existe aussi « là – bas », et que le départ n’est pas vécu comme une expatriation mais comme une occasion de saisir sa chance.
Pour conclure sur les opportunités offertes aux jeunes antillais en France Métropolitaine ou en Europe, depuis ces quatre dernières année se fait jour un début d’engouement pour les originaires des DOM formés et compétents,  de la part des entreprises métropolitaines qui recherchent des collaborateurs porteurs de diversité pour des raisons à la fois d’image et de stratégie.
 
 
CONSENSUS  Immigration
 
La situation
Depuis de longues années se joue un véritable jeu de cache – cache, hypocrite et démago concernant nos immigrés illégaux. Il y a d’un côté ceux qui usent et abusent de leur situation dans tous les secteurs de l’économie et particulièrement là où il faut des bras. La concurrence apportée par des ouvriers haïtiens non déclarés ou sous-payés a souvent été la cause des tensions à leur encontre.
Le besoin
Or, nous avons besoin d’eux, dans les champs de cannes, dans la banane, dans le bâtiment, et en réalité ils sont dans les champs de cannes, de bananes et dans le bâtiment…ET ILS ONT BESOIN DE NOUS …
 
Une solution
Les solutions électroniques de traçabilité que nous sommes en mesure de développer peuvent faciliter une vraie politique d’accueil et une vraie coopération entre nous et Haïti dans le respect du droit social et de nos lois.
Nous pourrions contribuer de la sorte à faire que nos immigrés trouvent chez nous de façon saisonnière réponse à leurs besoins économiques et apportent chez eux un développement nécessaire à notre propre équilibre, tandis qu’ils procurent aux secteurs concernés les bras dont ils ont besoin.
 
Il faut espérer que l’actuelle crise haïtienne permettra de rouvrir un débat pragmatique, consensuel, sur nos frontières, la relation à nos voisins et particulièrement notre relation avec l’immigration haïtienne et que, en la matière, les dispositifs de la loi permettent une politique évolutive.
 
Conclusion provisoire
 
Nombreuses sont les thématiques et les problématiques qui doivent faire l’objet du CONSENSUS D’OPPORTUNITE et j’arrête ici cette première exposition exploratoire des possibilités offertes par la méthode pour désencayer la Guadeloupe de la haine ordinaire, de l’idéologie castratrice d’imaginaire et de créativité.
 
Tous les champs du possible sont ouverts, encore faut-il décider de nous aimer nous-mêmes, de cesser de gratter nos plaies pour avoir mal et faire mal, et de ne pas avoir peur d’être à la fois REALISTES dans la méthode et IDEALISTES dans les objectifs.
 
Vive la Guadeloupe
Vive les Guadeloupéens
 
 
Michèle MONTANTIN
 
 
 
 
 
 
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 23:06
Polynésie: l'ex-président Oscar Temaru veut relancer l'emploi grâce au cannabis

L'ancien président de la Polynésie française Oscar Temaru a proposé lundi, lors de débats à l'assemblée de cette collectivité d'outre-mer, de "relancer l'emploi avec le pakalolo", le cannabis local.
"Les étrangers qui arrivent ici chez nous, les touristes, vont dans les hôtels, et demandent du cannabis; et nous savons également qu'il y a des pays en Europe qui ont légalisé la vente de paka. C'est peut-être un moyen de donner du travail à nos jeunes, de pouvoir le vendre, mais aux étrangers", a-t-il ensuite déclaré sur la chaîne locale TNTV.
M. Temaru, élu indépendantiste à l'Assemblée de la Polynésie française, a aussi estimé que le kava (boisson traditionnelle polynésienne à base de racines) avait été interdit, "alors qu'on en reconnaît aujourd'hui les bienfaits".
Unutea Hirshon, également représentante à l'Assemblée et proche d'Oscar Temaru, a soutenu ces propositions en prenant l'exemple de l'Espagne, du Portugal et de certains Etats des Etats-Unis où, selon elle, "le cannabis est légalisé".
La gendarmerie estime qu'en Polynésie française, l'économie souterraine liée au pakalolo représente chaque année au moins 10 milliards de francs Pacifiques (83 millions d'euros). Mais cette estimation est réalisée à partir des pieds de cannabis détruits, qui ne représentent qu'une petite partie du marché. Quinze dealers ont été placés en détention en 2009 à Tahiti.

 

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 23:04
Victoire du oui en Martinique et en Guyane: Sarkozy ira bientôt sur place

Nicolas Sarkozy a annoncé lundi sur TF1 qu'il se rendrait "très bientôt" en Martinique et en Guyane, à la suite des referendum qui ont vu la victoire du oui à une collectivité unique.
"Je me rendrai très bientôt en Martinique et en Guyane pour envisager avec eux la suite du processus", a déclaré le chef de l'Etat.
"A cette occasion, je me rendrai très probablement en Haïti", a-t-il poursuivi. Il avait déjà évoqué son intention de se rendre dans ce pays frappé par un séisme très meurtrier.
M. Sarkozy a affirmé qu'il n'était pas inquiet par le taux de participation dimanche en Guyane et en Martinique. "La Guyane et la Martinique ont voté deux fois avec un taux de participation très satisfaisant, et ils ont voté beaucoup plus que pour les élections européennes", a-t-il relevé.
"Je me réjouis de leur choix parce qu'il anticipe la réforme territoriale", a-t-il poursuivi. "Ils ont dit, dans le fond, sur des territoires comme les nôtres, on sera mieux représenté si on fait la fusion des départements et des régions au service d'une collectivité unique. Je suis très heureux de ce choix", a-t-il dit.
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 23:03
L'ordre du jour du Conseil des ministres de mercredi

Voici l'ordre du jour du Conseil des ministres de mercredi, communiqué par l'Elysée mardi, qui examinera notamment la préparation du prochain conseil des ministres franco-allemand, prévu le 4 février à Paris.

Sur la proposition de la ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés:
- projet de loi organique prorogeant le mandat des membres du Conseil supérieur de la magistrature

Sur la proposition du secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation:
- projet de loi relatif à l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée.

Accords internationaux et autres textes:

- projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-1400 du 17 novembre 2009 relative à la simplification et à l'amélioration des règles budgétaires et comptables applicables aux régions et aux syndicats mixtes de l'article L. 5721-2 du code général des collectivités territoriales (ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales)
- projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-1401 du 17 novembre 2009 portant simplification de l'exercice du contrôle de légalité (ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales)
- projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-1369 du 6 novembre 2009 relative au regroupement du Centre national professionnel de la propriété forestière et des centres régionaux de la propriété forestière (ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche)
- ordonnance relative à diverses mesures de protection sociale agricole (ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche)
- décret portant application au Conseil d'Etat du décret n° 2008-15 du 4 janvier 2008 relatif à la mobilité et au détachement des fonctionnaires recrutés par la voie de l'Ecole nationale d'administration et modifiant certaines dispositions du code de justice administrative (ministère de la justice et des libertés).

Communication du ministre des Affaires étrangères et européennes:
- la situation internationale

Communication du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales:
- les dates des élections des conseillers régionaux

Communication de la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, chargée de l'outre-mer:
- les conséquences de la consultation des électeurs de la Guyane et de la Martinique.

Communication du secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes:
- la préparation du conseil des ministres franco-allemand.


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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 23:02
L'UMP décentralise le lancement de la campagne régionale

L'UMP a décidé de décentraliser le lancement de sa campagne régionale dans la foulée d'un conseil national qu'elle réunira samedi matin à Paris sans ses alliés électoraux de la majorité, contrairement à ce qui était initialement prévu, a indiqué lundi Dominique Paillé.
L'UMP devait initialement lancer sa campagne des régionales et présenter l'ensemble des listes communes pour les scrutins des 14 et 21 mars avec ses alliés -Nouveau Centre, Gauche moderne, Progessistes Mouvement pour la France (MPFR) et CNPT- à Paris.
"Nous avons changé de format" à la demande des candidats qui conduiront les listes régionales de la majorité présidentielle, a expliqué le porte-parole adjoint.
Ce qui devait initialement être un "événement majoritaire devant regrouper l'ensemble de nos partenaires qui sont avec nous sur les listes électorales" a été "réduit à un conseil national statutaire de l'UMP" qui se déroulera sur une matinée pour entériner les listes régionales et évoquer les thèmes de la campagne, a expliqué à l'AFP M. Paillé.
Dans la dernière ligne droite avant la finalisation des listes communes, le Nouveau Centre a menacé de reprendre son autonomie dans certaines régions s'il n'obtenait pas les places demandées. Restait en négociation le principe d'une troisième tête de liste régionale, avec Patrick Gob en Guadeloupe, et de deux autres têtes départementales.
La Gauche Moderne (présidée par l'ex-socialiste Jean-Marie Bockel) qui revendique notamment une place éligible pour l'ex-maire de Pau, Yves Urietta, a elle aussi demandé à être "respectée" par l'UMP.
Selon M. Paillé, le changement de "format" du Conseil national de samedi restreint au seul parti majoritaire, n'a rien à voir avec l'irritation de ses alliés. Les têtes de listes "ont simplement estimé qu'il valait mieux lancer la campagne de province plutôt qu'à Paris", a-t-il ajouté.
"Chacun d'entre eux le fera donc dans sa région avec ses partenaires de la majorité", a-t-il dit, citant le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire (tête de liste UMP en Haute Normandie), Caroline Cailleux (UMP) en Picardie ou Alain Joyandet (UMP), secrétaire d'Etat à la Coopération, en Franche-Comté.
Quant aux places réservées aux partenaires, "le dernier mot appartient à la Commission nationale des investitures (CNI)" de l'UMP, qui tiendra sa dernière réunion vendredi, a-t-il précisé. "Il y aura des listes communes associant l'UMP, le Nouveau Centre, la Gauche Moderne, les Progressistes, le MPF et CNPT partout", a-t-il assuré.
L'UMP évoquera la question des listes régionales à l'occasion d'un bureau politique qui se tiendra mercredi à l'Assemblée nationale.


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