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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:35
Haïti : les Marines américains atteignent Léogâne, épicentre du séisme
MARINES-A-LEOGANE-copie-1.jpg
Environ 130 Marines américains transportés par hélicoptères ont débarqué mardi à Léogâne, ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Port-au-Prince, et épicentre du séisme, devant une foule ébahie de quelque 200 Haïtiens, a constaté un journaliste.
Immédiatement après avoir débarqué dans l'après-midi, les Marines de la Compagnie 3/2 Lima, se sont installés en cercle au milieu d'une vaste prairie et le sergent Clausel Barthoud, s'est adressé à la foule en français à l'aide d'un microphone : "On est là pour vous aider, on va apporter de la nourriture, mais vous devez vous rendre au stade pour la distribution".
Plusieurs Haïtiens ont alors demandé pourquoi la distribution ne commençait pas tout de suite dans la prairie.
"On est là pour vous aider, pour votre sécurité mais vous devez respecter la discipline, être disciplinés", a insisté le sergent.
Selon le commandant des Marines, le capitaine Clark Carpenter, les soldats américains devaient s'installer pour la nuit avec leur tente dans cette prairie au bord de la route conduisant à Jacmel, ville située plus au sud, et également très touchée par le séisme du 12 janvier.
Ces Marines font partie d'une avant-garde qui sera suivie par 1.300 autres Marines, qui doivent être positionnés à l'ouest de la capitale, à Léogâne, mais aussi au Grand-Goâve et au Petit-Goâve pour faire la liaison avec les Casques Bleus.
Un peu plus tôt, des parachutistes américains avaient débarqué mardi matin en hélicoptère près du palais présidentiel haïtien en ruines, pendant que les premiers Marines se posaient près de Port-au-Prince.
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:34
Haïti : une nouvelle piste d'atterrissage ouverte par les Etats-Unis

Les Etats-Unis vont ouvrir d'ici à mercredi une nouvelle piste d'atterrissage près de Port-au-Prince, pour faire face à l'afflux de trafic aérien humanitaire qui dépasse les capacités de l'aéroport de la capitale haïtienne, a annoncé mardi un officier américain.
"La première piste (supplémentaire) convenable entrera en activité dans les environs de (la ville de) Jacmel dans les prochaines 24 heures", a déclaré à la presse le général Daniel Allyn, chef adjoint de la force spéciale américaine en Haïti.
Elle permettra d'accueillir des livraisons d'avions de transport Hercules C-130 qui permettront de soutenir dans un premier temps les efforts des Canadiens dans le sud de Jacmel, ville située à environ 40 km au sud-est de Port-au-Prince.
L'aéroport international Toussaint-Louverture de Port-au-Prince, passé sous contrôle américain, accueille actuellement 200 vols par jour, contre 13 vols commerciaux quotidiens avant le séisme.
"Nous sommes évidemment conscients qu'il est nécessaire d'avoir de multiples points d'accès", a ajouté le général, qui a précisé que les moyens logistiques de San Isidro, dans la République Dominicaine voisine, pourraient également être améliorés pour desservir Haïti.
"Les infrastructures limitées demeurent le problème nous empêchant d'apporter plus d'eau, de nourriture et d'abris dans le pays", a déclaré de son côté le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.
"Notre défi est de ne pas être encore au niveau où nous pouvons soutenir une population de trois millions de personnes", a-t-il déploré : "Mais nous progressons tous les jours".
"Une fois que nous serons parvenus à faire fonctionner les ports, vous verrez une énorme augmentation du flux", a-t-il ajouté, soulignant "l'importance vitale" des hélicoptères pour acheminer l'aide américaine dans l'intervalle.


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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:34
Séisme à Haïti : données chiffrées sur les victimes et l'aide international

Compilation de données sur les dégâts humains et matériels causés par le séisme du 12 janvier en Haïti, l'aide internationale et l'organisation logistique des secours.

Morts et destructions :
Le séisme a fait 75.000 morts, 250.OOO blessés et un million de sans-abri, d'après un bilan fourni mardi par la Direction de la protection civile haïtienne, selon qui la moitié des bâtiments dans la région de Port-au-Prince ont été détruits.
Le chiffre de 150.000 à 200.000 morts est également évoqué mais le général Ken Keen, qui dirige la force spéciale américaine en Haïti, a précisé qu'il s'agissait d'une "hypothèse de travail".
Les Nations unies estiment que trois millions de personnes ont été touchées au total.

Secours :
43 équipes internationales sont engagées, totalisant 1.739 sauveteurs et 161 chiens.
Au moins 90 survivants ont été retrouvés, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
Les Etats-Unis s'attendent à achever "très bientôt" la phase de recherche des survivants pour passer au ramassage des corps.

Aide humanitaire :
Des promesses de dons de plus de 1,2 milliard de dollars ont été recueillies, selon l'ONU.
Plus de 22 millions de dollars de dons ont été collectés par SMS aux Etats-Unis.

Aide alimentaire :
Au moins 270.000 personnes ont reçu une assistance du Programme alimentaire mondial (PAM), selon qui plus de 100 millions de repas seront nécessaires pour les 30 jours à venir.
Les Etats-Unis ont déjà largué 130.000 rations alimentaires journalières et prévoient d'en envoyer sous peu encore 550.000.
Trois unités de purification d'eau américaines peuvent produire 300.000 litres d'eau par jour.

Hébergement d'urgence :
Le gouvernement haïtien a installé 20.000 tentes lundi et veut en mettre en place autant rapidement. Quelque 280 centres d'hébergement devaient ouvrir leurs portes, selon le gouvernement, qui souhaite accueillir "de 100.000 à 150.000 personnes".
L'armée américaine a distribué 124 tentes.

Soins médicaux :
A Port-au-Prince, huit hôpitaux, dont la moitié sont des structures de campagne, sont opérationnels.
Le navire-hôpital américain Comfort avec 1.000 lits à bord est attendu mercredi.
Depuis le porte-avions américain Carl Vinson, 30 palettes de produits de premiers secours ont été livrées sur des points de distribution.
Quatre équipes de médecine d'urgence de 35 personnes chacune sont sur place.

Adoptions :
Les Etats-Unis, la France, la Belgique, l'Espagne vont prendre des mesures pour faciliter l'adoption d'enfants haïtiens.
Un avion affrété par les Pays-Bas et deux associations d'adoption est parti lundi pour Haïti afin de rapatrier une centaine d'enfants haïtiens en cours d'adoption par des familles néerlandaises.

Logistique :
Le Conseil de sécurité a approuvé l'envoi de 3.500 Casques bleus afin de renforcer la Mission de l'ONU en Haïti (Minustah), qui dispose déjà de 11.000 hommes.
L'aéroport a subi des dégâts mais il fonctionne, sous contrôle des Etats-Unis, avec une capacité de 126 avions par jour (quatre fois plus qu'en temps normal).
Une nouvelle piste d'atterrissage va être ouverte près de Port-au-Prince pour faire face à l'afflux de trafic aérien, selon l'armée américaine.

Avec 19 hélicoptères à bord, et plusieurs autres navires militaires amarrés à proximité, le porte-avions Vinson mouille au large de Port-au-Prince. Cette flotte sert de base logistique.
Quelque 11.000 GI's sont sur place, selon le général Keen.
Le PAM a mis en place un service de navette de Port-au-Prince à Saint-Domingue avec des transports de passagers trois fois par jour.
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 14:50
TRIBUNE LIBRE
ON N’ARRÊTE PAS LE PROGRES !
Par Dominique DOMIQUIN


Tanpèt adan on zékal a bougo ! L’électeur martiniquais a tranché : Il ne souhaite pas (aujourd’hui) connaître l’ombre du préambule d’initiation d’un début de commencement d’entame d’une possibilité de cheminement lentissime vers l’indépendance de son île. Comme c’est surprenant ! Il y a toujours eu quelque chose de tordu dans le royaume de Mada comme dans celui de Gwada, mais pour une fois, le non-dit du NON a été dit. Et ça, c’est déjà un énorme progrès !

On m’objectera ce qu’on voudra ; que ce n’était pas le sujet, qu’il ne s’est jamais agi de quitter la république française mais d’obtenir plus de responsabilité dans la gestion des problématiques locales, qu’on aurait pas dû déterrer l’affaire Marie-Jeanne, que les krapolad d’un Létchimy ou d’un Chamoiseau ont embrouillé les esprits, que le bilan du Karam n’avait rien à faire là, que  le Lurel l’a jouée perso avec son délai de 18 mois, Que le Virapoullé en a rajouté, que l’Etat a encore voulu fourguer son matou miteux dans un sac, et blablabla…

N’empêche, tous les acteurs du débat n’ont parlé que de ça, rien que ça, répété ça ! Même le sage Edouard Glissant, dans un reportage diffusé la veille du scrutin, a moelleusement regretté que « les martiniquais renoncent à la belle aventure de l’indépendance pour conserver leur petit début de confort ». Plutôt gonflé, l’Edouard ! Car l’on apprend par le même reportage qu’il ne vit pas vraiment en Martinique. A se demander dans quel camp il joue. Les légitimistes (au rang desquels il faut désormais compter le PPM ?) ont, sans se fouler, brandi la menace séculaire qui hante Ti-Sonson, acculant les nationalistes (au rang desquels il faut dorénavant caser Claude Lise ?) à minimiser l’impact social du 74 tout en défendant becs et ongles leurs convictions idéologiques. Et ça a marché comme un kyenbwa ! Notons pour l’anecdote que tous se réclamaient de Césaire. Est-ce à dire que « les jours étrangers » ne le sont plus tant que ça ?

Ce rejet massif du 74 n’est-il pas un motif valable pour que nous artistes, politiques, intellectuels, universitaires, syndicalistes, journalistes ou gros négociants de tous poils et bords, cessions enfin de prendre nos concitoyens pour des bourriques ? Comme si, sur nos minuscules territoires, ces derniers ne remarquaient pas la dichotomie permanente entre nos dires et notre « faire ». Les martiniquais, comme les guyanais et bientôt les guadeloupéens ont tout bêtement reconnu historiquement qu’ils sont avant tout Pragmatiques. Et ça c’est un second progrès !
 
Bon, pour moi qui ai tôt tété l’épopée des Delgrès, Kiwan and Co, je reconnais que ce NON n’est ni très chevaleresque ni bien glorieux… Mais force m’est aussi d’admettre que nos populations sont en phase avec leur temps. Messieurs et dames, à l’aube du XXIe siècle, on dirait que le « peuple souverain » commence à piger comment gérer ses élites ! On dirait qu’il oblige tous ceux qui sont censés le « cornaquer » à ajuster en permanence leurs positionnements et discours respectifs. Le LKP nous aurait-il révélés à nous-mêmes en tant qu’hybrides échappant à toute nomenclature ? Y compris à la sienne ? Si tel est le cas, loué soit le LKP !

D’aucuns semblent regretter que la question de lendépandans ait tant « empoisonné » le débat statutaire. Peut être faut-il rappeler qu’à la Guadeloupe, dès janvier 2009, c’est bel et bien là-dessus qu’a été bloqué le curseur par les leaders politiques et syndicaux du mouvement social. (La presse ayant servi de caisse de résonance, les images, articles papiers et enregistrements FM diront aux historiens si je me leurre, puisque  LKP et K5F font aujourd’hui mine de s’en défendre...) L’Etat n’a donc eu aucune peine à grossir la focale durant 44 jours et plus ! Raphaël Confiant, bien avant sa récente implosion défécatoire (splotch !), avait pourtant prévenu les nationalistes des Antilles-Guyane du danger qu’il y avait à confondre lutte anti-coloniale et lutte des classes : cqfd !

Grossomodalement, la Pwofitasyon nous a été présentée comme le Léviathan Etat-patronat-politiciens-békés qui, à l’abri d’un système colonialo-esclavagiste outrageusement grimé en démocratie, enchaîne et fouette de pauvres victimes Noires sans défenses à grands coups de 4x4,  d’Education Nationale, de foie gras, d’individualisme, de RMI, allocs et autres 40%...  Le remède de cheval pour détotyé nos départements étant, à n’en point douter, la souveraineté nationale exigée à la Fwans et à l’ONU ! On a peut être commis l’erreur, au détriment des luttes sociales, de vouloir à tout prix affranchir un peuple (qui politiquement ne souhaite pas pour l’instant en être un), d’une tyrannie de lui-même qu’il a mis 150 ans à se forger. D’un « semblant de démocratie » dans lequel lui, trouve manifestement son compte. Vu la conjoncture économique, vu la recentralisation qui s’annonce, c’est ce qu’on pourrait appeler « casser ses œufs pour mettre le kabwa avant les bœufs ».

La stratégie du PEUPLE (la minorité dans la rue autant que la majorité silencieuse) semble être depuis tantôt, sans quitter le cadre national fwansé, d’utiliser à son profit tous les pieds nickelés qui prétendent parler en son nom sans chercher à savoir ni qui il est vraiment, ni ce qu’il veut exactement. Et ça, reconnaissons que c’est un troisième progrès ! A bon lecteur, salut !


Dominique DOMIQUIN
Goyave, le 11/01/2010

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 14:25
Haïti: après une semaine, l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise

Une semaine après le très violent séisme qui a frappé Haïti, faisant au moins 70.000 morts, l'espoir de retrouver des survivants s'amenuisait mardi, tandis que la présence militaire américaine montait en puissance pour distribuer l'aide tant attendue par les rescapés.
A mesure que le temps passe, les miraculés tirés des décombres se font plus rares, alors que les blessés affluent toujours en masse vers les rares centres de soins opérationnels, où les amputations se succèdent.
"C'est la gangrène partout, on ampute à la chaîne. Au sixième jour, on entre dans la chirurgie radicale car on ne peut plus rien faire", a dit lundi Hans Van Dillen, chef de mission de Médecins sans frontières (MSF).
L'urgence est désormais d'éviter une énorme catastrophe sanitaire: sans accès à l'eau potable et à des sanitaires, les risques d'épidémie augmentent à chaque instant.
Et le bilan continue de s'alourdir dans le pays qui a décrété un deuil national de 30 jours: 70.000 cadavres ont été enterrés dans des fosses communes, selon le secrétaire d'Etat à l'Alphabétisation, Carol Joseph. Les forces américaines estiment que le nombre de morts pourrait atteindre 200.000, ce qui s'approcherait du bilan du tsunami de 2004 dans l'océan Indien (220.000 morts).
La secousse a également fait au moins 250.000 blessés et 1,5 million de sans-abri. "C'est comme si une bombe atomique avait explosé", a estimé l'ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Kenneth Merten.
105.000 rations d'aide alimentaire ont d'ores et déjà été distribuées depuis le 12 janvier, selon le Programme alimentaire mondial, mais celui-ci estime à plus de 100 millions le nombre de repas nécessaires pour les trente jours à venir.
En tout quelque 7.500 GI's sont désormais sur zone où ils ont commencé à contribuer à livrer l'aide humanitaire aux rescapés.
Mais malgré la situation de chaos qui règne dans la ville, où certains sinistrés qui ont tout perdu en sont réduits aux pillages, les Etats-Unis affirment qu'ils ne sont pas là pour assurer le maintien de l'ordre.
"Je pense que nous considérons toujours que l'ONU et la Minustah (Mission de l'ONU en Haïti) sont aux commandes là-bas", a ainsi affirmé lundi le secrétaire à la Défense Robert Gates, alors que le gouvernement haïtien a décrété dimanche l'état d'urgence jusqu'à la fin du mois.
"Je n'ai pas entendu parler d'un rôle de maintien de l'ordre à un moment quelconque", a dit M. Gates, tout en relevant que, vus les tensions et les pillages, le maintien de la sécurité était "une forte priorité".
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a demandé de son côté lundi, au Conseil de sécurité, l'envoi de 1.500 policiers et de 2.000 militaires supplémentaires afin de renforcer la Minustah, qui dispose déjà de quelque 11.000 hommes. Le Brésil, qui dirige la Mission, a aussitôt fait savoir qu'il pouvait doubler immédiatement ses effectifs sur place, ce qui les porterait à 2.600 hommes.
Une semaine après le séisme, plus de 500 employés des Nations unies étaient toujours portés disparus.
La sécurité continuait à se dégrader à Port-au-Prince où une partie des prisonniers ayant fui la prison centrale auraient regagné le gigantesque bidonville de Cité-Soleil, ancien bastion de gangs violents.
Des pillards sévissaient dans le centre-ville en l'absence de forces de l'ordre et des coups de feu claquaient, a constaté lundi un journaliste de l'AFP.
Selon la Croix-Rouge, "les incidents violents et les pillages sont en hausse alors que monte le désespoir". Un haut responsable militaire américain présent en Haïti a toutefois minimisé ces incidents, qualifiant les conditions de sécurité de "stables".
Alors que les parachutistes américains de la 82e division aéroportée établissaient des centres de distribution de l'aide dans la capitale, 2.200 Marines sont arrivés lundi à bord du navire-amphibie Bataan.
Ils se sont immédiatement mis à participer à l'acheminement des vivres à partir de ce bâtiment qui avait servi en 2004 à La Nouvelle-Orléans, lors des opérations humanitaires qui avaient suivi l'ouragan Katrina.
Le porte-avions nucléaire américain Carl Vinson a commencé à faire profiter les sinistrés de l'eau potable produite en grande quantité à son bord.
Quant au navire-hôpital américain Comfort, entièrement consacré à l'assistance médicale aux sinistrés, il devrait arriver d'ici mercredi, avec 600 personnes à bord et un millier de lits disponibles.
Certains, dont le président vénézuélien Hugo Chavez, ont vu dans un tel déploiement une "occupation" du pays francophone par les Etats-Unis.
En ce qui concerne les aides promises au pays le plus pauvre des Amériques, la communauté internationale continue de se mobiliser et l'Union européenne a promis près d'un demi-milliard d'euros à court et à long terme.
A Saint-Domingue, les participants à une première réunion internationale sur la reconstruction de l'île ont estimé qu'Haïti avait besoin de dix milliards de dollars sur cinq ans pour se rétablir.

ASSAUT-DE-VIVRES.jpg
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 14:19
INDISCRÉTIONS
Marlène
Sur un papier à en-tête de la Fédération socialiste de Guadeloupe, avec une mention sur un Collectif des fédéraux en faveur d'Eric Jalton, on annonce une conférence de presse de ceux qui se sont regroupés pour soutenir Eric Jalton. Si l'on en croit le communiqué, ils sont nombreux. Si on lit au pied du doc, on voit les noms de Marlène Mélisse, José Ludger, Emmanuel Vélin, Girard Pelage, Fabert Michely. La révolution chez Jules Otto !

Laurent
Laurent Bernier , maire de Saint-François, qui a été renvoyé dans ses buts par Marie-Luce Penchard, lors de sa brève visite en Guadeloupe en fin de semaine, ne désespère pas : « Je lui ai proposé une place sur ma liste... A Blaise Aldo aussi. » Oui, Laurent, mais quelle place ?

Gabrielle
Plus que jamais Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, député, ancienne présidente de l'UMP Guadeloupe, est courtisée. Du moins par Laurent Bernier qui aimerait bien la voir prendre la tête de sa liste... Sauf que la Joconde (qui sourit, sans mot dire) se fait désirer.  Victorin Lurel aussi attendrait un geste de la dame du Moule. Mais, ne vont-ils pas attendre en vain, l'un comme l'autre ?

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard est inscrite sur les listes électorales en Guadeloupe... à Baie-Mahault ! Interrogée hier soir, sur une radio locale, elle a affirmé qu'elle n'était pas venue pour « déchouker Victorin Lurel pour lequel elle a de l'estime... » Elle a même ajouté qu'elle n'insisterait pas pour être sur une liste Blaise Aldo si cela devait gêner celui-ci... Ben, que de bonnes résolutions !

Gugusses
Le mouvement d’humeur de quelques agents en charge de la confection des repas à la cuisine centrale du CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes, aura mercredi suffi pour que des centaines de malades soient pris en otage et leur déjeuner servi… à 16 heures. « Si le rôle de référent pour l’archipel semble correctement réalisé pour les pathologies ou le pronostic vital est engagé. En revanche, le taux de fuite — Syndrome du Boeing — vers la métropole reste élevé. En fait, et c’est là où le bât blesse, son activité reste toujours intermédiaire entre celle d’un établissement de référence départemental et celle d’un CHU, plutôt plus proche du premier », affirme un observateur avisé.


Françoise, Greg, Frédéric...
« Au-delà de la mobilisation et de la solidarité indispensables pour faire face à la catastrophe, les membres du CPMHE souhaitent que soient profondément renouvelés les liens de fraternité entre Haïti et la France par une meilleure prise en compte de notre histoire partagée et une pleine reconnaissance du rôle du peuple haïtien dans l’affirmation de la liberté et la dignité humaines, et, en particulier à travers le combat qui, le 4 février 1794, a conduit la première République française à décider l’abolition de l’esclavage. » Et c'est signé du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage, présidé par Françoise Vergès, les Guadeloupéens Greg Germain et Frédéric Régent étant membres, entre autres.

Bélo
A l'Artchipel, samedi soir. Bélo, jeune chanteur et musicien haïtien, dernier lauréat du Prix Découvertes RFI, et quelques-uns de ses musiciens. Mais aussi Dominique Coco et d'autres artistes guadeloupéens. C'est le premier concert de solidarité avec Haïti donné en Guadeloupe. René Philogène, président du conseil d'administration de la scène nationale, intervient au milieu du concert. « L'épouse de Bélo et sa petite fille ont pris l'avion. Elles arrivent bientôt en Guadeloupe... » Moment d'émotion intense.
André-Jean VIDAL
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 20:59
   
La campagne électorale 2010
pour enfin bâtir ensemble


La gravité des évènements survenus en Haîti ainsi que les images insoutenables et de désolation qui nous parviennent appellent à la plus grande prise de conscience sur la fragilité de nos territoires. C’est pourquoi, l’urgence d’une vision véritablement solidaire de notre développement doit nous amener, tous, à réfléchir sérieusement et  sereinement sur le devenir de notre département.

Au moment où tous les partis sont engagés dans des démarches trop électoralistes, j’invite solennellement tous les élus et candidats à donner l’exemple de la solidarité, de la conscience, et de la générosité au cours de la campagne à venir. La plus grande pudeur s’impose.

L’heure ne doit pas être au gaspillage et à l’étalage de moyens matériels électoraux mais à la confrontation des idées, à la force de conviction, et à la durabilité des projets respectueux de notre environnement, de notre patrimoine et de nous-mêmes.
Nos compatriotes ne comprendraient pas un combat électoral, dispendieux, irrespectueux, vindicatif, clientéliste, voire clanique. Ce n’est pas ainsi que la Guadeloupe sortira de son sous-développement.

La campagne électorale ne doit pas être une série de miroirs aux alouettes, d’unions contre nature, de positionnements conjoncturels, mais d’impulser la préfiguration d’une société en construction conduite par des élus qui tirent leur légitimité non pas de discours circonstanciés et démagogiques, mais de leur action volontariste, concrète et ancrée dans la logique du territoire ; celle que tous les guadeloupéens appellent de leurs vœux.

Faisons de cette campagne électorale le siège de tous nos espoirs, de nos rêves les plus beaux, les plus solidaires, ceux que nos enfants retiendront de nous.
Notre légitime compassion actuelle est aussi l’éclairage pour la voie juste, car c’est l’histoire qui nous absoudra.


Patrick GOB
Président
Nouveau Centre
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 20:52
Océans
Date(s) de Sortie(s) : FRANCE   |  USA 
Réalisé par : Jacques PerrinJacques Cluzand
  casting complet...
Distributeur :
Genre :
Pays :
France

L'histoire

Filer à 10 noeuds au coeur d'un banc de thons en chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire... Le film Océans c'est être poisson parmi les poissons. Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne, avec des moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au coeur des océans et de ses tempêtes pour nous faire redécouvrir les créatures marines connues, méconnues, ignorées. Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : " L'Océan ? C'est quoi l'Océan ? "

Site(s) Officiel(s)

Site Officiel France: http://www.oceans-lefilm.com/

Baleine-a-bosse-et-baleineau---Roberto-Rinaldi.jpg

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 20:28
 
Cruise ships still find a Haitian berth

Luxury liners are still docking at private beaches near Haiti's devastated earthquake zone for holidaymakers to enjoy the water

haiti CRUISE SHIP

Royal Caribbean Cruise Lines faced a difficult decision over whether to dock as per itinerary at Labadee Beach, Haiti after last week's tragic quake. Photograph: Daniel Morel/AP

Sixty miles from Haiti's devastated earthquake zone, luxury liners dock at private beaches where passengers enjoy jetski rides, parasailing and rum cocktails delivered to their hammocks.

Haiti: how to donate

Jean Chandula, 3, is treated at the Jean Damien children's hospital in Haiti.

  1. The Disasters Emergency Committee is collecting funds on behalf of 13 UK charities. UK residents can give via its website Dec.org.uk, by texting GIVE to 70077 (network charges apply) or by phone on 0370 6060900

The 4,370-berth Independence of the Seas, owned by Royal Caribbean International, disembarked at the heavily guarded resort of Labadee on the north coast on Friday; a second cruise ship, the 3,100-passenger Navigator of the Seas is due to dock.

The Florida cruise company leases a picturesque wooded peninsula and its five pristine beaches from the government for passengers to "cut loose" with watersports, barbecues, and shopping for trinkets at a craft market before returning on board before dusk. Safety is guaranteed by armed guards at the gate.

The decision to go ahead with the visit has divided passengers. The ships carry some food aid, and the cruise line has pledged to donate all proceeds from the visit to help stricken Haitians. But many passengers will stay aboard when they dock; one said he was "sickened".

"I just can't see myself sunning on the beach, playing in the water, eating a barbecue, and enjoying a cocktail while [in Port-au-Prince] there are tens of thousands of dead people being piled up on the streets, with the survivors stunned and looking for food and water," one passenger wrote on the Cruise Critic internet forum.

"It was hard enough to sit and eat a picnic lunch at Labadee before the quake, knowing how many Haitians were starving," said another. "I can't imagine having to choke down a burger there now.''

Some booked on ships scheduled to stop at Labadee are afraid that desperate people might breach the resort's 12ft high fences to get food and drink, but others seemed determined to enjoy their holiday."I'll be there on Tuesday and I plan on enjoying my zip line excursion as well as the time on the beach," said one.

The company said the question of whether to "deliver a vacation experience so close to the epicentre of an earthquake" had been subject to considerable internal debate before it decided to include Haiti in its itineraries for the coming weeks.

"In the end, Labadee is critical to Haiti's recovery; hundreds of people rely on Labadee for their livelihood," said John Weis, vice-president. "In our conversations with the UN special envoy of the government of Haiti, Leslie Voltaire, he notes that Haiti will benefit from the revenues that are generated from each call …

"We also have tremendous opportunities to use our ships as transport vessels for relief supplies and personnel to Haiti. Simply put, we cannot abandon Haiti now that they need us most."

"Friday's call in Labadee went well," said Royal Caribbean. "Everything was open, as usual. The guests were very happy to hear that 100% of the proceeds from the call at Labadee would be donated to the relief effort."

Forty pallets of rice, beans, powdered milk, water, and canned foods were delivered on Friday, and a further 80 are due and 16 on two subsequent ships. When supplies arrive in Labadee, they are distributed by Food for the Poor, a longtime partner of Royal Caribbean in Haiti.

Royal Caribbean has also pledged $1m to the relief effort and will spend part of that helping 200 Haitian crew members.

The company recently spent $55m updating Labadee. It employs 230 Haitians and the firm estimates 300 more benefit from the market. The development has been regarded as a beacon of private investment in Haiti; Bill Clinton visited in October. Some Haitians have decried the leasing of the peninsula as effective privatisation of part of the republic's coastline.




La traduction
Haïti: croisière de luxe à quelques kilomètres du centre du séisme

Monday, 18 January 2010
A un peu moins de 60 kilomètres de la zone dévastée par le tremblement de terre en Haïti, un bateau de croisière de luxe vient de s'amarrer, coktails et jetski au rendez-vous. <http://www.guardian.co.uk/world/2010/jan/17/cruise-ships-haiti-earthquake>  [2]
La compagnie, basée en Floride, vend un tableau pittoresque de la péninsule et de ses plages, afin de s'évader en complète tranquillité: sports aquatiques, barbecues. «La sécurité est garantie par des gardes de sécurité»
La décision de s'y rendre a divisé les passagers... Les bateaux transportent des réserves de nourriture et l'équipe de la croisière a plaidé en faveur de dons aux Haïtiens. Mais la plupart des clients resteront à bord lors de l'arrivée au port.
Scrupules
«Je ne me vois pas prendre un bain de soleil sur la plage, jouer dans l'eau, faire des grillades et boire des cocktails, tandis qu'à Port-au-Prince des milliers de morts s'entassent dans les rues, les survivants choqués et en recherche de nourriture et d'eau», souligne un passager.
«C'était déjà assez dur de s'asseoir pour un pic-nique à Labadee avant le séisme, juste en sachant combien d'Haïtiens mouraient de faim», ajoute un autre qui a pourtant choisi de faire cette croisière. «Je ne peux pas imaginer aller y avaler un hamburger maintenant».
Certains vacanciers craignent de voir leur embarcation assaillie par des affamés; d'autres n'ont pas l'intention de renoncer à leur croisière de luxe pour un tremblement de terre: «Je serai à [Labadee] mardi, et j'ai bien l'intention de profiter des excursions comme du temps passé sur la plage.»
Parmi les responsables de la croisière, certains soulignent que les revenus liés à ce tourisme sont plus nécessaires que jamais («nous ne pouvons abandonner Haïti au moment où ils ont le plus besoin de nous»). D'autres avancent que les bateaux peuvent aussi être utiles au transport de différentes resources
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 19:33
HAÏTI : POINT SITUATION DES LIAISONS AÉRIENNES

Air Caraïbes communique sur l’ajustement de son programme de vols :

L’aéroport de Port-au-Prince est toujours exclusivement réservé aux vols de l’aide humanitaire internationale, Air Caraïbes n’opéra donc pas de vols à destination et en partance d’Haïti jusqu’au mardi 2 février 2010 inclus,

Par ailleurs, la compagnie propose l’itinéraire alternatif suivant :

Maintien de la desserte transatlantique de Saint-Martin (Aéroport international Princess Juliana) et le renforcement de son programme de vols à destination de Pointe-à-Pitre, les mardis et samedis. Les vols effectueront donc la liaison suivante : Paris > Saint-Martin > Pointe-à-Pitre > Paris.
Via sa plate-forme de Pointe-à-Pitre, Air Caraibes propose également à ses passagers de rejoindre Saint-Domingue grâce aux avions du réseau régional de la compagnie. Cette liaison est également  ouverte aux passagers et aux organismes humanitaires, souhaitant se rendre à Port-au-Prince (acheminement en bus - durée du trajet de 6h00 – coût 50$).

Des numéros spéciaux "Air Caraïbes Assistance - Haïti" sont mis à disposition des personnes intéressées et souhaitant avoir plus de renseignements sur les réservations et programmes des vols :
depuis la métropole : 01 47 83 36 99 (de 9h à 18h)
depuis les Antilles/Guyane : 05 90 93 67 36 (9h à 18h)
ainsi qu’un e-mail : HYPERLINK "mailto:assistance.haiti@aircaraibes.com"assistance.haiti@aircaraibes.com



A propos d’Air Caraïbes
Compagnie aérienne française régulière et spécialiste des Antilles et de la Guyane, Air Caraïbes emploie 874 collaborateurs. En 2008, la compagnie filiale du groupe vendéen Dubreuil, a transporté 1 035 000 passagers (dont la moitié sur le réseau long courrier). Air Caraïbes opère jusqu’à 26 vols hebdomadaires depuis Paris Orly Sud vers la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre), la Martinique (Fort-de-France) et la Guyane (Cayenne). La compagnie a aménagé les horaires de son réseau régional pour proposer aux passagers en provenance de Métropole des correspondances rapides vers toutes ses destinations caribéennes : Saint-Martin (Grand Case et Juliana), Saint-Barthélemy, Sainte-Lucie, Cuba (La Havane), la Guyane (Cayenne), Haïti (Port-au-Prince), la République Dominicaine (Saint-Domingue), Belém (Brésil). Air Caraïbes est également  la 1ère compagnie française à relier la Province aux Antilles - Guyane au départ d’Orly grâce à la solution innovante et éco-mobile tgvair.
Depuis 12 décembre 2009, Air Caraïbes dessert Saint-Martin et Port-au-Prince en direct deux fois par semaine au départ d’Orly Sud.
Air Caraïbes est le partenaire officiel du voyage de Miss France 2010. La compagnie est également le transporteur officiel de la Route du Rhum – La Banque Postale 2010.
Pour en savoir plus : HYPERLINK "http://www.aircaraibes.com/" \t "_parent" \o "blocked::http://www.aircaraibes.com/"www.aircaraibes.com ou 0820 835 835.





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