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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 20:37
INDISCRÉTIONS
René
« Nous avons beaucoup de mal à gérer cette crise. Mais, ça aurait été la même chose dans n'importe quel pays !.. », a dit René Préval, président d'Haïti. Sûrement. En Haïti, il n'y a plus de gouvernement, plus d'administration. Un début d'occupation américaine sous couvert d'humanitaire, etc. Un vrai drame.

Jean
Jean Fabre, préfet de Guadeloupe, se démène comme un beau diable pour faire valoir qu'entre la Martinique et Haïti, il y a la Guadeloupe, avec des secouristes, avec des personnels médicaux, avec des moyens (deux centres hospitaliers, une dizaine de cliniques de pointe). Mais, le préfet responsable de zone en cas de crise grave... est celui de Martinique. Alors...

Vincent
Vincent Tacita, président du Rotary Club, a mobilisé l'ensemble des clubs-services pour recueillir des vivres, du matériel, des fonds. Avec la passion qu'on lui connaît, il a réalisé ce challenge et le poursuivra cette semaine par des collectes dans les hypers.

Gugusses
Deux équipes de sapeurs-pompiers spécialisés — pompiers humanitaires français et Pompiers sans frontières — sont restées bloquées en Guadeloupe deux jours. Ce n'était pas la priorité des autorités de les embarquer pour Haïti, quoiqu'ils soient agréés ministère des Affaires étrangères et Sécurité civile. Qui a pris cette décision imbécile !

Jean-Claude
Jean-Claude Duvalier, ancien président d'Haïti : « Je demande officiellement aux autorités suisses, de transférer immédiatement l'ensemble des avoirs de la Fondation de feu ma Mère Simone Ovide Duvalier (8 millions de dollars US), à la Croix-Rouge Américaine (American Red Cross), en vue de porter une assistance d'urgence, principalement aux populations des villes de Léogane — ville natale de feu ma Mère —, Carrefour — ville natale de feu mon Père — et, Port-au-Prince — où je suis né... » Après Jean-Bertrand Aristide, autre ancien président en exil, Jean-Claude Duvalier s'active. Mais, lui ne demande pas de revenir en Haïti !

Jean-Claude 2
Rassemblement devant la mairie de Pointe-à-Pitre, dimanche. Avant une grande marche pour Haïti. Quelques prises de parole. Très dignes. Jean-Claude Malo, maire de Bouillante, est invité à prendre la parole. Notre ami est visiblement très éprouvé, et on le comprend. Il pleure. Le speaker, troublé par cette compassion, lance : « Notre ami Jean-Claude est trop éprouvé pour s'exprimer. » Aussitôt, Jean-Claude Malo a pris sur lui pour prendre le micro et entamer un discours qui a été chaleureusement applaudi.

Victorin
Victorin Lurel et Jacques Gillot vont écrire à Nicolas Sarkozy pour demander que la réunion internationale pour la reconstruction d'Haïti se tienne en Guadeloupe. Diable, Obama y sera ! Quelle aubaine ! Mais gageons que la Martinique, qui n'a officiellement rien demandé, accueillera Obama, Sarko, etc.

Victorin 2
« Tous pour la Guadeloupe sera une liste d'ouverture, avec le socle trépied, le PS, le PPDG et des personnalités de la société civile. mais il y aura aussi des représentants d'autres partis, le MoDem, les Verts... », a dit Victorin Lurel, lors des vœux à la presse, hier.

Jacques
« Je suis avec lui et ne partage pas du tout l'orientation de mon parti, le GUSR », a martelé Jacques Gillot, faisant référence à son alliance avec Victorin Lurel pour les régionales.

Victorin 3
« L'équipe est bonne, a souligné M. Lurel, sur la question d'un journaliste. Comment renouveler pour entendre la voix du peuple qui souhaite du changement ? Il y a besoin de 41 personnes mais j'ai déjà près de 500 postulants ! » Allo, Eric, Jeanny, Laurent ?..

Guy et Gabrielle
Victorin Lurel : « Chez Guy Losbard (maire de Petit-Bourg et président du GUSR), il n'y a pas de dossiers. J'ai dit à ce garçon de préparer des dossiers s'ils voulait des aides de la Région. Pas de dossiers. Il ne travaille pas. Là, nous allons faire une commission permanente au Moule... où il y a des dossiers qui ont été préparés et qui ont été envoyés à la Région pour que la Région donne un coup de main... Que dire de plus ? »
André-Jean VIDAL
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:41
Le Nouveau centre menace l'UMP de reprendre son autonomie dans certaines régions

Le Nouveau centre, qui avait conclu un accord électoral global avec l'UMP pour les régionales, a menacé mercredi de reprendre son autonomie dans certaines régions, considérant que les engagements pris sur sa représentativité dans les listes communes n'ont pas été respectés.
"Le président de la République a expliqué que des listes d'union au premier tour des régionales donnaient plus de chance de gagner et que, dans ce cadre, chacun des partenaires de la majorité devaient être respecté. Nous sommes dans la même logique. Mais il faut, pour être respecté, que les engagements pris soient tenus et dans certaines régions, on est loin du compte", a expliqué mercredi Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du parti centriste.
"Nous allons donc être amenés à en tirer les conséquences", a-t-il menacé à l'issue d'une réunion de l'exécutif du parti du ministre de la Défense Hervé Morin. "Un bureau exécutif se réunira samedi pour prendre des décisions à ce sujet", a-t-il ajouté.
Le 24 novembre, l'UMP avait annoncé avoir conclu un accord électoral avec ses partenaires de la majorité présidentielle, le Nouveau centre et le MPF, pour présenter des listes uniques dans tous les départements et régions de France, dès le premier tour des élections régionales.
Cet accord prévoyait d'accorder au Nouveau centre, un minimum de deux têtes de liste dans les région et 15 dans les départements métropolitains et entre 20 et 25% de conseillers régionaux en position éligible.
Restait en négociation, le principe d'une troisième tête de liste régionale, avec Patrick Gob en Guadeloupe, et de deux autres têtes de liste départementale.
"Après deux mois et demi de discussions, nous avons obtenu les deux têtes de liste régionales, les 15 départementales mais pour le reste, le quota des 20% est loin d'être respecté", explique Jean-Christophe Lagarde.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:37
Pour Lilian Thuram, "il faut dépasser la couleur de peau"

" Il faut dépasser la couleur de peau", presse l'ex-international de football Lilian Thuram qui lance aujourd'hui, avec plusieurs personnalités, un appel pour une "république multiculturelle et post-raciale", en plein débat sur l'identité nationale.
"55% des gens pensent encore qu'il y a plus d'une race", lance l'ancien champion du monde, qui a créé en 2008 sa fondation "éducation contre le racisme". "Pour eux, les races en question seraient déterminées par la couleur de peau", ajoute-t-il, citant un sondage commandé à l'institut LH2 Sport
"Notre initiative est un appel à dépasser cette vision un peu étriquée qui oppose les "eux" aux "nous", conclut mardi l'ancien défenseur central des Bleus.
Baptisé "appel pour une République multiculturelle et postraciale", ce texte a été rédigé avec François Durpaire, Pascal Blanchard, tous deux historiens, Rokhaya Diallo, fondatrice de l'association Les Indivisibles, et Marc Cheb Sun, directeur de la Rédaction de Respect Magazine.
"C'est une démarche citoyenne qui a des conséquences politiques", explique François Durpaire, chercheur associé au Centre de recherche d'histoire nord-américaine de Paris 1-Panthéon-Sorbonne.
L'appel est accompagné de 100 propositions en faveur de la diversité. Il a pour vocation de "rapprocher les jeunes de la citoyenneté", en les incitant à voter et à se faire élire, dès les régionales, dit-il.
Pour Lilian Thuram, la clef du problème, c'est "cette notion de race".
Il faut "avoir une réflexion sur ce mot", dit-il, "et montrer que ce sont des scientifiques du XIXème siècle qui ont établi ces prétendues races en établissant une hiérarchisation où l'homme blanc était supérieur et l'homme noir, le chaînon manquant avec l'animal".
Ces préjugés polluent notre lecture de l'actualité et notre compréhension des problèmes sociaux, explique-t-il, prenant pour exemple la grève générale, démarrée il y a un an, mercredi, en Guadeloupe, d'où il est originaire.
"Aux Antilles, on a l'impression que c'est une confrontation entre Noirs et Blancs. Mais ce n'est pas le cas: c'est une confrontation entre une masse salariale et des propriétaires ou des patrons".
Selon lui, une meilleure connaissance de l'Histoire est impérative. "Mais il faut connaître toute l'Histoire, sans caser les gens par couleur ou par religion", dit le recordman de sélection (142), qui vient de publier "Mes étoiles noires", un ouvrage à la mémoire de ces grandes icônes "de Lucy à Barack Obama".
Une méthode jugée plus efficace que le débat sur l'identité nationale, "qui divise les Français".
L'ancien champion n'esquive pour autant aucune question clef du débat engagé par le gouvernement. La discrimination positive? Oui, mais en fonction de "la classe sociale d'où l'on vient", pas de "la couleur de peau". Les statistiques ethniques? Pas contre: "pour parler d'un problème il faut pouvoir le quantifier". Quant au voile intégral: "faire des lois pour 200 à 300 personnes (lui) semble assez incroyable".
A 38 ans, Lilian Thuram, qui affirme s'être vu proposé, en vain, par Nicolas Sarkozy, d'être "ministre de la diversité", se défend de vouloir faire de la politique.
"Ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse", dit-il. Il ne se revendique d'aucun parti et n'a qu'un objectif: "questionner la société" et incarner, un peu sur le modèle Black-Blanc-Beur, "une génération où il faut accélérer les choses et vivre ensemble avec toutes nos différences".
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:35
Un an après la grève générale, le LKP cherche un second souffle

Un an après le début d'une grève générale qui paralysa la Guadeloupe durant 44 jours, le LKP, collectif de syndicats, associations et partis à l'origine du mouvement, semble toujours à la recherche d'un second souffle.
En mobilisant "contre la vie chère" sur la base d'une plate-forme revendicative en 146 points, le LKP et son charismatique leader Elie Domota étaient parvenus à mettre la Guadeloupe dans la rue le 20 janvier 2009.
La demande la plus fédératrice était une augmentation salariale de 200 euros, finalement prise en charge par les entreprises (50 euros), les collectivités locales (50 euros), et l'Etat (100 euros) via le Revenu supplémentaire temporaire d'activité (RSTA).
Signé début mars, le protocole mettant fin à la crise listait 165 points d'accord.
Un an plus tard, ils constituent autant de motifs d'appels à la "mobilisation générale" de la part d'un LKP prompt à se plaindre de sa non application ou de sa violation par l'Etat.
Le 9 janvier, la dernière manifestation organisée par le LKP a encore réuni à Pointe-à-Pitre 7.500 personnes selon la préfecture, 20 à 25.000 selon le collectif.
Le collectif n'avait d'ailleurs pas rendu public, localement, un préavis de grève illimitée démarrant ce jour-là, tout en brandissant dans les colonnes de journaux parisiens la menace d'une "reprise de la grève générale".
Fin novembre, le LKP avait appelé à une "grève générale de 48 heures", passée inaperçue. Cependant, sa manifestation de clôture avait rassemblé 10.000 personnes, selon la préfecture.
Au fil du temps et de la radicalisation de son discours contre des élus locaux et contre toute augmentation du prix des carburants ou "le non respect du protocole d'accord du 4 mars", la capacité de mobilisation du LKP semble s'être estompée.
Le collectif peut toujours compter sur sa base de sympathisants idéologiques (enseignants, militants identitaires ou souverainistes, membres des professions intellectuelles et libérales), fortement représentée lors de ses meetings et manifestations.
Mais dans les entreprises, les salariés semblent plus réticents à se mobiliser ou à adhérer au discours politique sous-jacent, tantôt identitaire tantôt souverainiste.
De l'avis général, le refus par les Martiniquais (79,60 %) et Guyanais (69,80 %), le 10 janvier, d'un statut d'autonomie prôné par leurs élus a sérieusement relativisé le volet identitaire, part du succès du LKP. Le séisme du 12 janvier en Haïti et l'importance de la mobilisation humanitaire internationale risquent d'amoindrir encore ses capacités de mobilisation.
"Haïti a tué le LKP", affirmait récemment un chef d'entreprise.
Haïti et la Guadeloupe ont en commun des pages d'histoire: colonisation française, langue créole, première abolition de l'esclavage en 1793, son rétablissement en 1802 suivi d'une révolte écrasée dans le sang la même année en Guadeloupe, se concluant par l'indépendance d'Haïti en 1804. La situation dans la "première République noire" a toujours été suivie avec attention dans le département.
Alors qu'il ne s'était pas exprimé publiquement depuis la manifestation du 9 janvier, M. Domota a dénoncé lundi une "grande part de responsabilité des grands pays dans la situation" en Haïti. Sur Radio Guadeloupe, il leur a reproché d'avoir "de nouveau envie de découper Haïti et de s'en prendre une part pour le reconstruire. Comme si c'était leur pays".
En attendant, le LKP n'a toujours pas rendu public son appel, annoncé, à une nouvelle grève générale illimitée.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:34
Pas de vol direct d'Air Caraïbes vers Haïti jusqu'au 2 février au moins

La compagnie française Air Caraïbes a annoncé lundi qu'elle ne desservirait pas directement Haïti, dévasté par un violent séisme, au départ de Paris jusqu'au 2 février au moins, l'aéroport de Port-au-Prince étant "exclusivement réservé aux vols humanitaires".
"L'aéroport de Port-au-Prince est toujours exclusivement réservé aux vols de l'aide humanitaire internationale, Air Caraïbes n'opérera donc pas de vols à destination et en partance d'Haïti jusqu'au mardi 2 février 2010 inclus", est-il écrit dans un communiqué.
"On examinera ensuite la situation au jour le jour", a déclaré à l'AFP un porte-parole.
Air Caraïbes va continuer à proposer un "itinéraire alternatif" --Paris/Saint-Martin/Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)-- suivi d'une connexion régionale jusqu'à Saint-Domingue. Il faut ensuite prendre le bus pour se rendre à Haïti, pays voisin de la République dominicaine.
Air Caraïbes avait décidé la semaine dernière de suspendre ses deux vols hebdomadaires directs au départ de Paris pour Port-au-Prince en raison de la fermeture de l'aéroport.
Air Caraïbes et Air France sont les deux seules compagnies françaises à desservir Port-au Prince.
Air Caraïbes avait indiqué vendredi qu'elle mettrait en place des vols à des tarifs spéciaux vers Haïti dès que l'aéroport de Port-au-Prince serait rouvert aux vols commerciaux.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:34
Les rescapés d'Haïti continuent d'arriver, attendus impatiemment par leurs familles

Six jours après le séisme en Haïti, des rescapés continuent d'arriver à l'aéroport d'Orly sur des vols en provenance de Fort-de-France ou de Pointe-à-Pitre, attendus fiévreusement par leurs familles.
Dans le hall des arrivées internationales de l'aéroport d'Orly Sud, les proches scrutent les portes. "J'attends mon père. Il était à Port-au-Prince pour des vacances. Sa maison a tangué, il a grimpé sur le toit et n'a rien eu", raconte Réginald Clément, 30 ans, tout en rassurant sa mère venue attendre avec lui.
Les premiers passagers font leur apparition, mélangé à des voyageurs d'autres vols, des vacanciers en provenance de Casablanca ou de la Guadeloupe. Les rescapés sont reconnaissables au plaid sur leurs épaules. Le regard perdu, ils se jettent dans les bras de leur famille. "Je suis trop contente de te voir", lance une jeune fille à sa mère.
"J'étais à Port-au-Prince. J'ai tout vécu, tout est brisé. Il y a des milliers de morts", explique Gérard, les yeux rougis. Un peu plus loin, une jeune femme pleure dans les bras de sa mère. Beaucoup refusent de parler à la presse, tout entiers aux retrouvailles avec les leurs.
Lundi matin, la compagnie Air Caraïbes a ainsi rapatrié 256 personnes sur deux vols commerciaux depuis Pointe-à-Pitre. "C'est au coup par coup", explique Marc Rochet, le président de la compagnie. "Nous avons aussi acheminé 45 urgentistes à Saint-Domingue qui ont rejoint Port-au-Prince avec un bus", ajoute-t-il.
Les passagers acheminés depuis Haïti sont accueillis à leur descente d'avion, en zone sous douane, par une équipe de la Croix-Rouge ainsi que le Samu 94. De surcroît, "il y a beaucoup d'entraide", souligne M. Rochet. Par exemple, lundi matin, de nombreux chauffeurs de taxi de la communauté haïtienne sont venus porter leur aide à Orly en chargeant les passagers.
Et puis il y a les familles, qui reviennent d'Haïti où elles s'étaient rendues avec l'espoir d'adopter un enfant du pays. Philippe Decorps, originaire de Faumont dans le Nord est venu avec ses fils attendre sa femme Nathalie Behal. Elle était à Port-au-Prince pour finaliser l'adoption de Nerline, 2 ans, et Ronald, 4 ans.
A peine arrivé, Ronald se jette dans les bras de son père adoptif. "Il ne m'a jamais vu et il court vers moi", s'émerveille Philippe Decorps. Très fatiguée, sa femme, la petite Nerline dans les bras, est "heureuse de se retrouver en famille" même si elle avoue: "une partie de moi est restée la-bas".
Elle en appelle au président de la République, Nicolas Sarkozy, pour "que les enfants en cours d'adoption soient rapidement rapatriés". De son côté, Philippe Decorps a "une pensée pour les famille qui ont perdu leur enfant".
Durant ces derniers jours, Nathalie Behal a vécu dans l'unique "souci de protéger les enfants". "Ils n'ont pas bien réalisé ce qu'ils ont vécu mais je serai vigilante et je ferai attention dans les jours à venir" au risque de traumatisme, souligne-t-elle, fatiguée alors que les enfants s'amusent avec les micros des journalistes.
"J'espère un jour pouvoir faire visiter leur pays d'origine à mes enfants. Cela voudra dire qu'Haïti a été reconstruit", avance Philippe Decorps avant de reprendre la route pour le Nord.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:33
"Il faut continuer à se battre" pour le tourisme en Guadeloupe »
Thierry Gargar, directeur du pôle tourisme du Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe, estime un an après le début de la grande grève générale de l'hiver 2009 qu'il "faut continuer à se battre" pour que le tourisme en Guadeloupe retrouve un niveau d'avant-crise dans un entretien.

Q: Quelle est la situation aujourd'hui sur l'île de Guadeloupe, la plus touchée par la grande crise sociale de l'an dernier ?
R: "On est reparti sur une courbe un peu plus positive depuis la fin de l'année par rapport à octobre ou novembre, et même pour le début de l'année 2010 mais la situation n'est pas la même pour tout le monde.
Certains tour opérateurs font état d'un recul de 20 à 25% des engagements alors que pour d'autres, l'activité a repris plus rapidement.
Mais il n'y a pas que le tourisme de tour opérateur. Pour la fin de l'année il y avait du monde, et j'imagine que c'était la même chose en Martinique avec les gens qui viennent par leur propre moyens, qui composent leurs packages par internet, prennent des vols secs et choisissent un hébergement type résidence, gîtes, ou chez l'habitant".

Q: Quand attendez-vous un retour à un niveau d'avant crise ?
R: "J'espère pour la fin de l'année, car en janvier, les prévisions sont partagées entre les optimistes et les autres pour la haute saison. Pourquoi la fin d'année ? Car nous aurons en novembre La Route du Rhum, une grande manifestation nautique qui attire beaucoup de monde.
D'ici là, il faut continuer à se battre pour arriver à retrouver le niveau d'avant la crise. Les îles de Guadeloupe ont des atouts. C'est ce que nous démontrons dans les différentes campagnes que nous mettons en place.
Les tour opérateurs ont fait des efforts sur les tarifs, il y a le plan de relance etc. Le plus important est que les établissements qui vivent du tourisme puissent passer l'hiver dans des conditions acceptables".

Q: Craignez-vous un autre mouvement de même ampleur?
R: "Des crises on en a connu d'autres mais il ne faut pas qu'il y ait de nouveau mouvement, de fermetures d'hôtels surtout, comme l'an dernier. Il faut conserver l'activité, faire le maximum pour sauver la saison touristique même si ce ne sera jamais 100%. Il faut rester optimiste.
La journée de mobilisation la semaine dernière a engendré certaines annulations ou certains reports. Mais aujourd'hui, la mobilisation est beaucoup moins importante que l'an passé et le LKP ne parle pas de bloquer l'économie du pays".



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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:32
Le tourisme aux Antilles convalescent, un an après la crise sociale

Le tourisme aux Antilles, sinistré par la crise sociale du premier trimestre 2009, est convalescent et si Noël et le Jour de l'An ont redonné de l'espoir aux professionnels, ils attendent la fin de la haute saison, pour se rassurer.
44 jours de grève générale en Guadeloupe entre le 20 janvier et le 4 mars, 38 pour la Martinique. Le conflit est intervenu en haute saison (décembre-avril) "qui représente 70% à 75% du chiffre d'affaires", explique à l'AFP Thierry Gargar, directeur du pôle tourisme du Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe.
Cette île n'a enregistré que 87.000 nuitées en février 2009 au lieu de 156.000 un an plus tôt, et 64.000 en mars 2009 au lieu de 165.000 en an avant.
Plusieurs hôtels et clubs avaient dû fermer (Club Méditerranée, Pierre et Vacances ou Nouvelles Frontières...).
L'impact de la crise sur le tourisme (7% du PIB de chaque île) a été estimé à -1,5% pour la Guadeloupe et -0,5% pour la Martinique.
"Annulations massives, réservations à zéro. C'était mort, totalement mort", se souvient Sébastien Bouillet, directeur général de l'activité tour opérateur (TO) chez Nouvelles Frontières.
Pour Didier Sylvestre, directeur commercial du TO spécialisé Exotismes, l'heure est à l'optimisme: "sur la dernière semaine de décembre et première de janvier, on est à +30% par rapport à l'an dernier sur des réservations allant jusqu'à avril".
Nouvelles Frontières, qui revendique 60% du marché des tours opérateurs sur la destination, parle d'une croissance de 7% sur la Martinique et de 1% sur la Guadeloupe à début janvier par rapport à l'an dernier, alors qu'à l'époque, juste avant la crise, les réservations étaient en forte croissance.
Pour le Club Méditerranée, les villages fonctionnent "très bien" (80% à 90% de remplissage en Guadeloupe, 90% en Martinique) avec un niveau légèrement en dessous de l'an passé.
Thierry Gargar est plus nuancé: si la reprise est là pour certains, d'autres subissent "un recul de 20% à 25%". Une baisse que Christophe Malaret, de Passion Outremer, estime plus abyssale évoquant des "-30% à -80%" selon les tours opérateurs pour 2009.
Conscient de l'image détériorée de son île, Thierry Gargar espère un "retour à la normale pour la fin de l'année", sauf nouveau conflit. Mais pour M. Malaret, "2010 ne retrouvera pas le niveau de 2008".
"Il y a toujours aux Antilles le même problème de qualité de service et la concurrence est très forte dans la Caraïbe ou avec l'île Maurice dont l'offre balnéaire est moins risquée", prévient Hélion de Villeneuve, directeur commercial de Thomas Cook.
Depuis la crise, les ministères de l'Outre mer et du Tourisme ont lancé une campagne pour des séjours à prix cassés. Aujourd'hui encore, les tarifs ont chuté face à la féroce concurrence de la République dominicaine et ses charges de personnel beaucoup moins élevées. Une campagne sur RFO tente de sensibiliser les Antillais aux retombées économiques du tourisme.
Un arsenal de mesures a été annoncé par l'Elysée début novembre pour le développement de l'outre-mer notamment dans le tourisme (maintien d'une fiscalité avantageuse, aide budgétaire pour la rénovation des hôtels..).
Pour allonger la saison, des marchés étrangers sont approchés. Un groupe de travail planche sur la possibilité de départs à partir de Roissy -où les TO étrangers arrivent-, et non pas seulement d'Orly.
Enfin un chèque vacances spécial devrait être mis en place avant fin février.

A SUIVRE...
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 18:22
500 000 BOUTEILLES POUR HAITI


Face au drame que vit Haïti, la société Capès Dolé se mobilise.
Au-delà de l'aide d'urgence que nous avons débloqué, nous lançons une opération de solidarité au peuple Haïtien :

    "OBJECTIF 500 000 BOUTEILLES D'EAU POUR HAITI !"
Affichette-Capes-Haiti-A3-5-.jpg

Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de la générosité de tous !

Les guadeloupéens sont appelés à venir nombreux à acheter des packs d'eau à 1,30 €
à l'usine de Gourbeyre ( 0590 92 10 92 )
Ou
 à Petit Pérou ( 0590 38 23 10 )
Capès se chargera de les acheminer  avec l’appui du SDIS.

MERCI A TOUS DE RELAYER CETTE OPERATION, IL EST URGENT D’ AGIR


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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 15:55
Séisme Haïti
Le Francis Garnier a accosté hier soir à Port-au-Prince

FRANCIS-GARNIER-PAP.jpg

Le mardi 19 janvier 2010 vers 16h30, le premier bâtiment français, le Bâtiment de transport léger (Batral) Francis Garnier, basé à Fort-de-France, est arrivé à Port au Prince sur le seul quai praticable, entre les grues à moitié immergées et les porte-conteneurs entre deux eaux.

Le Batral est à pleine charge : 2 tractopelles, 3 mini-pelleteuses, 2 camions, 1 4x4  stationnent sur le pont. Le bâtiment amphibie amène également une équipe médicale, une ambulance,  700 tentes et du fret humanitaire pour la Croix Rouge, mais aussi une soixantaine d’hommes du service militaire adapté (SMA) et du 33e RIMa.
L’ambassadeur de France, M. Didier Le Bret, a visité le Francis Garnier dès son arrivée. Le débarquement du matériel a débuté aussitôt, duré une partie de la nuit dans de bonnes conditions.
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