Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 21:34
Mireille Willaume a été nommée directrice préfiguratrice

Mireille Willaume a été nommée directrice préfiguratrice de l’Agence Régionale de Santé de la Guadeloupe, en conseil des ministres du mercredi 30 septembre.
Originaire de Toulouse, Mme Willaume a fait toute sa carrière dans les services de l’Etat. Ainsi elle a occupé successivement les fonctions de directrice départementale des affaires sanitaires et sociales dans les départements de la Meuse et du Nord, puis de directrice régionale des affaires sanitaires et sociales dans les régions de Basse Normandie, du Nord-Pas de Calais et en dernier lieu de Lorraine. La Guadeloupe est sa première affectation outre-mer.
Les préfigurateurs sont chargés par la loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé, et aux territoires, promulguée le 21 juillet dernier, de mener l’ensemble des opérations nécessaires à l’installation et à la mise en place effective des Agences Régionales de Santé (ARS). Cette création doit intervenir avant le 1 juillet 2010.
Les préfigurateurs prendront le moment venu la direction des ARS qui regrouperont alors les services de l’Etat, de l’Assurance Maladie et de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) en charge de la prévention et de l’éducation à la santé, de la veille et de la sécurité sanitaire, des soins de premier recours et de l’hospitalisation, des prises en charges médicalisées des personnes âgées et des personnes handicapées.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 21:33
INDISCRÉTIONS
Patrick
Le concert de Patrick Saint-Eloi, prévu le 3 novembre à l'olympia, est annulé. Une arthrose précoce de la hanche, nécessitant une opération ainsi qu'une longue période de rééducation, ne permettra pas à notre ami d'honorer la date du concert prévue. Bon rétablissement, Patrick !

Ernest
Habillé de pied en cap — pantalon sombre, chemise blanche à manches longues, chapeau mou — pour remplir son rôle de vieux sage de chez nous, Ernest Pépin, directeur des affaires culturelles du conseil général, a chaperonné, vendredi soir, le Ripaj a lokans kréyòl, à La Ramée. L'une des épreuves, Zannimo a vwazen a'w ka fè déga adan jaden a'w. Ou ka babyé avè'y sans jiré'y, a permis à une candidate de faire entrer Ernest en scène. Ernest, c'était le nom de son voisin négligent, dont le chat ou le cochon devenait envahissant. Ernest ! Ernest ! Vin vwè... Rires garantis.

Marcel
Marcel Sigiscard, conseiller général, était à La Ramée, vendredi soir. « Nous allons revoir nos actions culturelles, avec une mise en valeur des sites historiques... », confiait-il. Une commission d'experts a été désignée. Le conseiller municipal pointois a aussi révélé qu'à Pointe-à-Pitre la municipalité avait des projets, comme l'extension du musée Schœlcher, la maison voisine ayant été rachetée à cet effet.

Brigitte
Brigitte Zabarel, organisatrice du spectacle, a fait fort avec trois concert au Moule de Les femmes chantent les classiques du gwo-ka. Martine Sylvestre royale, Lucile Kancel merveilleuse engagée, Malou Geoffroy coquine (quelle danseuse !), Valérie Louri, sylphide à la voix rauque, Fridzette Laram, surprenante, Tanya Saint-Val, parfaite comme toujours... Et, surgissant de la salle, Man Pater-Thorin, danseuse inépuisable. L'accompagnement au ka, par Jean-Marc Ferdinand et sa bande, on ne s'en lasse pas. Encore ! Encore !

Yémouna
Yémouna a quitté RFO. On ne la verra plus présenter son émission La Fanmi... tournée depuis sans elle, avec un caméraman tenant son micro à la main. Résultat plus que médiocre...

Amélius
Amélius Hernandez a tenu à faire savoir, par RCI interposé, que les 600 000 euros de l'organisation des Journées de l'Eau étaient bien placés, légitimes, pas exagérés. Ce qui semble évident pour un événement qui a vu la présence d'experts et de personnalités de toute la Caraïbe pendant trois jours au WTC. Dire que l'on a gaspillé 600 000 euros relève de la même volonté de nuire au président du SIAEAG que quand la rumeur a couru qu'il avait offert des montres de grande marque à des partenaires du SIAEAG pour la Noël 2008 ou que le cocktail de nouvelle année 2009 avait coûté 120 000 euros. C'est purement de la malpalanterie !
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 21:32
Débat sur la situation des DOM : Jacques Gillot défend les priorités de la Guadeloupe
Le président du conseil général et sénateur Jacques Gillot est intervenu cet après-midi au Sénat dans le cadre du débat organisé à l’occasion de la restitution du rapport d’information sur la situation des départements d’outre-mer
Saluant le remarquable travail réalisé par la mission commune d’information, le sénateur Gillot a particulièrement insisté sur la nécessité d’établir une vraie hiérarchie des priorités au regard des enjeux et spécificités propres à chaque territoire dans la perspective du futur comité interministériel consacré à l’outremer.
S’agissant de la Guadeloupe Jacques Gillot a ainsi notamment réclamé :
- la mise en place d’une véritable réforme du mode de fixation du prix des carburants qui garantisse le droit des guadeloupéens à payer un prix juste, établi sur des bases transparentes, équitables et garantes de l’emploi local. 
- la création d’outils statistiques permettant une réelle surveillance du niveau et de la formation des prix dans les DOM  tout comme  le contrôle strict des règles de la concurrence. 
- la mise en place d’un véritable contrat d’autonomie qui donne enfin un vrai statut aux jeunes de moins de 25 ans, qui ne sont pris en compte par aucun dispositif légal.
- l’application du RSA avant le 1er janvier 2011 en étendant son bénéfice aux jeunes de moins de 25 ans, comme le Président de la République l’a proposé pour la France métropolitaine. 
- la prise en compte des difficultés auxquelles sont confrontées les collectivités locales, et dont l’évolution des dotations de l’Etat couvre à peine l’inflation réelle.
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 03:05
KARUKERA

Ce soir, cocktail de présentation de Karukera, un rhum de tradition, une pure merveille. Colette Koury, présidente de la CCI pointoise, Jean-Yves Ramassamy, adjoint au maire de Capesterre-Belle-Eau, Joël Bastaraud, délégué régional de Corsair, Ruydy Vardassarin, "maire de Jarry"... En tout une centaine d'invités de prestige. Et les amphitryons de la fête : M. et Mme Hayot.
Le Domaine du Marquisat de Sainte Marie, à Capesterre-Belle-Eau, où se passe la fête, a été fondé en 1895. C'est au cœur de ce domaine que la plus ancienne distillerie de l'île, la distillerie Espérance, élabore un rhum de grande qualité, le rhum Karukera.
Tous les rhums de Karukera sont élaborés à partir du jus de la canne bleue fraîchement coupée provenant de ses 70 hectares de plantations. Le rhum blanc agricole est, en partie, ramené lentement aux degrés de commercialisation (62, 55, 50 ou 40°) et mis en bouteilles. Mais, il n'est pas le seul.
La gamme des rhums est complète.
Le rhum vieux agricole 42° est un assemblage de rhums de plus de 4 ans qui ont vieilli en fûts ayant contenu du Bourbon. La robe est couleur or. C'est également vanillé, il y a des arômes de cassonade et de figue. Il peut se boire pur ou en punch.
Le Karukera Réserve Spéciale est un assemblage de rhums agricoles ayant passé de 5 à 9 ans en fûts ayant contenu du Bourbon. Au nez, ça sent l'orange confite et la liqueur de Grand Marnier.
Karukera 1995 42° : la brochure commerciale vante des arômes de noix de coco, de chocolat et de miel. Ce rhum est un assemblage de rhum industriel (70 %) et de rhum agricole (30 %) vieillis en fûts ayant contenu du Bourbon. Des notes de cassonade, de vanille et d'orange confite.
Karukera 1999 45° : vanillé, avec des notes exotiques de noix de coco et de banane sèche, ainsi que des notes résineuses. C'est très fin et long en bouche.
Karukera "Brut de fût" 1997 46.3° : au nez, des arômes de café et de canne à sucre. C'est un assemblage de rhum industriel à 70 %.
Cocktail à base de rhum Karukera. Les invités se pressent autour du comptoir. La conversation s'anime. D'autant que des centaines de bouteilles sont exposées. Chacun y va de son commentaire : « Moi, j'ai tout essayé avec ce Karukera, dit un élu. Sec, avec du soda... » On sent le connaisseur. Il vérifie soigneusement les mentions portées sur la bouteille. « Je cherche le nom de ma commune... » Il y est, lui dit Mme Hayot qui lui montre l'inscription, à l'arrière de la bouteille.
Visite des locaux avec M. Hayot : un chai de grande capacité, avec des tonneaux de différentes taille pour le vieillissement, une unité de dix cuves de stockage des produits (rhums), une unité de mise en bouteilles. Et un espace de vente-dégustation ainsi qu'un entrepôt.
Le site : www.rhum-karukera.com
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 00:09
TRIBUNE LIBRE

La Voix du Président et la Voix du Peuple
Ou,
N’est-ce pas la Voix de la France

 
Rappelons-nous la Déclaration Solennelle de Monsieur Nicolas Sarkozy,
De Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République Française, et ce,
En ayant à l’Esprit que le Président est le Porte-Parole du Peuple en son Entier.
 
Martiniquais, la France vous Autorise des Etats Généraux qui
Lui permettront de Connaître les Options qui sont les Vôtres
Dans le Choix d’un Régime Institutionnel qui Vous Régisse Désormais.
 
Les Options retenues ont été clairement exprimées, elles sont au nombre de Trois.
Le 72 que nous avons défini sans la moindre équivoque.
Et puis le 73 pour les Pro-Autonomistes et le 74 pour les Pro-Indépendantistes.
 
Dès lors, c’est à la France de rendre Souverainement sa Décision.
Ce n’est ni à Letchimy, ni à Lise, ni à Marie-Jeanne de prétendre le faire.
Au regard des Etats Généraux, ils ne sont ni plus, ni moins, ou que Vous, ou que Nous.
 
La France de part les Etats Généraux, a établi la Parfaite Egalité entre tous,
S’agissant des Votes venant en Conséquence des Options Statutaires exprimées,
Les Options Exprimées, non pas celles retenues dans le Rapport Abusivement Tronqué.
 
Que les petits tontons qui se croient maîtres de la Martinique se détrompent.
Que chacun se rassure et se dise que nul ne peut faire Pression sur lui.
La France fait pour nous ce qu’elle peut, c’est beaucoup et nul ne peut proposer mieux.
 
Que Ceux qui se sentent en état d’en disconvenir fassent valoir leur opinion.
La Législation Française le leur permet, les y autorise et même, les assiste en cela.
Le plus démuni d’entre-nous peut donc se faire entendre, il sera entendu.
 
La Voix du Président des Français est bien la Voix de la France.
Qu’il s’agisse de l’un, qu’il s’agisse de l’autre, c’est la Seule et Même Voix.
C’est pourquoi nous Croyons qu’il sera fait Droit au 72 dans les Options Possibles.
 
Nous Croyons à l’Article 72, Martinique Province Française, nous défendons ce Choix.
Mais il se trouve que, chacun défendant le sien, il nous soit fait grief.
Grief d’avoir nos Convictions, grief de notre Style, bref, les griefs les plus saugrenus.
 
Mais peu importent ces griefs quand leurs auteurs se présentent à visage découvert,
Un dialogue peut alors s’instaurer en toute loyauté et sans complaisance.
Hélas, ces griefs généralement anonymes, cagoulés, nous les trouvons répugnants.
 
N.B. : Pardonnez-nous l’usage de quelques mots étrangers.
            Ils n’empêchent pas la compréhension du texte comme certains le prétendent,
            Du moins selon la généralité de nos lecteurs de tous bords.
Eric E.G. NOGARD
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 00:07
Défense du pouvoir d’achat outre-mer : Victorin Lurel demande au Gouvernement de faire preuve d’esprit de responsabilité

Lors de la discussion cette semaine à l’Assemblée nationale du projet de loi de finances pour 2010, Victorin Lurel, député et président du conseil régional de la Guadeloupe, demande au gouvernement et à la majorité de soutenir ses amendements qui ont pour but de maintenir le pouvoir d’achat des Guadeloupéens et singulièrement des bas salaires.
« Le prix du carburant ne doit pas augmenter brutalement alors même que la plupart des critiques émises par plusieurs rapports concernant l’opacité du système de fixation des prix demeurent. »
Victorin Lurel se réjouit ainsi que la majorité, en commission des finances, ait accepté, à son initiative, un amendement permettant d’exclure l’application automatique de la TGAP sur les carburants outre-mer au 1er janvier, conformément au souhait de la mission parlementaire sur le prix des carburants. Il espère vivement que le gouvernement fera preuve, sur ce sujet, de la même sagesse que les députés et acceptera à son tour cet amendement de bon sens.
De même, il souhaite vivement que le gouvernement et sa majorité acceptent, par le vote de son amendement, de différer l’application de la taxe carbone outre-mer tant que le système de fixation des prix du carburant outre-mer n’aura pas été profondément modifié. A défaut, le prix à la pompe augmentera automatiquement de 4 à 5 centimes dès janvier.
Enfin, il attend du gouvernement « des actes concernant l’application du RSA outre-mer comme prévu par la loi. Dans l’attente, il se battra pour que son amendement tendant à revenir sur l’imputation des sommes perçues sur le RSTA sur le montant de la prime pour l’emploi (PPE) soit adopté. Cette mesure profondément injuste n’a pour seul but que de permettre une économie de 300 millions d’euros sur trois ans pour l’Etat au détriment des bas salaires et a d’ailleurs choqué la majorité des députés, y compris de droite, lors de l’examen de l’amendement en commission des finances : le gouvernement devra s’expliquer et y remédier. »
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 00:00
UN TRACT DANS LA RUE 
Distribué hier à Jarry.



Travailleurs, Peuple de Guadeloupe,    AWA, NOU PÉKÉ PWAN DLO MOUSACH POU LÈT !


Ni l’Etat français, ni Man PENCHARD, ni les capitalistes  commerçants-importateurs-distributeurs- pwofitan péké janmen fè nou fè déyè et accepter finalement de ne plus dénoncer leur système de Pwofitasyon.

Jamais, ils n’obtiendront du LKP, une attitude ‘’responsable-raisonnable-respectable’’ et de compromis…ababa

Respectables, nous l’avons été depuis plus de 200 lanné, yo pwan nou pou bèf, pou chyen.

Responsables, nous l’avons été en tant que citoyen en allant voter à chaque fois qu’ils nous l’ont demandé.        Nou mélé avè détwa nèg a manda…

Raisonnables, nous en avons fait la preuve dans les entreprises et les collectivités quand les syndicats ont, par la négociation, essayé d’obtenir le respect des droits élémentaires des Travailleurs, (salaire, conditions de travail),…Yo ka lisansyé nou…

Responsables, nous l’avons été en qualité de consommateurs quand, malgré les prix exagérés auxquels ils vendent leurs marchandises, nous les avons quand même achetées, pensant qu’il s’agissait de prix liés à leurs charges réelles..Yo ka kouyonné nou é  anpwazoné nou !
Jodijou LKP wouvè zyé an nou…Nou péké bwè dlo domi !

Et pour cause, 7 mois après la signature des Accords, celui du 26 Février, Accord Jacques BINO pour l’augmentation de 200 euros de salaire et  celui du 04 Mars sur l’arrêt de la Pwofitasyon, il a fallu que nous soyons plus de 25.000 dans les rues de Pointe-à-Pitre le 03 octobre dernier, pour que le Comité de Suivi de ces accords se réunisse  enfin le 14 octobre.
Avec notre fier et large déboulé du 03 octobre, l’Etat Français roukomansé pwan pè – PENCHARD débaké, manblo alinyé alantou a tout ronpwen, mè  é konséyé réini présé-présé, yo ka pòté mannèv pour calmer le jeu, men difé ja ka pri.

Wi…nou paka fè jé !
Tout jé sé jé…fouré bwa an fès a makak pa jé !

Seulement, dans nos discussions le 14 octobre, dans le cadre du Comité de Suivi, et contrairement aux dires du Préfet, nous observons que toutes nos revendications portant sur l’arrêt de la Pwofitasyon ne sont pas réglées.

Pire, il nous faut attendre les décisions  de l’Etat et la conclusion des Etats Généraux que devra présenter SARKOZY en début novembre.
Nous avons négocié la baisse des prix de produits de première nécessité, la baisse des prix du carburant, l’augmentation des minimas sociaux, l’augmentation des salaires de 200 €, le droit au travail pour nos jeunes, la protection de nos terres agricoles et de la production locale, l’intégration des contrats aidés, le respect au droit syndical…Nou négosyé, yo té dakò, nou signyé.
JOUDIJOU APLIKÉ !

Autrement dit, nous ne pouvons attendre le verdict de SARKOZY pour valider les engagements pris. On mo sé on mo.

Camarades, Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, nous savons que l’Etat n’a ni la volonté politique, ni le pouvoir pour imposer aux capitalistes pwofitan l’arrêt de la Pwofitasyon. Selon lui, les békés ont des droits, basés sur la liberté du Commerce et la liberté des prix.

A l’évidence, le rôle de régulation de l’Etat, de protection des plus faibles, le droit à  l’équité et à l’équilibre au profit de la majorité n’a aucun sens dans notre pays. En clair, la pwofitasyon est un système légal, c’est le socle sur lequel notre société est organisée depuis la période esclavagiste, tout comme la traite négrière et l’économie de plantation.
Changer ce système, kalbandé l’exploitation capitaliste et coloniale, casser les privilèges, les monopoles, les positions dominantes relèvent d’une volonté politique.
Détòtyé Gwadloup pour que nous, Gwadloupéyen, pitit a soufrans, soyons les principaux bénéficiaires des richesses produites est une revendication fondamentale,
Combattre le chômage et la précarité, exiger et obtenir l’accès pour tous à l’éducation, à la santé, à un logement décent, à un salaire correct, au respect de la réglementation du travail, consistent à transformer les rapports sociaux,
Manjé sa nou ka pwodui asi tè Gwadloup, encourager les créateurs et les producteurs, être fiers de nous-mêmes, organiser des solidarités avec nos jeunes, nos personnes âgées ; nos handicapés…C’est déchouké l’assimilation, le démounaj, le dékatyaj qui nous ont été savamment inoculés années après années…

En somme, respecter et appliquer les accords, c’est déconstruire la Société Guadeloupéenne d’aujourd’hui. C’est un acte révolutionnaire que nous construisons ensemble depuis le 05 décembre 2008, c’est toute la portée des Accords du 26 Février et 04 Mars 2009.

Et, par conséquent, nous ne pouvons attendre, ni de l’Etat, ni de certains de ses relais élus locaux, ni des patrons pwofitan qu’ils nous suivent dans cette perspective. L’Etat d’ailleurs, par l’augmentation des prix du carburant le 16 septembre (Hugo), a été le premier à ne pas respecter ses engagements.

Ils tentent de nous endormir avec des réunions sur plusieurs semaines en ‘’groupes thématiques’’, ils tentent de nous diviser, dans des compétitions électorales (articles 73, 74, Régionales, Cantonales etc). Ils tentent, comme des vautours, de profiter de notre victoire. MAN PENCHARD écrit aux bénéficiaires de l’Accord BINO, qu’elle a sélectionnés, pour leur dire que c’est grâce à la générosité de l’Etat qu’ils toucheront l’allocation RSTA ; LUREL, lui, continue de semer le trouble entre RSTA et RSA. Konsidiré i té  goumé osi -  ola’y té yé ?

Enfin, ils s’organisent pour nous terroriser par la répression policière et judiciaire.

Yo ka poté métòd si métòd. Pourquoi donc, l’Etat ne se plie-t-il pas aux conclusions de ses experts de Commissions Parlementaires et de l’Autorité de la Concurrence qui reconnaissent tous que la pwofitasyon existe réellement en Guadeloupe.  É pannansitan, maléré Gwadloup ka pwan bon fè…

Amender la Pwofitasyon c’est humaniser l’exploitation. Hier encore, les békés importateurs-distributeurs des matériaux de construction ont refusé de venir discuter de la baisse de leurs prix. Pourtant, ils ne paient ni TVA, ni Octroi de Mer.

NOU JA DI AYEN PÉKÉ KON AVAN,  LKP LÉVÉ KONSYANS AN NOU !!!
ANNOU KONTINYÉ LIYANNÉ !!!

LKP appelle tous les Travailleurs, les Chômeurs, les Jeunes, les Retraités, les Producteurs et Entrepreneurs Guadeloupéens, le Peuple de Guadeloupe à continuer à reconstruire notre société par des liyannaj a pawol dans tous les quartiers.
LKP nous invite à participer aux Journées de Solidarité Internationale et d’Action du Mardi 20 et Mercredi 21 Octobre 2009.

MARDI  20 OCTOBRE 2009

8 h 30 – Bik Mityalité Lapwent : Conférence Internationale entre le Kolektif du 05 Février de Martinique, le Front pour l’Avenir de la Guyane et le LKP de Guadeloupe

8 h 30 – au Palais de Justice de Basse-Terre en solidarité avec R.GAUTHIEROT, Dirigeant de l’UGTG appelé à comparaître, suite à la grève du CFA (Centre de Formation des Apprentis du Raizet) de Mai 2007. En première instance, il a été condamné à 2 mois de prison ferme.

19 h– Place de la Mairie à Baie-Mahault : Grand meeting avec nos invités de Martinique et de Guyane.

MERCREDI 21 OCTOBRE 2009 - Journée Mémwa du 21 Octobre 1801,
              Point de départ de notre révolte contre le rétablissement de l’esclavage


9 h : Préfecture de Basse-Terre, Sanblé des contrats aidés

9 h : Bik Mityalité Lapwent  - Sanblé pour l’application de l’Accord Jacques BINO et en solidarité avec nos camarades en lutte, notamment à l’ASFO.

17 h : Bik a Mityalité : Déboulé an konsyans avec les Groupes à Peau pou voyé douvan mémwa a OKTÒB 1801.

Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, nous serons sur tous ces fronts Ansanm ansanm, tan nou pa débaké Pwofitasyon an Péyi an nou…


« LA GWADLOUP SÉ TAN NOU, LA GWADLOUP A PA TA YO »
                                    Lapwent, 15 oktòb 2009 - LKP


A suivre...
Partager cet article
Repost0
19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 23:58
Obama : le retour du soft power ?

Le 20 janvier 2009, Barack Obama est investi comme 44ème président des Etats-Unis. Il nous aura fallu attendre pour enfin voir l’équipe Obama au travail et en charge des dossiers. Pour l’instant, il serait aberrant d’essayer de juger la politique de Obama tant les discours d’une campagne peuvent être déformés par l’exercice du pouvoir. Cependant un thème de sa campagne revenait assez souvent sur le plan international : le soft power. Mais qu’est-ce que le soft power ? Qui l’a conceptualisé ? Retour analytique sur le soft power...
Depuis l’élection de Barack Obama comme 44ème président des Etats-Unis, un terme, oublié sous la présidence Bush semble-t-il, est réapparu. Le « soft power » semble de retour. Ce terme semble être l’une des solutions apportées par le président élu pour redorer le blason américain, pour que les Etats-Unis soient à nouveau aimés dans le monde. Il est vrai que les huit ans de présidence Bush ont dressé un panorama assez sombre sur l’attractivité américaine. La guerre contre le terrorisme a été très mal ressentie dans toute une partie de la planète. Pour l’instant, il est difficile de juger Barack Obama sur sa politique étrangère puisqu’il vient d’être investi. Mais le renouveau des Etats-Unis sur la scène internationale est, du moins dans les médias (voir l’article du New York Times « Is (His) Biography (Our) Destiny ? », souvent lié à sa personne, à sa personnalité et à son histoire familiale (fils métis africain et américain, de père musulman mais chrétien). Par l’élection d’un métis à la Maison-Blanche, l’Amérique aurait d’ores et déjà envoyé un message de changement au monde entier. Il est, tout de même, intéressant de noter la volonté de la part de l’équipe d’Obama de communiquer sur le soft power même si pour l’instant, peu de mesures concrètes sont prises. Ces discours vont dans le sens inverse de la vision néo-conservatrice, qui insiste davantage sur tout l’aspect « hard » du pouvoir avec la puissance militaire en tête.
Ainsi, le soft power de Joseph Nye semble être de retour dans les relations internationales. Loin d’être une théorie à part entière des relations internationales, comme peut l’être le réalisme, le libéralisme ou encore le néo-réalisme, ce concept forgé en 1990 dans Bound to Lead par Nye a très vite trouvé un écho important dans les politiques étrangères des pays. Il ne s’agit pas de dire que le soft power n’existe que depuis les années 1990, loin de là, mais ce terme a été forgé dans ces années-là. Depuis longtemps, les Etats ont mis en place des stratégies de diplomatie culturelle, visant à compléter leur diplomatie traditionnelle ou bien visant à renforcer la puissance militaire et stratégique. En effet, dans un entretien réalisé avec François Roche, spécialiste de l’histoire de la diplomatie culturelle française, nous avons pu apprendre que trois piliers composaient la diplomatie selon certains chercheurs depuis 30 à 40 ans : il y a d’abord le pilier stratégique et militaire avec tout l’aspect politique que cela inclut, ensuite il y a le pilier économique qui a gagné en importance du fait de la prédominance de l’économie dans le monde d’aujourd’hui, enfin le troisième pilier qui est celui de la diplomatie culturelle. Au travers de relations culturelles entre Etats, le soft power était déjà en place. Le rayonnement d’un Etat, notamment culturel, devait l’aider à avoir plus de puissance dans les relations internationales. Ainsi dans une première partie, nous allons revenir sur ce concept de soft power, pour comprendre ce qu’il inclut, ce qu’il implique dans les relations entre Etats. Nous nous intéresserons aussi à d’autres travaux de Joseph Nye, notamment ceux où il développe avec Robert Keohane l’approche transnationale, pour comprendre les liens entre le soft power et cette approche-là. L’objectif de cet article est de revenir en profondeur sur ce concept, de comprendre ce qu’il implique et comment il a été défini par Joseph S. Nye. Il nous semble important d’effectuer ce travail de définition pour comprendre ultérieurement les enjeux de la politique américaine.

LE CONCEPT DE SOFT POWER DEVELOPPE PAR JOSEPH S. NYE
Le concept de soft power a été forgé en 1990 par Joseph Nye dans Bound to Lead. The changing nature of American Power. Après le succès de ce terme dans les années 1990, Nye a publié l’essai Soft power. The means to success in world politics en 2004 pour réactualiser ses idées par rapport aux évolutions contemporaines. La définition couramment acceptée est la suivante : « What is soft power ? It is the ability to get what you want through attraction rather than coercion or payments. It arises from the attractiveness of a country’s culture, political ideals and policies. When our policies are seen as legitimate in the eyes of others, our soft power is enhanced. » (Qu’est-ce que le soft power ? C’est la capacité d’avoir ce que vous voulez par l’attraction plutôt que par la coercition ou des paiements. Quand nos politiques sont vues comme légitimes dans les yeux d’autres, notre soft power est amélioré). Ainsi le soft power réside dans le pouvoir de cooptation, dans le faire en sorte que les autres acteurs des relations internationales prennent des décisions qui vont en votre faveur. Ce type de pouvoir se différencie d’autres types de pouvoir qui « repose sur des encouragements (la carotte) ou des menaces (le bâton) ».
Derrière le concept de soft power, on peut en déduire une approche de la puissance assez originale. En effet si l’on considère, en reprenant les propos de Robert Dahl, que la puissance est « la capacité de faire faire à d’autres ce qu’ils ne feraient pas autrement », le soft power agit bien sur la puissance. Selon Nye, il y a trois manières d’agir sur la puissance d’un Etat : il y a la puissance coercitive qui agit avec des menaces (le pouvoir militaire et stratégique), la puissance économique qui via des paiements peut infléchir la position d’un acteur, et enfin la puissance d’attraction et de cooptation. Le soft power est donc à l’opposé d’une « méthode directive », c’est une méthode plus indirecte.
Le concept de soft power puise certaines de ces caractéristiques dans l’approche transnationale développée par Joseph Nye et Robert Keohane dans les années 1970. Dans Power and Interdependence, ils formulent le concept « d’interdépendance complexe » (bien expliqué par Dario Battistella). L’existence de plusieurs sortes d’acteurs, notamment sub-étatiques et non étatiques, est reprise dans le soft power. En effet, ce pouvoir de cooptation n’est pas du seul fait des Etats, même dans les essais de Nye il s’interroge surtout sur la puissance des Etats-Unis. Mais des acteurs autres que l’Etat peuvent aussi agir sur la scène internationale et permettre à un Etat de développer son soft power. Dans l’approche transnationale, les auteurs considèrent aussi que la « force militaire est de moins en moins adéquate pour obtenir satisfaction dans les domaines non militaires de la politique mondiale ». Le soft power n’est donc pas une théorie en relations internationales, d’ailleurs ce n’est pas du tout considéré comme tel. Le soft power serait plus un concept, un outil conceptuel permettant de mieux agir sur la scène internationale. Une fois, ce concept popularisé, nous avons pu voir des gouvernements se soucier de « leur » soft power, pour améliorer leur puissance sur la scène internationale. En ce sens, les Etats cherchent, comme dans la logique réaliste à augmenter leur puissance, simplement la puissance n’est pas seulement considérée du point de vue stratégique, militaire ou économique.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que Joseph Nye dans Bound to Lead cherche à trouver des solutions pour faire en sorte que les Etats-Unis continuent d’être une superpuissance et d’être la première puissance mondiale. En effet, dans cet essai, Nye se questionne sur le déclin des Etats-Unis. C’est dans cette perspective, qu’il opère la distinction entre le hard power (miliaire et économique) et le soft power. Pour Nye, grâce à son soft power, les Etats-Unis peuvent se permettre de toujours prétendre au leadership mondial. En effet, il montre l’influence que peut avoir la culture américaine dans différentes sociétés comme en ex-URSS où les jeunes portent des blue-jeans, en Chine où les manifestants de la place Tian’anmen ont dressé une réplique de la statue de la Liberté, le prestige des universités américaines qui attirent chaque année des milliers d’étudiants étrangers. Nous pouvons aussi évoquer le fait que la langue américaine est devenue la « lingua franca » dans le monde économique. Ce sont autant d’exemples qui attestent l’idée que les Etats-Unis continuent malgré leur perte de vitesse sur le plan militaire et économique à rayonner sur le monde. Ce questionnement sur la puissance américaine est à mettre en relations avec le fait que Nye a une carrière politique plutôt éloquente puisqu’il a d’abord été adjoint au sous-secrétaire d’Etat dans l’administration Carter, mais il a surtout été secrétaire adjoint à la Défense sous l’administration Clinton. Ainsi au travers de responsabilités politiques, il a pu peser sur la politique étrangère américaine.

Publié par Sat, le 20 janvier 2009
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 01:37
INDISCRÉTIONS
Eric
Eric Jalton, député (de la Nation) et maire des Abymes, prend fait et cause pour les postiers. Il soutient la proposition de loi visant à l'organisation d'un référendum national pour consulter la population sur la défense d'un service public de la poste. « Service particulièrement utile dans un service archipélagique tel que celui de la Guadeloupe. » Donc, M. Jalton n'apprécie pas plus que le pékin moyen de voir son facteur préféré distribuer des prospectus dans les boites tandis que son courrier attend une fenêtre de tir pour, entre deux flots de pubs, être acheminé vers sa boite aux lettres. C'est bien !..

Nicolas
« Alors, qu'est-ce qu'il a dit, Domota ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Il dit comme moi ? » Nicolas Desforges, anxieux, interrogeait ainsi les journalistes qui venaient de quitter le leader du LKP dans la cour pour se rapprocher de lui et faire le point sur la réunion du comité de suivi dans son grand bureau du premier étage de la préfecture.

Amédée
Amédée Adelaïde, président du nouveau Cohésion Sociale et Libertés Républicaines, se lance sur son blog www.cslr.fr, pour dire la situation six mois après la mobilisation : « Internet continue à se déchaîner, pour rétablir les vérités. Les messages-point-de-vue se multiplient, passent de blogs en blogs, sont réacheminés par les internautes eux-mêmes qui les apprécient et veulent ainsi les faire partager à leurs correspondants. Bref un espace de liberté et de vérité qui est un grand bol d'air frais pour nous Guadeloupéens. » Même M. Adelaïde trouve des vertus au LKP !..

Robert
MM. Faber et Gama, avec deux autres membres du LKP, ont passé quelques jours en Haïti, pour étudier, avec d'autres responsables ou représentants de mouvements politiques et syndicaux la situation dans ce pays bien tourmenté par la misère et la violence. Parfois même par les bandes armées contre lesquelles les forces de l'ONU (Minustah) ont bien des difficultés à faire régner un certain ordre. Le constat est direct : « Poursuivre la production de misère en Haïti est l'une des principales caractéristiques de la politique onusienne... La Ministah doit quitter Haïti ! » Sé sa, dèwò ! Mach !..
André-Jean VIDAL
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 01:35
Victorin Lurel : « L’Etat n’a même pas de quoi payer ses dettes ! »
Le budget de l'outre-mer inspire le député de la Guadeloupe.
Victorin Lurel, député et président du conseil régional de Guadeloupe, actuellement aux Canaries pour une réunion des Régions ultrapériphériques (RUP) soutient que le projet de budget 2010 pour l’outre-mer « est très loin de prendre en compte les attentes et les besoins exprimés, notamment lors de la crise sociale. Il creuse encore des dettes que nos enfants devront payer tôt ou tard, dénonce-t-il, et il s’inscrit de plus dans une loi de finances qui va impacter directement le pouvoir d’achat des ménages. »
M. Lurel argumente : « Sur les 118 millions d’euros de crédits supplémentaires du budget outre-mer pour 2010, 80% (soit 92 millions) serviront à augmenter la compensation aux organismes de sécurité sociale des exonérations de charge, sans pour autant permettre de diminuer la dette du ministère de l’Outre-mer envers ces organismes qui continuera à se creuser de 55 millions d’euros, selon la commission des finances, pour atteindre 664 millions d’euros fin 2010 ! »
il poursuit : « La diminution de 1,7 million d’euros des crédits de la LBU ne permettra non seulement pas de sortir un logement social de plus mais également de payer la dette de 17 millions d’euros dus aux opérateurs de logements sociaux.

« Il donne d'une main... »
Victorin Lurel soulignait, hier, « que les crédits en faveur des aides directes à l’emploi, outre-mer comme en métropole, gérées par la mission travail et emploi sont, quant à eux, en forte régression de 748 millions d’euros, alors même que les emplois dits aidés sont malheureusement une ardente nécessité outre-mer, et singulièrement pour sa jeunesse. »
« Cette loi de finances, promet-il, va impacter très directement et durement le pouvoir d’achat des ménages : le prix de l’essence va encore fortement augmenter en raison de l’application de la taxe carbone qui se traduira dès janvier par une hausse de 4 à 5 centimes du prix à la pompe, outre-mer comme dans l’Hexagone, et de l’application automatique outre-mer de la TGAP sur les carburants au 1er janvier. De plus, ajoute-t-il, le scandale de la non application du RSA outre-mer va perdurer alors que celui-ci est plus intéressant financièrement dans la très grande majorité des cas que le RSTA et que les bénéficiaires de ce RSTA vont voir leur revenu diminuer en raison de l’article 11 de ce même projet de loi qui prévoit d’imputer les sommes perçues au titre du RSTA sur le montant de la prime pour l’emploi (PPE). Selon la commission des finances, le Gouvernement reprend là d’une main ce qui a été donnée de l’autre », conclut M. Lurel.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens