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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:56
Outre-mer : Victorin Lurel demande à Woerth de renoncer à amputer le revenu supplémentaire d'activité

Le député PS de Guadeloupe Victorin Lurel a demandé mercredi au ministre du budget Eric Woerth de supprimer un article du projet de loi de finances qui ampute le revenu supplémentaire temporaire d'activité (RSTA), mis en place outre-mer lors de la crise sociale, de la prime pour l'emploi (PPE).
Cet article a été voté samedi par les députés, malgré l'opposition des députés PS et le sentiment de malaise éprouvé par plusieurs députés UMP.
Dans un courrier à M. Woerth, avec copie à l'Elysée et Matignon, le député PS affirme que cet article "remet en cause la solution finalement trouvée à ce long conflit social et revient bien pour le gouvernement à renier son engagement".
M. Lurel explique que "l'instauration d'un revenu supplémentaire temporaire d'activité (RSTA) n'a jamais été une anticipation de l'application outre-mer du revenu de solidarité active (RSA) qui justifierait l'application d'un régime fiscal identique".
"Bien au contraire, c'est la recherche d'un cumul du RSA et de la PPE qui a conduit le gouvernement à créer le RSTA, permettant ainsi de débloquer la situation et d'aboutir à une hausse de salaire de 100 euros", affirme-t-il.
Le président du conseil régional de Guadeloupe rappelle qu'en février, quatre jours après une intervention du président de la République, il avait été envisagé une solution permettant de cumuler totalement outre-mer le RSA et la prime pour l'emploi.
Affirmant alors que "le principe (était) très simple", le Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch avait déclaré à l'AFP que "la prime spécifique des employeurs ne viendra(it) pas diminuer le RSA", à la différence de ce qui se passe en métropole.
M. Hirsch avait précisé qu'il serait "possible outre-mer de cumuler totalement le RSA et la prime pour l'emploi".
Cette solution jugée trop compliquée fut finalement abandonnée au profit du RSTA.
M. Lurel "maintient donc que le RSTA, dans sa logique même, ne peut être considéré comme l'anticipation du RSA", contrairement à ce qu'a affirmé samedi M. Woerth.
Le député PS rappelle que les publics visés ne sont pas les mêmes, ni les finalités, et que "l'intérêt financier du RSA est bien supérieur à celui du RSTA".
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:51
Outre-mer : Sarkozy prépare des mesures spécifiques à chaque territoire

Nicolas Sarkozy devrait annoncer le 6 novembre des mesures spécifiques pour chacun des territoires ultramarins, comme la réalisation de "lieux de mémoire et de fierté territoriale" sur les atolls polynésiens, ou l'accès à la cantine pour tous les élèves mahorais.
Le chef de l'Etat doit présider, ce jour-là, le premier comité interministériel de l'outre-mer (CIOM), qui arrêtera également des mesures destinées à l'ensemble de l'outre-mer.
Aboutissement des états généraux lancés en février, en pleine crise sociale aux Antilles, le CIOM pourrait ainsi proposer de promouvoir les atolls polynésiens de Mururoa et Hao comme "lieux de mémoire et de fierté territoriale". Il s'agirait d'exprimer la reconnaissance de la Nation aux personnels ayant participé aux essais nucléaires.
Mururoa, où a eu lieu une partie des essais, et Hao, qui servait de base arrière, pourraient servir aussi à des activités de recherche et d'observation.
Une commission d'historiens devrait être chargée de faire "objectivement" l'histoire du Centre d'expérimentations nucléaires du Pacifique.
Le gouvernement s'est également penché sur le problème des évacuations sanitaires pour les îles et atolls les plus éloignés de Papeete et la sécurisation de l'accès de la Polynésie au haut débit numérique (doublement du câble Honotua Nord-Sud).
Il devrait aussi plaider pour que la collectivité devienne éligible aux fonds structurels européens.
A Mayotte, collectivité départementale devant devenir DOM en 2011, où la pratique du français est minoritaire, il est envisagé la mise en place d'une "année post-bac" en faveur de ses étudiants en situation d'échec.
La restauration scolaire, qui concerne aujourd'hui 50% seulement des élèves mahorais, pourrait en outre être généralisée de manière à ce que tous les enfants puissent disposer au plus tard à la rentrée 2011 d'un repas à l'école. Il s'agit généralement de leur seul repas de la journée.
Dans les DOM, le gouvernement compte revoir l'articulation des compétences en matière de lutte contre les insectes vecteurs de maladies (paludisme, dengue, chikungunya) et augmenter à partir de 2010 le numerus clausus des études médicales de l'université Antilles-Guyane.
Aux Antilles, les conseils généraux seraient appelés à développer les hébergements pour toxicomanes.
En Guadeloupe, le gouvernement souhaite développer le nautisme, qui souffrirait d'un "déficit d'image en métropole et à l'étranger", et faire en sorte de développer la vocation croisiériste du port de Basse-Terre.
Les collectivités seraient invitées à créer une agence d'urbanisme "pour organiser la trame urbaine" et le conseil régional, aidé du ministère de la Culture, porterait le projet de création d'un pôle régional des arts et du spectacle.
En Guyane, le gouvernement envisage de proposer sur l'île de Cayenne une ou deux villes nouvelles pour rattraper le déficit de 14.000 logements. D'importants travaux d'infrastructure routière notamment entre Cayenne et Kourou et une sécurisation de la navigation fluviale (homologation des embarcations, institution d'un permis de naviguer et étude d'organisation du transport) devraient être décidés.
En Martinique, le gouvernement veut favoriser la relance économique du Nord du département en utilisant la ville de Saint-Pierre comme moteur et faire baisser les coûts de fonctionnement du port de Fort-de-France.
A La Réunion, la mesure la plus emblématique devrait être la demande d'inscription de l'île au patrimoine mondial de l'Unesco.
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:33
QUAND FRED HERMANTIN ÉCRIT À LA HALDE

Les lois qui gouvernent l'accueil et le séjour des étrangers en France sont, tout le monde en convient, particulièrement contraignantes. Elles le sont encore davantage en Guadeloupe, où s'exerce une  législation spécifique autrement plus sévère. Elle constitue une douloureuse épreuve pour l'étranger. Mais c'est la loi.
 
Ceci étant, de nombreuses protestations se sont déjà élevées contre une application trop stricte des textes par l'administration. A plusieurs reprise la LDH est intervenue pour dénoncer ces traitements qui confinent au mépris à l’humiliation. Elle n'a pas été la seule à le faire : Le quotidien France Antilles a dénoncé cette situation dans un article du 07 JANVIER 2009 ; RFO télévision l'a fait dans un reportage ; la coordination médicale VIH a protesté de son côté ; les associations d'étrangers se sont élevées contre ces pratiques ; une récente enquête de juillet 2009 de la LDH et d'Amnesty International a démontré que ces odieuses pratiques se perpétuaient, Place de la  Victoire à la sous-préfecture.
 
Or, dans une lettre du 24 août adressée au Préfet de la Guadeloupe, la HALDE, institution de la République, chargée de lutter contre les discriminations soutient, après entrevue avec le sous-préfet « dans ses bureaux »  que ces constats faits par nous sur le terrain, sont infondés.    

Par lettre adressée à la HALDE, nous avons protesté contre cette fausse appréciation. A ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse, d'où notre décision de rendre publique notre lettre du 29 septembre adressée à la HALDE pour demander à cette haute autorité indépendante d’être plus soucieuse d'une  défense réelle contre les discriminations.
 
Mesdames, Messieurs, je vous prie d’agréer en l’expression de mes très cordiales salutations.
 
Fred Hermantin, Président de la LDH Guadeloupe.






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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:20
CONGRÈS DES MAIRES DES DOM EN MARTINIQUE

Le XVIIIe congrès des Maires des DOM se tiendra à la Martinique du 9 au 14 novembre. Une centaine de Maires de Mayotte, la Réunion, la Polynésie Française, la Nouvelle-Calédonie, la Guyane, la Guadeloupe et bien sûr, la Martinique, se réuniront pour :
- Faire une synthèse des états-généraux de l’Outre-mer dans chaque département et territoire ainsi que dans l’hexagone,
- Débattre de la gouvernance  et de l’évolution statutaire,
- Communiquer sur l’importance de la biodiversité pour nos régions,
- Echanger sur le thème de la coopération régionale,
- Partager leurs expériences sur la question des déchets,
- Discuter de la prévention des risques naturels.

PROGRAMME DU XVIIIe CONGRES 
 
Dimanche 08 novembre : ARRIVEE DES CONGRESSISTES 
Installation à l’hôtel La Batelière (Schœlcher) 
 
Lundi 09 novembre : FORT‐de‐FRANCE 
8h30 Accueil à l’ATRIUM (Fort de France), Salle Frantz FANON – Remise des valisettes et des badges 
9h00 – 10h 15 Discours d’accueil et d’ouverture 
• M. Serge LETCHIMY, Député Maire de Fort de France 
• M. Roland ROBERT, Président de l’ACCD’OM 
• M. Claude LISE, Président du Conseil Général de la Martinique 
• M. Alfred MARIE-JEANNE, Président de la Région Martinique 
• M. Ange MANCINI, Préfet de Région 
10h30 – 13h00  
Exposé des synthèses thématiques  des Etats généraux par David AUERBACH-CHIFFRIN 
Intervention d'Antoine KARAM, Président de la Région Guyane, Intervention de Pascale 
MARIE‐CLAIRE, Chargée de mission CCI, Intervention de Me Patrick LINGIBE, avocat au barreau de 
Guyane. 
Interventions des représentants de chaque territoire et débats 
 
14h00 Déjeuner à l’invitation du Député Maire, Serge LETCHIMY 
15h30 Les enjeux d’aménagement de Fort de France – Visite du site de l’Etang Zabricot 
19h00 Réception à la Préfecture 
21h30 Retour à l’hôtel 
Mardi 10 novembre : SAINTE‐ANNE 
8h30 Accueil à Sainte Anne par le Maire, Garcin MALSA 
9h00 13h00 Agenda 21 et Développement durable à Sainte Anne – Importance de la biodiversité 
pour  l’Outre  Mer. Intervention d'Eric BORDES, Directeur  de  l’AFD  (Martinique)  –  Débats‐ 
Intervention Yves PRIMEROSE, DGS de Saint‐Elie (Guyane) sur le projet de repeuplement de la 
ville – Jean‐Michel BORDAGE Présentation de l’ADEME Martinique‐ Débats 
13h30 Déjeuner au Club Méditerranée 
15h00 Visite de la station d’essai de cultures irriguées Sainte‐Anne 
16h00 Visite de la station d’épuration du Marin 
17h30 Accueil à Sainte Luce par Eugène LARCHER, Président de la CAESM (sous réserve) 
Présentation des enjeux du territoire de la communauté d’agglomération 
 
Mercredi 11 novembre : Le ROBERT 
9h00 – 11h Accueil au SMITOM – Présentation du CVO (Centre de Valorisation Organique) 
Visite des lieux et présentation par Claude JEANNET (Directeur Général des Services) et Timothée SERRAZ (Directeur d’exploitation) 
  11h15 Visite de l’EAG (Exploitation Agricole du Gallion ) 
13h Déjeuner à l’Habitation Réunion au François avec Marie‐Luce PENCHARD 
15h Visite de l’Habitation Clément 
19h30 Dîner offert par Plastic Omnium Caraïbes partenaire officiel du congrès 
Jeudi 12 novembre : SAINT‐PIERRE 
9h00 Accueil au CDST à Saint Pierre (groupe 1) 9h30 Accueil au Morne Rouge (Groupe 2) 
9h30  –  12h00  La  gestion  des  risques  naturels  et  la  coopération  régionale  (Groupe  1) :  Présentation 
du CDST. Animateur de l’atelier Jean Paul JOUANELLE,  chargé de mission au Conseil Général de la 
Martinique 
9h45  –  13h00  La  gestion  des  déchets  (Groupe  2) :  Présentation  de  l’éco‐site  de  Vert‐le‐Grand  et  des activités  de  la  SEMARDEL  par  Gilbert  PARIS,  Président  de  PSE  (PARTENAIRES  SERVICES ENVIRONNEMENT)  et Marc  RAJADE,  Directeur  Général  du  Groupe  SEMARDEL»  ‐  La  gestion  des  déchets dans les DFA par Gérard BLANC (Directeur Plastic Omnium Caraïbes) – 
13h30 Déjeuner à Morne Rouge à l’invitation  d'Ange LAVENAIRE, Président de la CCNM 
15h00 Visite 
17h30 Retour à l’hôtel 
20h00 Soirée à la Villa CHANTECLERC, résidence officielle du Conseil Général de la Martinique 
Vendredi 13 novembre : Le LAMENTIN 
8h30 Accueil à la Maison de la culture du bourg au Lamentin par le Maire Pierre SAMOT 
9h00  –  13h00  Intervention  de  M.  Albert  MAHE,  Président  de  la  Fédération  des  EPL  ‐  Synthèse  des 
travaux – Vote des motions et des résolutions 
14h00 Déjeuner  à la Ferme de Perrine à l’invitation du Maire, Pierre SAMOT 
16h00 Visite de la station d’insertion et de l’hippodrome 
17h30 retour à l’hôtel 
20h00 Soirée de clôture à l’hôtel Bâtelière à l’invitation de Alfred MARIE-JEANNE 
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:08
INDISCRÉTIONS
Chantal et Patrick
Chantal Lérus et Patrick Sellin, tous deux candidats aux élections cantonales partielles du 1er canton des Abymes, ont leur blog : http://lerus-sellin.over-blog.fr. A découvrir...

Claudel
« Tant qu’elle n’est pas définitivement jugée coupable Chantal Lérus est innocente », affirme Claudel Delumeau, conseiller municipal des Abymes. Et avocat. « Elle a le droit d’être candidate à l’élection cantonale, d’autant plus que j’ai cru comprendre qu’elle était soutenue par M. Jalton, ce qui est normal, mais aussi par M. Marsin. Pour ma part, je reste fidèle à mes amis de la liste Unité Abymienne. Je soutiens Guy Barbeu qui est conseiller municipal comme moi, lequel fera un excellent conseiller général... » S'il le dit !

Eric
Eric Jalton soutient avec tant de ferveur la candidature de Chantal Lérus aux cantonales, avec tant de fougue... — au risque même de se fâcher avec certains de ses soutiens et amis — qu'il ne leur reste plus qu'à se marier pour sceller tant d'amour. Chiche !

Nicolas
« J'ai été bien entouré. Une équipe formidable, solide, éprouvée... » Nicolas Desforges reconnaît qu'au long de la mobilisation générale de 44 jours, il lui a fallu une solide expérience, des collaborateurs efficaces, des nerfs solides... Quand on lui dit que l'Oise, où il est nommé, est plus tranquille, il éclate de rire et lance : « Oui, il y a aussi là-bas des syndicats pugnaces ! » Faisait-il allusion à nos syndicats, tout aussi... pugnaces ? Bah, il a l'habitude, en la matière la Guadeloupe vous blinde un préfet !

José
Vincent Byrd Le Sage, auteur, comédien, metteur en scène et coach (il a crée sa compagnie, Les Amigrés, en 2002) est en colère contre son ami José Pliya, directeur de l'Artchipel, auteur, metteur en scène de De la Race en Amérique, pièce jouée plusieurs fois, dont ils sont les coproducteurs. Or, par l'intermédiaire d'un avocat, M. Byrd Le Sage, qui se dit à l'initiative du projet, réclame cinquante pour cent des parts de production. Il propose un arrangement amiable. 1 500 euros et la moitié des parts... Artiste... mais la tête sur les épaules !

Alex
Alex Monpierre, correspondant local de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) pour la Guadeloupe, vient de démissionner. Rien à voir avec un courrier de Fred Hermantin, président de la ligue des droits de l'Homme, se plaignant à Paris que les délégués locaux de la HALDE n'ait pas pris en compte ses dénonciations du traitement des étrangers à la sous-préfecture. Il s'agit plus simplement d'une incompatibilité entre cette fonction à la HALDE et celle de juge au tribunal du contentieux des incapacités pour laquelle le président de la cour d'appel vient de rendre une ordonnance en faveur de M. Monpierre.
André-Jean VIDAL
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:01
Cora vend le premier distributeur alimentaire antillais

sur lesechos.fr d'autres infos.

Dix ans après le rachat de Primistères Reynoird, la branche française du groupe belge Louis Delhaize va se désengager des Antilles et de Guyane. Système U et des acteurs locaux vont se partager l'ensemble.  

Les mouvements sociaux du printemps dernier en Guadeloupe auront été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. Mais le mal était plus profond. Cora - branche française du groupe belge Louis Delhaize (11 milliards d'euros), contrôlé par la famille Bouriez - a donc décidé de se retirer des Antilles, dix ans après y avoir acquis la totalité du capital de Primistères Reynoird, alors affilié à sa centrale d'achat Loceda. Il a entrepris de céder la totalité de la SISB, société holding gérant pas moins de 28 filiales opérationnels dans les Antilles françaises et en Guyane. Premier distributeur alimentaire dans la zone, l'ensemble a réalisé un chiffre d'affaires annuel consolidé proche de 540 millions d'euros - contre 430 millions en 1999 -, pour une part de marché de 39% en Guadeloupe, 17% en Martinique et 61% en Guyane. "Nous quittons la région car nous y avons perdu beaucoup d'argent et que nous ne sommes pas parvenu à réaliser la stratégie imaginée en 2000 lors de la reprise de notre franchisé Primistères Reynoird, à savoir réorganiser cette base pour poursuivre notre développement vers la Caraïbe et l'Amérique latine", explique aux " Echos " Etienne-Denis Reynaud, directeur général de la SISB.

Un crève-coeur, sans nul doute, pour Philippe et Jacques Bouriez, les deux frères - président d'honneur et président de Louis Delhaize - alliés par leur mariage à une grande famille historiquement liée aux Antilles, les Bardinet. Un soulagement, probablement, pour François et Pierre Bouriez, fils de Philippe et directeurs généraux de Louis Delhaize. Car l'idée de vendre remonte à 2005, "suite à la contre-performance du remodelage de l'hypermarché Cora Bas-du-Fort en Guadeloupe", assure Etienne-Denis Reynaud. Et le climat social ces derniers mois n'a rien arrangé. L'ex-Primistères Reynoird exploite quatre hypermarchés Cora, quinze supermarchés Match, cinquante-sept Ecomax, un Leader Price, une plate-forme de distribution et onze dépôts desservant la totalité des magasins en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à Saint-Martin et à Saint-Barthélémy. Après avoir rencontré cette semaine la totalité des partenaires sociaux des cinq territoires, qui représentent quelques 2.344 salariés, la SISB s'apprête à conclure la cession par appartements de la totalité de ses actifs, immobilier compris. Selon nos informations, le groupe de commerçants indépendants métropolitain Système U- déjà présent dans la zone avec deux Hyper U à la Martinique, deux Super U en Guadeloupe et un en Guyane - serait prêt à reprendre 10 supermarchés (2 en Guyane, 7 en Guadeloupe et 1 à Saint-Barthélémy), tandis que la chaîne de magasins maxidiscount Ecomax pourrait échoir au groupe local Hio Hio Hen, un franchisé Champion (groupe Carrefour) reprenant pour sa part un supermarché Match à Fort-de-France et l'autre à Trinité, en Martinique, où cet opérateur possède déjà deux Champion dans le Nord et le Sud de l'île. L'avenir des hypermarchés reste flou.

Francette Rosamont (à Fort-de-France), avec Antoine Boudet (à Paris)
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 20:56
Une mission de la SNSM dans nos eaux
Xavier de La Gorce, vice-président de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM), et ancien secrétaire général de la mer, effectue un séjour aux Antilles du 24 octobre au 3 novembre. Il sera en Guadeloupe à partir d'aujourd'hui, puis à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, pour y rencontrer les sauveteurs bénévoles de la société, prendre la mesure de leurs besoins et des éventuelles difficultés, et pour rencontrer les autorités locales en charge du sauvetage en mer, ainsi que les élus. La SNSM opère à partir de neuf stations implantées dans les îles.
La SNSM est présente sur tout le littoral, là où existe la nécessité d’assurer le secours en mer au profit de tous ceux qui naviguent, que ce soit pour leur plaisir ou pour des raisons professionnelles, ou autres. Elle compte 230 stations permanentes ou saisonnières, en métropole et dans les Départements et Pays d’outre-mer (17 stations permanentes), armées par 3 500 sauveteurs bénévoles et 1 500 nageurs sauveteurs chargés de la surveillance des plages.
La SNSM veut fournir à ses bénévoles des moyens d’intervention modernes et sûrs, afin d’atteindre la meilleure efficacité possible, et que les sauveteurs, qui opérent par tous les  temps, puissent le faire en toute sécurité. C’est un programme ambitieux et de longue haleine, en bonne voie de réalisation : l’âge moyen de la flotte des 150 vedettes et canots tous temps est aujourd’hui de 12 ans, et un important dispositif de formation est en cours de mise en place. Mais cet objectif ne pourra être atteint sans un soutien du public et des collectivités, auxquelles il est fait appel pour participer à ces dépenses d’investissement et de fonctionnement, la SNSM n’ayant pas la capacité d’assumer cette charge à elle seule.

Questions à...
Xavier de La Gorce, vice-président de la SNSM

« Il faut que les collectivités mettent la main à la poche »


Vous visitez en ce moment les stations de pilotage de Guadeloupe de la SNSM. Pourquoi ?
Notre inspecteur général, l'amiral Célérier, qui m'accompagne, vient tous les deux ans. Cette mission-ci, et c'est pourquoi je l'accompagne en qualité de chargé des relations avec les collectivités territoriales, vise, non seulement à écouter les bénévoles, connaître leurs besoins, en matériels, en formations, mais aussi rencontrer les autorités locales. Les mobiliser pour que les équipements soient financés. Nous avons besoin d'une embarcation aux Saintes, nous avons besoin de caréner les vedettes de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre. Pour cela, il faut des moyens financiers. Nous allons en parler avec la Région, le Département, les communes.

Jusqu'à présent, les collectivités ont été réticentes à vous venir en aide. Comment l'expliquez-vous ?
Lors de la dernière acquisition, la vedette affectée à la station de Pointe-à-Pitre, la Région et le Département ont donné chacun 50%. Un généreux donateur a donné le reste. En Martinique, pour prendre cet exemple, nos demandes ont été satisfaites à environ 80% par les collectivités. Des mairies, celles du Marin, du François, de Fort-de-France, ont versé des fonds pour le fonctionnement des stations. En Guadeloupe, l'activité des bénévoles de la SNSM a permis de sauver 166 personnes en détresse en 2008, dont 30 ont eu la vie sauvée grâce à leur intervention.

La SNSM locale, ce sont trente bénévoles. Comment faire en sorte qu'ils soient plus nombreux dans cet archipel ?
Il faut tenir compte du nombre, mais aussi de la disponibilité des bénévoles. Il faut des actifs, mais ceux-ci se déplacent souvent, il faut des retraités, plus disponibles, des femmes et des hommes formés. Trente bénévoles, c'est peu mais ils peuvent intervenir entre 15 et 45 minutes après l'alerte, ce qui est bien compte tenu des distances. C'est peu comparé aux 400 000 habitants de la Guadeloupe, dont 3 000 inscrits maritimes. Mais, il s'agit de sensibiliser les jeunes et ce ne peut être fait qu'avec du temps. Avec l'installation d'une structure mobile de formation, la première outre-mer, on pourra avoir des équipages pour les vedettes mais encore des nageurs-sauveteurs qui pourront peut-être trouver des emplois saisonniers dans les communes. Car former des nageurs-sauveteurs, c'est aussi une des missions de la SNSM.

« Trente bénévoles, c'est peu mais ils peuvent intervenir entre 15 et 45 minutes après l'alerte. Ce qui est bien.
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 20:54
UN SITE UTILE

Pour ceux qui ont perdu des points et veulent contester, cliquer sur
http://www.garder-points-permis.com/
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 15:51
INDISCRÉTIONS
Victorin
Il s'est bien battu, Victorin Lurel, toute la semaine passée à l'Assemblée. Au point de recevoir des félicitations de la majorité présidentielle pour la qualité de son travail de parlementaire. Nuits blanches mais idées claires ! Avant de remettre cela à Bruxelles, où il a plaidé auprès de la Commission pour que les régions d'outre-mer ne soient pas négligées...

Marie-Luce
Premier budget de l'outre-mer pour Marie-Luce Penchard, la semaine prochaine. Le huitième pour Victorin Lurel. On attend avec impatience la joute oratoire (à fleurets mouchetés, sûrement) entre les deux probables futurs adversaires aux régionales.

Marie-Luce 2
Marie-Luce Penchard, en public, se réjouit mais elle l'a en travers de la gorge, la désignation de Louis Molinié comme tête de liste des régionales pour l'UMP. Elle a envie d'y aller... avec Laurent Bernier, Patrick Gob, etc. Et l'appui inconditionnel de sa maman.

Gabrielle
Hier, Victorin Lurel, puis Jeanny Marc, enfin Gabrielle Louis-Carabin, ont posé des questions à l'Assemblée nationale... à une Marie-Luce Penchard pugnace, mais émotive au point d'avoir appelé, dans sa réponse, Gabrielle... Madame le ministre !

Jacques
Jacques Gillot, dans un débat à la radio, lundi, a déclaré, avec fermeté, que le bilan de son ami Toto à la Région, il le trouvait bon... mais que si quelqu'un lui prouvait le contraire... De même, sa sortie sur le PCG était à marquer d'un sceau. Dire que ce sont des alliés... c'est gros quand on sait qu'ils feront sûrement une liste pour contrer celle de son ami Toto !

Claudel
« En tant que membre du comité départemental je considère que l'élection de Phillippe Chaulet à la tête de l'UMP Guadeloupe, démontre qu'elle continue à s’organiser sous la direction du secrétaire général Louis Molinié. Les cadres du mouvement ont choisi leur président de façon démocratique. M. Chaulet, dès son élection, à appelé au rassemblement de notre famille politique. Il doit être entendu », affirme Claudel Delumeau, conseiller municipal UMP des Abymes. Il semble toutefois que des manœuvres soient en cours pour déquiller M. Chaulet !
André-Jean VIDAL
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 22:05
A quoi sert le Comité de sécurité franco-dominiquais ?

La 3e réunion du Comité de sécurité franco-dominiquais a été organisée ce mercredi 28 octobre en Préfecture.

Qu’est-ce que le Comité de sécurité franco-dominiquais ?

Les relations entre la Guadeloupe et la Dominique sont marquées depuis le début des années 2000 par une intensification des échanges économiques et humains. Il s’agit d’une manifestation positive de l’intégration de la Guadeloupe au sein de son environnement régional.

Cependant, parallèlement aux échanges légaux se développent les trafics, notamment de stupéfiants, et les réseaux d’immigration clandestine.

Pour répondre aux défis croissants de sécurité, les autorités françaises et dominiquaises ont décidé d’instaurer une instance permanente d’échanges et de dialogue. Le Comité de sécurité franco-dominiquais a été créé en 2005. Il a déjà été réuni à deux reprises, le 3 juin 2006 à Basse-Terre et le 19 mai 2008 à Roseau.

Le Comité de sécurité a vocation à faciliter le dialogue et la coopération entre autorités françaises et dominiquaises concernant l’ensemble des sujets liés aux questions de sécurité. Les sujets abordés sont donc la coopération dans les domaines des actions de Police, de Gendarmerie, de douanes, dans le domaine judiciaire…


Quels sont les participants du Comité de sécurité ?

La délégation dominiquaise est présidée par le Ministre des affaires étrangères, de l'immigration et du travail, M. Vince HENDERSON. Elle est en outre composée :
- du Secrétaire parlementaire au cabinet du Premier Ministre, M. Petter SAINT-JEAN ;
- de la 1ère magistrate dominiquaise, Mlle Evelina BAPTISTE ;
- de la Directrice des Affaires politiques du Ministère des Affaires étrangères, Mme Sonia MAGLOIRE-AKPA ;
- du directeur des douanes, M. Roderick IRISH ;
- du Commissaire de Police, M. Hobbes Jno. BAPTISTE.

La partie française est présidée par M. le Préfet, vice-présidée par Mme la Procureure générale près de la Cour d’appel de Basse-Terre, Mme Christine PENICHON. L’ensemble des services de douanes, de police, et de gendarmerie, sont présents, ainsi que Mme l’Ambassadrice de France à Castries.


Quel est l’état des relations bilatérales franco-dominiquaises ?

Les relations bilatérales entre la France et la Dominique sont bonnes.

Elles s’inscrivent dans la durée. De nombreuses rencontres de haut niveau alimentent le dialogue continu avec les autorités dominiquaises. Rappelons qu’en 2006, le Premier Ministre M. Skerrit signait à Basse-Terre, avec M. Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur, des accords bilatéraux de réadmission et de circulation.

Elles s’inscrivent dans la pratique. Des opérations impliquant la Dominique sont organisées par les services français, par exemple dans les domaines de la formation ou de l’échange d’expérience.


Quels sont les enjeux de la 3ème réunion du Comité de sécurité ?

1. Dans le domaine de la coopération douanière et policière, et de la lutte contre les migrations illégales, l’accent est mis sur les échanges d’informations entre services et sur les possibilités juridiques d’intervention dans les eaux territoriales de chacun des Etats.

2. Dans le domaine judiciaire, la compréhension des systèmes juridiques réciproques est au cœur des débats, ainsi que les échanges d’informations entre institutions.

3. Dans le domaine de la pêche, la France propose de mettre à disposition de la Dominique son excellence dans le sauvetage en mer en échange d’avancées dans les négociations sur les accords d’accès réciproques en matière de pêche. Ce dernier point concerne la mise en œuvre de l’article n°129 du protocole d’accord du 4 mars 2009.

4. La facilitation des mouvements de populations entre la France et la Dominique est enfin à l’ordre du jour.
 Par l’arrangement administratif du 24 octobre 2005 signé à Basse-Terre par M. Girot de Langlade, Préfet de la Région Guadeloupe, et M. Skerrit, Premier Ministre de la Dominique
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