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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 16:04
Lancement des Etats généraux de l'outre-mer dans l'Hexagone

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités locales, et Patrick Karam, délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer et coordonnateur des États généraux de l'outre-mer dans l'Hexagone, lanceront officiellement ces états généraux mardi prochain.
Ce sont donc les Ultramarins résidant en métropole couramment appelé le « 5e DOM »  — près d'un million de personnes — qui démarreront ces travaux sous l'égide de Patrick Karam. Ils occuperont ainsi toute la place qui leur revient dans ce processus de remise à plat. Suivront dans les semaines à venir les états généraux dans chacun des quatre DOM.
Lors des trois réunions préparatoires, les représentants associatifs, les élus de tous bords, les personnalités et les experts présents ont décidé de se pencher sur les huit chantiers communs aux DOM et défini les thèmes propres aux Ultramarins de l'Hexagone. Ils ont également désigné les rapporteurs pour chacun des ateliers.
Voici les quatre chantiers retenus pour les Ultramarins de l'Hexagone :
- « la culture, la mémoire et l'identité » ;
- « l'égalité des chances, la lutte contre les discriminations (notamment la drépanocytose, l'insertion et la famille) et la citoyenneté » ;
- « le sport » ;
- « les autres problématiques liées à l'éloignement : Internet, téléphone, poste... »
Dans un souci de cohésion et d'efficacité, des rapporteurs coordonnateurs seront chargés de veiller à l'avancée des travaux.
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 16:03
Le handi-run a besoin de nous
Deux collectes sont organisées les 11 et 18 avril pour soutenir le handi-run. Une première collecte est organisée samedi à la galerie marchande de Destrelland. Le Rotary sera présent avec des associations d’handicapés pour procéder à la vente de t-shirts et de casquettes. Toute la population guadeloupéenne est naturellement invitée à participer à cette opération humanitaire et de venir ainsi en aide aux personnes à mobilité réduite.
La seconde journée de collecte aura lieu, sur la plage de l’Autre Bord, samedi 18 avril, au cours de la dernière étape de la 10e édition du Guadarun. Elle se déroulera conjointement à la marche d’Handi Run. A cette occasion, une journée champêtre avec jeu, pic-nique et diverses attractions attendra les visiteurs. Le Rotary tient à remercier la Régie des Sports du Moule pour son aide logistique.
Pour tous renseignements téléphoner au : 0590 25 15 88 ou au : 0690 58 64 77
Des dons peuvent également être adressés pour l’opération de solidarité Handi Run au Rotary Guadeloupe : B .P 2019 – 97191 Jarry Cedex.
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 16:01
Les Etatx généraux et les DOM

Synthèse des contributions reçues sur le forum ETATSGENERAUXOUTREMER.NET au 7 avril
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Un calendrier est fixé mais un thème est absent : le niveau des salaires
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C'est un peu plus clair, les Etats généraux de l'outre-mer commenceront, du 15 avril au 15 mai, par des ateliers en outre-mer et dans l'Hexagone. Les travaux reprendront dans la semaine du 8 juin (après les élections européennes) et la synthèse se fera au niveau national la dernière semaine de juin. Un conseil interministériel, sous la présidence du président de la République, devrait déterminer les suites à donner aux propositions qui auront été faites, la première semaine de juillet. Ce calendrier est annoncé alors que les députés ont entamé lundi 6 avril l'examen du projet de loi de "développement économique des outre-mer", les yeux tournés vers les prochains Etats généraux, faisant dire aux élus du Parti socialiste que ce texte arrivait "ou trop tard, ou trop tôt".

Huit ateliers sont programmés : la formation des prix, les circuits de distribution et le pouvoir d’achat ; les productions locales et les conditions d’un développement endogène ; les grands projets structurants et les conditions du développement durable ; la rénovation du dialogue social et la formation professionnelle ; l’évolution institutionnelle ; l’insertion des départements d’Outre-mer dans leur environnement régional ; l’égalité des chances, la promotion de la diversité et l’insertion des jeunes ; l’identité, la culture et la mémoire.

HEXAGONE - Dans l'Hexagone, quatre ateliers supplémentaires seront proposés à la réflexion des Ultramarins de l'Hexagone. Pierre Pastel, sociologue, universitaire, estime dans une tribune du 3 avril que la crise dans les DOM est une "crise de la relation" avant d'être une "crise économique et financière conjoncturelle". Dans l'hebdomadaire Marianne, Anna-Marie Le Pourhiet, professeur de droit, dénonce la "face cachée" des Etats généraux : "Dénoncer la profitation de certains serait crédible si celle-ci n’était pas la valeur la mieux partagée des sociétés d’outre-mer où chacun, du plus humble RMIste au Béké, en passant par les fonctionnaires, les syndicalistes et les élus locaux, fonctionne au passe-droit et au clientélisme", affirme-t-elle.

GUADELOUPE - Le collectif LKP, à l'initiative des récentes contestations en Guadeloupe (Collectif LKP), ne participera pas à ces Etats généraux. Il estiment que sa plate-forme revendicative a déjà valeur de diagnostic et de proposition pour la Guadeloupe. Elie Domota, son porte-parole, a cependant annoncé la tenue parallèle d'Etats généraux "avec la population et pas seulement des experts". Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, a qualifié ces positions de "politiciennes". De son côté, l'institut IPSOS édite un numéro spécial sur le bilan et les perspectives après la crise sociale en Guadeloupe : "On assistait à une distanciation toujours plus inquiétante du pouvoir... Le LKP a cristallisé les frustrations mais aussi le besoin latent de la population, au point de se substituer au pouvoir politique institutionnel traditionnel".

LA REUNION - A La Réunion, un correspondant de l'ACCD'OM durant les Etats généraux, Charles Durand, nous apprend que Françoise Vergès vient d'être nommée experte "transversale" : à ce titre, elle participera à la rédaction du rapport final des Etats généraux. Charles Durand attire également notre attention sur une question absente des ateliers : "A ma grande surprise, je constate que la question des rémunérations dans les trois fonctions publiques (Etat, collectivités, hospitaliers) ne sera pas examinée". Notre correspondant souhaite une réduction de ces rémunérations : "A terme il deviendrait peu attractif de devenir fonctionnaire dans les DOM (sécurité de l'emploi exceptée !) et bien plus rentable d'être salarié ou entrepreneur dans le privé, base de tout développement réel !"

GUYANE - En visite en Guyane, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, s'est heurté à certaines réserves : le président du conseil régional, Antoine Karam, a rappelé que la question statutaire était sa priorité ; le président du conseil général, Alain Tien-Liong, a semblé regretter que les Etats généraux se déroulent selon un calendrier trop rapide et trop serré.
 
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 13:55
Situation en outre-mer
Patrick Karam auditionné au Sénat


Patrick Karam, délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer et coordonnateur des États généraux de l'outre-mer dans l'Hexagone, sera auditionné par la mission commune d'information sur la situation dans les DOM mise en place par le Sénat ce jeudi au Palais du Luxembourg.

Seront notamment abordés à cette occasion les États généraux de l'outre-mer que le Délégué ouvrira le 14 avril prochain dans l'Hexagone.

Cette mission est composée de :

Serge Larcher, président et sénateur de la Martinique ;
Eric Doligé, rapporteur et sénateur du Loiret ;
Daniel Marsin, vice-président et sénateur de la Guadeloupe ;
Michel Mercier, vice-président et sénateur du Rhône ;
Henri de Raincourt, vice-président et sénateur de l'Yonne ;
Odette Terrade, vice-présidente et sénatrice du Val-de-Marne ;
Gaston Flosse, secrétaire et sénateur de Polynésie française ;
Marc Massion, secrétaire et sénateur de Seine-Maritime ;
Catherine Procaccia, secrétaire et sénateur du Val-de-Marne ;
Jean-Paul Virapoullé, secrétaire et sénateur de La Réunion.
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 13:54

Projet d’Accord sur l’amélioration des relations sociales et du pouvoir d’achat du personnel communal de Guadeloupe
 
                                Mars 2009

Entre les soussignés :

- les collectivités communales de Guadeloupe représentées par leur maire, et dont la liste est jointe au présent accord
ET
- les organisations syndicales représentatives des agents de la fonction publique territoriale U.TC.-U.G.T.G, U.N.S.A, C.G.T.G, C.F.T.C, F.S.U, C.T.U, F.O regroupées en intersyndicale au sein du collectif « LIYANNAJ KONT PWOFITASYON »

En présence de monsieur DESFORGES, préfet de la région Guadeloupe, et sous l’égide de l’Association des Maires de Guadeloupe (AMG) représentée par son président.

Préambule

Considérant que les collectivités locales et, plus particulièrement les communes, s’administrent librement par des conseils élus (article 72 de la Constitution),

Considérant que la gestion des personnels découle de ce principe de libre administration et que les fonctionnaires et agents non titulaires de droit public sont recrutés en vue d’assurer les missions dévolues au service public communal,

Considérant la situation de la fonction publique territoriale en Guadeloupe qui comporte des personnels majoritairement jeunes, titulaires, regroupés dans des emplois de catégorie C,

Considérant que la rémunération légale du personnel communal est assujettie au barème de la fonction publique territoriale

Considérant qu’en Guadeloupe, les agents territoriaux (titulaires et non titulaires) perçoivent une indemnité de vie chère de 40%,

Considérant cependant la nécessité de prendre en compte les situations financières et organisationnelles de chaque commune,

Considérant que la participation du conseil régional et du conseil général à l’accord  régional interprofessionnel sur les bas salaires dans le secteur privé en Guadeloupe, dit «Accord Jacques Bino», grèvera les budgets communaux dès 2009,

Considérant néanmoins la volonté des Maires de Guadeloupe de tenir compte des revendications des organisations syndicales représentatives des agents de la fonction publique territoriale U.T.C.-U.G.T.G., U.N.S.A., C.G.T.G., C.F.T.C., F.S.U., C.T.U., F.O. regroupées en intersyndicale au sein du collectif « LIYANNAJ KONT PWOFITASYON », relatives à l’amélioration des relations sociales et du pouvoir d’achat du personnel communal de Guadeloupe,

Il est convenu entre les soussignés les dispositions suivantes :

Article 1. Champ d’application

Le présent accord pose les principes qui ont vocation à porter une réponse aux revendications des organisations syndicales représentatives des agents de la fonction publique territoriale U.T.C.-U.G.T.G., U.N.S.A., C.G.T.G., C.F.T.C., F.S.U., C.T.U., F.O. regroupées en intersyndicale au sein du collectif « LIYANNAJ KONT PWOFITASYON ».

Sont concernées par ces dispositions les collectivités communales de Guadeloupe représentées par leur Maire.

L’accord s’articule sur des dispositions de portée générale et des dispositions spécifiques relatives à la situation de chaque commune.

Les dispositions de portée générale comprises dans le présent accord, portent sur l’aspect réglementaire du statut, notamment le droit à la formation, le statut, la notation, les carrières ainsi que celles relatives au CNFPT et au Centre de Gestion.

Les dispositions de portée spécifique sur les quotas horaires, les prestations sociales et toutes dispositions concernant les agents à titre individuel, relèvent de chaque collectivité.

Article 2. Conditions de mise en œuvre de l’accord

Cet accord constitue le cadre du dialogue entre l’autorité territoriale et les partenaires sociaux au sein de chacune des communes.

Article 3. Dispositions relatives au Pouvoir d’Achat :

Considérant que, conformément à l’article 34 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984, « la création des emplois est de la compétence de chaque conseil municipal et qu’aucune création d’emploi ne peut intervenir si les crédits disponibles au chapitre budgétaire correspondant ne le permettent »,
Considérant que cette création est fonction des nécessités de service, lesquelles ne peuvent être déterminées que collectivité par collectivité,
Considérant l’incidence financière de l’augmentation des quotas horaires et de la titularisation des agents non titulaires sur les budgets communaux et son impact direct sur la fiscalité locale,
Considérant qu’il y a lieu d’étudier l’impact, éventuellement pénalisant, d’une augmentation des quotas horaires, ou de la titularisation pour certains agents, au regard de leur niveau de retraites,
Considérant le principe du recrutement par concours dans la fonction publique territoriale,
Considérant la nécessité d’appliquer une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences,
Considérant que l’accord régional interprofessionnel dit Accord Bino n’est pas applicable aux agents de la fonction publique territoriale

Les parties s’accordent sur les dispositions suivantes :

3.1     concernant l’augmentation des quotas horaires à 28 heures minimum et la titularisation des agents

Le temps de travail et les attributions particulières de chaque collectivité ne peuvent faire l’objet d’une position commune ou d’un accord général. Néanmoins, chacune des communes s’engage à étudier avec ses partenaires sociaux la redéfinition des temps de travail en fonction des nécessités de service avant le 31 décembre 2009.

Les maires de chaque commune s’engagent à étudier, au cas par cas, pour suite à donner, les possibilités de titularisation des agents non titulaires en fonction des nécessités de service et de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

3.2     concernant la mise en place et l’application du régime indemnitaire pour tous dans chaque collectivité

Le régime indemnitaire a un caractère facultatif selon les termes de l’article 88 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et du décret 91-875 du 06 septembre 1991. Selon la définition des textes, « sa mise en place relève de la compétence des conseils municipaux. Il constitue un complément de traitement qui, est servi en contrepartie ou à l’occasion du service que l’agent exerce dans le cadre de ses fonctions ».

Toutefois, si tel n’est pas le cas, les Maires de Guadeloupe s’engagent à mettre en place et à appliquer le régime indemnitaire dans leurs collectivités respectives.

     concernant la mise en place d’un Accord BINO bis pour les bas salaires de la F.P.T jusqu’à 1,4 du traitement indiciaire de base, hors indemnités et primes.

La rémunération des agents de la fonction publique territoriale relève du droit commun avec une grille indiciaire établie au niveau national par référence à la fonction publique de l’Etat. En Guadeloupe le traitement est majoré de 40%.

La réponse à ce présent point de revendication nécessite donc la mise en œuvre de dispositifs législatifs et réglementaires appelant l’intervention du gouvernement, et de nos parlementaires, sur la base notamment des revendications présentées en ce sens par l’Association des maires de la Guadeloupe le 23 mars 2009 (document joint).

Concernant la prise en compte dans le calcul de la retraite de l’indemnité des 40% de vie chère

L’Association des Maires de Guadeloupe a également présenté une revendication dans ce sens au Secrétaire d’Etat chargé de l’outre-mer.

Concernant la prise en compte de la spécificité de la Guadeloupe pour l’application de l’indemnité de résidence

Ce point relève de la compétence de l’Etat. Il fera l’objet d’une intervention des parlementaires.

Article 4    Dispositions relatives à l’action sociale collective ou individuelle :

Considérant que la loi n° 2007-148 du 02.02.2007 rend obligatoire l’action sociale en faveur des agents territoriaux,

L’ensemble des communes de Guadeloupe s’engage, si tel n’est pas le cas, à délibérer, après avis du comité technique paritaire, et avant le 31 décembre 2009, sur l’application des prestations d’action sociale pour leur personnel communal.

Article 5    Dispositions relatives à la Formation

Compte tenu des nouvelles dispositions statutaires en vigueur en matière de formation,
Considérant que la préparation aux concours et examens professionnels relève de la compétence obligatoire du CNFPT,
Considérant pour autant que, dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, les collectivités communales souhaitent participer à la professionnalisation des agents et favoriser leur promotion,

Concernant l’information de chaque agent et la mise en place dans chaque collectivité d’une préparation en interne des concours et des examens professionnels

Les maires de Guadeloupe s’engagent à intensifier l’information en direction de leur personnel sur le programme annuel des concours et des examens professionnels.
En complément des actions de préparation aux examens et concours organisés par le CNFPT, ils s’engagent également, si tel n’est pas le cas, à mettre en place des préparations en interne, en groupement de communes ou par tout autre moyen, en fonction des besoins réels de chaque collectivité, traduits dans le tableau prévisionnel de recensement des postes transmis au Centre de Gestion.

Concernant l’élaboration du tableau des effectifs, la création d’un service formation au sein de chaque collectivité, le plan de formation obligatoire et le bilan social à présenter au CTP


Si tel n’est pas le cas, les maires de Guadeloupe s’engagent également à :

Adresser, pour les communes affiliées, le tableau des effectifs au Centre de Gestion de la Guadeloupe pour faciliter l’organisation des concours au plan départemental,
créer une cellule de formation
structurer leur service ressources humaines.
élaborer, un plan de formation avec les besoins prioritaires de la collectivité, qui sera soumis au CTP au plus tard le 31 décembre 2009.
présenter le bilan social au CTP conformément à la loi, à savoir tous les deux ans.

Article 6. Dispositions relatives aux Contrats Aidés

Considérant la demande formulée par les organisations syndicales représentatives des agents de la fonction publique territoriale U.T.C.-U.G.T.G, U.N.S.A., C.G.T.G., C.F.T.C., F.S.U., C.T.U., F.O. regroupées en intersyndicale au sein du collectif « LIYANNAJ KONT PWOFITASYON », pour :
- d’une part, conduire les contrats aidés jusqu’à leur terme et favoriser l’intégration des agents bénéficiaires de ce type de contrat par le biais des concours,
- d’autre part, pour une extension de l’accord BINO pour les agents bénéficiaires de contrats aidés,

Les maires de Guadeloupe s’engagent à:

concernant la conduite des contrats jusqu’à leur terme et l’intégration en fin de contrat des agents :

poursuivre jusqu’à leur terme les contrats aidés sauf cas particuliers (manquements aux obligations contractuelles).
favoriser le recrutement des agents en contrat aidé par la voie des concours en fonction des besoins de leur collectivité.
respecter les obligations de formation pour ces agents.
assurer la publicité des postes.

concernant l’extension de l’Accord BINO pour les emplois aidés

interpeller l’Etat sur le montage financier nécessaire à l’application de l’accord BINO aux emplois aidés.



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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 00:56
INDISCRETIONS
Jacques
Hier, Jacques Gillot, président du conseil général, a communiqué pour la première fois sur le « Congrès de la méthode ». C'est dans un mois. Disons-le : c'est une très belle initiative. Il prévient : « Ce projet guadeloupéen de société doit être élaboré par le peuple guadeloupéen sans carcan ni limites, sur la base d'une méthode qui favorise son appropriation par le plus grand nombre, sans qu'il ne soit pour autant accaparé par quiconque. » Donc, ni par Jacques Gillot, dans la perspective des régionales... auxquelles il ne pense jamais, pas plus qu'il ne pense à l'Assemblée unique, ni par le LKP, ni par les intellectuels. Bien !

Jacques 2
Alors, ce Congrès de la méthode, concurrent des Etats-Généraux ? « Jacques Gillot répond : « Cette démarche, bien que totalement distincte, n'est aucunement concurrente de l'organisation, à l'initiative du Gouvernement, des Etats-Généraux de la Guadeloupe, qui nourrissent à notre sens l'ambition de manifester dans un délai très court, la capacité de l'Etat à apporter des réponses concrètes aux problématiques d'urgence soulevées à l'occasion du mouvement social initié le 20 janvier dernier. » Belle prudence !

Jeanny
Jeanny Marc, député de la troisième circonscription, n'a pas signé d'amendement commun avec son camarade Victorin Lurel. Elle s'est contentée de récupérer les textes, de les signer pour son compte, au nom des radicaux. Quelle tête !

Eric
Eric Jalton, lui, a co-signé les amendements de Victorin Lurel. Mais, il n'était pas présent, retenu par de multiples rencontres car il lui faut trouver de quoi financer les quatorze chantiers de son superbe plan de relance municipale. Il était là, hier, là dès qu'il s'est agi de défendre les Iles du sud (Désirade, Marie-Galante, Les Saintes), dont il est l'un des fervents supporters.

Victorin
Victorin Lurel, président du conseil régional, le représentant de l'Etat, une délégation du LKP ainsi que les fournisseurs se retrouveront, le 20 avril, au CWTC de Jarry, pour discuter de la baisse de l'octroi de mer sur les produits de première nécessité (alimentaires et autres).
Sera-ce télévisé ?..

Karine
Karine Bégarin, qui relaie le combat des contrats aidés, signale qu'à Goyave, dans leur tour des communes pour sensibiliser les Guadeloupéens, il y avait une bonne vingtaine de personnes jeudi dernier, avec des membres de trois syndicats (CGTG, FSU et UGTG). Elle précise : « L’employeur mafieux avait tellement mauvaise conscience qu’il avait fait venir quatre vigiles ! » A signaler que le « mafieux » est président d'une association...

Albert
Albert Elatré, secrétaire général du PPDG, hier sur RCI : « Ce n'est pas parce que les Guadeloupéens se sont mobilisés sur des revendications identitaires et pour des problèmes sociaux qu'on doit leur dire "on vous donnera votre indépendance et on n'en parlera plus". » Son parti ne participera pas aux Etats Généraux parce qu'il a « le sentiment que ce gouvernement de Nicolas Sarkozy souhaiterait nous emmener sur le débat institutionnel », mais fournira des éléments écrits. Quand c'est chaud...

Pour plus d'infos sur le Congrès de la méthode link
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 00:01
Carburants : Jégo cherche une solution "plus saine"

Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, entend trouver rapidement "une nouvelle formule plus saine" de fixation des prix pétroliers dans les DOM pour "les mois qui viennent", avant de définir "un modèle à moyen terme", a-t-il déclaré hier.
M. Jégo s'est engagé lundi "à ce que des négociations s'ouvrent très vite avec les pétroliers pour que des décisions soient prises avant un mois pour introduire dans le calcul des prix, les gains évoqués par le rapport" de la mission Bolliet.
Selon ce rapport, le prix du supercarburant pourrait baisser de 32 à 33 centimes en Guyane, de 25 centimes en Guadeloupe et de 22 à 23 centimes en Martinique. A la Réunion, les réformes envisageables pourraient conduire à une baisse de 7 à 8 centimes.
Selon les inspecteurs de l'administration, se passer de la raffinerie de la Sara (Société anonyme de la raffinerie des Antilles), filiale de Total (190 emplois directs) permettrait déjà pour le consommateur "un gain de l'ordre de 15 à 17 centimes pour le supercarburant et de 7 à 9 centimes pour le gazole".

Trop de pompistes
M. Jégo voit les choses en deux temps. Il entend d'abord "travailler sur le passé", qui avait conduit après une longue grève à une baisse administrative de 50 centimes du prix du super en Guyane, financée à hauteur de 30 centimes par la Sara et de 20 centimes par les collectivités locales.
Aujourd'hui, ces 20 centimes sont pris "sur les marges de la Sara", dont la situation financière se dégraderait de plus en plus, selon ses dirigeants.
M. Jégo compte ensuite étudier un "modèle à moyen terme" où la question de la conservation ou non de l'activité de raffinerie de la Sara pourra être posée.
Il y aura aussi la question de la distribution et des pompistes, beaucoup plus nombreux dans les DOM qu'en métropole, notamment si l'on compare les débits des stations, très peu automatisées.
M. Jégo estime que la question du mode de distribution de l'essence "devrait être confiée aux collectivités locales".
Entre le surcoût dû à l'activité raffinage de la Sara et le coût des pompistes, on atteint déjà "50% du prix, hors taxes", de l'essence, relève le secrétaire d'Etat.
M. Jégo a cependant rappelé lundi "son attachement et celui du gouvernement aux emplois liés à la distribution du carburant, en particulier chez les pompistes".
Selon le rapport Bolliet, il y a 1 000 pompistes en Guadeloupe et Martinique pour respectivement 155 et 96 stations service et 1 330 à la Réunion pour 148 stations.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 23:59
La dengue, en expansion, menace 2,5 milliards de personnes

Deux milliards et demi de personnes, dans une centaine de pays tropicaux, sont exposées au risque d'infection par la dengue, maladie tropicale en pleine expansion qui est la plus répandue après le paludisme, ont indiqué mardi des spécialistes à Paris.
En cause dans cette "expansion géographique" : transports des populations, urbanisation massive et désordonnée, problème d'évacuation des eaux usées, lutte insuffisante contre les moustiques vecteurs de cette sorte de "grippe tropicale" et les "gîtes" (eaux stagnantes...) qui favorisent leur prolifération, a notamment rappelé le Dr Raman Velayudhan, de l'Organisation mondiale de la santé, lors d'une conférence de presse organisée par la firme Sanofi Pasteur, division vaccins du Groupe Sanofi-Aventis.
Sanofi Pasteur teste en Thaïlande son candidat vaccin contre la dengue destiné aux enfants et dirigé contre les quatre formes du virus. Cette étude d'efficacité, débutée en février, devrait englober 4002 sujets, dont 2/3 recevront le vaccin testé.

Grave aussi chez nous
Sanofi Pasteur mène aussi des études cliniques (enfants et adultes) au Mexique, au Pérou et aux Philippines.
"On attend les résultats dans deux ans", a indiqué le Dr Jean Lang, de Sanofi Pasteur. Si tout va bien, selon lui, "vers 2015-2016, le vaccin pourrait être disponible et même peut-être un peu plus tôt".
60 à 100 millions de personnes sont infectées chaque année par la dengue dans le monde. Les formes graves de la maladie, la dengue hémorragique et la dengue avec syndrome de choc, en recrudescence dans plusieurs régions inter-tropicales, sont responsables de plus de 20.000 décès par an, en particulier chez les enfants de moins de 15 ans.
Classiquement, la dengue est plus grave chez l'enfant en Asie du Sud-Est comme en Guyane. Mais "lors de l'épidémie de 2007 en Martinique, les capacités hospitalières pédiatriques ont été pour la première fois débordées", a indiqué le Dr Laurent Thomas, coordinateur du réseau Urgence dengue de Martinique. Jusque là, pour les pédiatres de l'île, ce n'était pas un problème d'enfants, a-t-il relevé.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 23:35
Etats-Généraux : les petites entreprises pas contentes
Edouard vainqueur, président de l'Union des moyennes et petites entreprises de Guadeloupe (UMPEG) s'est prononcé hier sur les Etats-Généraux.
« Parler des Etats Généraux, c’est parler de l’actualité. C’est précisément favoriser une large concertation du peuple guadeloupéen et sa représentation sociale, économique et politique », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Pourtant, nous constatons que ces états généraux se font sans la représentation sociale ou du moins, sans une partie de sa composante. Elle n’a été ni convoquée, ni consultée, ni invitée. L’UCEG, l’UMPEG et bien d’autres ont été mis de à l’écart. Seul le MEDEF a fait l’objet d’une consultation.
Nous voulons qu’on sache que le MEDEF n’est pas la seule représentation sociale de la Guadeloupe. Que la contribution de l’UCEG, de l’UMPEG et des autres organisations professionnelles symbolise la voix de la démocratie participative et exclu la tendance d’une économie de plantation et l’émergence d’une assemblée de clans et d’amis. Les états généraux ne doivent pas ressembler à tout cela. »
Et de donner rendez-vous aux petites et moyennes entreprises, y compris artisanales, à un rassemblement ce mercredi 8 avril, à 18 heures, à LaKasa, à La Jaille/Baie-Mahault.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 22:24
Le PPDG refuse de prendre part aux états-généraux

Le Parti progressiste démocratique guadeloupéen (PPDG, social-démocrate) a annoncé mardi qu'il ne participerait pas aux états généraux de l'Outremer convoqués par Nicolas Sarkozy "qui souhaiterait nous emmener sur le débat institutionnel".
Selon le secrétaire général du PPDG, Albert Elatré, les thèmes retenus tournent "essentiellement autour de la gouvernance locale", ce qui "donne le sentiment que ce gouvernement de Nicolas Sarkozy souhaiterait nous emmener sur le débat institutionnel".
"Ce n'est pas le moment" a ajouté M. Elatré, qui s'exprimait sur Radio Caraïbes Internationale (RCI). "Deux mois pour discuter des problèmes de la Guadeloupe et deux mois pour trouver des solutions, ça ne nous semble pas cohérent" a-t-il estimé, en précisant que son parti formulerait cependant "des propositions écrites".
"Ce n'est pas parce que les Guadeloupéens se sont mobilisés sur des revendications identitaires et pour des problèmes sociaux qu'on doit leur dire +on vous donnera votre indépendance et on n'en parlera plus+", a affirmé M. Elatré.
Le PPDG, né d'une scission du PC Guadeloupéen en 1991,compte dans ses rangs six des 40 conseillers généraux du département. La municipalité de Pointe-à-Pitre est dirigée par un maire et une majorité appartenant au PPDG.
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