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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:48
INDISCRETIONS
Elie
Le porte-parole du LKP, Elie Domota, laisse planer le doute sur sa participation aux états généraux de l'outre-mer, estimant que les « thèmes choisis ne correspondent en rien aux revendications posées » par la grève générale qui a paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours, dans un entretien au journal Le Monde.
« Nous ne savons pas à quoi servent les états généraux. S'il s'agit une fois de plus de prendre les mêmes avec costume et cravate et de les mettre dans un bureau pour décider en quelques semaines de notre avenir à vingt ou vingt-cinq ans, ce n'est pas la peine. Qu'on nous fournisse une explication claire et on donnera une réponse ! », déclare M. Domota. Il l'avait laissé entendre aussi dans nos colonnes il y a une semaine...

Christine
La journaliste guadeloupéenne Christine Kelly, auteur d'une belle biographie sur François Fillon, Premier ministre, actuellement au CSA où elle vient d'être nommée, pourrait se voir confier un portefeuille ministériel lors du prochain remaniement (en juin). Selon le Journal du Dimanche (JDD), Nicolas Sarkozy aurait jeté son dévolu sur elle et la verrait bien au gouvernement. Elle pourrait ainsi prendre la place d'Yves Jégo au Secrétariat d'état à l'Outre-mer. Yves Jégo paierait ainsi sa gestion controversée de la crise guadeloupéenne...

Yves
« Bravo Valérie! Les adhérents UMP d'Ile de France viennent par un vote clair et massif d'exprimer leur volonté de changer. En choississant, aprés une campagne active, Valérie Pecresse, nos adhérents ont montré ainsi  leur capacité à résister à toutes les pressions. Conformément a ce qu'a toujours souhaité Nicolas Sarkozy ce sont les adhérents et eux seuls qui décident désormais a l'UMP.
Ils ont pu ainsi imposer le changement tant attendu dans la vie politique. » Ces mots sont d'Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, qui était alors en vacances à Saint-Barthélemy, entre deux voyages officiels, l'un à Saint-Martin, l'autre à Marie-Galante.
André-Jean VIDAL
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:37
LETTRE A YVES JÉGO
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
 
 
Je suis, comme beaucoup d’Antillais,  restée jusqu’à ce jour  sans réponse et de ce fait  dans  l’interrogation,  à propos vos déclarations publiques, je vous cite : « ..que le cœur du problème est qu’il existe aux Antilles une Société qui n’a pas regardé son histoire en face et qui fonctionne sur des schémas qui ne sont pas ceux du XXème Siècle. Une économie à deux vitesses, une mauvaise répartition des richesses… »
A de très nombreuses reprises vous avez répété, sur différents médias locaux et Nationaux,  cette vision de nos départements qui est la votre et par le fait même, celle du gouvernement.
 Ce qui nous aiderait à nous remettre en question , c’est que l’homme de dialogue que vous êtes nous apporte enfin les preuves précises,  décrivant de façon précise, les abus que vous n’avez pas cessé de dénoncer publiquement!.
La profane que je suis, se risque à vous demander si vous confirmez à travers vos  déclarations que cette situation suppose un disfonctionnement des services de l’Etat (DCCRF, DDASS, SECU, Contrôle des prix, URSSAF, etc ….. qui  jusqu’à aujourd’hui ont été incapables de révéler et sanctionner les disfonctionnements que, vous,  Monsieur le Secrétaire d’Etat avez dénoncé publiquement , et à plusieurs reprises.
Ou, peut être  avez-vous voulu par ces accusations , aussi  dénoncer, publiquement,  l’incompétence des fonctionnaires des services cités, payés 40% de plus qu’en métropole ???
Il est aussi évident qu’une telle situation laisserait supposer,  que les prélèvements des impôts issus des bénéfices résultant de ces abus « je vous cite », feraient l’Etat apparaître comme le complice d’un recel organisé par ses fonctionnaires,  si nous nous référons aux mêmes textes appliqués à un dirigeant d’entreprise qui se trouverait dans la même situation.
 
Comment appréhendez-vous ce problème ?
Seriez-vous prêt à faire face à ces graves soupçons de complicité de recel , si un procès  était intenté contre vous et à travers vous contre l’état, et allez vous enfin nous apporter les preuves précises afin de justifier vos graves accusations ?
Par ailleurs,  vous n’êtes  pas sans savoir , que vos déclarations ont  été le détonateur qui a contribué à « dresser » une composante de la population des Antilles contre l’autre !
Serez-vous ce pèlerin qui assume la pleine responsabilité de son engagement ?
Aujourd’hui Vous vous devez de nous apporter ces preuves !
En espérant toujours une réponse précise de votre part, , je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire d’Etat, l’expression de mes salutations distinguées.
 
Patricia Condo
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:36
Domota incertain sur sa participation aux états généraux de l'outre-mer

Le porte-parole du LKP Elie Domota laisse planer le doute sur sa participation aux états généraux de l'outre-mer, estimant que les "thèmes choisis ne correspondent en rien aux revendications posées" par la grève générale qui a paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours, dans un entretien au journal Le Monde.
"Nous ne savons pas à quoi servent les états généraux. S'il s'agit une fois de plus de prendre les mêmes avec costume et cravate et de les mettre dans un bureau pour décider en quelques semaines de notre avenir à vingt ou vingt-cinq ans, ce n'est pas la peine. Qu'on nous fournisse une explication claire et on donnera une réponse !", déclare M. Domota dans une interview au quotidien daté de mardi.

Ségrégation sociale
Selon le leader du "collectif contre l'exploitation", "les thèmes choisis ne correspondent en rien aux revendications posées. La question ce n'est pas la formation des prix mais le monopole et l'abus de position qu'exercent un certain nombre de familles depuis des décennies", explique-t-il.
"Les Guadeloupéens posent le problème de la ségrégation sociale et le gouvernement leur répond évolution statutaire. Au problème de la domination d'une communauté sur toute la population, il répond atelier sur la formation des prix. Face au racisme à l'embauche, il propose une réunion sur le dialogue social. Quand on veut noyer un problème, on crée une commission. On est dans une tradition bien française. On ne répond pas aux questions", insiste M. Domota.
Les états généraux de l'outre-mer, dont la tenue dans chaque territoire ultramarin avait été annoncée par Nicolas Sarkozy en pleine crise sociale aux Antilles en février, doivent être lancés début avril. Le chef de l'Etat devrait se rendre aux Antilles à la fin du mois d'avril pour leur lancement.
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:36
La CGT veut l'égalité salariale entre IEDOM et Banque de France

La CGT de la Banque de France et son syndicat en Guadeloupe ont demandé lundi dans un communiqué au gouverneur de la banque d'assurer l'égalité de traitement entre ses agents et ceux de l'Institut d'émission des départements d'Outre-mer (IEDOM), en grève depuis le 9 février.
L'IEDOM, détenu à 100% par la Banque de France, "exerce des missions rigoureusement identiques à celles des succursales de la Banque de France (entreprises, traitement des billets, surendettement)" et "les compétences de ses agents sont exactement similaires", observe le communiqué.
Pourtant, "les agents de l'IEDOM Guadeloupe, comme ceux de Martinique, ont une rémunération inférieure de 20 à 30% à celle de leurs collègues de la Réunion et de la Guyane et de 40% inférieure à celle du siège à Paris", affirme le texte.
"Les agents de l'IEDOM Guadeloupe, après 40 jours de grève, sont toujours aussi déterminés à faire valoir leurs droits et leurs légitimes revendications", ajoute le communiqué, en reliant cette lutte au mouvement social de ces dernières semaines dans l'île.
Selon la CGT et la CGTG, "le préfet de région, en Guadeloupe, a initié une médiation qui n'a donné aucun résultat concret à ce jour".
Selon Alex Alexer, délégué syndical CGT, "les revendications à l'IEDOM sont spécifiques, c'est ce qui explique pourquoi nous n'avons pas pu suivre l'appel du LKP à suspendre la grève".
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:35
Le conseil d'administration de la SARA décide la poursuite des opérations de la raffinerie

Le conseil d'administration de la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles (SARA), réuni jeudi après-midi au Lamentin (Martinique) a "décidé de procéder à la commande de la prochaine cargaison de pétrole brut", a-t-on appris jeudi soir auprès de la direction locale en Martinique.
La direction de la SARA a précisé à un correspondant de l'AFP que cette décision a été prise "sur la base des informations en sa possession à ce jour" et qu'elles "permettent de continuer les opérations de la raffinerie".
Dans un récent courrier adressé à plusieurs ministères, le pdg de la SARA avait alerté les autorités sur "la constante aggravation de la situation de la SARA, consécutive aux décisions arbitraires de baisses du prix "sortie raffinerie" des produits pétroliers, imposées par les derniers arrêtés préfectoraux émis par les préfectures de Martinique et de Guadeloupe".
Dans ce courrier, le pdg de la société réclamait de l'Etat un "engagement concret de compensation" pour faire face une dégradation de la situation de l'entreprise "amenée à empirer au rythme de 7,4 MEUR par mois". Faute de quoi, les administrateurs "seraient contraints à décider de ne pas procéder à cet approvisionnement, auquel cas un arrêt des installations dès la mi-avril serait malheureusement inévitable".
La date du jeudi 19 mars avait été qualifié par la SARA de "date ultime, techniquement" pour confirmer le prochain approvisionnement en pétrole brut de la raffinerie située au Lamentin (Martinique).
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:35
DOM/Concurrence: France Télécom s'engage à améliorer les services internet

France Télécom s'est engagé à améliorer la qualité des services rendus dans les départements d'outre-mer (DOM) aux opérateurs alternatifs locaux, suite à une plainte de l'un d'entre eux, selon un communiqué de l'Autorité de la concurrence publié jeudi.
La société Mediaserv, basée en Guadeloupe, avait saisi en mai 2008 le gendarme anticoncurrentiel, dénonçant "notamment l'absence de services nécessaires au maintien du bon fonctionnement du haut débit dans les DOM, du fait notamment du décalage horaire existant entre les Caraïbes et la métropole".
Selon elle, ce traitement expliquait "le taux élevé d'incidents signalés et les délais excessifs de rétablissement du service".
Pour offrir des abonnements internet à leurs clients, les opérateurs doivent emprunter le réseau de l'opérateur historique.
L'Autorité de la concurrence a estimé qu'"une qualité de service dégradée des offres de gros de haut débit dans les DOM (pouvait) créer, aux dépens des nouveaux entrants, une distorsion de concurrence (...), et ce d'autant plus que France Télécom détient une part de marché de l'ordre de 75% dans les DOM".
Pour remédier à ces dysfonctionnements, celui-ci s'est donc engagé à mettre en place une cellule spécifique de prise en charge des incidents, dédiée aux opérateurs présents dans les Caraïbes (Guadeloupe, Guyane et Martinique), et à nommer un représentant à La Réunion.
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:33
Outremer : mission d'information du Sénat présidée par Serge Larcher

La mission intergroupe d'information sur l'outre-mer du Sénat a désigné Serge Larcher (apparenté PS, Martinique) pour la présider et Eric Doligé (UMP, Loiret) comme rapporteur, a indiqué jeudi le Sénat.
La mission est composée de 22 membres. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a souhaité lors de son élection en octobre dernier que la direction des missions d'information soit dans la mesure du possible assurée par un élu de l'opposition et un élu de la majorité.
La mission d'information sur la politique en faveur des jeunes a également porté à sa présidence un membre du PS (Raymonde Le Texier, Val d'Oise), le rapporteur étant l'UMP Christian Demuynck (Seine-Saint-Denis).
"C'est bien, mais nous préférerions les postes de rapporteurs, plus décisifs" indiquait-on toutefois au groupe PS.
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 00:49
Dimanche 22 mars, minuit :
5 801 056 euros de promesses de dons 

La générosité des donateurs progresse encore cette année.
Le 110 est ouvert jusqu’au 11 avril.


Sidaction remercie le public, qui a répondu présent à son appel : les malades, les associations, les chercheurs ont
besoin de la mobilisation et du soutien financier des donateurs.
50 % à la recherche
Sidaction est la seule association de lutte contre le sida en France à soutenir la recherche.
50 % des fonds nets collectés seront utilisés avant la fin de l’année 2009 pour des programmes de recherche et des
contrats de jeunes chercheurs, dont certains dès la première année de thèse. 
Rappelons qu’en 2008, Sidaction a financé 63 programmes de recherche et a soutenu 86 jeunes chercheurs.
50 % à la prévention et l’aide aux malades
50 % des fonds nets collectés permettront de soutenir des programmes 2009 de prévention et d’aide aux malades
partout en France.
Rappelons qu’en 2008, Sidaction a financé 151 programmes locaux de prévention et d’aide aux malades.
Un engagement fort dans les pays en développement
Recherche, prévention et aide aux malades sont soutenues par Sidaction dans plus de 30 pays en développement :
en Afrique, en Asie et en Europe de l’Est.
Plus d’une centaine de programmes bénéficieront de l’aide de Sidaction, en particulier pour l’accès aux soins et aux
traitements et pour la formation de professionnels de santé.
Promotion du préservatif, prévention jeunes, hébergement des malades, lutte contre les discriminations, recherche
fondamentale, clinique et en sciences sociales, amélioration de la qualité des soins, accès aux traitements en
Afrique… : autant de priorités auxquelles Sidaction pourra répondre grâce au soutien de ses donateurs.
Bertrand Audoin, directeur général de Sidaction, se déclare « très fier que dans cette période difficile, le public
ait été encore une fois au rendez-vous. La collecte est déjà supérieure de 400 000 euros à celle de l’an dernier
à la même heure. Nous avons besoin de démarrer les programmes très rapidement, et je suis certain que tous les
donateurs, comme en 2008, tiendront vite leur promesse. Nos partenaires eux aussi ont été au rendez-vous, le
Sidaction ne pourrait pas se faire sans eux ; Nous à Sidaction les remercions tous du fond du cœur ».
Rendez-vous le 14 avril pour faire le point sur les promesses de dons à la clôture du 110 (le 11 avril).
Pour faire un don
- Par téléphone : le 110 (numéro d’appel gratuit)
 jusqu’au 11 avril 
- Par SMS en tapant DON au 33 000 (SMS non surtaxé)
- Par Internet : www.sidaction.org (paiement sécurisé)
Surtout, merci de continuer à relayer les appels aux dons sur le 110.
 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:26
PRIX DES CARBURANTS
Victorin LUREL adresse de nouvelles questions
à la mission d’inspection administrative

Basse-Terre, le 20 mars 2009 – Le député et président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL a adressé de nouvelles questions à la mission d’inspection administrative chargée par le gouvernement de faire la lumière sur la fixation du prix des carburants en Outre-mer.
Après la présentation des premières conclusions de la mission faite le 9 mars dernier aux élus ultramarins par le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves JEGO, Victorin LUREL estime en effet que si certaines zones d’ombre ont été éclaircies, toutes les interrogations que les consommateurs et les élus des DOM se posent n’ont pu être levées.
Aussi, Victorin LUREL a-t-il écrit au secrétaire d’Etat à l’Outre-mer pour soulever des questions supplémentaires qui, selon lui, devraient nécessiter de nouvelles investigations. Ces questions (jointes au présent communiqué) portent sur la structure des prix des carburants et sur les surcoûts, sur les modalités d’approvisionnement des DOM en produits pétroliers, sur le fonctionnement de la SARA et sur l’amélioration du dispositif de fixation des prix.

Sans de nouvelles réponses à ces questions, le président de la Région Guadeloupe craint que la mission ne laisse une impression de travail inachevé qui aurait pour conséquence d’accroître encore la suspicion des populations ultramarines et de leurs représentants à l’égard d’un système déjà mal compris.

 
 
 
Questions suscitées par le débat du 9 mars 2009 sur les premières conclusions de
la mission
 
 
1- Sur la structure des prix des carburants et les surcoûts :
 
 
La mission considère t’elle normal que les compagnies pétrolières facturent le coulage
maritime (évaporation des produits lors de leur transport) mais ne restituent pas au
consommateur la plus-value qu’elles tirent de la différence de volume entre leurs
achats à 15°C et leurs ventes à 30°C ?
 
La mission trouve t’elle justifié que la marge de raffinage évolue en fonction des
variations du pétrole brut ?
 
Que propose la mission au sujet de la collecte des huiles usagées qui semble faire
l’objet d’un double prélèvement (avec la TGAP) alors que le service n’est pas rendu
dans tous les départements ? Peut-elle faire un état des lieux par département sur
l’effectivité de ce service, sur son coût réel et sur son incidence sur les prix au détail ?
 
Que propose-t-elle pour que l’administration puisse réellement contrôler la marge des
distributeurs alors qu’aucune donnée objective ne lui est fournie actuellement ?
 
Quelle justification trouve t’elle à l’existence d’une caisse de compensation qui collecte
des indemnités de fins de gérance et même de reconductions de contrat ? Peut-elle
indiquer dans quelle mesure le coût du  protocole AIP est inclus dans la structure des
prix ? Si oui à quel titre et pour quel usage ? 
 
Que propose-t-elle pour que les frais salariaux des boutiques associées aux stations ne
pèsent pas sur le coût des carburants ?
 
Quels sont les surcoûts liés à la marge des distributeurs que la mission identifie ? La
mission a t’elle noté un prélèvement des distributeurs sur la marge des détaillants ?
Quelles mesures propose la mission pour limiter la porosité qui est observée entre les
marges des distributeurs et celles des détaillants ?
 
Estime-t’elle que le PNI a un effet de lissage sur le produit des taxes perçue par les
collectivités aux Antilles ?
 
Comment la mission envisage-t’elle le reversement au consommateur final des
différents surcoûts qu’elle identifie ?
 
2- Sur les modalités d’approvisionnement des DOM en produits pétroliers :
 
La mission peut-elle démontrer que toutes les pistes ont bien été explorées s’agissant
des dérogations négociables avec la Commission européenne en matières de normes
de carburants ?
 
La mission a-t’elle vérifé si des biocarburants peuvent être importés du Brésil ?
 
A-t’elle vérifié que les sources d’approvisionnement économiquement viables sont
uniquement l’Europe du nord pour les Antilles et la Guyane, et Singapour pour la
Réunion ?
 
Comment explique-t’elle que les Antilles n’aient pas recours à des approvisionnements
au Vénézuéla ?
 
Peut-elle fournir un état précis de la localisation de l’origine des produits pétroliers
finis importés pour chaque DOM sur plusieurs années (au moins les 3 dernières
années) ?
 
A-t’elle vérifié si une partie des produits raffinés par la SARA ne sont pas réexportés
vers d’autres pays de la Caraïbe ?
 
Peut-elle indiquer comment se répartissent en tonnage entre les DFA, les ventes de
produits raffinés de la SARA ainsi que les éventuelles réexportations ?
 
Peut-elle fournir, sur une période plusieurs années, une comparaison entre les prix
FOB des produits raffinés importés (essence et gazole) et les prix des produits
équivalents en métropole en sortie de raffinerie ?
 
Peut-elle décrire l’organisation du fret, d’une part entre les sources
d’approvisionnement (Europe ou Singapour) et chacun des DOM et, d’autre
part entre les 3 DFA ?
 
Peut-elle justifier, pour les Antilles, le caractère figé de la répartition entre les
importations de produits finis et la production de la SARA dans la formule de prix ? 
 
3- Sur le fonctionnement de la SARA :
 
La mission peut-elle faire la part dans l’activité globale de la SARA et dans l’ensemble
des produits pétroliers qu’elle gère,  de ce qui concerne le raffinage et de ce qui relève
du négoce de produits finis ?
 
Peut-elle décrire de façon précise les modalités d’achat par la SARA des produits bruts
et des produits finis qu’elle acquiert sur le marché européen ? Peut-elle indiquer si elle
recourt à des appels d’offre ? A des couvertures à terme ? Peut-elle préciser quels sont
les groupes pétroliers fournisseurs ? Peut-elle expliciter les liens éventuels de
gouvernance et de capital entre ces fournisseurs et la SARA ? S’est-elle assurée sur
pièces et sur place, à la SARA et chez ces fournisseurs, de la cohérence des
facturations, notamment par rapport aux prix du marché ? 
 
Comment justifie-t’elle que le coût du fret est calculé au prix du marché ?
 
Peut-elle fournir les textes réglementaires fixant à 12% l’objectif de rentabilité de la
SARA et la justification que le résultat de 2007 est considéré par la SARA comme un
rattrapage des années précédentes par rapport à cet objectif ?
 
Considère-t’elle que le résultat négatif de 2008 est dû à la baisse forcée des prix et
donc à des surcoûts momentanés supportés par l’entreprise ?
 
La mission peut-elle vérifier comment la marge de l’entreprise est répartie entre les
différents produits raffinés (super sans plomb, gazole, jet, fioul, pétrole lampant…) ?
Est-ce au prorata de leur tonnage ? 
 
Peut-elle déterminer quelle est la marge de raffinage imputée aux consommateurs des
différents types de produits pétroliers ?
 
Peut-elle vérifier si l’entreprise a bénéficié de mesures de défiscalisation pour ses
investissements et si oui pour lesquels et pour quels montants ?
 
Peut-elle préciser les raisons, les conditions et les conséquences de l’arrêt de l’unité de
raffinage en 2008 ?
 
La mission peut-elle évaluer le coût de l’investissement qui serait nécessaire pour
adapter les installations de la SARA afin de permettre le raffinage du pétrole en
provenance du Vénézuéla ?
 
4- Sur l’amélioration du dispositif de fixation des prix :
 
Quelles instructions et quels moyens, la mission propose t-elle de donner à
l’administration pour qu’elle ne se contente plus d’enregistrer les variations des prix du
marché entrant dans les formules, les prix de cessions des actionnaires à la SARA, les
coûts du fret, les coûts de passage en dépôt etc. et qu’elle se sente véritablement
investie d’une mission de contrôle ?
 
Que propose la mission pour que l’administration soit dotée d’un véritable pouvoir
d’investigation sur pièces et sur place pour contrôler la cohérence de la facturation
entre ses actionnaires-fournisseurs et la SARA ?
 
La mission peut-elle évaluer les effets potentiels sur l’emploi, chez les distributeurs et
chez les détaillants, du scénario de « libéralisation des prix » à la pompe ?
 
La mission peut-elle indiquer si elle estime que la libéralisation des prix présente des
risques de concentration des opérateurs pétroliers et, à terme, de situations
oligopolistiques ?
 
La mission a-t’elle pu évaluer le nombre d’emplois concernés par la stricte activité de
raffinage (hors négoce) de la SARA ?
 
La mission a-t’elle évalué le surcoût d’un scénario de continuité territoriale en termes
d’approvisionnements avec pour référence les prix en sortie de raffineries dans
l’hexagone ?
 
La mission ne considère-t’elle pas que la situation actuelle de la SRPP à la Réunion qui
est à la fois opérateur en produits pétroliers (importation, stockage) et distributeur
sous deux enseignes (Shell et ELF) doit évoluer ?
 
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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:09
TRIBUNE LIBRE
Lettre ouverte de Patrick COCO aux Antillais

A  ceux qui pensent que leurs idéologies politiques ont plus de valeurs que la vie de deux hommes,  à ceux qui provoquent des tensions raciales, des conflits sociaux, des blocages, à ceux qui massacrent notre économie, nous disons maintenant que notre esprit est plus fort  et ne peut pas être brisé. Sachez que vous ne pourrez jamais nous avoir à l’usure, et nous vous battrons.
Parce que nous savons que notre héritage composite est une force, et  non une faiblesse.
Le peuple Antillais est composé de noirs, de chabins, de mulâtres, de coolies, de blancs, de blancs pays, de békés, tous chrétiens,  musulmans, juifs ou hindous et non croyants. Nous sommes tous façonnés par notre passé, nos langues et nos cultures, venues de tous les bouts de cette terre.
Et parce que nous avons goûté à la potion amère de l’esclavage et émergé de ce chapitre sombre de notre histoire commune encore plus forts et plus unis, nous ne pouvons que croire que les vieilles haines héritées des fractures tribales se dissoudront bientôt,   le monde deviendra alors plus petit, notre commune humanité se révèlera ;  la Guadeloupe et la Martinique devront  jouer leur rôle pour participer et promouvoir cette nouvelle ère de paix.
Aux dirigeants syndicaux et politiques de nos îles qui cherchent à semer le conflit ou à rejeter les maux de notre société sur l’une ou l’autre de sa composante - sachez que les guadeloupéens et les Martiniquais vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas sur ce que vous aurez détruit.
A ceux qui s’arroge le pouvoir sans y avoir été invité par les urnes,  à travers le mensonge, la désinformation, la violence, l’intimidation et le baillonnage, sachez que vous êtes du mauvais côté de l’histoire, mais que nous étendrons la main vers vous si vous voulez desserrer votre poing.
Nos défis peuvent être nouveaux. Les instruments avec lesquels nous les relèverons peuvent être nouveaux. Mais les valeurs sur lesquelles reposent notre succès - travail acharné et honnêteté, courage, humilité, tolérance vis-à-vis de l’autre, curiosité, loyauté et patriotisme - ces choses sont anciennes. Ces choses sont vraies. Elles ont été la force tranquille à la base du progrès tout au long de l’histoire des Antilles.
Ce qui est demandé est de retourner à ces vérités. Ce qui est attendu de nous est une nouvelle ère de responsabilité - une reconnaissance de la part de chaque antillais, que nous avons des devoirs envers nous-mêmes, devoirs que nous ne devons pas accepter avec réticence, mais saisir avec bonheur, ferme dans la connaissance qu’il n’y a rien de plus satisfaisant pour l’esprit, de stimulant pour notre caractère, que de se donner tout entier à une tâche difficile.
C’est la signification de notre liberté et notre croyance - la raison pour laquelle des hommes, des femmes, des enfants de toute race et religion peuvent s’entendre sur ces îles magnifiques que sont la Guadeloupe et la Martinique. Et la raison pour laquelle un homme dont l’arrière arrière grand-père, il y a cent soixante ans n’était pas libre, peut maintenant se tenir debout devant vous et écrire ces lignes.
Alors, mes frères , tournons la page de cette crise avec le souvenir de qui nous sommes et combien nous avons voyagé.
Guadeloupéens,  Martiniquais, en face de nos dangers communs, sous cette pluie de difficultés, avec l’espoir et la vertu, bravons une fois de plus ce cyclone qui nous a ravagé et supportons les orages à venir  quels qu’ils soient. Qu’il soit dit par les enfants de nos enfants que lorsque nous avons été mis à l’épreuve, nous n’avons pas tourné le dos, ni faibli ; et les yeux fixés sur l’horizon et avec la grâce de Dieu sur nous, que nous avons fait gagner le bon sens, la paix et la liberté dans nos îles et les avons transmis en toute sécurité aux futures générations.
Patrick COCO
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