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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 02:02
INDISCRETIONS
Gérard
Gérard Delver fait une proposition au nom d'un Komité palé péyi Guadeloupe : « La mission que nous nous fixons est d’accompagner, sans attendre l’apaisement, le puissant mouvement social qui s’est installé en Guadeloupe autour du LKP en organisant une interrogation directe du peuple de Guadeloupe. Cette haute consultation est d’autant plus nécessaire que nous sommes menacés, au sortir de cette crise, de voir la devise républicaine française, « Liberté Égalité Fraternité », dégénérer dans nos pays en « Zone franche, Rmi, Rtsa », ce qui reviendrait non seulement à un comble de l’assimilation mais à une dénaturation de l’esprit même de ce mouvement. Les plus hautes autorités françaises ont même fixé, dates et cahier des charges d’Etat Généraux pour la Guadeloupe. L’ouverture d’une grande Wond a Pawol, d’un profond Palé Péyi, est à notre avis la meilleure manière de jeter les bases d’un renouveau profond. »

Ivan
C'est fait ! A Gardel, après une nouvelle séquestration du p.-d.g., Ivan de Dieuleveult, vendredi, parce qu'il avait promis de verser des avances sur salaires et que sa banque n'a pas pu suivre après un bug informatique, les négociations de samedi, hors le p.-d.g. qui n'a pas souhaité y participer pour éviter de cristalliser quelques haines, se sont déroulées dans un climat plus serein (voir page 3). Il semble qu'après cinq campagnes, les syndicalistes, qui n'apprécient plus la fermeté du DG de Gardel, souhaitent en avoir un autre l'an prochain, plus malléable sans doute. S'il y a une prochaine campagne, les actionnaires de Gardel SA n'appréciant plus d'être menés en bateau. Restera l'auto-gestion...
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 02:01
Les principaux syndicats ne participeront pas aux états-généraux

Les principales centrales syndicales guadeloupéennes, dont celle d'Elie Domota, porte-parole du collectif LKP qui a mené la longue grève, ne participeront pas aux états-généraux de l'outre-mer décidés par Nicolas Sarkozy, a-t-on appris dimanche de sources syndicales.


La principale d'entre elles, l'UGTG (51,67 % des suffrages aux prud'homales de novembre), dont Elie Domota est secrétaire général, a fait savoir qu'elle n'y participerait pas, affirmant que la problématique lui semble "artificielle" par rapport aux "attentes sociales du peuple guadeloupéen".
Son secrétaire général, Elie Domota, est par ailleurs le porte-parole du Lyiannaj kont pwofitasyon (LKP, collectif contre l'exploitation) regroupant (à l'exception de la CGC) l'ensemble des confédérations et centrales syndicales représentées en Guadeloupe.
En tant que tel, le LKP, qui avait été à l'origine de la grève générale ayant paralysé l'île des Antilles françaises durant 44 jours de janvier à mars, n'a pas fait connaître sa position sur les états-généraux. M. Domota n'a pas non plus annoncé personnellement sa position.

La situation sociale pourrait à nouveau se tendre
Les états-généraux de l'outre-mer, annoncés par le chef de l'Etat pendant la crise sociale aux Antilles, doivent débuter par des ateliers locaux à partir du 15 avril.
La CGTG (19,83 % aux prud'homales) avait également décidé, lors de son congrès il y a une semaine, de ne pas prendre part aux états-généraux. Une décision similaire a été adoptée cette semaine par la troisième centrale syndicale locale, la CTU (8,57 %).
Le LKP regroupe 49 organisations syndicales, politiques et associatives. La plupart, de la CFTC à la FSU en passant par FO, ne se sont pas encore prononcées sur leur éventuelle participation à ces Etats généraux.
La situation sociale pourrait à nouveau se tendre en Guadeloupe alors que le gouvernement s'apprête à annoncer une extension limitée de l'accord salarial conclu le 5 mars, et devrait notamment en retirer la clause mettant à la charge des employeurs dans trois ans les 200 euros de hausse concédés pour terminer la grève générale.
L'entourage du ministère du Travail Brice Hortefeux a seulement indiqué qu'"il y aurait une décision du gouvernement dans les prochains jours", mais selon des sources patronale et syndicales, le directeur général du Travail, Jean-Denis Combrexelle, a confirmé lors d'une réunion vendredi à Paris que le gouvernement entendait étendre l'accord avec des réserves et exclusions.
Après cette annonce, M. Domota avait estimé que c'était "reparti pour beaucoup de grèves" dans l'île.
Les travaux des états-généraux doivent être lancés officiellement par Nicolas Sarkozy fin avril en Guadeloupe et en Martinique.
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 16:08
Avocats de Guyane en grève : Yves Jégo leur remet une lettre de Rachida Dati

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a rencontré vendredi soir à Cayenne les avocats en grève depuis le 2 mars, auxquels il a remis une lettre de la ministre de la Justice Rachida Dati.
Cette lettre "demande au préfet de trouver très vite des locaux provisoires pour réinstaller la justice dans des conditions à peu près dignes", a indiqué le secrétaire d'Etat sur RFO.
Dans sa lettre, adressée au bâtonnier de Guyane et dont l'AFP s'est procurée une copie, la Garde des Sceaux "souhaite" qu'au niveau local "lundi 6 avril, les chefs de juridiction débutent des réunions de travail (...) portant sur l'organisation administrative de la justice en Guyane et la faisabilité de la création d'une cité judiciaire à Cayenne".
A cet effet, "une équipe d'appui logistique de la Chancellerie se rendra sur place lundi", écrit Mme Dati.
Pour Yves Jégo, la cour d'appel de Guyane est une "question majeure". Or, elle se trouve toujours en Martinique: " Est-ce qu'en métropole on accepterait l'idée que la Cour d'appel soit à 1.500 km ? Il y a là une situation qui me semble totalement aberrante", a-t-il commenté.
En revanche, en matière de renforts de personnels de justice, il a concédé : "Je ne dis pas qu'on aura tout, tout de suite. En matière de recrutement, on sait que c'est toujours compliqué".
Dans sa lettre, Rachida Dati promet de combler "à bref délai" les postes vacants et prévoit le recrutement de quatre fonctionnaires supplémentaires au-delà des renforts prévus avant la grève.
Les avocats, ainsi que les magistrats et fonctionnaires qui les soutiennent, en réclament une vingtaine, dont une dizaine de greffiers. "Nous restons vigilants car nous n'avons encore que des mots", a estimé vendredi soir l'avocate guyanaise Magali Robo.
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 16:07
Yves Jégo demande au Surinam d'ouvrir le débat sur l'interdiction du mercure

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, en visite samedi à Saint-Laurent du Maroni (frontière du Surinam), a demandé au Consul du Surinam d'ouvrir le débat sur l'interdiction du mercure dans ce pays voisin de la Guyane.
Le mercure, le plus souvent acheté au Surinam, est utilisé sur tous les sites d'orpaillage clandestin de Guyane, alors qu'il y est interdit depuis janvier 2006.
"Ce qui me gêne, c'est que le mercure est en vente libre à 2 km d'ici, alors qu'il détruit la nature qui est notre bien commun", a déclaré M. Jégo à Edgar Dikan, consul du Surinam à Saint-Laurent du Maroni.
"Je pense qu'il faut ouvrir le débat avec votre gouvernement pour l'interdire, voire réglementer très largement la vente du mercure. Car aujourd'hui, il suffit de traverser pour en acheter", a poursuivi M. Jégo.
"Au Surinam, il y a des mines de bauxite où le mercure est encore utilisé pour le moment", a déclaré M. Dikan.
"On progresse dans la concertation, mais récemment on a mené une opération contre l'orpaillage clandestin sur le fleuve (côté Surinam) et le grand patron qui finançait tout était un Français", a-t-il ajouté.
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 16:02
TONY DELSHAM INVITE PAR LE CHEF DE L’ÉTAT

 

Mercredi 18 mars, au Palais de l'Élysée,  une huitaine d’Antillais,   vivant aux Antilles ou en France, acteurs du monde sportif, littéraire, ou cinématographique  ont été reçus par le Président Nicolas Sarkozy. Il s’agissait  pour celui-ci  de compléter sa connaissance des  Antilles hors des canaux habituels politiques, syndicaux et administratifs. C’est  la raison donnée aux invités.  Protocole strict, pas de photographe, pas d’enregistrement.

Tony Delsham faisait partie des invités. Lu sur le site martinique-editions.com.

 

 

Vous avez donc été invité à un déjeuner par le Président, comment s’est enclenchée cette invitation ?

Tony DELSHAM : J’ai été le premier surpris, puis je me suis rendu compte que parmi les conseillers pour l’Outre-mer du président, j’ai des lecteurs qui connaissent et apprécient mes écrits. C’était au départ un déjeuner sans tapage qui aurait dû passer inaperçu. Au matin de mon retour pour la Martinique, mon contact m’apprit qu’un communiqué serait remis à la presse. Alors j’ai décidé d’en parler, chez moi à la Martinique.

Qu’avez-vous dit au président ?

Tony DELSHAM : Si vous me demandez si je suis satisfait de  cette rencontre avec le président de la République,  ma réponse est non. En fait, je n’eus que le temps  d’amorcer mon discours, quant à ma vision d’une Martinique acceptant le Devenu et  enfin débarrassée des pesanteurs d’un passé qui, en 2009, se vit  au présent.

Certes, je lui ai dit, qu’à mon avis,  Février 2009 est le troisième moment  important de l’histoire de la Martinique, par le simple fait que le contact, qui pour l’heure se traduit par un  affrontement  entre descendants d’esclaves et descendants d’esclavagistes, stoppé dès 1946,  semble rétabli.

Certes, je lui ai  affirmé que le premier moment de notre histoire est le 22 Mai 1848 date où l’esclave libéré choisit le concept de la Révolution Française, Liberté, Egalité, Fraternité.

Certes, je lui ai remis en mémoire   le dernier message d’Aimé Césaire qui, au cours de l’un de ses déplacements à la Martinique, l’avait ainsi interpellé : « La Liberté…oui. Mais l’Egalité …j’attends encore ! Quant à la Fraternité … »

Mais, à l’évidence,  le Président Nicolas Sarkozy est parfaitement informé des problèmes de la Martinique, des bobos de la Martinique. Son invitation était donc, me semble-t-il,   recherche du petit plus  qu’il n’a peut-être   trouvé, ni dans le discours politique, ni dans le discours syndical, ni dans les rapports des services de l’Etat.

Ce petit plus l’a-t-il trouvé ?

Tony DELSHAM : Je n’en sais rien, il a beaucoup écouté, donnant parfois son point de vue, confiant ce qu’il ambitionne de faire, ce qu’il fera.  Parmi les suggestions, l’un des invités a souhaité une vaste opération dans les médias où, de façon pédagogique, on expliquerait  à la France l’importance  des D.O.M. Finalement, c’est à lui qu’il faudrait poser cette question. Avait-il d’autres intentions comme l’affirment certains médias aujourd’hui ?  Je n’en sais rien et, finalement, ce n’est pas mon problème !

Et, qu’auriez-vous dit de plus si vous en  aviez eu le temps ?

Tony DELSHAM : J’ai conclu mon intervention en soulignant, qu’à mon avis, rien ne sera possible en Martinique, quelles que soient les mesures prises, si l’égalité des chances n’est pas au rendez-vous et, surtout, si les différentes composantes de l’identité martiniquaise continuent à n’être que des voisins en querelle de  voisinage. On ne construit pas d’immeuble sur des fondations pourries,  je pense qu’il faut d’abord régler  le lourd contentieux historique   divisant  les Martiniquais qui, au 21° siècle, n’ont pas fait le deuil de la douleur. Alors,  j’aurais aimé  avoir dit au Président   la nécessité d’un acte fondateur. Un acte fondateur reconnu par tous, notamment par la République. Je pense que la célébration de cet acte fondateur doit être le  22 Mai, point de départ de ce que nous sommes aujourd’hui. Le 22 Mai, véritable charte,  cesserait  d’être  mur de lamentations et  résumerait : nos souffrances et notre triomphe  sur une époque barbare, l’adhésion des nouvelles générations de békés  au dépassement de cette tragédie de notre parcours,  mais, également et surtout,  la reconnaissance par la capitale française de notre identité, de notre martinicanité. Cette proposition a été faite en 2005 dans mon essai « Cénesthésie et l’urgence d’être » Dès le 22 Mai suivant  en 2006, et jusqu’à aujourd’hui,  le maire de Fort-de-France reçoit  une délégation de Békés à la Place Abbé Grégoire. Hélas, sans éclat particulier, sans signification particulière. Le 22 Mai est encore mur de lamentations et non réussite de la formation d’un peuple né d’une traçabilité  historique des plus limpides, soudé par une convergence d’intérêts, regardant enfin dans la même direction et affrontant sereinement les problèmes de classes,  et non plus de races.


Propos recueillis par Mike Irasque, pour  le journal  « ANTILLA »

 

Voir le site : martinique-editions.com 
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 15:00
MISSION COMMUNE D’INFORMATION SUR 
LA SITUATION DES DEPARTEMENTS D’OUTRE-MER


La mission commune d’information sur la situation des départements d’outre-mer annonce son programme et entame ses travaux.


Au cours de sa réunion du 2 avril, la mission sénatoriale d’information sur la situation des départements d’outre-mer s’est fixé comme objectif de faire aboutir ses travaux à la mi-juin, après avoir rencontré les acteurs locaux, fin avril à La Réunion et courant mai en Guadeloupe, en Guyane et à la Martinique.
La mission a décidé, en complémentarité avec les sujets traités au sein des ateliers des Etats généraux, d’articuler ses travaux autour des cinq thèmes majeurs suivants :
La situation financière des collectivités territoriales ultramarines ;
Continuité territoriale et insertion régionale : deux impératifs pour un développement équilibré des départements d’outre-mer ;
La jeunesse des populations, clé de l’avenir et de la question identitaire ;
Davantage d’évaluation pour une meilleure efficacité des politiques publiques ;
L’environnement : une priorité pour la valorisation des atouts de l’outre-mer et un développement endogène réussi.
À l’issue de sa réunion de cadrage, la mission a entamé son programme d’auditions en recevant M. Richard Samuel, Délégué général à l’outre-mer, chargé de la coordination des Etats généraux, ainsi que M. Jean-Paul Dumont, Ambassadeur, Délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane.
Les auditions thématiques se poursuivront la semaine prochaine au Sénat avec :
- mardi 7 avril après-midi, quatre auditions sur la question des moyens de l’évaluation des politiques publiques et sur celles de l’insertion régionale et de l’environnement,
- mercredi 8 avril après-midi, quatre auditions ouvertes à la presse relatives à la situation financière des collectivités territoriales,
- jeudi 9 avril au matin, cinq auditions ouvertes à la presse sur les perspectives à offrir à la jeunesse ultramarine et sur la question de l’identité culturelle.
Un déplacement de la mission est en outre prévu à Bruxelles le 15 avril qui devrait, notamment, être l’occasion d’une rencontre avec Mme Danuta Hübner, Commissaire européen, chargée de la politique régionale.

Le jeudi 9 avril la mission auditionnera en salle Médicis :
A 9 heures : Audition de M. Pierre Pluton, président de l’association métropolitaine des élus originaires des départements d’outre-mer (AMEDOM)
A 9 heures 45 : Audition de M. Guy Dupont, président de la Fédération des entreprises d’outre-mer (FEDOM)
A 10 heures 30 : Audition de M. François-Xavier Bieuville, directeur général de l’Agence nationale pour l’insertion et la promotion des travailleurs d’outre-mer
A 11 heures 15 : Audition de M. Patrick Karam, délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer
A 12 heures : Audition de M. Jean-Michel Luccitti, chef d’état-major du commandement du Service militaire adapté
Ces auditions seront diffusées en direct sur le site du Sénat :   http://videos.senat.fr/video/audcomdirect.html
Les images de ces auditions seront également disponibles en VOD sur le site du Sénat.
Suivez l’actualité de la mission : http://www.senat.fr/commission/missions/outre-mer/index.html

Par ailleurs le mardi 7 avril, la mission auditionnera, à partir de 14h30, M. François Lequiller, chef de l’inspection générale, et de M. Philippe Domergue, inspecteur général, de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), puis Mme Anne Bolliet, inspectrice générale des finances, M. Philippe Leyssène, ambassadeur délégué à la coopération régionale dans l’Océan indien, M. Philippe Van de Maele, président du Conseil d’administration de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie (ADEME).
Pour des raisons matérielles de salles, ces auditions du 7 avril ne pourront pas être ouvertes à la presse mais seront retransmises en direct sur internet :  HYPERLINK "http://videos.senat.fr/video/audcom_direct.html" http://videos.senat.fr/video/audcom_direct.html. Le compte rendu sera accessible le samedi : http://www.senat.fr/commission/missions/outre_mer/index.html#bulletin

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 14:46
PAQUES


Aboutissement du temps du Carême et de la Semaine Sainte, en communion avec les chrétiens orientaux un grand nombre de chrétiens, parmi lesquels les catholiques célébreront Pâques dimanche le 12 avril.

La résurrection du Christ, le troisième jour après sa mort sur la croix, est au cœur même de la foi chrétienne. C’est pourquoi les fidèles se préparent plus intensément à la fête de Pâques pendant le temps du Carême et ses derniers jours qui constituent la Semaine Sainte.
Celle-ci commence le dimanche des Rameaux (5 avril 2009) et s’achève dans la nuit de Pâques, le samedi soir (11 avril 2009). Cette semaine commémore la Cène, la Passion, la mort et la Résurrection du Christ.
Ces journées constituent la phase centrale de l’année liturgique parce que chacun de ces événements de la vie du Christ revêt une dimension fondatrice de la foi chrétienne :
La Cène, ou dernier repas du Christ avec ses disciples est à la source de  l’Eucharistie, célébrée régulièrement par les prêtres de l’Eglise catholique, avec la participation des fidèles.
La Passion du Christ et sa mort sur la croix manifestent l’amour radical de Dieu pour l’humanité et le don total que Jésus fait de sa vie pour le salut de l’humanité
La Résurrection du Christ est le signe de la plénitude de la vie donnée par Dieu et elle donne tout son sens  à l’espérance chrétienne.
Ces événements sont rappelés au cours des célébrations jalonnant cette ultime montée vers Pâques : messe du dimanche des Rameaux, messe de la Cène du Seigneur, office de la Passion, Vigile pascale et messe de Pâques.

Semaine Sainte et Pâques 2008

Dimanche des Rameaux (5 Avril 2009)

Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.

En mémoire de cet événement, les catholiques viennent à l’église, ce jour-là, avec des rameaux (de buis, olivier, laurier ou palmier, selon les régions) que le prêtre bénit au début de la messe. Les fidèles les emportent ensuite chez eux pour orner leur crucifix jusqu’au dimanche des Rameaux de l’année suivante.


Jeudi Saint (9 Avril 2009)
Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du « Cénacle ». Saint Paul et les évangélistes Marc, Luc et Matthieu rapportent les récits de la Cène (1re Épître aux Corinthiens, 11 ; Évangile selon saint Marc, 14 ; Évangile selon saint Luc, 22 ; Évangile selon saint Matthieu, 26) au cours de laquelle, en prenant le pain et le vin, le Christ rend grâce et offre son Corps et son Sang pour le salut des hommes. Après ce repas de la Cène, l’heure de l’épreuve approchant, le Christ se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier.
Chaque messe est l’actualisation du mystère pascal – la mort et la résurrection du Christ – annoncé au cours de la Cène. Le prêtre qui célèbre reprend, au cours de la prière eucharistique, les gestes et les paroles du Christ pendant son dernier repas : « Il prit du pain, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples en disant : " Prenez et mangez. Ceci est mon corps, livré pour vous". Puis Il prit une coupe et, rendant grâce, il la donna à ses disciples en disant : " Prenez et buvez. Ceci est mon sang, versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi." »
Les catholiques, s’appuyant sur l’enseignement du Christ, considèrent qu’au cours de la consécration, le pain et le vin deviennent véritablement le corps et le sang du Christ, même s’ils ne changent pas d’apparence. C’est ce qu’on appelle la « présence réelle » du Christ dans l’Eucharistie. Comme les disciples au Cénacle, les fidèles présents à la messe sont invités à communier à la table du Christ, c’est-à-dire à se nourrir du « pain de la vie éternelle ».
Jeudi Saint, après la messe célébré célébrée « en mémoire de la Cène du Seigneur », les fidèles s’unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint-Sacrement (le pain et le vin consacrés au cours de la messe) jusque tard dans la nuit.


Vendredi Saint (10 Avril 2009)
Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie, c’est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix – supplice
alors réservé aux criminels. Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire ») et tombe plusieurs fois d’épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.
Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l’âge et les forces du fidèle), démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ. L’office du Vendredi Saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion (Évangile selon saint Jean 18, 1 ; 19,42). Il est proposé aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.

Samedi Saint (11 avril 2009)
La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l’honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent la Pâque, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles. C’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les baptêmes d’adultes. Ils sont aussi l'occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême.
Au cours de la Vigile Guadeloupe, une trentaine de baptêmes seront célébrés dans différentes paroisses.


Dimanche de Pâques (12 avril 2009)
« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rend au tombeau. La pierre a été enlevée… Les bandelettes ont été déposées… Le linge est roulé à part » (Évangile selon saint Jean, 20). Le premier message transmis ce matin là aux femmes qui viennent au tombeau est bien celui de la résurrection : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité » (Evangile selon saint Luc, 24)
Étymologiquement, « Pâques » signifie « passage » : par ce passage de la mort à la Vie, le Christ a sauvé l’Homme du péché et l’a appelé à la vie éternelle. La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.


J.hamot : centre pastoral Siméon OUALLLI. Pétit Pérou  97139 Abymes.

E-mail : j.hamot@catholique-guadeloupe.org
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 14:44
LA DERNIÈRE CRÉATION DE COURTES LIGNES FINIT SA TOURNEE EN GUADELOUPE
AU CENTRE DES ARTS !

NE MANQUEZ PAS CETTE COMEDIE A SUSPENSE D’AGATHA CHRISTIE !

Mercredi 8 et jeudi 9 avril Salle Toussaint Louverture à 20h

Billets en vente au Centre des Arts(21€)
Infoline : 0590827978
www.centredesarts.fr
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 14:43

A SITUATION NOUVELLE,  NOUVEAU TARIF !!


Le Centre des arts et l'Agence Edena tiennent particulièrement à remercier tous ceux - et ils sont plusieurs centaines - qui ne se sont pas présentés pour faire rembourser leurs tickets pour le spectacle musical “Solitude la Marronne”. Cela est une grande preuve de confiance à notre égard quant à notre volonté de présenter coûte que coûte et ici même ce spectacle auquel nous tenions particulièrement. Et apparement nous étions nombreux à être dans ce cas !

Par une ironie de l'histoire, le thème même de la création de Paskal Vallot est à mettre en parallèle avec le mouvement social inédit qu'a connu la Guadeloupe ces dernières semaines... Afin de tenir compte de la conjoncture et de la situation qui est celle de notre archipel aujourd'hui, nous avons décidé, malgré la hausse de nos coûts de production entrainés par le report du spectacle, de descendre le prix d'entrée de 35€ à 26€ (ce qui sera un tarif unique). Nous remerçions aussi tous nos partenaires (Région, DRAC, Ville de PAP, SACEM) qui nous permettent d’entreprendre ce geste.

Tous ceux qui sont en possession de tickets doivent donc impérativement se présenter à la caisse du Centre des Arts pour échanger leur billet avec la nouvelle date qu'ils auront choisi. La différence de tarif leur sera soit remboursée, soit valorisée sous la forme d'un cadeau de merchandising lié au spectacle qui aura pour but de les remercier de leur fidélité au spectacle tout en leur offrant un souvenir inoubliable. Dans ce cas, le billet sera simplement échangé. Cela concerne également tous ceux qui ont acheté des places sur internet.

Les CE sont priés de se rapprocher de José Henry au 0590482308 (idem pour les scolaires pour lesquels une représentation est prévue le jeudi 7 mai à 9h30)

 Attention : Date limite d’échange des billets le 18 avril.

“SOLITUDE LA MARRONNE” de Paskal Vallot
Sur la scène du Centre des Arts à partir du samedi 2 mai à 20h

Représentations les 2,5,7,8 & 9 mai à 20h
Billets en vente au Centre des Arts et sur l’internet (www.centredesarts.fr /billetscoop.com)
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 14:42
HUMOUR DANS ELS PRÉTOIRES

Ce qui suit provient d'un livre intitulé Désordre dans les Cours d'Amérique
et sont des choses qui ont vraiment été dites en cour, mot pour mot :





AVOCAT : Quelle est la première chose que votre mari vous a dite ce
matin-là?
TÉMOIN : Il a dit, "Ou est-ce que je suis, Cathy?'
AVOCAT : Et pourquoi est-ce que ça vous a déplu?
TÉMOIN : Je m'appelle Susan!
____________________________________________

AVOCAT: Êtes-vous active sexuellement?
TÉMOIN: Non, je me laisse faire.
____________________________________________

AVOCAT: Cette myasthenia gravis, affecte-t-elle votre mémoire d'aucune
façon?
TÉMOIN: Oui.
AVOCAT: Et, de quelle façon affecte-t-elle votre mémoire?
TÉMOIN: J'oublie.
AVOCAT: Vous oubliez? Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que vous avez
oublié?
___________________________________________

AVOCAT: Docteur, n'est-il pas vrai que lorsqu'une personne décède en
dormant, elle ne le sait pas avant le lendemain matin?
TÉMOIN: Avez-vous vraiment passé vos examens à la barre?
____________________________________

AVOCAT: Le plus jeune garçon, celui de 20 ans, quel âge a-t-il?
TÉMOIN: Vingt, comme votre quotient intellectuel.
___________________________________________

AVOCAT: Étiez-vous présent lorsque votre photo a été prise?
TÉMOIN: Voulez-vous rire de moi?
_________________________________________

AVOCAT: Donc, la date de conception (du bébé) est le 8 août?
TÉMOIN: Oui.
AVOCAT: Et que faisiez-vous à ce moment-là?
TÉMOIN: Je baisais.
____________________________________________

AVOCAT: Elle avait trois enfants, c'est exact?
TÉMOIN: Oui.
AVOCAT: Combien étaient des garçons?
TÉMOIN: Aucun.
AVOCAT: Y avait-il des filles?
TÉMOIN: Monsieur le Juge, je pense que j'ai besoin d'un autre avocat. Est-ce
que je peux avoir un autre avocat?
___________________________________ ______ ___

AVOCAT: Comment votre premier mariage s'est-il terminé?
TÉMOIN: Par le décès.
AVOCAT: Et, par le décès de qui s'est-il terminé?
TÉMOIN: Devinez.
____________________________________________

AVOCAT: Pouvez-vous décrire l'individu?
TÉMOIN: De grandeur moyenne, avec une barbe.
AVOCAT: Était-ce un homme ou une femme?
TÉMOIN: À moins que le cirque était en ville, je vais dire un homme.
_____ ________________________________

AVOCAT: Docteur, combien de vos autopsies avez-vous faites sur des personnes
mortes?
TÉMOIN: Toutes. Les vivants se débattent trop.
________________________________________

AVOCAT: TOUTES vos réponses DOIVENT être orales, OK? À quelle école
êtes-vous allé?
TÉMOIN: Oral.
_________________________________________

AVOCAT: Vous souvenez-vous de l'heure où vous avez examiné le corps?
TÉMOIN: L'autopsie a débuté vers 20 h 30.
AVOCAT: Et M. Denton était mort à cette heure?
TÉMOIN: En tout cas, il l'était quand j'ai fini.
____________________________________________

AVOCAT: Êtes-vous qualifié pour un prélèvement d'urine?
TÉMOIN: Êtes-vous qualifié pour poser cette question?
______________________________________

Et le meilleur pour la fin:

AVOCAT: Docteur, avant de procéder à l'autopsie, avez-vous vérifié le pouls?
TÉMOIN: Non.
AVOCAT: Avez-vous vérifié la pression sanguine?
TÉMOIN: Non.
AVOCAT: Avez-vous vérifié la respiration?
TÉMOIN: Non.
AVOCAT: Alors, il est possible que le patient était vivant lorsque vous avez
commencé l'autopsie?
TÉMOIN: Non.
AVOCAT: Comment pouvez-vous en être si sûr, Docteur?
TÉMOIN: Parce que son cerveau était dans un bocal sur mon bureau.
AVOCAT: Je vois. Mais, est-ce que le patient ne pouvait pas être quand même
encore en vie?
TÉMOIN: Oui, c'est possible qu'il soit en vie et exerce le métier d'avocat.
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