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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 22:23
FO veut la généralisation totale de l'accord salarial

FO a réclamé mardi la généralisation à toutes les entreprises de l'île de l'accord salarial du 4 mars en Guadeloupe, et ce "sans exclusion aucune, ni réserves d'interprétation" comme s'apprête à le faire le gouvernement, selon elle.
Dans un communiqué, "Force ouvrière s'interroge sur l'entêtement du gouvernement et du patronat dans un choix qui ne tient pas compte des réalités locales et ne peut que conduire les syndicats locaux à poursuivre leur action visant à faire adhérer les entreprises non encore signataires" de l'accord prévoyant une hausse de 200 euros des bas salaires.
"Le nécessaire respect de l'engagement de l'Etat et de la volonté des interlocuteurs sociaux de mettre fin au conflit (Etat, collectivités, organisations syndicales et patronales), conduit Force ouvrière à réclamer l'extension de l'accord Jacques Bino sans exclusion aucune, ni réserves d'interprétation", ajoute le communiqué.
Selon des représentants des syndicats et du patronat qui ont participé à une réunion la semaine dernière autour du directeur général du travail, le gouvernement s'apprête à annoncer une extension limitée de cet accord, notamment en retirant la clause mettant à la charge des employeurs dans trois ans les 200 euros de hausse concédés pour terminer la grève générale. Sur ce montant, 150 euros sont pris en charge d'ici là par des collectivités publiques.
FO observe que "162 entreprises ont déjà signé des accords d'application de l'accord Jacques Bino, ce qui porte à plus de 47 000 le nombre de salariés aujourd'hui couverts par l'accord".
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 22:11
JACKY DAHOMAY N'IRA PAS AUX ÉTATS GÉNÉRAUX

Jacky Dahomay rappelle une nouvelle fois qu'il n'ira pas aux Etats Généraux. Il dit pourquoi.

Je suis profondément surpris par l’annonce qui a été faite, le vendredi 27 mars sur RFO, précisant ma participation aux Etats généraux décidés par le Gouvernement. Je dirai même plus : je suis indigné par cette manière d’utiliser mon nom contre mon consentement, quoique je ne puisse dire d’où vient une telle erreur.

Précisons donc les choses : je suis contre la tenue immédiate de tels Etats généraux, ces derniers me paraissant effectivement précipités dans la conjoncture actuelle. Je l’ai dit publiquement une première fois lors d’une émission télévisée sur RFO, lors d’un débat opposant sur cette question M. Chicot (lequel défendait la nécessité de telles assises) et moi. Même si j’ai dû quitter l’émission pour des raisons de santé j’ai tout de même eu le temps d’exprimer clairement ma position. Une deuxième fois, à RFO radio le lundi 16 mars j’ai eu encore tout le loisir de développer mon point de vue.

Mais ce qui me semble tout à fait incompréhensible concernant cette annonce que je déplore, c’est que le vendredi 20 mars, le Secrétaire de la Préfecture m’a appelé pour m’informer que le Préfet Samuel désirait que je participe aux Etats généraux, notamment que je préside une commission relative à l’identité. Je lui ai dit clairement mon désaccord. Cinq jours après, M. Samuel m’a téléphoné pour solliciter ma participation. Nous en avons longuement discuté, il m’a exposé les raisons de l’Etat,  les préoccupations du président Sarkozy notamment. J’ai eu là encore tout le temps pour lui exprimer mon désaccord. Pour toutes ces raisons, il me semble tout à fait inadmissible  qu’on m’associe ainsi publiquement au déroulement de ces Etats généraux. J’ai toujours pour habitude d’exprimer le plus clairement possible , en Guadeloupe comme ailleurs, mes accords et désaccords. N’étant pas un homme politique mais un simple intellectuel guadeloupéen –si on veut bien m’accorder ce titre- je n’ai pas l’obligation de soigner un électorat, de caresser l’opinion dans le  sens du poil, ce qui m’enlève toute gêne dans l’expression publique de mes convictions.

Je profite toutefois de cette mise au point pour développer brièvement ma position. Il y a plusieurs manières de concevoir des Etats généraux. Il y a des Etats généraux de la presse, des Etats généraux de la chasse. Il y a même eu, si je m’abuse, des Etats généraux du rhum. Il concerne tous une catégorie professionnelle ou un domaine d’activité. Ce sont des Etats généraux partiels. Mais il y eu aussi historiquement les Etats généraux ayant donné le coup d’envoi à la révolution française de 1789. Ceux-ci ont donc été globaux parce qu’ils ont concerné la société française toute entière dans une visée de transformation radicale mettant fin à l’Ancien régime. Il me semble –et je l’ai dit à M. Samuel- que si Etats généraux il devait y avoir en Guadeloupe, ils devraient être de cette dernière sorte. Le Préfet m’a confirmé que dans la conjoncture actuelle, l’Etat ne pouvait entreprendre que des Etats généraux partiels, vu l’urgence des questions à régler et que le Gouvernement espérait en venir à bout avant les élections européennes. Toute légitime que puisse être les préoccupations de l’Etat, j’ai répondu au Préfet que pour moi, depuis la départementalisation de 1946, c’était la première fois que nous assistions dans notre pays à une si forte contestation qui, au-delà de la question  sociale, exprimait quelque chose de fondamental quant au devenir de la Guadeloupe. Le problème n’était donc pas simplement historique mais historial, du moins est-ce l’expression qui m’est venue à l’esprit, à tort ou à raison. De surcroit, quelle peut être la valeur ou la pertinence de tels Etats généraux sans la participation de LKP, moteur tout de même de ce grand cyclone social qui a secoué notre pays ? Cela aussi je l’ai dit au Préfet Samuel. Nous nous sommes quittés sur de tels désaccords malgré cet échange téléphonique fructueux. J’ai simplement dit au Préfet que malgré mon opposition, si toutes les parties concernées étaient toutefois d’accord pour participer aux Etats généraux, je reviendrais sur ma décision car l’apprenti philosophe que je suis ne peut décider seul, de son bureau, de l’évolution historique de sa société.

Il y d’autres raisons, plus profondes, de mon opposition à la tenue actuelle de ces Etats généraux. Je m’explique. Dès le début de la grève générale, malgré mes réserves exprimées clairement dans mon article Que voulons-nous Guadeloupéens ? j’ai perçu dans le mouvement initié par LKP, à tort ou à raison, deux forts aspects positifs. Le premier consiste en une sorte de mise en branle de la société civile guadeloupéenne. Comme si, une volonté guadeloupéenne inédite cherchait là à se faire entendre. Volonté qui s’exprimait de façon première c’est-à-dire surtout dans le sentiment même si les revendications sociales elles, étaient défendues de façon parfaitement rationnelle. J’ai noté aussi une autonomisation de la  société civile, ce qui me paraissait important pour notre pays. Je reste encore persuadé que toute évolution sociétale pour la Guadeloupe doit passer par ce renforcement de la société civile car nous ne sommes ni en 1789, ni en 1917 ni même à l’époque des grands mouvements de décolonisation car nous vivons dans un pays où fonctionnent la liberté de parole, de manifestation en somme les libertés démocratiques fondamentales. J’attendais toutefois que l’on passât à une volonté plus rationnelle nécessaire à la clarté du vouloir et cela n’est pas possible sans le développement d’un authentique espace public respectant l’éthique de la discussion. Le deuxième point fort du mouvement, c’était pour moi sa dimension internationaliste. Dans la crise mondiale actuelle qui n’est qu’à ses débuts, la Guadeloupe semblait annoncer une voie originale de  contestation de l’ordre néolibéral. D’où l’extrême attention dont elle a bénéficié  l’extérieur. Sur ces deux points, le mouvement initié par LKP m’a vraiment déçu. Il m’appartient dans l’avenir d’exprimer clairement et honnêtement mes divergences avec les dirigeants de LKP mais dans un climat plus serein et plus constructif, ce qui ne me semble pas être le cas pour le moment.

En résumé, pour moi il y a trois étapes dont il faut respecter la temporalité : 1) continuer à développer la société  civile, dans toutes ses composantes pour la clarification d’une volonté guadeloupéenne. 2) Tenue d’Etats généraux 3) Elections car la société civile ne peut se substituer définitivement à la représentation politique issue des urnes. Je m’oppose sur ce dernier point à tous ceux qui sont encore dans la logique du Grand soir.

Voilà. J’espère avoir été clair mais le débat reste ouvert.

Jacky Dahomay
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 17:19
CMA CGM paré pour 2009 - 2010
 
Après une forte croissance en 2008, CMA CGM est bien préparé pour 2009 - 2010 : le Groupe s’appuie sur ses choix stratégiques et un plan d’économies de 600 millions USD sur ses coûts d’exploitation en 2009.
 
Dans une année 2008 marquée par un brutal ralentissement de l’économie mondiale qui a affecté le transport maritime au second semestre, le Groupe CMA CGM a poursuivi sa croissance. Cette expansion s’appuie sur les choix stratégiques faits par le Groupe :
•Développement des partenariats et d’échanges d’espaces avec des armateurs de notre taille pour partager la capacité de transport et améliorer la qualité du service,
Création de nouvelles lignes sur les marchés en croissance,
Développement du Groupe sur des marchés spécifiques : reefer, project cargo…
Investissement dans l’acquisition de navires plus productifs et dans les techniques innovantes, plus économiques et plus écologiques (moteurs à injection électronique pour les navires, reefers dotés de moteurs basse consommation, conteneurs light steel…)
CMA CGM a continué sa politique d’investissement dans des terminaux majeurs tels que Malte, Tianjin, Xiamen, Miami, Odessa et Lattaquié, sécurisant ainsi à long terme les opérations de ses navires et optimisant sa productivité.
 
Au terme de l’année 2008 :
•Le Groupe CMA CGM a réalisé un Chiffre d’Affaires de 15,1 milliards USD en croissance de 28,2% par rapport à 2007.
Le Résultat Net s’établit à 124 millions USD et sera entièrement réaffecté au renforcement des capitaux propres du groupe, comme les années précédentes.
Les volumes transportés ont augmenté de 15,6% pour atteindre les 8,9 millions d’evp*.
La flotte compte 395 navires dont 98 en propriété.
La flotte de conteneurs, en hausse de 14% s’établit à 1,760 millions d’evp*, dont une flotte Reefers en forte progression qui fait aujourd’hui de CMA CGM le numéro 2 mondial du transport de marchandises en conteneurs réfrigérés.
Cette performance traduit l’ensemble des efforts et la qualité des équipes du groupe CMA CGM, véritable force de frappe répartie au sein d’un réseau de plus de 650 agences dans 150 pays au service de plus de 30 000 clients internationaux.

Face à une année 2009 difficile, le Groupe CMA CGM met en place de nouvelles mesures d’économies :
Le Groupe continue la rationalisation de ses services sur les marchés en ralentissement. Cette stratégie se traduit par des regroupements de lignes ou des renforcements de partenariats qui permettent de concilier un service de qualité et des réductions de coûts.
CMA CGM, qui opère les trois quarts de sa flotte en affrètement, dispose d’un potentiel d’adaptation important : plus de 180 navires arrivent en fin de charte en 2009 et seront soit restitués à leurs propriétaires, soit renouvelés ou remplacés à des conditions de marché attractives, induisant des réductions substantielles de coûts pour le Groupe.
CMA CGM a engagé une politique de révision de son système de coûts : le groupe renforce sa volonté d’opérer ses navires à vitesse économique afin de réduire sa consommation de fioul. CMA CGM milite pour une baisse des coûts de passage du canal de Suez et de Panama et continuera à dévier une partie de ses navires par le Cap de Bonne Esperance. Le Groupe a également entrepris des renégociations de contrats avec les terminaux et les chantiers navals pour réduire ses coûts.
L’ensemble des mesures nouvelles qui seront appliquées en 2009 par le Groupe représente une économie de ses coûts d’exploitation de 600 millions USD environ.
 
Enfin, le Groupe possède deux atouts majeurs :
Il s’est doté d’une flotte navale moderne et recevra, entre 2009 et 2012, 52 navires performants et compétitifs qui génèreront d’importantes économies d’échelle et remplaceront des navires actuellement en flotte.
Il est un opérateur global doté d’expertises locales grâce à ses filiales (DELMAS, CNC, COMANAV et US LINES,..) expérimentées sur leurs marchés et capables de capter rapidement les opportunités de croissance.
A partir du 1er avril 2009, CMA CGM a annoncé un redressement de ses taux de fret qui étaient tombés à des niveaux injustifiés.
 
Jacques R. Saadé, Président et fondateur du Groupe CMA CGM déclare : « Grâce à notre stratégie d’anticipation, la flexibilité de nos outils et notre expertise internationale, nous gardons une grande confiance dans la capacité de notre entreprise et de notre équipe dirigeante à traverser cette crise. Les échanges entre l’Asie et surtout l’Europe et les Etats-Unis resteront incontournables et retrouveront inévitablement leur croissance. L’année 2009 sera une période de consolidation du secteur maritime et les grands acteurs en sortiront renforcés. »
 
 
 Groupe CMA CGM
  Données consolidées au 31 décembre      2006      2007              2008               Variation 2007/2008
 Chiffre d'Affaires    (en milliards USD)         8,42       11,8             15,1                  + 28%
(en milliards € )                                             6,68      8,61              10,27
 Flotte Navires                                              286         384            395                    + 2.9%
 Capacité de Flotte*                               698 654      913 259          1 024 000        + 12.1%
 Flotte conteneurs*                              1 203 000      1 535 000      1 757 000        + 14%
 Nombre de conteneurs transportés      5 976 000       7 683 000   8 879 000        + 15.6%
 Effectifs                                                      13 340      16 053          16 734            + 4.2%
 
 
 
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 17:18
ACTUALITÉ SISMIQUE

Au cours du mois, l’observatoire a enregistré 20 séismes
d’origine volcanique, de magnitude maximale 1.4 et d'énergie
cumulée 1.3 MJ, localisés à moins de 3 km de profondeur sous
le sommet.  16 de ces séismes se sont produits lors d'une
séquence de séismes de type « volcano-tectoniques » le 15
mars de 9h30 à 15h00, à 2 km sous le niveau de la mer. Le plus
important, de magnitude 1.3, s'est produit le 15 mars à 12h01
à 2km de profondeur.  Aucun de ces séismes n'a été ressenti.
Aucun séisme plus profond n'a été détecté au cours du mois.
Au cours du mois, ensoleillement moyen 152 W/m²,  vents de
vitesse moyenne 40 km/h (maximum 93 km/h) et de direction
moyenne Est. Pluviométrie cumulée de 246 mm.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 17:16
« Elie Domota manque une occasion unique de défendre les Guadeloupéens »


Patrick Karam, délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer et coordonateur des Etats généraux de l'outre-mer dans l'Hexagone, regrette le choix d'Elie Domota, leader du collectif LKP et secrétaire général du syndicat UGTG, « de ne pas s'impliquer dans ces Etats généraux pour le volet guadeloupéen. Alors que ce collectif a impulsé ce processus de refondation en profondeur en outre-mer, son porte-parole choisit de se mettre en marge de ce mouvement. C'est une décision pour le moins étonnante. »

« A croire, dit M. Karam, qu'Elie Domota se cantonne à un rôle d'éternel opposant là où il avait l'opportunité unique, compte tenu de sa légitimité nouvelle, de peser fortement sur la remise à plat de la départementalisation dans le cadre de cette grande consultation attendue par tous depuis plus de 60 ans.

Toutes les forces vives des départements d'outre-mer et de l'Hexagone sont en effet actuellement associés à ce processus qui permettra de redéfinir les contours d'un développement durable endogène et de nouvelles perspectives dans ces territoires. Il permettra également de proposer des dispositifs pour lutter contre les discriminations et favoriser l'égalité des chances.

Le leader guadeloupéen invoque des délais de préparation trop courts. Ce n'est qu'un prétexte puisqu'il maîtrise parfaitement l'ensemble des thèmes qui seront abordés. Le délégué regrette personnellement une décision peu courageuse d'un homme qui jusqu'ici portait tous les espoirs populaires.

Ne nous y trompons pas : c'est bien le débat institutionnel que le leader du LKP fuit. Soit il assume publiquement son combat en faveur de l'indépendance et il se prive de l'appui de l'opinion publique qui y est opposée en brisant le collectif LKP soit il s'y oppose et dans ce cas c'est le syndicat indépendantiste UGTG qui implose. Elie Domota a donc très clairement fait le choix de ne pas défendre les intérêts des Guadeloupéens qui pourtant lui font confiance.

Refuser de participer à la construction d'une Guadeloupe plus juste et une société plus équitable pour des calculs politiciens paraît donc très risqué. Il sera en toute hypothèse impossible pour tous les acteurs qui se seront volontairement écartés de cette dynamique de remettre en cause ultérieurement les conclusions de ces travaux. »
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 13:37
Les USA disposés à alléger les restrictions visant les américano-cubains

Le président américain Barack Obama est disposé à alléger les restrictions concernant les voyages et les transferts d'argent des américano-cubains vers leur pays d'origine, a déclaré lundi son conseiller spécial pour le Sommet des Amériques, Jeffrey Davidow.
"Nous pouvons espérer un allègement ou des changements en ce qui concerne les restrictions de versements d'argent et de voyages pour les familles. Cela n'inclut pas la levée de l'embargo", a déclaré M. Davidow au cours d'une conférence de presse au département d'Etat.
"Le président a dit qu'il voulait permettre aux Américano-Cubains d'avoir plus de contacts (avec l'île). Ils sont les meilleurs ambassadeurs possibles", a ajouté le conseiller américain.

M. Obama devrait faire une annonce sur Cuba
Le sommet des Amériques aura lieu les 17 et 18 avril à Trinité-et-Tobago. il s'agira du premier grand rendez-vous du continent avec le président américain. Selon des sources concordantes, M. Obama devrait faire une annonce sur Cuba juste avant ce sommet.
Les Etats-Unis, qui comptent environ un million de Cubains ayant fui le régime castriste, imposent un embargo à Cuba depuis depuis 1962.
Le Congrès a déjà voté début mars un allégement des restrictions sur les voyages à Cuba pour les Américains d'origine cubaine, leur permettant de s'y rendre une fois par an, au lieu d'une fois tous les trois ans, et de dépenser chaque jour jusqu'à 179 dollars, contre 50 dollars actuellement.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 13:36
Haïti: des progrès mais encore bien des défis à relever

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est félicité lundi de progrès accomplis en Haïti dans les domaines de la sécurité, de la politique et des droits de l'homme, mais a aussi noté les défis restant à relever en matière de développement économique et social.
Le Conseil "se félicite des progrès accomplis jusqu'à présent dans les domaines essentiels pour la consolidation de la stabilité en Haïti", a déclaré au nom du Conseil l'ambassadeur du Mexique Claude Heller, son président en avril.
La déclaration, adoptée à l'issue d'un débat d'une journée au Conseil, cite parmi ces domaines "le dialogue politique, l'extension de l'autorité de l'Etat, y compris la gestion des frontières, le renforcement de la sécurité, l'état de droit et les droits de l'homme".
Le Conseil note cependant "avec préoccupation les défis à relever en matière de développement économique et social, au vu de la détérioration sensible des conditions de vie de l'immense majorité des Haïtiens".

Collaboration entre privé et public
"Il réaffirme que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social pour permettre à Haïti d'instaurer durablement la stabilité".
A cet égard, le Conseil "reconnaît l'importance cruciale de la conférence de donateurs de haut niveau consacrée à Haïti que la Banque interaméricaine de développement accueillera à Washington le 14 avril", ajoute le texte.
A la mi-mars, une délégation des 15 membres du Conseil de sécurité avait effectué une mission d'évaluation de quatre jours en Haïti, à l'issue de laquelle elle avait invité les composantes de la société et les dirigeants haïtiens à collaborer et à éviter toute nouvelle crise politique.
La délégation de l'ONU avait rencontré des représentants du parlement haïtien, des membres de l'opposition et des acteurs du secteur privé. Ils avaient insisté sur l'importance d'une collaboration entre privé et public pour sortir de la crise le pays le plus pauvre du continent américain.
Cette visite faisait suite à une mission de 24 heures effectuée par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en compagnie de l'ancien président américain Bill Clinton.
Les deux hommes avaient fait assaut d'optimisme concernant l'avenir d'Haïti, estimant que l'île avait enfin une chance de sortir de la pauvreté avec l'aide du reste du monde.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 13:34
VIOLENCES A STRASBOURG

Nord Eclair (Patrick Pépin)

(...) Sans prétendre à la sociologie, on peut considérer que le niveau d'exaspération et de désespérance en France est élevé, peut-être plus que dans le reste de l'Europe. Bien sûr, on peut nous rétorquer que ni l'OTAN, ni l'affaire corse n'ont à voir avec la crise, comme on nous a dit, il y a un mois, que la Guadeloupe n'avait rien à voir avec la Métropole. Bien sûr! Mais l'on peut, cependant craindre des effets de contamination. Notamment parce que le travail de répression pénalise avec une égale ardeur le manifestant lambda et le casseur professionnel. La violence qui se banalise est un symptôme. La répression qui lui répond en est un autre. Ceux d'une société qui ressent avec acuité les inégalités de traitement tant pour ce qui concerne les effets de la crise que pour ce qui s'attache aux libertés publiques."
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 01:49
INDISCRETIONS
Victorin
Victorin Lurel, député, hier, à l'Assemblée nationale : « Le projet de loi pour le développement économique de l’outre-mer, nous arrive donc, enfin !Trop tard, parce qu’à force d’avoir tergiversé et ainsi laissé accroire que le gouvernement et, plus largement, l’Etat, se désintéressaient des outremers, un gigantesque mouvement social s’est levé et est venu, dans presque tous les territoires de l’Outre-mer français, bouleverser bien des certitudes, bien des arrogances et bien des raisonnements erronés... Il aurait fallu revoir totalement ce projet de loi et l’inscrire dans un tout autre calendrier. Il aurait fallu parler ici de la société de « pwòfitasyion », des discriminations, des monopoles, des oligopoles, de la diversité, de la mixophobie… et j’en passe… » Dur d'être un républicain authentique, respectueux des institutions, devant de telles évidences !

Victorin 2
C'est un véritable appel au secours d'une certaine légitimité des élus qu'a lancé, hier, à l'Assemblée nationale, Victorin Lurel : « Il faut que ce gouvernement et ceux qui le suivront apprennent à écouter davantage les représentants élus des peuples ultramarins... » Il n'a pas ajouté, « sous peine de revers conséquents et de bien des drames », mais c'était en filigrane. « N’est-il pas plus simple, plus sain et plus respectueux de la démocratie d’écouter les représentants du peuple, plutôt que devoir céder face à la rue ? », a-t-il demandé.

Victorin 3
« Même si je le redis, le lien est à refonder entre la France et les outremers, il reste qu’à mes yeux le peuple guadeloupéen ne me paraît ni prêt, ni souhaiter à couper ce lien. A le refonder, sans aucun doute, mais pas à le couper... A nous de faire en sorte que si le statu quo est jugé effectivement impossible, que le changement, lui, devienne probable avant d’être une réalité, quand le peuple aura décidé », a encore dit M. Lurel, devant les députés de la Nation.
Qu'en pensent Elie, Jean-Marie, Rosan, Alain, Félix, etc. ?

Gugusse
Elle n'est pas finie la grève à La Poste ! Le directeur de cette société est absent du département et ne reviendra qu'après Pâques, sans doute après ses vacances, à la neige ou ailleurs !.. Cool !

Frédéric
Enragé Frédéric Régent, secrétaire général de la FSU, apprenant, au cours de la commission technique paritaire d'hier matin qu'il y aurait, à la prochaine rentrée, 123 postes supprimés dans l'enseignement. Il y en a eu 56 à la rentrée 2008, 16 à la rentrée 2007. Le mouvement s'accélère. A noter que ni le recteur Dever, ni le secrétaire général du rectorat, ni la directrice de cabinet du recteur n'étaient présents au moment de l'annonce de cette « bonne » nouvelle ! Les syndicats se réunissent mercredi pour donner suite.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 01:47
Etats-Généraux : l'awa du LKP
Alors, iront-ils ou n'iront-ils pas ? Depuis que les Etats-Généraux de l'Outre-mer ont été décidés par Nicolas Sarkozy, c'est la question que se posaient les observateurs à propos du LKP et d'Elie Domota.
Hier, le LKP a répondu : c'est... Awa*. Entre les lignes.

Bon maten la... Hier matin, par mail, Liyannak kont pwòfitasyon (LKP) a fait connaître très officiellement son point de vue sur les Etats-Généraux lancés par Nicolas Sarkozy pour répondre aux 44 jours de mobilisation/grève initiés par le LKP.
« Ki diab "états généraux" ésa ! » C'est le titre du document qui se veut clairement un manifeste contre les Etats-Généraux.
Lecture et commentaires.
Pas question de laisser quelque paternité que ce soit au chef de l'Etat dans l'initiative de répondre de manière positive aux Guadeloupéens avec des Etats-Généraux. Tout vient du peuple. Démonstration : « C’est la grève générale et le mouvement populaire historique des journées de décembre, janvier, février et mars 2009 kont pwòfitasyon qui a conduit l’Etat Français à organiser leurs dits "états généraux" en Guadeloupe, avec l’arrière-pensée de briser la dynamique LKP. »
Voilà la notion de diable (voir plus haut) qui revient... Ce diablotin parisien coupable de « briser la dynamique LKP... »
Un coup de menton viril : « LKP déclare : Pon "états généraux" ne peut être dicté au Peuple Guadeloupéen. »

Les "états généraux" du Peuple
Et de dénoncer que tout se soit décidé depuis Paris et par Nicolas Sarkozy. Le lancement, l'idée donc, le coordinateur central, les personnalités référentes, le mode de fonctionnement en ateliers, etc.
« C'est à Paris que se fera la synthèse de ces discussions de salon ! », fustige le rédacteur du document qui conclue : « LKP refuse d’être la caution sociale, économique, politique et culturelle de Monsieur Sarkozy et de ses relais en Guadeloupe. Yo ja désidé biten a yo. »
L'alternative à ces Etats-Généraux, c'est, poursuit-il, « les "états  généraux" du Peuple Guadeloupéen (qui) ont débuté depuis le 5 décembre 2008, la plate-forme de revendications en 146 points et dix thèmes (qui) constituent le début du vaste chantier sur l’état des lieux, le diagnostic de notre société en mal-développement, caractérisée par des inégalités basées sur une pwòfitasyon qui perdure depuis plus de quatre cent ans. »

Que veut le LKP ?
C'est la suite de la déclaration qui nous apprend ce que veut le LKP.
« LKP entend concevoir avec le Peuple en mouvement de nouveaux rapports économiques et sociaux, pour passer d’une économie de plantation d’import-distribution à une économie de production tournée prioritairement vers la satisfaction des besoins du Peuple Guadeloupéen. Une Guadeloupe avec des femmes et des hommes capables d’inventer une nouvelle société. »
Comment parvenir à ce résultat ? « Nous devons avancer vers l’autosuffisance alimentaire, œuvrer pour le plein emploi, assurer la justice fiscale, protéger notre environnement, promouvoir un système d’éducation et de formation répondant aux besoins de la jeunesse, de son épanouissement et continuer à affirmer notre identité culturelle.
Nous devons favoriser une réelle expression démocratique de tous les Guadeloupéens, respectant le droit du Peuple Guadeloupéen à se donner la forme et le calendrier d’émancipation qu’il désire. »
Au moins le texte permet d'éliminer quelques équivoques.
Les Etats-Généraux rejetés aux oubliettes de l'Histoire, « seule, affirme le rédacteur du LKP, la poursuite des luttes de masse, conduite par la classe des travailleurs conscients et organisés, fondée sur un programme né de ses propres besoins, aspirations et revendications pourra répondre aux espérances du Peuple. »

Ça bouge au pays !
Et de conclure : « Ce combat ne peut être mené victorieusement sans la participation de l’ensemble de la jeunesse et du Peuple. LKP se situe résolument dans cette logique. »
Paroles ? Paroles, sûrement, mais aussi des actes. La campagne de signatures des modalités de l'accord Jacques-Bino se poursuit dans les entreprises, avec un succès non négligeable puisqu'on estime à environ 48 000 les salariés concernés des entreprises signataires (sur 80 000 actifs). Des grèves se poursuivent dans des entreprises qui refusent de signer l'accord. Le LKP tient des meetings d'information sur l'état des signatures. Le LKP, par la voix d'Elie Domota, menace de grèves nombreuses en cas de non validation de l'accord Jacques-Bino par le ministère du Travail. Ça bouge au pays !


* Awa : non en créole.


Ils n'iront pas

Durant le week-end, plusieurs organisations syndicales d'envergure ont décidé qu'elles ne se rendraient pas aux Etats-Généraux de l'Outre-mer. Le Centrale des travailleurs unis (CTU) d'Alex Lollia et d'Alain Plaisir, piliers du LKP, la première, la Confédération Générale des Travailleurs de la Guadeloupe (CGTG), de Jean-Marie-Nomertin, qui est apparu comme le « numéro 2 » du LKP aux côtés d'Elie Domota, qui s'est souvent présenté comme le porte-parole du mouvement mais est bien défini, dans l'esprit des Guadeloupéens, comme le « numéro 1 » du LKP. L'Union générale des travailleurs de la Guadeloupe (UGTG) a de même fait savoir qu'elle n'irait pas.
Ces trois syndicats représentent l'essentiel du mouvement syndical local. N'oublions pas qu'il y a 48 organisations et syndicats affiliés à Liyannaj kont pwòfitasyon (LKP) qu'on voit mal passer outre l'unité affichée depuis le 5 décembre... et pas dénoncée depuis.
Certains l'ont fait savoir officiellement, hier : la CFTC, la CFDT, FO, la FSU, lUNSA, le SGEG, etc.


Le calendrier des Etats-Généraux
Ouverture : vendredi 27 mars, par le préfet Nicolas Desforges
Huit ateliers locaux — formation des prix, les circuits de distribution et le pouvoir d’achat; productions locales et conditions d'un développement endogène; grands projets structurants et conditions du développement durable ; rénovation du dialogue social et formation professionnelle; gouvernance (évolutions institutionnelles locales et adaptation des administrations centrales); insertion des départements d'Outre-mer dans leur environnement régional; égalité des chances, promotion de la diversité et insertion des jeunes; identité, culture et mémoire — travaillent en ce moment, constitués de personnalités locales des mondes économique, politique, culturel, associatif, syndical, etc.
Ces ateliers travailleront à des synthèses et des propositions jusqu'au 15 mai.

Un site : depuis le 30 mars, il permet l'information la plus complète et une expression libre de tout internaute, selon les règles habituelles de la Net étiquette. Un forum est mis en service sur etatsgeneraux-guadeloupe@guadeloupe.pref.gouv.fr
De même, avec l’aide des services de l’Etat, les présidents d’ateliers pourront organiser des séances publiques d’échanges.

Restitutions : lundi 8 juin, localement, par les rapporteurs des ateliers. La date a été choisie pour laisser passer le dimanche 7 juin, jour des élections européennes.

Premières propositions : lundi 15 juin, les premières propositions pour la Guadeloupe partiront vers Paris afin d’en permettre la synthèse et la préparation des premières réponses.
L'administration centrale recueillera de même les propositions des autres départements d'Outre-mer (Martinique, Guyane et Réunion).

Premier Conseil interministériel de l’outre-mer : début juillet, il se réunira, sous la présidence du Président de la République, pour arrêter une première série de décisions engageant un vaste plan de modernisation de l’Outre-Mer et de sa relation avec la métropole.

Le Gouvernement a fait part de sa volonté d’annoncer une première série de mesures avant l’été.

Atermoiements à l'Elysée
Alors, viendra, viendra pas, le chef de l'Etat ? Il devait ouvrir les Etats-Généraux, puis Nicolas Sarkozy devait venir pendant les travaux. Maintenant, il semblerait qu'il souhaite aux alentours du 20 avril... Mais rien n'est officiel. Et comme l'affaire semble tourner court...


IL A DIT
« Une vaste farce ! »
Frédéric Régent, secrétaire général de la FSU et historien
Nous refusons la logique qui nous est imposée avec ces Etats-Généraux. Nous nous sommes réunis, nous du LKP, ce week-end et la conclusion de nos travaux, c'est ce que vous publiez aujourd'hui. Nous sommes scandalisés par le fait qu'il n'y a même pas un volet Education prévu ! Tout est soigneusement balisé depuis Paris. Les réponses sont prêtes. Les Etats-Généraux, sans les syndicats, sans les associations, ne sont plus qu'une vaste farce. Sarko voulait venir en Guadeloupe avec quelques cadeaux, comme le Père Noël ! Il faut arrêter de se moquer de nous ! »
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