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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 01:46
Quand leurs finances flinguent les candidats aux élections
La commission des comptes de campagne et des financements politiques doit avoir communication de tous les comptes de campagnes des candidats élus ou pas aux élections locales ou nationales. Quand les candidats ne déposent pas de comptes de campagne ou quand ceux-ci laissent apparaître des dépassements ou des irrégularités, la commission saisit le tribunal administratif qui doit statuer sur l'éligibilité ou non des personnes incriminées.
Le tribunal administratif de Basse-Terre, saisi, a rendu, le 26 mars, une série de décisions.
Sont déclarées inéligibles les personnalités suivantes :
Conseils municipaux :
Roland Ezelin, à Basse-Terre
Robert Valérius, à Basse-Terre
Jocelyne Virolan, au Gosier
Germaine Guizone-Lacréole, au moule
Marin-Germain Paran, à Capesterre-Belle-Eau
Alain Lacavé, à Capesterre-Belle-Eau
Alain Léon, à Capesterre-Belle-Eau
Julien André, au Gosier
Cantons :
Rosalie Boussardo, candidate aux Abymes
Eric Desfontaines, candidat à Vieux-Habitants
Josette Morvan, candidate à Vieux-Habitants
Hyppolyte Zodros, candidat à Vieux-Habitants
Flavie Danois, candidate à Vieux-Habitants
Tony Sampaire, candidat à Sainte-Anne
Elles sont inéligibles pour une durée d'un an à compter du 26 mars 2009.
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 23:17
IN MEMORIAM
Armand Siobud a mis les voiles

Le capitaine de vaisseau (rang de vice-amiral) Armand Siobud est décédé en fin de semaine dernière. Entré et sorti major à Navale, le Guadeloupéen Armand Siobud avait, après la Seconde guerre mondiale, exercé en qualité de commandant du Port de Pointe-à-Pitre. Il était le père d'Eddy et Charles Siobud.
Qui ne se souvient de l'élégance d'Armand Siobud ? Un monument de la vie maritime locale. Longtemps commandant de port, il avait pris sa retraite il y a une trentaine d'années, le commandant Annerose lui succédant à la capitainerie pointoise. Depuis, plus aucun guadeloupéen n'a exercé cette fonction.
Armand Siobud, portant beau, tiré à quatre épingles, était de toutes les festivités marines. Pilier de l'Association des anciens marins de la Guadeloupe, il n'avait pas son pareil pour détendre l'atmosphère. Comment ne pas estimer un marin authentiquement guadeloupéen qui était l'invité personnel de chaque pacha faisant escale à Pointe-à-Pitre ? Car, de génération en génération — il en a côtoyé trois... presque quatre — on se passait le mot entre marins : Si tu vas à Pointe-à-Pitre il y a un monument qu'il faut que tu rencontres : Armand Siobud, ancien de Navale, marin des Caraïbes, solidement ancré à sur son sol natal. »
Non, la statue sur les quais n'est pas celle d'Armand Siobud, mais celle de Camille Mortenol, marin lui aussi, un prédécesseur...
Armand Siobud mérite lui aussi une statue car c'est un grand guadeloupéen, un modèle, qui s'en est allé !

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 23:16
-25
Les départements d'Outre-mer (DOM) ont été touchés durement au plan de la fréquentation touristique hôtelière en 2008, avec un recul global de 11%, plombés par la Guadeloupe (-25%) et la Martinique (-5,6%), alors que les Antilles ont souffert du passage de l'ouragan Dean. La Guyane (+24,6%) a au contraire bénéficié des retombées de l'activité spatiale à Kourou.
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:36
EXAMEN DE LA LODEOM

Discours de Victorin LUREL – Exception d'irrecevabilité
06/03/2009


Madame la ministre,
Monsieur le secrétaire d’Etat,
Monsieur le président,
Mes chers collègues,

Nous y sommes donc, enfin ! Plus de deux ans après les engagements  du candidat Sarkozy, deux ans après son élection à l’Elysée, plus d’un an après la première mouture du texte, après pas moins d’une dizaine de réécritures, un changement de locataire au secrétaire d’Etat à l’Outre-mer et une gigantesque crise sociale, le projet de loi de programme pour le développement économique et la promotion de l’excellence outre-mer, devenue projet de loi pour le développement économique de l’outre-mer, nous arrive donc, enfin !

Pourtant, ne voyez dans mes mots, en réalité, aucun soulagement. Car, si je résume cette gestation et cet accouchement difficiles - cette laborieuse parturition - c’est parce que nous ne pouvons qu’avoir le sentiment tenace que ce projet de loi arrive, finalement, ou trop tard, ou trop tôt.

Trop tard, d’abord, parce que si l’outre-mer avait été une priorité pour ce gouvernement, jamais il n’aurait attendu 2 ans pour inclure un texte sur ces territoires dans le flot des projets de loi qui nous ont été soumis depuis 2007 ! Jamais !

Trop tard, ensuite, parce qu’à force d’avoir dressé contre lui tour à tour les socioprofessionnels, les élus locaux de tout bord et les syndicats et après avoir subi tant et plus de modifications, il ne suscite plus l’enthousiasme de personne et il n’est plus soutenu que du bout des lèvres par votre majorité. Et, croyez bien qu’il nous est apparu extrêmement difficile de l’améliorer en faisant notre travail de parlementaire malgré notre volonté d’être tout à la fois constructifs, conciliants et de bonne volonté.

Trop tard, enfin, parce qu’à force d’avoir tergiversé et ainsi laissé accroire que le gouvernement et, plus largement, l’Etat, se désintéressaient des outremers, un gigantesque mouvement social s’est levé à la fin de l’année dernière et est venu, dans presque tous les territoires de l’Outre-mer français, bouleverser bien des certitudes, bien des arrogances et bien des raisonnements erronés. Je dis cela à la représentation nationale et aux membres du gouvernement ici présents d’autant plus humblement que les élus locaux, dont je suis, ont pris leur part des interpellations – parfois vigoureuses – du mouvement social. Mais, je dis aussi cela avec la tranquille assurance de celui qui, inlassablement, à longueur d’interventions dans cet hémicycle, à chacune de mes interventions médiatiques, souvent avec d’autres collègues élus de l’Outre-mer, n’a cessé de mettre en garde ce gouvernement sur l’absence d’écoute et de compréhension que nous ressentons dans les ministères, à l’Elysée et ici même, à l’Assemblée nationale.

J’ai donc envie de dire, pour commencer mon propos, que si ce texte est à ce point en retard, s’il apparaît à ce point en décalage avec les réalités douloureuses que le mouvement social de janvier et février a contribué à mettre en lumière, et s’il est vrai – comme le prétendent aujourd’hui les ministres – que ce gouvernement veut tirer les enseignements de cette crise et ne faisant plus demain comme il faisait hier, il aurait fallu revoir totalement ce projet de loi et l’inscrire dans un tout autre calendrier. Il aurait fallu parler ici de la société de « pwofitasyion », des discriminations, des monopoles, des oligopoles, de la diversité, de la mixophobie… et j’en passe…

Ce texte en remplace deux autres – la LOOM et la LOPOM – qui, pourtant, nous avaient été présentés comme devant s’inscrire dans la durée. Or, nous voici en train de tricoter une nouvelle loi dans l’urgence, sous la pression encore perceptible des conséquences d’une grande crise qui est aujourd’hui fraîche dans nos mémoires. Nous voici sur le point de débattre, alors même que des états généraux sont programmés dans la plupart de nos territoires pour - dit-on - aller le plus loin possible dans nos réflexions sur notre avenir. En ce sens, j’en arrive donc à penser que ce texte arrive, finalement, trop tôt.

Pourtant, si je défends à cet instant devant vous une exception d’irrecevabilité, ce n’est pas pour repousser ou retarder l’examen du texte. Mais, bien pour insister sur les mauvaises conditions dans lesquelles il nous est soumis.

Car tout de même !

La version du projet de loi sur laquelle les députés pouvaient proposer leurs amendements a été disponible sur le site de l’Assemblée le vendredi 3 avril à 18h, soit seulement 24h avant la date normale de forclusion, c’est-à-dire la date limite de recevabilité de nos amendements ! Ainsi, pour exercer leur droit fondamental prévu par l’article 44 de la Constitution, le droit d’amendement, les députés ont eu à peine 24h ! Certes, la date de forclusion a finalement été repoussée, le vendredi même, au début de notre discussion générale, mais admettez qu’un délai si court, 48 heures ouvrées, si l’on veut bien concéder aux parlementaires et à leurs assistants le repos dominical, n’est pas admissible !

Il y a manifestement là un point justifiant parfaitement cette exception d’irrecevabilité du groupe SRC : si jamais le Conseil constitutionnel venait à être saisi de ce projet et de ce point en particulier, il est certain qu’une telle restriction en pratique du délai d’amendements ne manquerait pas de justifier une censure totale de la loi.

Certes, il y a déjà un certain temps que nous connaissons le texte, les modifications apportées par le Sénat et que nous avions préparé nos propositions. Cependant, le travail de réécriture des amendements – plus de 450 –  est long et fastidieux à quelques heures de l’ouverture de la discussion générale et empêche donc le travail de fond. Ainsi, par exemple, l’article 20 de ce projet, sur le sujet essentiel du logement, profondément modifié en commission des finances et qui pourrait justifier un certain nombre d’améliorations substantielles, n’a pu, à mon sens, être travaillé dans de bonnes conditions.

Autre motif d’irrecevabilité : le principe de sécurité juridique, certes jamais formellement reconnu comme principe à valeur constitutionnelle, contrairement à nos voisins allemand et britannique, alors qu’il est pourtant si essentiel outre-mer. Car, ce dont a besoin l’outre-mer pour son développement économique, c’est de sécurité et de stabilité juridiques. Un des principaux points positifs de la loi Girardin, que j’ai pourtant combattue en raison de ses nombreuses insuffisances, était de proposer des outils, notamment aux investisseurs, pour 15 ans. Son principal atout résidait donc dans cette vision à long terme offerte au monde économique. Malheureusement, elle aura été amputée des 2/3 de sa durée alors même que le Président de la République, dans son discours lors de la convention de l’UMP pour l’outre-mer le 12 juillet 2006, déclarait, je le cite, «Des engagements ont été pris par l'Etat sur 15 ans, ils doivent être respectés. N’oublions jamais que la richesse est créée par le secteur productif et que les investisseurs détestent l’inconstance des politiques publiques ».

Enfin, je tiens à vous rappeler que les principes élémentaires de la démocratie représentative ont été, hélas, mis à mal.
Je ne veux pas polémiquer sur la gestion gouvernementale de cette crise, ni sur les causes de la cherté de la vie et de la baisse du pouvoir d’achat, pas plus que sur les dérapages et méthode contestables exercées lors de ce conflit. Tout cela est derrière nous.

Mais, il reste là, surtout dans cette enceinte, quelque chose qu’il me faut marteler encore : il faut que ce gouvernement et ceux qui le suivront apprennent à écouter davantage les représentants élus des peuples ultramarins.

Combien de fois, à nos demandes, venant aussi bien de droite, que de gauche, sur la baisse du pouvoir d’achat, sur le monopole de la distribution d’essence ou de la grande distribution, sur l’application immédiate du RSA, sur l’alignement des aides au logement, sur le drame du logement social dans nos régions, combien de fois avons-nous eu cette impression d’indifférence, ce sentiment de désintérêt. Combien de fois à-t-on presque pu vous entendre nous dire « cause toujours ! ».

Mais, face à la rue, vous avez été contraints d’écouter, puis de céder après 45 jours de conflit sur ces sujets.

Au fond, l’attitude de ce Gouvernement vis à vis des outremers, mais aussi de ceux qui l’ont précédé, révèle une crise, et je n’ose pas dire une remise en cause, de la démocratie représentative reconnue dans notre Constitution.

Si je voulais résumer cruellement les choses, je vous dirais que les « plus » ajoutés en catastrophe dans ce texte vous ont été imposés par la rue, alors que nous tous, élus de gauche comme de droite, nous vous les demandions, pour la plupart, depuis des mois !

N’est-il pas plus simple, plus sain et plus respectueux de la démocratie d’écouter les représentants du peuple, plutôt que devoir céder face à la la rue ? Il est vrai que vous étiez corseté par Bercy…
--
Sur le fond du texte, vous savez combien nous n’en partageons pas la philosophie générale.

Derrière votre volonté de favoriser un développement endogène de nos territoires, nous avons vu la réalité des économies budgétaires que vous cherchez à nous imposer et qui poursuivent une politique de désengagement de l’Etat qui a coûté plus d’un demi milliard d’euros de crédits au budget de l’Outre-mer depuis 2002.

Derrière cette LODEOM, nous avons vu la détermination du ministère des Finances à casser les mécanismes incitatifs à l’investissement qui, pourtant, ont fait leur preuve.

Derrière les zones franches globales d’activité, nous avons vu des zones ni tout à fait franches, ni tout à fait globales, dont l’efficacité à terme nous paraît discutable, tant elles manquent d’ambition, alors qu’il s’agit là d’outils que nous proposions nous-mêmes.

Dès avant même cette LODEOM, vous nous avez fait avaler des couleuvres aux allures d’anaconda en touchant à la TVA NPR et en plafonnant la défiscalisation lors du vote de la loi de finances initiale en novembre dernier. Or, avec un Etat absent, des crédits européens fléchés vers des périmètres d’investissements trop restrictifs et un système bancaire frileux et en crise, vous nous privez ainsi de fonds essentiels qui nous seront encore plus indispensables pour financer une vraie relance de nos économies mises à mal par sept ans de libéralisme, par cinq ans de retrait de l’Etat, deux mois de paralysie et la crise mondiale qui arrive.

De même, la révision au même moment du barème des exonérations de charges était aussi un bien mauvais coup. Vous l’avez admis, Monsieur le secrétaire d’Etat, à demi-mot, en revenant en partie sur ces décisions pour répondre aux urgences sociales.

Je n’oublie pas l’abaissement des seuils d’agrément de la défiscalisation qui introduit une méfiance supplémentaire, là où il n’y en avait pas.

Je n’oublie pas la recentralisation difficilement compréhensible des fonds de continuité territoriale au moment où ce gouvernement se dit prêt à donner davantage de pouvoirs aux collectivités locales ultramarines.

Je n’oublie pas non plus le recentrage de la défiscalisation sur le seul logement social que vous proposez et qui consiste, ni plus ni moins, à lâcher la proie pour une ombre bien fantomatique. Vous comprendrez donc au fil de nos travaux, mes chers collègues, les raisons qui nous ont amenés, par amendements, à vouloir sanctuariser les financements de la LBU.

Pour autant, j’aurais mauvaise grâce à dire que ce projet de LODEOM ne présente aucune mesure encourageante et de nature à répondre à certaines attentes de nos territoires.

L’extension géographique, à notre demande, du périmètre des zones franches à 14 communes de la Guadeloupe citées nommément – de la Basse-Terre et des Iles du sud en totalité – que nous avons décidée à l’unanimité en commission des finances est une vraie mesure de rééquilibrage territorial que ces zones attendent depuis longtemps.

La création du fonds exceptionnel d’investissements, également à notre demande, est à saluer, car il correspond à de vrais besoins en infrastructures que les collectivités locales ne peuvent assumer seules.

L’aide au fret pour les Iles du sud est enfin dotée significativement, mais je tiens à ce que des efforts supplémentaires soient faits pour Marie-Galante, les Saintes et la Désirade qu’on ne défendra jamais assez…

Il convient aussi de saluer les mesures prises pour répondre aux urgences sociales comme le bonus déchargé, mais aussi l’atténuation de la réforme des exonérations de charges par relèvement du seuil d’application de la dégressivité de 2,2 à 2,5 SMIC pour les secteurs prioritaires. Je me permets juste de regretter que même à ce niveau, nous soyons en deçà des engagements pris par le Premier ministre devant les opinions publiques de Guadeloupe et de Martinique.

Pour  répondre à la crise, nous vous proposerons d’aller plus loin. Notamment en sécurisant juridiquement les interventions financières des collectivités locales dans le cadre des augmentations salariales prévues dans les accords de sortie de crise. Nous vous proposerons également par amendements de nouvelles mesures de lutte contre la vie chère :
en procédant à des baisses de TVA ;
en décidant de conditionner les aides aux entreprises à l’existence d’accords salariaux dans celles-ci ;
en officialisant les bureaux d’études ouvrières ;
en octroyant de nouveaux moyens pour les DDCCRF
en adoptant de nouvelles sanctions, plus dissuasives, contres les entreprises qui ne souscrivent pas aux obligations de transparence sur leurs comptes et leur structure de capital ;
en contrôlant davantage les compagnies aériennes qui bénéficient des fonds de continuité territoriale
en étudiant ave l’ARCEP, le régulateur des télécoms, les moyens d’obtenir des baisses significatives des tarifs de l’Internet à haut débit et de la téléphonie mobile.

Nous vous proposerons d’aller encore plus loin en mettant également en œuvre très rapidement des mesures conjoncturelles pour nous permettre d’accompagner nos entreprises qui, aujourd’hui, doivent se relever d’une longue période de paralysie et d’inactivité consécutive au mouvement social de janvier et février.

Cela passe :
par un plan d’apurement des dettes sociales et fiscales, j’ai déposé un amendement en ce sens qui a été adopté en commission des affaires économiques ;
par une suppression temporaire de la TVA dans le secteur hôtelier ;
par des aides conséquentes de l’Etat aux agriculteurs afin de compléter utilement celles que mettent en oeuvre les collectivités locales comme la Région Guadeloupe.

Enfin, puisque – dit-on – le champ des « possibles » s’est considérablement élargi, et comme j’ai envie, Monsieur le secrétaire d’Etat, de vous dire « chiche ! », il y a d’autres pistes que je vous propose d’explorer. Des pistes qui, je le crois, peuvent fonder une approche plus moderne des outremers de la part de l’Etat.

Vous aurez ainsi à examiner une demande qui émane de la région Guadeloupe que j’ai l’honneur… et mieux encore… le bonheur de présider. Notre collectivité a décidé de demander au Parlement de faire usage des dispositions nouvelles de l’article 73 de la Constitution en l’habilitant à intervenir dans les domaines de la loi et du règlement en matière de promotion des énergies renouvelables, d’économies d’énergies et normes thermiques de construction d’une part, et en lui donnant d’autre part la possibilité de créer une nouvelle catégorie d’établissements publics pour gérer la formation professionnelle.

Aucune de ces deux demandes ne me parait de nature à remettre en cause de grands principes républicains. Personne ne peut contester sérieusement que l’insularité, la géographie et le climat justifient que des normes particulières s’appliquent aux DOM en matière d’énergie. Personne ne peut prétendre sérieusement non plus que, dans une région où le taux de chômage est de 22%, la création d’une institution adaptée pour la gestion de la formation professionnelle menace l’unité de la République. Yves Jégo, et je crois pouvoir ajouter le gouvernement dans son entier, l’ont d’ailleurs fort bien compris et ils nous appuient dans notre requête. Mais je sais que dans les hautes spères administratives de certains ministères, cela a pu effrayer de voir confiée à une région, exotique de surcroît, le pouvoir de faire des lois, fût-ce sur son seul territoire, fût-ce dans des domaines limités, fût-ce après habilitation…

Vous aurez également, mes chers collègues, à examiner des amendements qui proposent de mieux valoriser la biomasse, ainsi que la pharmacopée antillaise. Et vous aurez à vous prononcer sur deux dispositifs qui nous apparaissent essentiels :
la taxe sur la « pwofitasyon » pétrolière
la taxe sur les jeux de hasard

Ces deux outils peuvent permettre à nos collectivités de faire face aux défis considérables qui sont devant nous. Et quand je dis devant nous, c’est un « nous » très large et on ne peut plus collectif.

Car il ne faut pas se tromper d’enjeux, mes chers collègues, même survenant trop tôt ou trop tard, ce texte nous place face à notre responsabilité collective envers des peuples qui nous ont adressé un message clair sur leur volonté d’être mieux entendus, mieux compris et mieux considérés.
--
Mais, une fois que ce texte, amélioré significativement par nos soins ou non, aura été débattu et voté, en aura-t-on fini, pour autant, avec la « question ultramarine » ?

A l’évidence, non !

Aura-t-on, pour autant, pris à bras le corps le malaise identitaire et les questions politiques qu’a soulevés le mouvement social, en particulier aux Antilles et singulièrement en Guadeloupe ?

A l’évidence non…

De la même façon que les 200 euros ou le RSTA n’ont, en rien, constitué une réponse politique à la crise, cette loi ne le fait pas davantage, car elle ne s’attaque en rien aux pwofitasyons, aux rapports sociaux hérités d’une époque révolue, aux injustices, aux inégalités, aux discriminations, à la vie chère, à la désespérance, à la précarité, à cette misère qui prospère au soleil…

Et, si nous ne saisissions pas l’occasion de cet examen du projet de LODEOM pour porter devant la représentation nationale et devant l’opinion publique un débat nécessaire sur la relation des DOM à la République, nous manquerions, je crois, le débat essentiel que nous devons ouvrir, quelques semaines après le mouvement social sans précédent que nous avons connu.

Cette crise, à bien des égards fondatrice, les autorités publiques – il faut bien le reconnaître – ne l’ont pas anticipée ou, en tout cas, n’ont pas imaginé qu’elle puisse être d’une telle ampleur.

Concentrés que nous étions sur nos projets de développement, sur notre volonté d’aller de l’avant et de faire progresser notre jeunesse sur le chemin de l’excellence, nous n’avons peut-être pas mesuré combien nos sociétés ultramarines sont encore traversées de contradictions douloureuses.

Nous avons peut-être négligé les plaies encore mal cicatrisées, nous avons sous-estimé l’obstination de ceux qui refusent qu’elles se referment et, plus prosaïquement, nous n’avons pas réalisé que la crise mondiale et le dogme libéral venaient de nous faire franchir la limite de ce que les plus fragiles d’entre nous pouvaient encore supporter !

1,77 € pour l’essence en Guyane, 1,53 € en Guadeloupe : les carburants les plus chers du monde infligés à des populations dont les revenus moyens et médians sont nettement plus faibles que dans l’Hexagone… cette « pwofitasyon »-là ne pouvait pas durer.

Comme la difficulté de vivre décemment avec un salaire moyen faible ou avec le salaire d’un « contrat aidé » dans des départements où la vie est beaucoup plus chère que dans l’Hexagone…

Comme les frustrations des jeunes qui ne voient pas d’issue au chômage et à la précarité et que provoque le train de vie des plus riches…

Comme les monopoles arrogants qui exploitent sans scrupule la population parfois avec l’inertie et la complicité passive de l’Etat…

Comme la répartition inégale de la richesse, des terres, de l’influence, du pouvoir…

Comme la prégnance obsédante des réseaux communautaristes et souvent, héla,s d’origine métropolitaine…

Comme la perpétuation d’une ethnoclasse dominante…

Comme l’existence d’un patronat qui refuse de moderniser sa pensée et ses pratiques, auquel répond en écho un syndicalisme ouvrier pugnace qui croit au grand soir et à la grève insurrectionnelle… Eh oui ! Un certain patronat finit par obtenir le syndicalisme qu’il mérite…

La poudrière sociale était armée. Elle n’attendait qu’une allumette et ce fut le carburant…

La crise a eu en quelque sorte une vertu : elle a tout mis sur la table. Mais, au jeu de l’analyse de ce qui a été, en définitive le plus touché et le plus malmené dans cette crise, figure – je le crois – le lien entre nos territoires et la République.

Toute société connaît des convulsions. Dans les démocraties, dans les Etats de droit, les manifestations populaires sont une forme de contrepouvoir admise, une forme de régulation… Elles permettent d’exprimer des revendications ou de faire passer les messages que les urnes seules ne peuvent transmettre.

Les premières manifestations du LKP en Guadeloupe ont emporté une large adhésion populaire, car elles répondaient au besoin des Guadeloupéens d’exprimer un ras-le-bol face à la dégradation de leurs conditions de vie, face à un vrai malaise existentiel et face à la politique trop ouvertement libérale du gouvernement.

Ainsi est né ce formidable mouvement, sans précédent dans l’histoire récente, contre la pwofitasyon – un si beau mot, si créole… Un mouvement qui, dans ses premiers jours, s’est montré pacifique et non-violent et qui, globalement, a gardé toute sa dignité tout au long des 44 jours qu’a duré la mobilisation.
 
Pourtant, des dérapages, il y en a eu. Je les ai condamnés. Des dérives racialistes, il y en a eu. Je les ai aussi condamnées avec force, tout comme j’ai condamné une tendance qui, parfois, s’est exprimée, et qui entretient une conscience victimaire et doloriste chez les Guadeloupéens les plus fragiles, en cherchant à les convaincre que leur condition de nègre les condamne à être exploités à vie, qu’ils n’ont rien à espérer, donc rien à perdre, et que leur seul salut est dans la contestation et la protestation radicale et nihiliste.

Tout au long de ces semaines, l’Etat est apparu désemparé, indécis, incertain, hésitant, craintif… Pas dans la gestion de l’ordre public, qui a été responsable car, dans un contexte très tendu, où les provocations n’ont pas manqué, l’Etat a su trouver l’équilibre entre son devoir de permettre aux Guadeloupéens d’aller et venir librement et la nécessité de permettre à ceux qui voulaient manifester de le faire.

Mais, il n’en a pas été de même de la gestion politique de la crise.

Après avoir accepté des négociations dans un format impossible qui a vite montré son inefficacité, l’Etat a fait des promesses. Le secrétaire d’Etat, avec le souci de bien faire, s’est résolument emparé des dossiers. Et pour les traiter, il a peut-être fait preuve d’audace en promettant trop vite en oubliant Matignon et ses nécessaires arbitrages ! Le résultat a été des semaines supplémentaires de blocages et d’incompréhensions.

L’Etat a donc montré de graves lacunes dans la gestion interministérielle de la crise, ce qui s’est révélé plus grave dans un contexte ultramarin où les sujets sont le plus souvent transversaux et où la coordination s’impose davantage.

Il ressort de tout cela qu’aujourd’hui, l’Etat en est sorti affaibli et son image écornée.
--
Cette crise a révélé des aspirations profondes et il faut avoir le courage de se dire que nous n’avons pas, collectivement, pris la responsabilité de repenser le lien qui unit nos territoires ultramarins avec la France hexagonale. Et ce débat non ouvert jusqu’à cette grande crise, laisse prospérer des idées fausses sur ce qu’est, aujourd’hui, ce lien.

Il y a plus de 60 ans, nos aînés ont choisi la départementalisation. Et, j’ose le dire, ce fut finalement une forme originale, peut-être unique au monde, de décolonisation politique, mais pas forcément de décolonisation économique.

Aujourd’hui, à l’évidence, après plus de 60 ans de départementalisation, si des stigmates de colonialisme perdurent assurément dans nos régions, la France n’est plus en Guadeloupe dans une logique coloniale. Les sondages le montrent, les métropolitains, majoritairement, ne seraient pas défavorables à l’indépendance de la Guadeloupe. Il paraît clair que si la majorité des Guadeloupéens exprimait le vœu de sortir de la République, ni l’Etat, ni aucun parti politique national ne s’y opposerait.

Alors, peut-être est-il temps que nous Antillais, nous prenions conscience de cela, que nous prenions conscience qu’il nous suffit d’appuyer sur le bouton en situation de décentralisation maximale pour être autonomes ou indépendants demain… J’ai même l’impression que les hautes autorités de l’Etat ne seraient pas opposées, au moins pour nous mettre au pied du mur, à utiliser le moment venu l’article 53 de la Constitution.

Que nous prenions conscience aussi que si nous nous sentons à l’aise dans la République, personne ne prendra l’initiative de nous en chasser !

Peut-être est-il temps donc pour nous de cesser de penser et d’affirmer que la France impose sa présence, ses lois, son ordre… (et en passant sa démocratie) dans les DOM, puisque nous pouvons mettre fin à tout cela dans l’instant ou dans la durée !

Peut-être est-il temps d’en finir avec l’idée que la France aurait absolument besoin des Antilles pour sa grandeur, pour sa défense ou pour d’obscures raisons économiques. Tout cela est évidemment faux et la France n’est là que parce que nous sommes Français et qu’il n’y a pas de raison qu’elle parte tant que nous ne serons pas une majorité à en exprimer le souhait.

C’est pourquoi, je le dis ici solennellement, avec force et avec gravité : oui, il doit y avoir une réflexion approfondie sur ce qui fonde le lien entre la Guadeloupe et la France, entre la Guadeloupe et la République. Il doit y avoir une réflexion approfondie sur ce qui fonde le vivre ensemble et, plus encore, sur le « vouloir » vivre ensemble. Et cette réflexion, pour qu’elle soit de nature à clarifier ce lien qui aujourd’hui fait débat, doit s’engager en ne faisant l’impasse sur aucune – et je dis bien aucune ! – des possibilités qui sont devant nous.

La Guadeloupe est un peuple. J’ai combattu ici même en 2003 et je combats encore l’idée selon laquelle nous ne serions qu’une population, une simple composante d’un grand ensemble au sein duquel notre identité et notre histoire seraient enfermées, rabotées et rabougries. Nous sommes un peuple donc et je crois même que nous sommes une Nation. Une Nation sans Etat, mais une Nation. L’Outre-mer est donc formé de peuples qui ont librement consenti à être dans la République et qui peuvent, librement, s’en séparer, si les peuples le veulent et l’expriment clairement par les urnes. Car, aujourd’hui est différent de ce passé qui voulait que les séparations se fissent sur le mode du conflit, de la détestation, de la guerre de libération. Si séparation il devait y avoir, celle-ci se ferait à l’amiable, par une voie démocratique permettant au peuple de s’exprimer et de dire sa volonté.

Il est juste temps d’en prendre conscience et de sortir des vieux schémas et d’une rhétorique ancienne, tiers-mondiste, anticolonialiste et révolutionnaire, qui, loin de faire progresser la cause de l’émancipation, conduit à exacerber les peurs et à diviser les peuples.

La réflexion que nous devons engager suppose donc que nous soyons prêt à étudier et à examiner toutes les possibilités, toutes les options, toutes les solutions, toutes les voies, pour les soumettre au peuple. Et elles sont nombreuses, ces voies…

Du statu quo institutionnel à la séparation ou à la sécession pure et simple par le biais de l’article 53 de notre Constitution ; en passant par l’assemblée délibérante commune avec maintien des deux collectivités existantes dans l’article 73, ou par une collectivité unique résultant de la fusion de la région et du département, toujours dans le cadre de l’article 73 ; ou encore l’autonomie dans le cadre de l’article 74 ; sans oublier l’option du préambule à la Calédonienne qui prévoyait un référendum d’autodétermination à horizon de 20 ans… nous n’avons finalement que l’embarras du choix, si telle est la volonté du peuple.

Ainsi, pourrons-nous exercer notre liberté par le vote. Cette liberté qui est sans doute le legs le plus précieux de notre histoire commune avec la République et au sein la France.

Une liberté qui pourrait nous conduire, comme à Porto-Rico, - et c’est ma proposition ! – à nous fixer des rendez-vous réguliers, tous les 20, 25 ou 30 ans par exemple, pour vérifier notre attachement à la République et notre adhésion à notre statut… et nous permettre entre temps travailler enfin … et ne pas subordonner tout effort à une évolution institutionnelle supposément refusée par Paris !

Le vote de Mayotte dimanche a été l’occasion de voir des ultramarins qui ne boudaient pas leur plaisir d’entrer pleinement dans la République. Notre histoire n’a rien à voir avec celle de Mayotte, mais nous pourrions quand même méditer sur la capacité des Mahorais à se réjouir de leur nouveau statut qui, les images le montrent, ne semble pas les empêcher de conserver leurs traditions.

Ainsi, nous pourrons repartir ensemble sur la base d’un pacte plus solide et librement conclu.

Et c’est bien là la vraie novation de la démarche que j’esquisse ici : fonder notre lien avec la France sur une contractualisation, sur un pacte, entre citoyens d’une même République. Une façon de dépasser le jus sanguinis, qui est étranger à la tradition républicaine, mais de dépasser aussi le jus solis, pour créer entre la France et ses outremers un jus voluntatis, qui ne donnerait que plus de force à ce lien qu’il nous revient de refonder aujourd’hui.

Ce pacte, nous ne pourrions nous en défaire qu’à la condition que les citoyens de Guadeloupe le décident, après avoir été consultés. Et ce pacte, la France ne pourrait s’en défaire, à l’issue d’un référendum national, que si dans le même temps les Guadeloupéens l’acceptaient. Ce double verrou, dont certains souligneront l’asymétrie, serait tout simplement le symbole de notre droit à l’autodétermination qui peut être aussi bien celui de rester Français que celui d’évoluer vers une forme d’autonomie, voire à terme, si c’est le choix d’une majorité, d’indépendance.

Je sais que la question qui sera sur toutes les lèvres, en particulier lors des états-généraux, que le chef de l’Etat a promis de venir ouvrir à la fin de ce mois en Guadeloupe, sera celle du calendrier de ce débat institutionnel qui est aujourd’hui relancé.

Pour ma part, celui que je propose n’a pas changé, surtout s’il s’agit d’examiner l’ensemble des possibilités qui s’offrent à nous :
-      aux partis politiques de s’emparer de cette question d’ici aux élections régionales de 2010, qui peuvent être l’occasion d’un grand débat sur cette question entre les différentes approches.
-      entre 2010 et 2011, les assemblées élues travaillent à un projet guadeloupéen en y associant la société civile et, plus largement, l’ensemble de la population ;
-      entre 2012 et 2013, on peut envisager l’indispensable référendum, avant une nouvelle élection pour d’éventuelles nouvelles institutions à l’horizon 2014-2015.

Voici, à mes yeux, le délai minimum que l’on peut se fixer, tant il est essentiel de parvenir à convaincre la population de l’utilité et de la nécessité de changer. Précipiter les choses à l’approche d’échéances électorales majeures ne contribuerait pas, par ailleurs, à faire éclore un débat serein, sachant que la confiance et les consciences sont probablement ce qu’il y a de plus difficile à conquérir.

Certains estiment après la crise que l’opinion publique hexagonale est désormais acquise au largage. C’est vrai. 51% des métropolitains se disent favorables à l’indépendance de la Guadeloupe, mais seuls 14% des Guadeloupéens partagent ce point de vue.

Il est d’ailleurs intéressant de décrypter plus en détail ce sondage d’opinion. En effet, on constate que ce sont les Français de droite qui sont le plus majoritairement favorables à l’indépendance de la Guadeloupe et qu’en revanche les Français de gauche le sont beaucoup moins.

Cela tend à démontrer, d’une part que les gens de gauche n’ont pas de réticence à partager la Nation et la République au-delà des couleurs et d’autre part que les gens de droite se débarrasseraient plus volontiers de protestataires différents en les confinant dans un développement endogène ! Je me garderai de souscrire totalement à une analyse caricaturale, mais certaines prémisses sont indéniablement validés par l’expérience de celui qui vous parle.
Mais quelles que soient les éventuelles alliances contre nature que cette question génère, et même si je le redis, le lien est à refonder entre la France et les outremers, il reste qu’à mes yeux le peuple guadeloupéen ne me paraît ni prêt, ni souhaiter à couper ce lien. A le refonder, sans aucun doute, mais pas à le couper.

Il reviendra aux citoyens de s’exprimer et de décider très précisément de leur avenir. Il nous appartiendra à nous, responsables politiques, d’exposer les enjeux et de tracer les perspectives. A nous de faire en sorte que si le statu quo est jugé effectivement impossible, que le changement, lui, devienne probable avant d’être une réalité, quand le peuple aura décidé.




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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:35
Croissance plus rapide dans les DOM qu'en métropole mais chômage persistant

Soutenue par la défiscalisation et les commandes publiques, la croissance a été en moyenne deux fois plus forte dans les DOM qu'en métropole ces dernières années, mais le rattrapage reste inachevé, selon l'avis de la commission des lois de l'Assemblée sur le projet de loi de développement économique des outre-mer.

- CROISSANCE : Nettement plus forte à La Réunion (PIB en hausse de 4,4% en volume en 2007, estimation INSEE-IEDOM-AFD, après 4% en 2006) et en Guyane (4,1% en 2007 après 6,4% en 2006) qu'aux Antilles (2,6% en Guadeloupe en 2007, après 2,1% et 0,9% en Martinique, la plus faible depuis le début des années 90).
Forte croissance à Mayotte ces dernières années (+ 10% par an environ) grâce aux investissements publics dans la perspective de la départementalisation et en Nouvelle-Calédonie (+ 5 à 6% par an) grâce à la hausse des cours du nickel, qu'en Polynésie (instabilité institutionnelle).
- CHOMAGE : Taux 2007: 22,7% en Guadeloupe, 21,2% en Martinique, 20,6% en Guyane, 24,2% à La Réunion, 22% à Mayotte, contre 8,1% en métropole (secrétariat à l'outre-mer et INSEE).
Dans les secteurs d'activités où il y a eu des exonérations de charges sociales depuis la loi Girardin de 2003, le nombre d'emplois salariés a augmenté presque cinq fois plus vite qu'en métropole.
- RICHESSE: PIB par habitant presque deux fois moindre qu'en métropole: de 12.965 euros (Guyane) à 19.111 euros (Martinique), contre 30.140 euros en métropole.
- ECHANGES : Très faible taux de couverture des importations par les exportations: de 6,2% en Guadeloupe à 13,2% en Martinique, contre 89,9% en métropole.
- EMPLOI, RMI : Part de l'emploi public proche de 40%, contre 30% en métropole.
Le nombre de Rmistes (144.063 en 2007) représente 12,5% du total national alors que la population des DOM (1,81 million) ne représente que 2,8% de la population nationale.
- POUVOIR D'ACHAT, SALAIRES : salaire moyen comparable, mais plus bas, de l'ordre de 10%, pour les emplois les moins qualifiés. Compte tenu du nombre de chômeurs et de Rmistes, plus de la moitié de la population ultramarine doit faire face, avec un revenu plus faible, à des prix plus élevés, de 35% à 75%, selon la commission des affaires économiques.
- LOGEMENT : 80% de la population peut bénéficier de logements sociaux compte tenu de son niveau de revenu et 62.000 foyers en attendent un. Nombre de logements insalubres évalué à 69.000.
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:34
Les députés domiens déjà tournés vers les Etats généraux

Les députés ont entamé lundi l'examen du projet de loi de "développement économique des outre-mer", presque deux ans après le début de sa gestation, les yeux tournés vers les prochains Etats généraux, faisant dire aux élus PS que le texte arrivait "ou trop tard, ou trop tôt".

Défendant un projet comportant des mesures de "moyen terme", selon le secrétaire d'Etat Yves Jégo, la ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer Michèle Alliot-Marie l'a qualifié "de première étape" "d'une nouvelle approche de l'outre-mer".
Mme Alliot-Marie a mis en avant "un modèle de développement économique fondé sur les productions locales, basé sur les potentiels de chaque territoire".
Le texte, déjà examiné par le Sénat, "en est une première étape", a-t-elle déclaré, soulignant que les Etats généraux de l'outre-mer qui débuteront mi-avril "poursuivront la réflexion sur la fixation des prix, la transparence des circuits économiques et l'ensemble des questions qui concernent l'outre-mer".
Convoqués en pleine crise antillaise par Nicolas Sarkozy, ils se tiendront sans le collectif guadeloupéen LKP d'Elie Domota, qui a mené la grève générale de 44 jours en janvier et février contre la vie chère.
Mme Alliot-Marie a souligné que ces assises seront "la plus grande consultation jamais menée outre-mer, sans tabou, sur l'ensemble de ses enjeux".
S'il repose "sur une stratégie de long terme", selon Didier Quentin (UMP), le texte est un mélange de mesures élaborées depuis juin 2007 par les services de Christian Estrosi puis d'Yves Jégo, plusieurs fois remaniées, et de mesures prises dans l'urgence des crises ultramarines (bonus des entreprises sans charges par exemple).
Il prévoit un recentrage des exonérations de charges sur les bas salaires, une réorientation de la défiscalisation vers des "investissements plus productifs" que le logement libre ou les bateaux de plaisance et des "zones franches d'activités" à fortes réductions fiscales.

D'autres rendez-vous

Il est censé aussi relancer le logement social, auquel 80% des populations ultramarines ont droit, avec une réorientation de la défiscalisation dont bénéficiait la construction privée vers le logement social et intermédiaire.
De nombreuses dispositions de la loi-programme Girardin de 2003, qui devaient s'appliquer 15 ans, sont ainsi revues.
Selon M. Jégo, la loi Girardin apportait 1,370 milliard d'euros de soutien à l'économie. L'actuel projet de loi, de "réponse conjoncturelle", mobilisera 1,5 milliard d'euros.
"Au delà des Etats généraux, il faudra de nouveaux rendez-vous législatifs", a-t-il dit. "En attendant, il y a beaucoup d'ingrédients dans ce texte pour que nous puissions apporter des réponses aux angoisses qui s'expriment".
Victorin Lurel (PS, Guadeloupe) a affirmé que "si l'outre-mer avait été une priorité, jamais ce gouvernement n'aurait attendu deux ans".
Il l'a appelé à écouter davantage les élus, qui ont tiré plusieurs fois la sonnette d'alarme (pouvoir d'achat, prix de l'essence, ...). "Face à la rue, vous avez été contraints d'écouter, puis de céder", a-t-il dit à M. Jégo.
Pour le futur débat institutionnel des Etats généraux, il a proposé des rendez-vous réguliers pour vérifier l'attachement des DOM à la République. Pour la Guadeloupe, il souhaite un "pacte dont la France ne pourrait se défaire par référendum que si dans le même temps les Guadeloupéens l'acceptaient".
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:32
Domota (LKP) veut "éviter la République"

L'UMP a estimé lundi qu'Elie Domota, leader du collectif LKP qui a mené la grève contre "la vie chère" en Guadeloupe et refuse de participer aux prochains états généraux de l'outre-mer, veut "éviter la République".
En décidant de "boycotter" ces états généraux qui "sont prévus pour le mois de mai", M. Domota démontre qu'il "veut en tout point éviter la République française", a déclaré Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, lors du point de presse hebdomadaire du parti majoritaire.
Selon lui, "M. Domota n'a pas envie de rechercher, avec les responsables de notre pays, des solutions durables" pour la Guadeloupe.
Elie Domota "a d'autres idées en tête que le bien-être des Guadeloupéens, et en particulier défendre l'indépendance de la Guadeloupe", a renchéri le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.
Le LKP, collectif qui a mené 44 jours de grève contre "la vie chère" en Guadeloupe, a annoncé lundi son refus de participer aux états généraux de l'outre-mer convoqués par le président Nicolas Sarkozy lors de la crise aux Antilles, affirmant que "tout est est décidé".
M. Paillé a par ailleurs annoncé qu'une délégation UMP conduite par Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint auquel le parti a confié une mission sur l'outre-mer, se rendrait "à partir du 14 avril" en Martinique et en Guadeloupe.

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 21:15
Lu dans Marianne 2
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TRIBUNES

La face cachée des états généraux ultramarins

Anna-Marie Le Pourhiet, professeur de droit, dénonce le règne de la démagogie qui s'instaure avec les états généraux ultramarins à venir. Où l'on apprend que les beke n'ont pas le monopole de la profttation.


Manifestation de soutien à la grève aux Antilles - Soboul - Flickr - cc
Manifestation de soutien à la grève aux Antilles - Soboul - Flickr - cc

« Organiser des états généraux pour remettre à plat le modèle ultramarin
», tel est donc le nouveau mot d’ordre gouvernemental, qui présuppose que « modèle » il y ait, ce dont il est permis de douter compte tenu du bricolage qui en tient lieu depuis si longtemps.
Que va-t-on encore observer, dire et prescrire dans les ateliers de cette grand-messe tropicale ? Nous le savons à vrai dire déjà car les bibliothèques de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la rue Oudinot et de Bercy croulent sous le poids des innombrables rapports remis depuis des décennies sur l’Outre-mer en général ou chaque collectivité en particulier. Tous ont parfaitement diagnostiqué les problèmes en présence. Localement et à Paris on ne compte plus les incessants colloques où se produisent de doctes experts qui viennent exposer savamment les pathologies du grand malade ultramarin.

Exonération-subvention-dérogation

Chaque débat budgétaire permet aussi au chœur de pleureuses des parlementaires d’Outre-mer de décrire la situation économique et sociale désastreuse de leur circonscription à laquelle les gouvernements successifs répondent par des lois (d’orientation, de programmation ou de développement) qui ne contiennent jamais rien d’autre que l’éternelle trilogie « exonération - subvention - dérogation », c'est-à-dire des discriminations positives territoriales jusqu’à l’écoeurement, au point de distribuer maintenant des billets d’avion gratuits aux frais du contribuable !

Ces temps-ci nous avons encore vu se succéder les bavards incontinents qui déversent à chaque occasion leur pédagogie stérile. Tantôt ce sont des politiciens incapables de proposer autre chose que des « évolutions institutionnelles » dont on connaît la parfaite inutilité pour sortir de l’assistanat économique et social. Tantôt ce sont les habituels plumitifs qui nous abreuvent de leur jargon pédant et incompréhensible. Ils  nous expliquent ainsi refuser de « s’enfermer dans une verticalité royale pour le moins involutive », et proposent de prendre en compte « une réalité omnidimensionnelle, laquelle devrait d’abord nous inviter à fixer l’impensable », puis d’« aller en relations partenariales dans l’appétit d’un imaginaire libre », avant que « d’aborder aux rives salubres du poétique » (Patrick Chamoiseau, Le Monde, 14 mars 2009). Voilà qui fera assurément baisser les prix et le chômage !

Les Beke n'ont pas le monopole de la profitation
Quant au secrétaire d’Etat à l’Outre-mer il pense avoir soudain trouvé la formule magique dans « le tourisme, l’agro-nutrition et les énergies renouvelables »  ainsi que dans la « valorisation des universités ultramarines », mais l’on trouvait déjà toutes ces bonnes idées dans les discours tropicaux de Jacques Chirac qui n’ont cependant jamais servi à rien.   
Dénoncer la « profitation » de certains serait crédible si celle-ci n’était pas la valeur la mieux partagée des sociétés d’outre-mer où chacun, du plus humble RMIste au Béké, en passant par les fonctionnaires, les syndicalistes et les élus locaux, fonctionne au passe-droit et au clientélisme. L’Etat de droit comme les principes républicains sont mal assimilés et l’Etat tout court n’accomplit pas ses missions régaliennes de contrôle du respect des lois de crainte de se faire accuser de mener une « politique d’oppression colonialiste ». On a ainsi pu lire des  rapports préfectoraux reconnaissant avoir négligé le contrôle des actes des collectivités territoriales au prétexte des « troubles à l’ordre public » que pourrait déclencher la sanction des illégalités.

Les chiffres du chômage faussés par le RMI
Que dire de l’incurie de la gestion publique locale en matière de transports en commun, d’urbanisme, d’environnement, de perception des impôts locaux, d’assainissement, ou d’entretien des routes et trottoirs ? Fort-de-France et Pointe-à-Pitre sont sans doute les deux capitales régionales les plus insalubres de France. Où est donc passé l’inventaire tant attendu de la gestion d’Aimé Césaire ? Que dire aussi du cumul fréquent du RMI et d’un travail clandestin qui fausse les chiffres du chômage et contre lequel les services de contrôle ne luttent pas franchement ?
L’Etat-providence est sans doute omniprésent mais l’Etat régalien a peur de son ombre et on a pu le constater encore dans l’attitude timorée d’Yves Jégo. La routine en réalité. Que des étudiants incendient, en 1996,  un véhicule à Cayenne et voilà aussitôt deux ministres qui montent dans le premier avion pour démanteler stupidement l’académie des Antilles-Guyane.

La question n’est pas de savoir si le passé esclavagiste cicatrise ou non, elle est qu’on ne veut surtout pas le solder car c’est un moyen de pression et de chantage quotidiens d’une efficacité formidable. Il justifie absolument tout y compris l’infantilisme syndical, les grèves à répétition et les menaces et agressions qui les accompagnent.
Comment faire taire la critique d’un professeur métropolitain contre une mauvaise formation qui nuit aux étudiants, sinon en lui lançant, en plein conseil scientifique de l’Université « C’est le retour du pouvoir blanc ! » ? Inutile de prétendre « valoriser » l’Université des Antilles et de la Guyane alors qu’elle est à la queue du classement français pour cause de recrutement endogame des enseignants-chercheurs. Que l’on fasse donc un audit de l’enseignement du droit en Guyane et l’on constatera qu’il n’y pas que les Békés qui éliminent la concurrence. Quand la « préférence autochtone » devient la règle dans un territoire, la médiocratie s’installe au préjudice dramatique des générations futures. Ajoutons y la sur-rémunération des fonctionnaires avec son injustice criante et ses effets inflationnistes bien connus et la faillite est assurée.

L’Outre-mer français marche sur la tête et vit au dessus de ses moyens. Si les états généraux prévus ne servent qu’à entendre ressasser les sempiternels constats et que l’Etat recule de nouveau devant les mesures drastiques à proposer gageons qu’on aura encore palabré pour rien et qu’il ne restera plus aux contribuables qu’à payer la facture. Comme d’habitude.
 

Dimanche 05 Avril 2009 - 00:37
Anne-Marie Le Pourhiet
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 17:39
 Semaine du développement durable (le programme complet)
 
1. COLLECTIVITE DE SAINT-MARTIN - Collectivité territoriale 
BP 374 MARIGOT - 97054 SAINT-MARTIN CEDEX http://www.com-saint-martin.fr
M. Anne-Marie Bouillé Tel. : 05 90 52 27 30 - Fax : 05 90 52 84 62
Anne-Marie.Bouille@com-saint-martin.fr 
Intitulé :disribution gratuite de composteurs 
Création et diffusion d'un document d'information pour Grand public
Dates et lieux : Le 1er  avril 2009, 97054 Saint-Martin cedex
Description : Distribution gratuite de 300 composteurs accompagnés de leur guide du
compostage 
La Collectivité territoriale de Saint-Martin propose à sa population de participer activement à la
réduction des déchets ménagers qui finissent actuellement à l'éco-site de Cul de Sac grâce au
compostage individuel. Le 1er avril elle débutera la distribution gratuite de 300 composteurs
accompagnés de leurs guides du compostage. En effet, le compostage permet de réduire le
poids des déchets ménagers nécessitant un traitement collectif. Cela représente un gain pour la
protection de l'environnement et des économies en terme de coûts sur les transports et de mise
en décharge pour la collectivité. 
Thème(s) : déchets
Les partenaires :cbs 
 
 
2. COLLECTIVITE DE SAINT-MARTIN - Collectivité territoriale
 BP 374 MARIGOT - 97054 SAINT-MARTIN CEDEX http://www.com-saint-martin.fr
M. Anne-Marie Bouillé Tel. : 05 90 52 27 30 - Fax : 05 90 52 84 62
Anne-Marie.Bouille@com-saint-martin.fr 
Intitulé : le Développement Durable
Expositions Le(s) 2 avril 2009, pour Grand public
Dates et lieux : 97054 Saint-Martin cedex
Description : Exposition pédagogique sous la forme d'une sélection de 13 photographies (60x80
cm) traitant des grands enjeux environnementaux et sociaux du monde contemporain afin de
sensibiliser au développement durable 
Thème(s) : déchets
Les partenaires : cbs 
 
 
3. NATURE EXPERIENCE – Entreprise
BP 351 - 97183 LES ABYMES CEDEX - 97110 POINTE-À-PITRE
http://www.nature-experience.fr
M. Daryl BRUDEYTel. : 06 90 83 58 35 - Fax : 05 90 88 51 58 info@nature-experience.fr 
Intitulé : Le Pays Guadeloupe
Visite / découverte / portes ouvertes, pour Enfants / jeunes
Dates et lieux : Le(s) 3, 5,7 avril 2009 BP 351 - 97183 LES ABYMES CEDEX
Description : Découvertes pédagogiques, naturalistes et sportives des îles de Guadeloupe par
la mise en place, l'encadrement et le suivi d'actions déterminantes en faveur de notre patrimoine
dans toute sa dimension ; c'est-à-dire: des randonnées pédestres, en kayak, à VTT, des
animations culturelles et sportives, des jeux en rapport avec notre culture et notre nature
proche, voire immédiate... 
Ce projet consiste à valoriser le patrimoine naturel, culturel et historique à travers des actions de
découvertes, d'animations socioculturelles et socio sportives (randonnées naturalistes
thématiques: bois d'oeuvres précieux "botanique", jardin créole "autosuffisance", safaris
floristiques "pharmacognosie", rallyes culturels, treks "survie", safaris faunistiques
"ornithologie"...), des journées de sensibilisation, multi activités, de rencontres, d'échanges et de
partage autour du développement durable, soutenable de nos îles de Guadeloupe dans le
paysage caribéen... 
Thème(s) : tourisme et loisirs biodiversité
Les partenaires :- Association "Guadeloupe Autrement"- Parc National de Guadeloupe- Comité
du Tourisme des îles de Guadeloupe
 
 
4. COLLEGE REMY NAINSOUTA - Etablissement scolaire et universitaire
cité Ducharmoy - 97120 SAINT-CLAUDE
Mme REGINE RELOUZATTel. : 05 90 80 70 13 - Fax : 05 90 80 08 11
cdi-clg.remynainsouta@wanadoo.fr 
Intitulé : Les gestes éco-citoyens
Création et diffusion d'un document d'information, pour Enfants / jeunes
Dates et lieux : le 6 avril 2009 à cité Ducharmoy 97120 Saint-Claude 
Description : Un stand dans la cour où les élèves présenteront leur manifestation et leur
production (des marque-pages) qu'ils distribueront; une interview à la radio scolaire. 
 
Après une sensibilisation des élèves de 6ème sur le réchauffement climatique, ses causes et
ses conséquences,les gestes éco-citoyens à la maison, dans les transports, à l'école seront
abordés pour que les élèves comprennent qu'on doit faire des économies d'énergie notamment
dans leurs familles. Ils réaliseront des marque-pages indiquant par des dessins et des légendes
des gestes éco-citoyens à distribuer aux élèves du collège et à leurs familles. 
Thème(s) : énergie habitat / bâtiment / urbanisme
Les partenaires : Le Collège 
 
 
5. ASSOCIATION AN NOU AY 
21 TROU CAVERNE - 97116 POINTE NOIREhttp://annouay.over-blog.com/
M. GILLES GUIBRUNET Tel. : 06 90 63 48 62 - Fax : 05 90 81 51 89
asso.annouay@orange.fr 
Intitulé : DECHETS ET CONSOMMATION
Expositions, pour Grand public 
Dates et lieux : le(s) 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 avril 2009 au siège de l’association 
Description : Sensibiliser sur les gestes au quotidien permettant de réduire nos quantités de
déchets d'emballages tout en faisant des économies financières. Faire comprendre que nos
mauvaises habitudes de consommation ont un impact sur le changement du climat. Inciter à
devenir un acteur d'une consommation durable. 
Thème(s) : déchets, alimentation, eau
Les partenaires : MAIRIE DE POINTE NOIRE, ADEME, DIREN, CONSEIL REGIONAL DE
GUADELOUPE 
 
 
6. AMICALE ECOLAMBDA –Saragot Les Bas - 97134 SAINT-LOUIS http://ecolambda.org
M. Sophie GLORIEUX Tel. : 05 90 97 31 80 - Fax : 05 90 97 31 80 mail : eco.lambda@orange.fr  
Intitulé : Echange de pratiques
Visite / découverte / portes ouvertes pour Grand public
Dates et lieux : Le(s) 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 avril 2009, au siège de l’association 
Description :En préalable,les adhérents retiennent des exemples concrets concernant la
maison,le jardin,les transports et les achats et réalisent des fiches descriptives qui sont
affichées dans le hall d'exposition de l'association. Les nouvelles pratiques proposées sont
validées avant d'être affichées. 
Le Forum "Echange de pratiques, mutualisation, évaluation" vise à mettre en commun les
gestes quotidiens de bonne gestion des ressources locales et de limitation des déchets. Il
s'articule autour des thèmes: maison, transport, jardin, achats. Les propositions mises en
commun et retenues lors de l'évaluation sont affichées dans un hall d'exposition libre d'accès au
public. 
Thème(s) : alimentation, eau
Les partenaires : Conseil de développement du
 
 
7. PAPILLON-TERRE D'AVENIR – Entreprise
40 rue DES CORAUX - 97160 LE MOULE
http://www.terredavenir.org
Mme mariane aimar Tel. : 05 90 23 02 62 - Fax : 05 90 23 11 66contact@terredavenir.org 
Intitulé : Focus sur ceux qui font l'environnement
Création et diffusion d'un document d'information, pour Grand public 
Dates et lieux : Le(s) 1, 2, 3, 4, 5, 6,7 avril 2009 au Moule
Description : Mettre en avant dans le magazine Papillon-Terre d'Avenir et sur le site internet
www.terredavenir.org les actions menées localement dans le cadre de la SDD. Donner la parole
à ceux qui font l'environnement en Guadeloupe. 
Notre magazine et notre site internet, consacrés à l'environnement et au développement
durable, s'attacheront à suivre les actions menées par les associations et entreprises de la
Guadeloupe dans le cadre de la SDD. Ils mettront en avant durant une semaine les actions les
plus remarquables. 
Thème(s) : déchets, énergie, tourisme et loisirs
Les partenaires : Association Terre d'Avenir 
 
 
8. PAPILLON-TERRE D'AVENIR – Entreprise
40 rue DES CORAUX - 97160 LE MOULE
http://www.terredavenir.org
Mme mariane aimar
Tel.: 05 90 23 02 62 - Fax : 05 90 23 11 66contact@terredavenir.org 
Intitulé : Plein feu sur les coraux
Expositions pour Enfants / jeunes 
Dates et lieux : le(s) 1, 4 avril 2009, au Moule
Description : Exposition sur le milieu marin et les coraux 
Notre magazine et notre site internet, consacrés à l'environnement et au développement
durable, s'attacheront à suivre les actions menées par les associations et entreprises de la
Guadeloupe dans le cadre de la SDD. Ils mettront en avant durant une semaine les actions les
plus remarquables. 
Thème(s) : déchets, énergie, tourisme et loisirs
Les partenaires : Association Terre d'Avenir 
 
 
9. ASSOCIATION VERT'ETRE.COM - 131 résidence Bellevue, Grand-Camp - 97142
Abymes http://vertetrepointcom.unblog.fr
M. Nathalie Belloiseaux Tel. : 05 90 91 97 02 - Fax : 05 90 91 97 02
vertetrepointcom@yahoo.fr 
Visite / découverte / portes ouvertes pour Public interne à la structure porteuse du projet
Dates et lieux : le(s) 4,5 avril 2009, au siège de l’association 
Description : - Diffusion d'un documentaire sur la notion "EDD" avec des ITV de Lucien Degras
et de l'ADEME
.- Exposition de plantes alimentaires ou médicinales en contenant et partage de techniques
culturales pour favoriser l'émergence de mini jardin en zone urbaine.- Exposition de Mobilier en
matériaux recyclés. 
Vivre sous VERT en zone urbaine" est un atelier de démonstration, mettant en avant la culture
de végétaux en contenant à l'aide de matériaux recyclés. Les 4 et 5 Avril 2009, de 9h30 à 18h,
l'association Vert'Etre.com ouvrira ses portes au Local Manyvan Sound à Lafont (près du
nouveau commissariat à Pointe-à-Pitre) pour présenter l'EDD aux habitants du quartier. Au
programme : - Diffusion d'un documentaire sur la notion "EDD" avec des ITV de Lucien Degras
et de L'ADEME.- Exposition de plantes alimentaires ou médicinales en contenant et partage de
techniques culturales pour favoriser l'émergence de mini jardin en zone urbaine.- Exposition de
Mobilier en matériaux recyclés.- Musique et dégustation de produits locaux
Thème(s) : déchets, habitat / bâtiment / urbanisme, alimentation
Les partenaires : Archipel des Sciences Groupe Kréol, Parc Paysager de Petit-Canal
 
 
10. ASSOCIATION ARCHIPEL DES SCIENCES 
Domaine Duclos INRA - 97170 Petit-Bourg
http://www.archipel-des-sciences.org
M. Marc Christophe Tel.: 05 90 94 31 16 - Fax: 05 90 94 58 51
archipel.des.sciences1@wanadoo.fr 
Intitulé : Les plantes médicinales dans l'alimentation
Visite / découverte / portes ouvertes pour Grand public
Dates et lieux : le 3 avril 2009, au Domaine Duclos, INRA 97170 Petit-Bourg
Description : C’est une journée porte ouverte de démonstration, de dégustation et d'information
autour de la Pharmacopée caraïbéenne. Au programme :- Diffusion de documentaires (patate
douce, pois d'angole,...)- Visite du jardin créole,- Dégustation de la cuisine locale à base de
plantes médicinales,- Information et distribution du guide "Rimèd Razié"
C'est une journée porte ouverte de démonstration, de dégustation et d'information autour des
plantes médicinales en Guadeloupe. Nos objectifs sont :
- vulgariser les connaissances scientifiques de la pharmacopée caraïbe,
- valoriser les vertus des plantes médicinales utilisées dans la cuisine locale,
- partager un mode de consommation basé sur les produits locaux
Cette journée se déroulera à l'Agrothèque au domaine Duclos à l'INRA Petit-Bourg, de 9h30 à
15h. Chaque visiteur repartira avec un exemplaire du guide "Rimèd Raziè" édité par Archipel
des Sciences et Tramil. 
Thème(s) : alimentation, biodiversité
Les partenaires : INRA, Chambre d'Agriculture de la Guadeloupe et TRAMIL 
 
 
 
 
11. ASSOCIATION LE GLOUGLOU 
Maisons des Associations, rue de la Liberté - 97126 DESHAIES.
Mme Ghislaine OPET 
Tel. : 05 90 28 55 55 - Fax : 05 90 28 55 55 – Mail : association.glouglou@orange.fr 
Projection de film et débat sur le développement durable 
Intitulé  Parlons de DD
Projection de film et débat pour Grand public
Dates et lieux : le 3 avril 2009, à DESHAIES 
Description  Une conférence débat sur les enjeux du développement durable. L'environnement
est l'aspect le plus souvent pris en compte .L'idée est de ne plus opposer nature et économie. Il
s'agit d'utiliser la nature pour le développement en encourageant les innovations technologiques
et industrielles liées à l'environnement. Donner une valeur marchande à la nature (eau,etc.)
pour réguler l'usage des ressources
Thème(s) : déchets, énergie, eau
Les partenaires : association, collectivité 
 
 
12. ASSOCIATION LE GLOUGLOU
Maisons des Associations, rue de la Liberte - 97126 DESHAIES
Tel. : 05 90 28 55 55 - Fax : 05 90 28 55 55 - mail : ghislaine971.opet@orange.fr 
Intitulé : Les enjeux du développement durable 
Conférence Débat pour Grand public
Dates et lieux : le 4 avril 2009, à DESHAIES 
Description : les enjeux du développement durable les modes de production et de
consommation doivent respecter l'environnement humain ou naturel et permettre à tous les
habitants de la terre de satisfaire leurs besoins : se nourrir, se loger, s'instruire, travailler, vivre
dans un environnement sain. Le développement durable appelle un changement de
comportement de chacun face aux menaces qui pèsent sur les hommes et la planète un
développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable repose sur 3 piliers:
l'environnement, l'économie et le social. Il s'agit de mettre en place une double solidarité
horizontale entre peuple et verticale entre les générations 
Thème(s) : déchets, eau, énergie
Les partenaires : associations de Deshaies, collectivités de Sainte-Rose, Deshaies et Lamentin
et des professionnels du développement durable de la place 
 
 
13. ASSOCIATION TRIVALDEC 
CHEMIN DE LEGLISE - 97113 GOURBEYRE
Mlle Maryse TAURUS Tel. : 06 90 73 06 50 – Mail : maryse.taurus@orange.fr
Intitulé  Comment transformer vos palettes en d'autres objets ?
Conférence / colloque / débat pour Grand public
Dates et lieux : le 4 avril 2009 à GOURBEYRE, 
Description : Journée d'information sur l'importance du réemploi et de la gestion des déchets en
Guadeloupe. 
Par le biais d'une journée d'information, nous souhaitons donner de l'intérêt au réemploi et par
la même occasion, nous profiterons pour faire connaître au public les moyens qui sont mis en
oeuvre pour l'éducation à l'environnement. 
Thème(s) : déchets
Les partenaires : DIREN, ADEME, gestion1901, Réseau 3R 
 
 
14. DIREN Guadeloupe  
Chemin des Bougainvilliers 97100 BASSE-TERRE 
Tel.: 05 90 99 35 66 – fax : 05 90 99 35 65 – Mail : vincent.royer@developpement-
durable.gouv.fr 
Intitulé : KAZ KREYOL, le défi climatique
Projection d’un documantaire suivie d'une table ronde sur l'habitat adapté aux conditions des
Antilles
Dates et lieux : Mardi 7 Avril 2009 à 18h.30 à la Médiathèque Caraïbe de Basse-Terre
Description : La construction en bois traditionnelle a laissé place aux maisons modernes en
béton avec de nouveaux enjeux quant aux aléas climatiques et les consommations d’énergie.
Mais une nouvelle façon de penser l'habitat commence à voir le jour en Outre-mer et plus
particulièreement en Guadeloupe, avec l'apparition de plus en plus de maisons bioclimatiques,
parasismiques et anticycloniques,  renouant ainsi avec une certaine tradition du bois et une
conception de l'habitat adaptée au climat.
Thème(s) : Habitat, énergie, eau, déchets
Les partenaires : ADEME, CAUE, Conseil régional, la DDE 
 
 
15. COLLEGE FERNAND BALIN 
rue école, le bourg 97121 ANSE-BERTRAND
Tel. : 05 90 22 11 14 – Fax : 05 90 22 07 14– Mail : gerty.r@orange.fr 
Intitulé  Jaden an nou : sé Rimèd raziè, fwi et léguim 
Visite / exposition/ portes ouvertes pour Enfants / jeunes
Dates et lieux : 1er au 5 avril 2009 au collège Fernand Balin à Anse-Bertrand
Description : Connaissance de la biodiversité pour mieux la protéger. Information sur l’intérêt de
la  consommation locale 
- diffusion d'un diapo-photo (travaux des élèves) 
- exposition de plantes médicinales en pots
- exposition de planches d'herbier et de photographies de plantes
- distribution de fruits locaux  aux élèves 
Thème(s) : alimentation - biodiversité 
Les partenaires : Association Archipel des sciences  et Caraibes melonniers
 
 
 
 
16. ASSOCIATION EVASION TROPICALE
Rue des Palétuviers 97125 BOUILLANTE
Renato RINALDI Tel./Fax  : 05 90 92 74 24 – Mail : evastropic@wanadoo.fr 
Intitulé : Atelier de fabrication de boîtes à goûter
Visite / découverte / portes ouvertes pour jeunes et enfants
Dates et lieux : Les 1er e 4 avril 2009 9 à 12 heures au Musée "Balen ka souflé" à Bouillante 
Description : Mise en évidence de la problématique des déchets, et notamment ceux générés
par les goûters à l'école. Atelier de fabrication de boites à goûters à partir d'emballages
récupérés. 
Thème(s) : déchets, biodiversité
Les partenaires : Conseil régional et DIREN Guadeloupe
 
 
17. ASSOCIATION EVASION TROPICALE
Rue des Palétuviers 97125 BOUILLANTE
Renato RINALDI Tel./Fax  : 05 90 92 74 24 – Mail : evastropic@wanadoo.fr 
Intitulé  Dicko le cachalot 
Visite / découverte / portes ouvertes pour jeunes et enfants
Dates et lieux : Le 4 avril 2009, au siège de l’association Rue des Palétuviers 97125 Bouillante
Description : Présentation du cahier d'activités "Dicko le cachalot", jeune cachalot de la mer
Caraïbe. Le cahier d'activités apporte des connaissances sur les cétacés de la Caraïbe par le
biais de lectures et de jeux ludiques, en sensibilisant les enfants sur la fragilité du milieu marin.
Thème(s) : déchets, biodiversité
Les partenaires : Conseil régional et DIREN Guadeloupe
 
 
 
18. ASSOCIATION EVASION TROPICALE
Rue des Palétuviers 97125 BOUILLANTE
Renato RINALDI Tel./Fax  : 05 90 92 74 24 – Mail : evastropic@wanadoo.fr 
Intitulé : Réseau Echouages de mammifères marins de l'archipel guadeloupéen
Création et diffusion d’un document d’information pour grand public
Dates et lieux : Les 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 avril 2009, au siège de l’association rue des Palétuviers
97125 Bouillante
Description : Diffusion d'une affiche d'information sur la conduite à tenir en cas d'échouage de
mammifères marins, dans le cadre du suivi des populations dans l'archipel guadeloupéen
Thème(s) : déchets, biodiversité, eau 
Les partenaires : Conseil régional et DIREN Guadeloupe
 
 
19. ASSOCIATION AGOUTI
 
Tel./Fax  : 05 90 85 44 55 - Mail : agouti4@wanadoo.fr ou francoiseredon@wanadoo.fr 
Intitulé : S’habiller durable
Exposition pour enfants et jeunes
Dates et lieux: le 3 avril 2009 à l’école mixte 1 du bourg de Sainte-Anne
Description : L’approche du développement durable à travers les textiles : 
• la composition des vêtements et accessoires, la culture ou la production des matériaux, 
• les pollutions induites (engrais, pesticides, colorants, traitements,...) 
• les conditions de travail des ouvriers, 
• les circuits financiers, 
• les recyclages possibles des vêtements.  
Thème(s) : déchets 
Les partenaires : école primaire du bourg
 
 
20. ASSOCIATION « ON PANNYE ON KWI »
C/o M. Henri JOSEPH Gros-Morne Dolé 97113 GOURBEYRE
Tel./Fax  : 05 90 89 62 14  ou 06 90 56 33 89 - Mail : mhlconsultant@business.ool.fr 
Intitulé  marché et tourisme durable
Dates et lieux : le samedi 4 avril 2009 sur le marché de Basse-Terre 
Description : inciter la population à réutiliser leur panier sur le marché et ainsi éviter les sacs
plastiques qui polluent notre environnement et adopter un mode de consommation durable en
consommant les fruits et légumes du pays. Cette action va contribuer à améliorer la gestion des
déchets et à développer l’artisanat local, tout en créant des emplois pour les jeunes
Thème(s) : achats responsables, alimentation, déchets
Les partenaires : artisans, jeunes en insertion 
 
 
21. CONSERVATOIRE BOTANIQUES DES ANTILLES FRANCAISES (CBAF)
Jardin Botanique 97100 Basse-Terre 
Tel : 05 90 99 06 21- Fax : 05 90 99 08 11 - Mail : ranzarance@hotmail.com ou
cbaf.guadeloupe@wanadoo.fr 
Intitulé : Et les plantes ?
Visite atypique du Jardin botanique de Basse-Terre pour grand public
Dates et lieux : mardi 7 avril 2009 au jardin Botanique
Description : Si les plantes existent depuis plusieurs milliards d'années, c'est qu'elles
consomment durablement l'espace, le temps, la matière, l'énergie ; nous ferions peut-être bien
de nous en inspirer
Thème(s) : Biodiversité
Les partenaires : conservatoire botanique, DACRYODES Environment
 
 
22 COLLEGE NELSON MANDELA
Rue de la liberté 97140 CAPESTERRE MARIE-GALANTE
Tel. / 05 90 97 22 22 Fax : 05 90 97 30 07- Mail : ce.9710032h@ac-guadeloupe.fr 
Intitulé : Sauvons les tortues
Conférence / colloque / débat pour Enfants / jeunes
Dates et lieux : Le(s) 2,3 avril 2009 au collège Nelson Mandela
Description : Commentaires du film et du diaporama réalisé par les élèves "jeunes
ambassadeurs tortues"
- projection d'un film réalisé par le réseau tortue marine
- projection d'un diaporama (biologie, écologie et préservation des tortues marines)
- animation et jeux divers sur le thème des tortues marines
Thème(s) :, habitat / bâtiment / urbanisme - tourisme et loisirs - biodiversité - 
Les partenaires : réseau tortues marines de Guadeloupe animé par l’association "Kap Natirel".
 
 
23 VILLE DE BAIE-MAHAULT 
Hôtel de ville 97122 Baie-Mahault 
Tél : 0590 41 93 06 (LD) - 0590 26 31 28 (standard)
Mobile : 0690 47 87 69 - Fax : 0590 25 09 29 - Email : helene.dando@baiemahault.fr 
Intitulé : Organisation d’un guichet d’inscription à l’opération de réduction des déchets
« Foyer Témoin »
Dates et lieux : 2, 3, 6 et 7 Avril 2009, aux heures d’ouverture des bureaux 
Bâtiment des Services Techniques – Rue Eutrope Marian (face au gymnase municipal)
Description : La Ville de Baie-Mahault, en partenariat avec l’ADEME lance une opération
intitulée « Foyer Témoin » qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine du Développement Durable
et de la campagne nationale « Réduisons vite nos déchets, ça déborde ». Les inscriptions sont
ouvertes du 2 au 7 Avril inclus.
Cette opération ouverte à tous les foyers volontaires de Baie-Mahault se déroulera du 14
Septembre au 13 Décembre 2009.
Thème(s) : Déchets
Les partenaires : ADEME
 
 
24 VILLE DE BAIE-MAHAULT 
Hôtel de ville 97122 Baie-Mahault 
Tél : 0590 41 93 06 (LD) - 0590 26 31 28 (standard)
Mobile : 0690 47 87 69 - Fax : 0590 25 09 29 - Email : helene.dando@baiemahault.fr 
Intitulé  Matinée d’information sur l’ouverture d’un Point Info Energie permanent à Baie-
Mahault tous les 3ème vendredi de chaque mois
Dates et lieux : Vendredi 3 Avril 2009 de 9 h à 13 h à la Direction de l’Urbanisme – Rue du
Commandant Toutée à côté de l’Eglise
Description Les personnes intéressées  pourront se renseigner sur les économies d’énergie,
consulter de la documentation et prendre rendez-vous pour l’étude de leur dossier.
Partenaires : CLCV (Commission Logement Cadre de Vie)
 
 
25 CERCLE DES NAGEURS DE LA REGION DE BASSE-TERRE (CNRBT)
Zone artisanale de Calebassier 97100 Basse-Terre 
Intitulé : «Autour des tortues marines »
Conférence / colloque / débat pour grand public
Dates et lieux : le 3 avril 2009 à 18H30 au local du CNRBT à la zone artisanale de Calebassier
à Basse-Terre 
Description : Projection d'un film (15 minutes) puis animation/débat autour des tortues marines,
et historique de leur consommation en Guadeloupe (contre-exemple du "Consommez durable",
thème de l'année) auprès d'un public d'apnéistes et de nageurs
Thèmes : biodiversité, bonnes pratiques et préservation des milieux
Partenaires : club Apnée 7 et association Kap’natirel
 
 
26  L'ESPACE INFO ENERGIE
 
Intitulé : la situation énergétique catastrophique de la Guadeloupe et comment faire des
économies sur sa facture d'électricité 
Conférence-débat pour tout public
Dates et lieux : le vendredi 3 avril 2009, à la médiathèque du Lamentin, à 19H
Description : 
- la situation énergétique catastrophique de la Guadeloupe (TEL Fabrice, conseiller Info
Energie) 
- construire bioclimatique (GATIBELZA Henry, CAUE)
- la Maîtrise de l'énergie ou comment réduire le montant de ses factures d’électricité (TEL
Fabrice, conseiller Info Energie)
Thèmes : Energie
Partenaires : l'ADEME, EDF, le conseil régional et le CAUE
 
 
27 ASSOCIATION CONSEIL ENVIRONNEMENT DEVELOPPEMENT DURABLE (ACED)
Chemin de Carrère 97170 Petit-Bourg 
Intitulé : Biodiversité, agriculture et gestion de l’eau en zone sèche
Dates et lieux : le 5 avril 2009 RV à 9H30 à la vallée de Beaugendre à Vieux-Habitants
Description : Visite d’une forêt sèche, d’un verger et son système d’irrigation et d’un atelier
d’agro transformation. 
Thèmes : Biodiversité, eau
Partenaires : Producteurs locaux, l’Habitation Laurichesse Jean Marc PETIT
 
28 CAUE
Rue Baudot 97100 Basse-Terre 
Intitulé : Habitat bioclimatique
Conférence / colloque / débat pour grand public
Dates et lieux : le 3 avril 2009 à la médiathèque du Lamentin
Description : Informer et sensibiliser le grand public sur les enjeux de la construction
bioclimatique dans le contexte guadeloupéen: dépendance au pétrole, réchauffement
climatique, construction illicite, raréfaction des granulats. Il est don primordial d'informer la
population sur la nécessité de reconstruire avec le climat en préservant les ressources. 
Thèmes : Habitat/ bâtiment / urbanisme et énergie
Partenaires : Espace Info Energie de la CLCV, Fabrice TEL
 
 
29 Collège Jean Bellot HERVAGAULT 
BP 1 Le desert - 97127 DESIRADE
Intitulé : A la découverte des énergies renouvelables en Guadeloupe 
Visite / découverte / portes ouvertes pour Public interne à la structure porteuse du projet
Dates et lieux : Le 3 avril 2009, au collège 
Description : Découvertes et expositions sur les énergies renouvelables en Guadeloupe
Thèmes : énergie
Partenaires : Vergnet Caraïbes et la municipalité
 
 
30  CHAMBRE DES METIERS ET DE L’ARTISANAT (CMA)
Route de Choisy 97120 Saint-claude
Intitulé : Visite d'un groupe d'artisans à la Coopérative des professionnels de
l'Automobile, des traitements des métaux et de l'Environnement de la Guadeloupe
(COPAME)
Visite / découverte / portes ouvertes pour public spécialisé (élus, professionnels)
Dates et lieux : Le 7 avril 2009, à la COPAME à Capesterre Belle Eau, section Fromager
Description : La visite d'une coopérative de traitement et de valorisation des déchets de
l'automobile sera l'occasion d'aborder les problématiques du développement durable dans son
ensemble à savoir : le choix des produits; le bon choix énergétique, l’optimisation de la
consommation d'eau, la gestion des eaux usées, la pollution des sols (huiles, acides de
batteries ...), odeurs / poussières. 
Thèmes : Déchets, énergie, eau
Partenaires : Conseil Régional de la Guadeloupe, Cabinet conseil COGEIRISK, Syndicat des
artisans garagistes de la Guadeloupe
 
 
31 ASSOCIATION GWAGA PROMO SERVICES (GPS)
Intitulé : Habitat bioclimatique
Exposition pour grand public
Dates et lieux : le 3 avril 2009 à l’auditorium de Basse Terre à partir de 10h
Description : Journée thématique sur "La consommation sélective-
Exposition d’information sur la collecte des déchets ménagés
Etat des lieux de la valorisation des déchets en Guadeloupe
Les filières régionales de valorisation des déchets
Les logos du tri sélectif
Diffusion Gratuite et grand public du film 'Une vérité qui dérange"
Thèmes : Déchets
Partenaires : Service Culturel de la ville de Basse –Terre
 
 
 
 
32 LYCEE PROFESSIONNEL DE MORNE-A-L’EAU
Richeval 97111 Morne a l’eau 
Intitulé : "Les Energies renouvelables et la protection de l’environnement"
Création et diffusion d'un document d'information pour Enfants / jeunes et grand public
Dates et lieux : les 2 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7avril 2009 au Lycée Richeval Morne à l’eau
Description : Création et diffusion d’un documentaire sur le thème les énergies renouvelables et
la protection de l’environnement en Guadeloupe pour sensibiliser les jeunes lycéens
guadeloupéens sur le développement des énergies renouvelables dans l’Archipel et la
protection de notre environnement.
Thèmes : Energie, déchets
Partenaires : Aéroport Paul Caraïbes, l’usine de géothermie de Bouillante, le site de Petit Canal
Les éoliennes, La DIREN (la machine à absorption)
 
 
33 MAIRIE DE SAINT-CLAUDE
Hôtel de ville 97120 Saint-claude
Intitulé : Améliorons notre Cadre de Vie en changeant nos habitudes 
Conférence débat pour Grand public 
Dates et lieux : le 6 avril 2009 à 17H00 au centre Culturel Edouard CORADIN à Saint-Claude 
Description : Mise à disposition du public de stands d'information relatant : récupération des
eaux pluviales, installation des citernes, énergie solaire, recyclage, aides régionales, crédit
d'impôt, compostage suivis de conférence débats
Thèmes : déchets, énergie, eau
Partenaires : Les Associations : la clé d'Ut, Mélange 85, Volcan Fleuri 
La Région Guadeloupe
 
 
34 MAIRIE DE PETIT-BOURG
rue Schœlcher 97170 Petit-Bourg
Intitulé : Devenons écocitoyen : trions et recyclons nos déchets
Visite / découverte / portes ouvertes, pour Grand public
Dates et lieux : le 4 avril 2009 à Petit-Bourg 
Description : Soirée plein air qui repose sur le concept de la sensibilisation par le conte et par
les actes. Le dessin animé fait prendre conscience du comportement prédateur de l'homme sur
la forêt, de la perte de la biodiversité. Les ateliers de la récup' illustrent les notions de "réemploi"
de "ressources" qui sont aujourd'hui rattachées aux déchets
Thèmes : Déchets, biodiversité
Partenaires : ADEME, ciné woulé 
 
 
35 ASSOCIATION OIKOS CARAIBES
Rue Euvremont Gene Guery 97121 Anse-Bertrand
Intitulé : Comment faire des économies d'électricité et d'eau à la maison ?
Conférence / colloque / débat  et exposition pour Grand public 
Dates et lieux : conférence-débat le 02 avril 2009 à 18H à la Mairie de l'Anse-Bertrand et
exposition le 03 vendredi 2009 de 08 heures à 12 heures sur la place du marché. 
Description : sensibilisation du grand public sur les enjeux liés à la consommation économe
d'eau et d'électricité dans les logement. 
Thèmes : eau, énergie, habitat / bâtiment / urbanisme
Partenaires : Commune d'Anse-Bertrand, Point info énergie de la Guadeloupe
 
 
 
 
 
36 ASSOCIATION QEG HABITAT CARAIBES
BP 102 - 97118 SAINT FRANCOIS
 Intitulé : Air pur de l'habitat aux Antilles
Visite / découverte / portes ouvertes pour Grand public
Dates et lieux : les 4 et 5 avril 2009 
Description : présentation de "l'habitat durable" qui englobe les procédés de construction
naturels, les matériaux utilisables pour une maison écologique, et les attitudes domestiques à
avoir pour créer une symbiose entre habitat sain et protection de l'environnement, 
Présentation des matériaux écologiques nécessaires à la construction écologique.
Explication des procédés et des éléments constitutifs de ces matériaux.
Thèmes : habitat / bâtiment / urbanisme
Les partenaires : Sarl AIR PUR DES ILES, Boutique du Loto de Damencourt 
 
 
37 ASSOCIATION SAINT BARTH SUN LIGHT
MERLETTE BP 336 - 97133 SAINT BARTHELEMY 
Intitulé : Promotion de la semaine du développement durable par la diffusion de spots
radio de sensibilisation
Création et diffusion d'un document d'information, pour Grand public 
Dates et lieux : Le(s) 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 avril 2009
Description : Promotion de la semaine du développement durable par la diffusion de spots radio
de sensibilisation
Thèmes : Tourisme et loisirs
 
 
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 14:13
DECLARATION LKP
A propos des etats genaraux

KI DIAB « ÉTATS GÉNÉRAUX » ÉSA !!!!!!!
C’est  la grève générale  et le mouvement populaire historique des journées de Décembre, Janvier, Février et Mars 2009 kont pwofitasyon qui a conduit  l’État Français à organiser leurs dits  « états généraux » en Guadeloupe, avec l’arrière pensée de briser la dynamique LKP.
LKP déclare   : Pon «états généraux» ne peut être dicté au Peuple Guadeloupéen.
C’est :
De paris que M. Sarkozy a lancé ses « états généraux.
De Paris que M. Sarkozy a désigné son coordinateur central.
De Paris que M. Sarkozy a désigné ses personnalités référents.
De Paris que M. Sarkozy a établi le mode de fonctionnement de ses états généraux, y compris dans les détails (ateliers, sujets, chefs d’atelier, calendrier, etc.)
De Paris... ou plutôt... à Paris que se fera la synthèse de ces discussions de salon !

LKP refuse d’être la caution sociale, économique, politique et culturelle de Monsieur Sarkozy et de ses relais en Guadeloupe. Yo ja désidé biten a yo.
Nous déclarons  que les « états  généraux » du Peuple Guadeloupéen  ont  débuté depuis le 5 décembre 2008, que la plate- forme de revendications en 146 points et dix thèmes constituent le début du vaste chantier sur  l’état des lieux, le diagnostic de notre société en mal-développement, caractérisée par des inégalités basées sur une pwofitasyon qui perdure depuis  plus de quatre cent ans.
Après les avancées sociales arrachées de haute lutte par plus que 44 jours de mobilisation de masse dans les rues, un immense espoir de changement  s’est levé chez les Travailleurs et  le Peuple de Guadeloupe.
LKP entend concevoir avec le Peuple en mouvement de nouveaux rapports  économiques et sociaux, pour passer d’une économie de plantation d’import-distribution à une économie de production tournée prioritairement vers la satisfaction des besoins du Peuple Guadeloupéen.
Une Guadeloupe avec des femmes et des hommes capables  d’inventer une nouvelle société.
Aussi, nous devons notamment, avancer vers l’autosuffisance alimentaire, œuvrer pour le plein emploi, assurer la justice fiscale, protéger notre environnement, promouvoir un système d’éducation et de formation répondant aux besoins de la jeunesse, de son épanouissement et continuer à affirmer notre identité culturelle.
Nous devons favoriser une réelle expression démocratique de tous les Guadeloupéens, respectant le droit du Peuple Guadeloupéen à se donner la forme et le calendrier d’émancipation qu’il désire.
Seule la poursuite des luttes de masse, conduite par la classe des travailleurs conscients et organisés, fondée sur un programme né de ses propres besoins, aspirations et revendications pourra répondre aux espérances du Peuple.
Ce combat ne peut être mené victorieusement sans la participation de l’ensemble de la jeunesse et du Peuple. LKP se situe résolument dans cette logique.
ANNOU SANBLÉ pour nos propres revendications et aspirations.
La Gwadloup sé tannou,
La Gwadloup sépa ta yo ;
 Yo péké fè sa yo vlé an péyi an nou

Manten, 04.04.09
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