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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 01:16
INDISCRÉTIONS
Yves
Yves Jégo est en pleine rédaction d'un livre dans lequel il expliquera, en détails, comment en une quinzaine de mois, il est passé de l'enthousiasme d'être secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, avec des missions exaltantes, à la désillusion, le point d'orgue étant la mobilisation de 44 jours en Guadeloupe, ses prises de position courageuses contre la pwòfitasyon et son éviction du gouvernement à la faveur d'un remaniement. On a hâte de lire ce brûlot !

Franck
Le dernière assemblée Générale ordinaire du conseil d’administration de l’IGUAVIE (Interprofessionnelle guadeloupéenne de la viande et de l'élevage) a élu son nouveau bureau. Franck Desalme, représentant la famille de la Transformation, a été élu président. Il est bien secondé puisque Firmin Lodin, Marie-Dominique Takour, Bruno Cadier et Guy Lurel l'assistent.

Maryse
Cinq mois après le début d'une grève dure, Maryse Mayeko, directeur général, s'est rendue dans les locaux de l'Asfo. Les grévistes ont suspendu leur mouvement. Elle était accompagnée d'un huissier qui relève : « Une odeur nauséabonde est perceptible dans le hall de réception de l'immeuble... » Hé, c'était aussi la grève du tirage de chasse ? Et l'huissier poursuit : « Le bureau de Mme mayeko est inaccessible : la porte d'entrée a été enlevée. Un meuble volumineux obstrue l'entrée... » On sait que Maryse est une forte femme, on malfanm, on fanm a grenn, mais tout de même !

Gugusses
Les élus n'ont de cesse de « rappeler l'Etat à ses devoirs », de balancer sur le préfet Desforges. Le malheureux en reçoit plein la gueule, à chaque communiqué, à chaque intervention sur les ondes, à chaque conférence de presse. Aucun respect pour le représentant de l'Etat, c'est de mode en ces périodes préélectorales, faut aller avec le vent. Même si c'est le grand Nicolas qu'on appelle en douce à la rescousse quand la Guadeloupe crame... Quitte à lui faire des sourires et à l'assurer d'une certaine considération, une fois caméras et micros partis. On sait que le coup de menton, c'est pour la galerie !

Lucette
On le reconnaît bien là ! Un beau sportif et LMC ne se sent plus. C'est toute sa fibre de femme d'action qui vibre. Elle aussi a compris que quand on est capitaine, il faut donner de soi. Capitaine de l'équipe de France, Thierry Henry, a marqué deux fois, propulsant deux fois la sélection française sur la route de la qualification pour la coupe du monde 2010. Elle s'est fendue d'un télégramme de félicitations, exprimant dans la foulée (quelle sportive !) le vœu que le ballon d'or lui soit attribué cette année.

Rozan
Rozan Rauzduel, du PPDG, s'est rendu en Martinique, apporter son soutien aux partis qui concoctent l'assemblée unique, panacée d'un bien-être des populations. Interrogé hier matin sur une radio, il se dit solidaire des combats à venir... Sauf qu'il risque bien, à la grande déception de ceux qui, actuellement, nombrilisent à tous crins, de ne pas y avoir de combat. Les Antilles françaises rapportent très peu (sauf à quelques particuliers), coûtent beaucoup (à la collectivité nationale). Et en ce moment, les sentiments...

Christian
Christian Paul, proche de Martine Aubry, et mis en cause dans le livre Hold ups, arnaques et trahisons (voir l'édition de vendredi), a jugé « sidérant » que Ségolène Royal veuille « utiliser l'ouvrage pour se refaire une santé au PS ». Le député de la Nièvre a demandé au président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel, de « rétablir la vérité » sur des propos qui lui sont attribués dans le livre. A suivre...
André-Jean VIDAL
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 01:16
LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE : PRIORITES A 100 JOURS

Le préfet Nicolas Desforges a décidé de frapper fort pour tenter d'enrayer la croissance de la violence dans le département. Un plan baptisé priorité 100 jours a été mis en place, dont voici les principales mesures.

La Guadeloupe a été confrontée cet été à une hausse sensible de la délinquance de voie publique et des accidents mortels de la circulation. Par ailleurs, une série d'agressions violentes (homicides, agressions conjugales, rixes entre bandes) est à l'origine d'un sentiment d'insécurité, tant en Grande-Terre qu'en Basse-Terre.
Ces faits ont mis en lumière plusieurs phénomènes connus : la détention d'armes, les addictions diverses (alcool, drogues), la formation de bandes de jeunes armés, etc.
A ce titre, la réactivité des forces de l'ordre a permis l'interpellation en flagrant délit ou après enquête d'un certain nombre d'auteurs de coups et blessures avec armes à feu.

Toutefois, il est nécessaire que l'action des forces de l'ordre s'inscrive dans la durée, autour de priorités clairement définies, et que l'ensemble des acteurs de la chaîne de sécurité soient mobilisés (maires, autorités judiciaires, autorités administratives, etc.). C'est l'objet de ce plan à 100 jours qui définit les priorités à retenir et les actions à mettre en œuvre immédiatement pour enrayer l'augmentation de la délinquance. 

Ce plan s’inscrit dans les différents plans mis en œuvre en Guadeloupe dès 2008 ( plan judiciaire anti-violences, plan départemental de prévention de la délinquance, plan de protection de l’enfance, plan départemental d'actions sécurité routière, plan de lutte contre les violences conjugales,…) et a vocation à être reconduit sine die.

1.Priorités d'actions pour les 100 prochains jours
1.Lutter contre la circulation de armes à feu

Trop d'armes circulent en Guadeloupe. Il s'agit le plus souvent d'armes blanches (coutelas, machettes, etc) ou d'armes à feu trafiquées (fusils de chasse dont le canon a été scié, fusils à pompe). Ces dernières peuvent être de vieilles armes trafiquées, ou des armes volées lors de cambriolages. Si des trafics d'armes avec l'étranger ne sont pas à exclure, force est de constater que la majorité des armes saisies sont d'origine guadeloupéennes.

La priorité des forces de l'ordre doit donc être, après analyse du phénomène, de saisir les armes à feu illicitement détenues, en vue d’obtenir des tribunaux leur confiscation, l’objectif étant de tarir le marché local et d'interpeller les trafiquants d'armes.

1.Lutter contre le phénomène de bandes
Le phénomène des bandes tend à se développer en Guadeloupe, sans pour autant que l'on puisse parler de « gangs » véritablement structurés. Il s'agit de jeunes désœuvrés, vivant de trafics en tout genre. L'agglomération Pontoise est la plus touchée (Baie-Mahault, Lamentin, Pointe-à-Pitre, Les Abymes, Gosier) mais ces bandes sont mobiles et peuvent affronter d'autres jeunes pour des motifs futiles, par exemple ceux de Capesterre-Belle-Eau ou de Goyave, comme cela s'est déroulé cet été. Les lieux festifs sont souvent des points de fixation, notamment les discothèques et bars de nuit. Il est à noter que beaucoup de ces jeunes circulent sur des deux-roues, non équipés de casques, et cachent leurs armes dans la selle de leur véhicule.     
1.Lutter contre le trafic de drogues
La drogue est à l'origine d'une délinquance violente en Guadeloupe, qu'il s'agisse de règlements de compte entre trafiquants ou de cambriolages et vols à main armée de la part de consommateurs de drogue. Le crack, la cocaïne et le cannabis sont les drogues les plus consommées. La lutte contre la drogue suppose une action d'ensemble : une pression constante de la part des forces de l'ordre et la poursuite des efforts de prévention. 

1.Lutter contre l'insécurité routière
Alors que l'on constate une amélioration des chiffres de la sécurité routière (tués, accidents, blessés) depuis le début de l'année, l'été a été marqué par une série inhabituelle d'accidents mortels (5 décès en juillet et 11 décès en août). Cette série de décès sur les routes est le signe d'un relâchement des comportements de la part d'une minorité d'usagers de la route. Les causes de ces accidents sont toujours les mêmes : vitesse excessive et dépassements dangereux, non port du casque et de la ceinture de sécurité, comportements dangereux des piétons la nuit, etc.  

1.2.Les actions à mettre en œuvre au cours des 100 prochains jours
1.Mieux connaître la circulation des armes et mener des opérations ciblées pour saisir des armes et de la drogue
Les services de police et de gendarmerie, tout particulièrement le SDIG et le GIR, s'attacheront à analyser la circulation des armes (quelles sont-elles ? d'où viennent-elles ? qui sont les détenteurs ? Comment se sont-ils procurés ces armes ? Où les cachent-ils ?), notamment en opérant un véritable suivi des armes saisies et une vérification approfondie des armureries.  

Il s'agira également de saisir un maximum d'armes, en vue d'obtenir des tribunaux leur confiscation, en mettant en place des actions de contrôles avec réquisition du Parquet pour fouiller les véhicules. Les Douanes seront associées à ces opérations. Elles seront ciblées sur les quartiers sensibles, les squats ou les lieux marqués par une forte délinquance de voie publique. Les créneaux de temps et de lieux seront fixés au dernier moment. Le GIR pourra être associé à ces opérations dans le respect de ses attributions (échange de renseignements, avis technique…)

Il conviendra enfin de rappeler à la population les règles en matière détention d'armes, celle-ci étant à l'évidence méconnues.

Objectif : 2 opérations par semaine, l'une en zone police, l'autre en zone gendarmerie
       
1. Renforcer les contrôles autour des lieux festifs
2. Trop de discothèques ou bars de nuit sont le lieux d'affrontements réguliers, souvent sous l'emprise d'alcool. Il convient de rénover et de faire appliquer strictement la réglementation en matière de débits de boisson. Des contrôles fouillés seront réalisés dans les  discothèques et bars de nuit qui posent le plus de difficultés et des mesures de fermeture seront prises le cas échéant. Une collaboration étroite sera menée avec l'autorité judiciaire pour faire respecter les arrêtés de fermeture.

Parallèlement, un travail sera mené avec les représentants de la profession pour revoir l'arrêté préfectoral déterminant les heures de fermeture des débits de boisson et adopter une charte de bonne conduite.

Objectif : 2 contrôles par mois, l'un en zone police, l'autre en zone gendarmerie.
2.3 Une meilleure surveillance des bandes
Les bandes sont un phénomène nouveau qu'il convient de suivre avec attention. Pour cela, la police et la gendarmerie renforceront l'échange de renseignements sur ces bandes afin d'identifier les meneurs et faciliter d'autant leur interpellation en cas de délits. Le SDIG apportera son concours en élaborant une cartographie de ces bandes et en suivant de près leur évolution.

Objectif : réaliser un recensement précis des bandes et de leurs principaux membres
1.2.Une répression accrue des comportements les plus dangereux sur les routes
Les forces de l'ordre concentreront leurs actions sur les comportements« infractionnels » les plus dangereux, par une une répression systématique, sur le mode de la « marteau -thérapie » : le non-port des équipements de sécurité, casque et ceinture; le non-respect des priorités, les conduites sous l'emprise de l'alcool ou de     produits stupéfiants et la vitesse.

Objectif : 1 opération départementale par mois d'envergure, 1 opération d'envergure par mois au niveau de chaque compagnie de gendarmerie et de chaque circonscription de police, et plusieurs opérations d'envergure par mois au niveau de l'escadron départemental de sécurité routière.

2.5.Renforcer les moyens consacrés à la lutte contre la délinquance
Pour combattre la délinquance de voie publique, le taux d'occupation de la voie publique devra être renforcé aux heures et dans les lieux adaptés. Pour cela, la DDSP mettra en place un équipage BAC supplémentaire début septembre sur Pointe-    à-Pitre et renforcera la BAC de Basse-Terre. Par ailleurs, sur Basse-Terre, la mise en place d'un dispositif de vidéo-protection en Préfecture permettra de libérer des effectifs au profit d'une patrouille supplémentaire.

S'agissant de la gendarmerie, les deux escadrons de gendarmerie mobiles, désormais complets depuis le début de l'année, verront leurs missions réorientées vers la lutte contre la délinquance.
   
Objectif : améliorer le taux d'occupation de la voie publique, notamment dans les lieux et aux horaires les plus criminogènes.

2.6 Développer un partenariat fort avec les maires
Les maires, qui ont fait part de leur émotion devant les événements récents ont un rôle essentiel en matière de prévention de la délinquance :
⁃Mise en œuvre des attributions multiples qui leur sont confiées en matière de prévention de la délinquance (loi du 5 mars 2007) et que retrace le guide des maires;
⁃Développement des CISPD et des CLSPD, or trop de CLSPD sont insuffisamment actifs. Des réunions des CISPD de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre seront provoquées, et les maires seront sensibilisés à la nécessité de mettre en commun leurs CLSPD pour atteindre une masse critique;
⁃Développement de la vidéo-protection, moyen très efficace pour lutter contre la délinquance de voie publique;
⁃Signature de conventions de coordination police municipale/forces de sécurité de l'Etat afin d'assurer une complémentarité effective entre elles : patrouilles communes, meilleure participation à la lutte contre l'insécurité routière, etc.
⁃Participation à la lutte contre la circulation des armes: recensement des squats, engagement d'une réflexion sur une remise spontanée des armes détenues illicitement, etc. 
⁃Mise en place d'hébergements de nuit pour les sans domiciles fixes qui déambulent la nuit dans les rues de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre.
     
Objectif : accroître le nombre de projets de vidéo-protection et réactiver les CLSPD et CISPD, faire signer toutes les conventions relatives aux polices municipales. 

1.    Une évaluation hebdomadaire du plan
Un tableau de suivi de ce plan à 100 jours sera réalisé chaque semaine, recensant notamment : 
- le nombre d'opérations « coup de poings »;
- le nombre de personnes interpellées au cours de ces opérations;               
- les suites judiciaires;
- le nombre d'armes (à feu, blanches) et de munitions saisies.

Un bilan sera réalisé à l'issue des 100 jours pour rendre compte des résultats de ce plan.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 23:29
Augmentation "modérée" des prix des carburants à La Réunion

Le préfet de La Réunion, Pierre-Henry Maccioni, a annoncé jeudi une augmentation "modérée" du prix des carburants dans l'île, gelés depuis mars dernier, après avoir recueilli l'avis de l'Observatoire des prix de La Réunion.
A compter du 15 septembre, le prix du litre de super augmentera de 6 centimes (1,26 euro au lieu de 1,20) et le prix du litre de gazole de 2 centimes (0,95 euro au lieu de 0,93).
Les prix de l'essence et du gasoil étaient gelés depuis le mois de mars dernier et se situaient "déjà très en deçà du prix des structures de l'époque", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Ces augmentations "modérées" tiennent compte de l'avis de l'Observatoire des prix de La Réunion qui s'était réuni le 3 septembre dernier, ajoute le texte.
"Si j'avais dû appliquer la structure des prix qui a prévalu jusqu'ici, j'aurais dû augmenter le prix du super de 14 centimes et le prix du gazole de 5 centimes", a déclaré le préfet Pierre-Henry Maccioni.
Il a souligné que ces hausses de tarifs sont également inférieures aux "préconisations du rapport de l'Inspection générale des finances" qui avait fixé l'augmentation à 10 centimes pour le super et de 1 à 2 centimes pour le gazole.
La hausse restera "modérée et progressive jusqu'à la fin de l'année, moment où seront connues les décisions du Conseil interministériel de l'outre-mer qui concerneront notamment l'éventuel nouveau mode de fixation des prix dans les Dom", selon la préfecture.
Le prix de la bouteille de gaz augmente de son côté de 1 euro (18 euros au lieu de 17). Le préfet a annoncé qu'il procéderait à une "nouvelle révision des prix dans un mois".
Le litre d'essence sans plomb et du gazole vient d'augmenter de 7 centimes en Martinique, à la suite d'un arrêté du préfet de région. Doivent suivre à présent la Guyane et la Guadeloupe (sans doute lundi).
L'application des préconisations des rapports de l'Inspection des finances et de l'Autorité de la concurrence aurait dû conduire à une hausse de 20 centimes en moyenne dans les quatre DOM, selon des sources gouvernementales.
Mais les pouvoirs publics ont préféré étaler la hausse pour ne pas peser sur le pouvoir d'achat des consommateurs, quelques mois après les graves crises sociales de la fin de 2008 et du début de 2009, selon ces mêmes sources.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 21:28
L'Elysée parie sur une taxe carbone fiscalement neutre mais efficace

Extrait du Monde du jour

 

M. Sarkozy, qui avait promis une compensation au centime près pour les ménages, propose soit une réduction de l'impôt sur le revenu pour les ménages imposables, soit le versement d'un chèque vert pour ceux qui ne sont pas imposables. Une commission indépendante de suivi de la fiscalité écologique sera instituée.

Le chef de l'Etat veut convaincre les Français, face à l'"urgence climatique", de la nécessité de changer de comportement, de trouver "les chemins d'une croissance plus juste". "Le monde est parvenu à un moment de vérité, devait expliquer M. Sarkozy. La crise économique mondiale que nous traversons n'est pas terminée. Mais nous devons aujourd'hui décider si nous voulons créer un monde différent de celui d'avant la crise, un monde plus soutenable, plus respectueux de l'environnement, un monde plus juste."

Le chef de l'Etat, qui n'ignore pas l'hostilité des Français à l'instauration d'une nouvelle taxe, demande à chacun de "se sentir concerné par l'enjeu" et de "comprendre la justesse de notre ambition".

M. Sarkozy a choisi une solution médiane. Il a très longuement hésité. Jeudi 10 septembre au matin, juste avant son départ de l'Elysée, il rendait encore ses ultimes arbitrages. La veille, les négociations avaient été âpres entre la ministre de l'économie, Christine Largarde, le ministre du budget, Eric Woerth, et le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo.

Le choix final ne déjuge pas véritablement le premier ministre, François Fillon, qui avait affirmé la semaine dernière dans le Figaro Magazine, un prix de 14 euros la tonne de CO2. Une annonce jugée prématurée par l'Elysée, qui avait fait savoir que rien n'était "arrêté" créant une impression de cacophonie de l'exécutif.

Dimanche 6 septembre devant les militants de l'UMP, réunis pour leur université d'été à Seignosse, M. Fillon avait encore demandé à être jugé "non sur des rumeurs et des spéculations, mais au vu des arbitrages complets que le président de la République présentera".

Mais la décision du président de la République s'éloigne des 32 euros qu'avait prôné la commission d'experts dirigée par Michel Rocard. Tous les écologistes demandaient un prix "significatif" et avaient mis en garde le gouvernement contre des "mesure placebo".

Nicolas Hulot l'instigateur de cette taxe, en 2007, proposait, lui, un prix de départ de 20 euros, avec une progressivité pour atteindre 50 euros la tonne en 2020, 100 euros en 2030. "Si on considère que le but, c'est de changer les comportements, et que le signal prix est un bon levier, il, faut un niveau de départ élevé", avait plaidé, Nicolas Hulot, dans un entretien à Libération, lundi 7 septembre. "L'important n'est pas le prix de la tonne mais la création d'une fiscalité verte" a fait valoir Nicolas Sarkozy, auprès de ses ministres

Craignant l'hostilité de l'opinion publique à l'instauration d'une nouvelle taxe, le chef de l'Etat a beaucoup consulté avant d'arrêter sa décision, ses ministres, ses conseillers, mais aussi les chefs de parti. Mercredi 9 septembre, il a reçu Martine Aubry.

La première secrétaire du PS a rappelé à son hôte que le PS souhaitait une "contribution energie-climat qui soit à la fois une vraie contribution écologique et une vraie contribution sociale" avant de déplorer "la cacophonie gouvernementale" qui a, selon elle, "gâché une belle idée".

 

"Marchands de tapis"

La maire de Lille a indiqué qu'elle était favorable aux préconisations de Michel Rocard, c'est-à-dire un prix de départ proche de 32 euros. La semaine dernière, M. Sarkozy s'était entretenu avec Cécile Duflot. La secrétaire nationale des Verts avait également réclamé un niveau "significatif".

La polémique autour de la taxe carbone et la complexité des arbitrages dont elle a fait l'objet, n'a guère simplifié l'autre grand chantier fiscal de 2010 : la réforme de la taxe professionnelle.

Le chef de l'Etat avait annoncé, le 5 février, la suppression de cet impôt qualifié d'"imbécile" par François Mitterrand parce qu'il taxait les investissements productifs et pénalisait l'industrie. En réalité, les entreprises bénéficieront, au titre de la TP, d'un allégement d'impôt compris entre 5,5 et 7,6 milliards, selon les modes de calcul adoptés. Et elles devront payer quelque 1,8 milliard au titre de la taxe carbone.

Des discussions de marchands de tapis sont en cours entre le gouvernement et les organisations patronales pour réduire au maximum le nombre d'entreprises perdantes (42 000).

Les élus locaux, de leur côté, s'inquiètent d'une réforme qui doit s'accompagner d'une réallocation des ressources des collectivités locales. La révolution fiscale prônée par Nicolas Sarkozy pourrait bien devenir un casse-tête.

Claire Guélaud et Sophie Landrin
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 20:30
Transports interurbains : Jacques Gillot interpelle de nouveau l’Etat sur l’urgente nécessité de faire respecter l’ordre public

Suite à la mobilisation des chauffeurs de la société RMT attributaire d’un lot de la DSP, inquiets pour leurs conditions de travail et leur intégrité physique, face aux exactions de transporteurs clandestins, le Président du Conseil Général, Jacques Gillot, interpelle de nouveau le Préfet Nicolas Desforges, sur l’urgente nécessité de garantir le maintien de l’ordre public. 

En effet, particulièrement en Nord Basse-Terre et en Nord Grande-Terre, des transporteurs individuels, qui à défaut d’être attributaires de la délégation de service public mise en œuvre par le Conseil Général ou d’un contrat de sous-traitance des groupements concernés, ne disposent d’aucune autorisation légale de transporter des voyageurs, perturbent le bon fonctionnement des entreprises régulièrement constituées.

Les interventions du Conseil Général en vue d’une conciliation des parties s’étant à ce jour révélées vaines, Jacques Gillot en appelle instamment à l’autorité du Préfet pour la mise en œuvre de mesures coercitives qui mettent un terme définitif aux agissements délictueux de ces transporteurs clandestins.

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 20:20
VICTORIN LUREL : « C’est aux forces de police qu’il revient de garantir la sécurité aux abords des
établissements scolaires »


Victorin Lurel s'est adressé aux élus, ce jeudi matin, lors de l'assemblée plénière du Conseil régional.
Voici l'intégralité du discours.
 
Monsieur le président du Conseil économique et social régional,
Monsieur le président du Conseil de la culture, d’éducation et de l’environnement,
Mesdames et messieurs les conseillers régionaux, chers collègues,
Mesdames et messieurs les invités,
Mesdames et messieurs,
 
Je tiens à vous remercier pour votre présence en ce jour où nous tenons notre
deuxième assemblée plénière de l’année. Vous avez pu le constater, l’ordre du jour
est particulièrement conséquent avec, notamment, l’examen et le vote du projet de
budget supplémentaire qui vous sera présenté dans quelques instants. C’est
essentiellement pour que nous disposions du temps nécessaire à la bonne tenue de
nos débats que j’ai souhaité avancer finalement l’heure de notre réunion.

C’est une forme de rentrée pour notre assemblée, quelques jours après une rentrée
scolaire et universitaire qui semble, pour l’heure, s’être déroulée dans de bonnes
conditions, en dépit d’une alerte cyclonique qui aurait pu être beaucoup plus
perturbante et des menaces de propagation du virus de la grippe A H1N1. Sur ce
point d’ailleurs, j’ai chargé le directeur général des services de prendre l’attache de
tous les proviseurs afin de leur garantir un approvisionnement en solution
hydroalcoolique et en masques. Et je lui ai également demandé de veiller à ce que le
personnel régional fasse partie du plan de vaccination afin de garantir la continuité
du service public.
 
Mais, avant toute chose, j’aimerais saluer et vous inviter à saluer l’entrée dans notre
assemblée d’un nouveau conseiller régional : M. Marcelin CHINGAN, qui fait suite
à la démission de notre ancien collègue Patrice TIROLIEN, élu le 7 juin dernier
député européen. J’ai eu l’occasion de rendre hommage à Patrice TIROLIEN lors
de notre dernière réunion, et aujourd’hui je suis heureux d’accueillir mon camarade
et ami Marcelin, dont je connais bien les qualités et la force de l’engagement qu’il
saura, j’en suis sûr, mettre au service de notre collectivité. Bienvenue à vous M. le
conseiller régional !
 
Je tiens également à saluer notre directeur général adjoint, M. Jean-Claude HUC,
qui a fait valoir ses droits à une retraite bien mérité après plusieurs décennies au
service de la Guadeloupe, d’abord à la mairie de Basse-Terre, puis ici à la Région.
Chargé de dossiers souvent lourds et sensibles, il nous manquera. Et j’espère qu’il
reviendra nous voir, en particulier pour nous gratifier de ses lumières
météorologiques si précieuses en période cyclonique… 
 
Cette période cyclonique se résume pour l’instant à la tempête Erika qui, certes,
s’est révélée plutôt modérée dans ses effets en raison de sa structure particulière.
Mais, j’ai tenu à me rendre en plusieurs points de la Côte sous le vent, à Bouillante
notamment, avant d’aller à Trois-Rivières et j’ai pu constater des dégâts ponctuels
sérieux. La Région se tient prête à étudier les dossiers des communes, des
entreprises et des particuliers qui solliciteront notre appui. 
 
Je voudrais ensuite redire devant vous ma très vive préoccupation quant aux faits
de violences qui ont émaillé l’actualité de ces dernières semaines dans notre
archipel. Cette violence quasi-quotidienne nous interpelle tous évidemment, car
rien n’est plus éloigné de nos aspirations profondes que ces actes sanglants. Les
violences crapuleuses, les violences gratuites et même les violences routières ont
atteint un niveau intolérable qui doit provoquer une véritable mobilisation des
pouvoirs publics pour appréhender ce problème dans toutes ses dimensions :
prévention, médiation, dissuasion et répression. 
 
C’est pourquoi, je vous annonce que j’ai sollicité un entretien auprès du ministre de
l’Intérieur, Brice HORTEFEUX, afin de faire avec lui, dès que possible, le point
sur les différentes mesures que nous devons mettre en œuvre pour que le droit à la
sécurité de nos concitoyens demeure un droit de l’Homme. 
Vous le savez, la Région n’a aucune compétence particulière en matière de sécurité.
Mais, nous agissons sans relâche depuis plus de 5 ans pour l’insertion des jeunes, en
particulier pour ceux qui sont en marge du système éducatif et qui sont les plus
susceptibles de basculer dans la délinquance. S’il faut faire encore davantage, nous y
sommes prêts. 
 
Nous avons également installé des portiques de sécurité dans un lycée – celui du
Lamentin. S’il faut multiplier ces équipements dans les lycées dits « à risques », nous
y sommes prêts.

J’ai dit plusieurs fois que nous étions prêts à accompagner les communes qui le
souhaitent pour les équiper de système de vidéoprotection. S’il faut agir vite en la
matière, nous y sommes prêts aussi.
 
Souvenez-vous, il y a quatre ans déjà, nous avions organisé, Jacques GILLLOT et
moi-même, un Congrès des élus par lequel nous avions formulé un certain nombre
de demandes relatives à la sécurité de nos villes, de nos campagnes et de nos côtes.
Or, beaucoup de ces demandes sont restées lettre morte – les effectifs
supplémentaires, les vedettes, etc. Il est  donc urgent de remettre cet ouvrage sur le
métier au moment où nous réalisons que des armes circulent chez nous en nombre.
 
C’est en substance ce que je dirai au ministre en lui rappelant également au passage
que c’est aux forces de police qu’il revient de garantir la sécurité aux abords des
établissements scolaires.
 
La sécurité, n’en doutez pas, figure parmi les principales préoccupations des
Guadeloupéens aujourd’hui. Le pouvoir d’achat en est une autre, pour laquelle nous
ne relâchons pas notre vigilance compte tenu de l’actualité brûlante autour de
plusieurs problématiques.
 
Les carburants d’abord. 
 
Il y a une semaine, la nouvelle secrétaire d’Etat à l’Outre-mer a effectué un
déplacement en Guadeloupe et en Martinique pour y signifier, en substance, que le
gouvernement entendait sortir au plus vite du gel du prix des carburants que nous
avions obtenus, Jacques GILLOT, les socioprofessionnels et moi-même en
décembre dernier.

Lors de la réunion de l’Observatoire des prix à laquelle j’ai participé, je dois dire
que nous je n’ai pas été franchement convaincu par le discours d’ailleurs assez peu
convaincant qui nous a été servi par les services de l’Etat. 
 
En effet, en élus responsables, si l’on peut comprendre qu’il soit nécessaire de sortir
du gel des prix afin que ceux-ci fluctuent normalement selon les cours du pétrole
sur les marchés mondiaux, nous n’oublions pas que nous avions demandé ce gel
dans un but précis : obtenir une révision complète et transparente des modalités de
fixation des prix de l’essence. Or, force est de reconnaître que l’Etat ne nous
propose toujours pas une autre méthode de fixation. 
 
A quelques amodiations près, d’ailleurs assez peu vérifiables comme la baisse des
marges de 12 à 8% de la SARA qui aurait été exigée, nous restons dans l’épure que
les rapports Bollier, Ollier et Autorité de la concurrence ont pourtant sévèrement
critiquée pour son opacité et pour ses sources avérées de « pwofitasyons ». 
 
Et quand, de surcroît, la ministre en voulant faire simple, nous affirme comme ce
fut le cas dans mon bureau, que le prix du baril a doublé depuis décembre dernier,
vous conviendrez avez moi que nous ne pouvons pas souffrir d’approximations en
cette matière sensible. Car, non seulement sur la période décembre/septembre, le
baril est passé de 49,7 à 68,20 dollars, ce qui est loin d’être un doublement, mais la
parité euro/dollar est quant à elle passée de 1,25 $ pour 1 € à 1,45 $ pour 1 $, ce qui
contribue à diminuer les factures d’achat de la SARA. 
 
Voilà pourquoi, mes chers collègues, nous avons présenté un front uni, Jacques
GILLOT et moi-même pour refuser ensemble l’augmentation des prix à la pompe
que nous propose la ministre et nous avons obtenu le report de la réunion de
l’Observatoire des prix qui devait, dès le début de cette semaine, valider une hausse
semblable à celle entrée en vigueur hier en Martinique. Il est de notre devoir de ne

pas relâcher la pression tant le gouvernement paraît hélas incapable de résister aux
intérêts des grands groupes pétroliers. 
 
Je ne peux que déplorer qu’après 10 mois depuis décembre dernier, le
gouvernement n’ait toujours rien à proposer de concret, sinon d’augmenter les prix.
Et, je ne perds pas de vue que l’entrée en vigueur de la taxe carbone ne manquera
pas de provoquer une nouvelle hausse des prix à la pompe de 4 centimes, si l’on
s’en tient aux arbitrages rendus ce matin même par le chef de l’Etat.
 
Autre problématique : les prix des produits de grande consommation
L’Autorité de la concurrence vient en effet de rendre public un rapport qui ajoute
d’autres éléments à l’analyse que nous faisons depuis maintenant de longs mois sur
l’existence de dysfonctionnements et de pratiques commerciales abusives qui
nuisent au pouvoir d’achat des Domiens.
 
Les préconisations sont multiples. Certaines mettent en cause l’octroi de mer en
omettant de préciser néanmoins qu’il s’agit là de recettes indispensables pour les
communes. Le rapport ne tient pas non plus compte de la dernière baisse de taux,
très significative, intervenue le mois dernier sur des centaines de produits de
première nécessité. 
 
Sur nombre de propositions, la Région aura à se positionner et nous ne
manquerons pas de prendre, très bientôt, de nouvelles initiatives pour la défense du
pouvoir d’achat des Guadeloupéens qui est au cœur de notre action depuis 2004.
 
Mes chers collègues, avant de terminer cet utile tour d’horizon des dossiers qui
nous occupent en cette rentrée, et avant de vous présenter les différents points à
notre ordre du jour, je voudrais vous dire quelques mots de l’initiative prise par les

exécutifs départementaux et régionaux de Martinique et de Guyane en vue de leur
possible évolution statutaire.
 
Les sollicitations ont été nombreuses pour que je m’exprime dans les médias à ce
sujet, comme si l’on aurait souhaité engager un débat entre la Guyane et la
Martinique d’une part, et la Guadeloupe d’autre part, voire même susciter une
opposition ou un match entre nos régions et entre leurs élus.
 
Je l’ai donc rappelé dans un communiqué dimanche dernier et je le fais ici : chaque
région choisit son rythme et choisit sa voie. On ne peut pas avoir accueilli en
applaudissant à tout rompre la voie ouverte il y a quelques années à une évolution
différenciée de nos territoires afin d’en finir avec l’uniformité, pour maintenant
vouloir que nos régions évoluent ensemble d’un même pas vers les mêmes
horizons. 
 
Ce n’est en tout cas ni à Cayenne, ni à Fort de France, ni à Paris que se décidera
notre avenir institutionnel.
 
Les élus de la Martinique et de la Guyane ont fait le choix de proposer une
évolution rapide vers l’article 74. Et ce sont les peuples qui, en dernier ressort,
diront si tel est leur souhait.
Les élus de la Guadeloupe, eux, ont fait un choix de prendre le temps d’élaborer un
projet guadeloupéen. Nous nous sommes fixés un cap de 18 mois pour cela en
laissant les élections régionales se dérouler normalement en 2010. C’est inscrit dans
la résolution du congrès du 24 juin dernier qu’il me semble nous avons voté à
l’unanimité. 
 
Il n’y a donc pas de polémique à engager entre nous. En revanche, je dois avouer
que j’ai été surpris, pour ne pas dire stupéfait, d’entendre des élus qui ont pourtant

voté cette résolution, souhaiter un report des élections régionales comme le
demandent les élus martiniquais et guyanais.
 
D’autant plus que, vous l’avez observé comme moi, les exécutifs martiniquais et
guyanais, pour des raisons qui leur appartiennent, ont évolué, si j’ose dire, dans leur
évolution… dans la mesure où ils demandent désormais que la consultation
populaire se déroule plutôt courant 2010 afin, si je comprends bien leur démarche,
de prendre un peu plus de temps. 
 
Or, j’avoue que je ne m’explique toujours pas comment il est possible de reporter
les élections et d’organiser à la place une consultation populaire chez nos deux
voisins. Car, si les peuples disent oui, il faudra assurément plus d’un an pour
élaborer la loi organique – pour mémoire les Iles du nord ont pris 3 ans. En
revanche, si les peuples venaient à dire non, quand donc auraient lieu les nouvelles
élections régionales ?
 
Face à casse-tête, je pense que nous avons fait preuve d’une grande sagesse en nous
inscrivant dans un calendrier moins contraint, moins précipité et pour tout dire plus
propice au travail de pédagogie et de conviction que nous aurons à mener à
l’endroit de notre peuple qui nous a déjà montré sa lucidité sur ces questions
institutionnelles…
 
Car avant cela, j’ai le sentiment que nous sommes davantage attendus sur ce que
nous pouvons faire très concrètement, dans l’action, pour sortir notre territoire
d’une situation de crise dans laquelle il se trouve depuis plusieurs mois et qui a
connu une accélération nette depuis le début de l’année.
 
J’ai souhaité inviter à s’exprimer devant nous le nouveau directeur de l’IEDOM et
les présidents des organisations socioprofessionnelles afin qu’ils nous éclairent sur
la conjoncture économique actuelle et que nous puissions en débattre.
 
Sans déflorer leurs présentations, il apparaît clairement que la plupart des
indicateurs persistent dans le rouge : croissance, chômage, faillites d’entreprises,
surendettement, trafic portuaire et aéroportuaire… Soutenir que les 44 jours de
grève ne sont pour rien dans cette situation paraît chaque jour plus hasardeux, tant
le creux est net sur le dernier semestre écoulé.
 
C’est dans ce contexte pour le moins difficile, mais également avec le souci d’y
apporter des solutions concrètes, que nous avons élaboré notre budget
supplémentaire pour l’année 2009. Nous devions initialement l’examiner avant les
vacances, mais nous avons préféré différer compte tenu de nos trop grandes
incertitudes en matière de recettes fiscales.
 
Car c’est bien la première des contraintes dont il nous a fallu tenir compte :
- La perte sur l’année 2009 pour les seules recettes de l’octroi de mer et de la
taxe spéciale sur les carburants est attendue à 12 millions d’euros ;
- Or, dans cette conjoncture, les entreprises comptent sur notre contribution
accrue en termes de commande publique et de dispositifs d’aides directes ;
- En outre, il nous a fallu financer de nombreuses dépenses liées à l’application
de l’accord du 4 mars ;
- Enfin, nous avons un programme à réaliser afin d’avancer dans la mise en
œuvre des plans et des schémas structurants que nous avons adoptés depuis
2004.
 
Ce budget supplémentaire fut donc un nouvel exercice difficile, complexe et
cornélien, d’autant que j’ai voulu tenir l’engagement de ne pas augmenter les

impôts, que nous avons même plutôt baissés en réduisant significativement en
juillet les taux d’octroi de mer pour des centaines de produits de première nécessité.
 
Ce budget supplémentaire est arrêté à 183,00 millions d’euros avec des mesures
nouvelles qui s’élèvent à :
- 83,89 millions d’euros en investissement
- et 27,68 millions d’euros en fonctionnement.
 
C’est un effort tout simplement considérable pour nous permettre de soutenir
l’activité tout en poursuivant et en accélérant les réalisations mises en œuvre depuis
2004.
 
Ainsi, en investissement, nous consacrerons :
- 12,37 millions d’euros à l’enseignement et à la formation
professionnelle avec notamment la poursuite de la restructuration des sites
de Petit-Bourg et de Saint-Claude du Centre régional de formation
professionnelle, mais aussi pour financer l’équipement des autres centres de
formation, sans oublier les travaux et les grosses réparations prévus dans les
lycées ;
 
- 3,19 millions d’euros à la démocratisation de la culture et des sports.
Une part importante de cette enveloppe sera consacrée à financer les
engagements pris devant les clubs sportifs que j’avais visités il y a quelques
mois.
 
- Un peu plus d’un million d’euros à l’amélioration des conditions
d’accès aux soins, et en particulier la mise aux normes du Centre
hospitalier de la Basse-Terre.

- 7,66 millions d’euros à la poursuite de nos efforts en matière de
politique de la ville et de l’amélioration de l’habitat ( rénovation urbaine
des villes des Abymes et de Pointe-À-Pitre, aides liées au logement…)
 
- 9,67 millions d’euros à l’axe environnemental de la politique régionale
(les aides aux systèmes de récupération d’eau de pluie, la maîtrise de
l’énergie, la protection des berges et du littoral, les travaux sur le front de
mer de Basse-Terre…)
 
- 40,33 millions d’euros aux travaux structurants de la voirie régionale 
 
- 8,95 millions d’euros au soutien des différents secteurs économiques
confrontés à la crise (soutien des filières de l’agriculture, de la pêche et de
l’agro-industrie, aides aux entreprises, actions de promotion et de
développement de l’offre touristique).
 
En fonctionnement, les nouvelles disponibilités budgétaires vont nous permettre de
continuer à assurer le soutien aux étudiants et lycéens par le biais de nos dispositifs
d’aides dont plusieurs ont été revalorisés cette année. Nous renforcerons également
les programmes régionaux de formation professionnelle et d’apprentissage, ainsi
que nos dispositifs d’accompagnement à l’emploi. Enfin, une part des crédits sera
affectée à la continuité territoriale maritime ainsi qu’à d’autres dispositifs d’aides au
transport.
 
Je souligne que ce budget supplémentaire très ambitieux et très volontariste vient
en complément des actions très fortes mises en œuvre pour répondre à l’urgence
sociale (les 25 euros de participation à l’accord salarial, le chèque de 100 euros au
80.000 familles les plus défavorisées, etc.). Ces nouveaux efforts sont rendus

possible grâce à la gestion rigoureuse que nous avons mise en œuvre depuis la
phase de redressement engagée à partir de 2005.
 
L’autofinancement nous a permis, depuis lors, de lancer de nombreux chantiers et
de multiplier les dispositifs d’accompagnement des projets de nos forces vives et de
soutien aux plus défavorisés. Mais, face à cette crise que nous traversons, c’est
presque à un nouveau redressement que nous devons nous atteler : celui de la
Maison Guadeloupe. 
 
D’où le recours nécessaire à l’emprunt que nous avons décidé de mobiliser sur
plusieurs exercices. Nous le faisons avec toutes les précautions nécessaires pour ne
pas creuser de nouveau un endettement que nous nous sommes efforcés de réduire
toutes ces années de façon drastique. Mais, il serait irresponsable de garder le pied
sur le frein quand les entreprises ont besoin d’activité et quand la demande sociale
est forte pour une implication volontariste de notre collectivité. 
 
Redresser la maison Guadeloupe, c’est aussi redresser ce qui devrait être l’un des
fleurons de son économie : à savoir le tourisme. Le Schéma de développement et
d’aménagement touristique de la Guadeloupe est notre contribution élaborée avec
nos professionnels et des spécialistes du marché touristique international. Il a
l’ambition d’aller au-delà du remarquable diagnostic qu’il fait de nos forces et de
nos faiblesses. Il vient compléter utilement le très large éventail de plans, de
schémas et d’outils prospectifs que nous nous sommes attachés à élaborer depuis 5
ans afin de bâtir une autre politique dans tous nos domaines de compétences.
 
Je souhaite un débat riche entre nous sur ce document comme celui qui a déjà été
engagé dans les réunions de travail qui ont eu lieu avec les maires et avec les
professionnels du secteur.
 

La crise du début de l’année a blessé l’image de notre bel archipel, nous aurons
l’occasion de le mesurer au salon mondial du tourisme Top Résa qui se déroule
dans quelques jours. Là-bas, nous devrons nous sentir en situation de mobilisation
générale afin de reconquérir la confiance des professionnels. 
 
Mobilisation générale pour redresser la Maison Guadeloupe, voilà donc notre
mission pour les six mois qui viennent.  Ces six mois durant lesquels j’engage
chacun à poursuivre l’action régionale sans relâche. Ces six mois nous séparent du
grand rendez-vous que nous aurons avec nos compatriotes qui auront à juger notre
bilan et notre capacité à proposer et à relever de nouveaux défis. 
 
Cette échéance viendra bien assez tôt et elle ne devra pas nous distraire de nos
objectifs et de notre ambition pour notre Guadeloupe.
 
Bon travail ! 
 
Je vous remercie.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 13:31
Pesticide chlordécone : la saisine d'un juge martiniquais irrecevable

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a jugé jeudi irrecevable la saisine d'un juge martiniquais dans l'enquête sur le pesticide chlordécone, tout en confirmant la régularité de l'information judiciaire ouverte à Paris, a-t-on appris de source judiciaire.
Une information judiciaire contre X avait été ouverte en 2007 par le parquet de Fort-de-France (Martinique) à la suite de plaintes déposées par deux associations, l'Union régionale des Consommateurs et l'Union des producteurs de Guadeloupe, avec le soutien des Verts.
Cette information judiciaire, menée par un juge d'instruction, avait ensuite été délocalisée au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris. Mais cette procédure était menacée de nullité, l'ordonnance de désignation du juge d'instruction en Martinique étant absente du dossier.
Jeudi, la chambre de l'instruction a finalement jugé irrecevable la saisine du juge martiniquais mais "cela ne remet pas en cause la procédure menée à Paris au pôle de santé public", a assuré la source judiciaire.
Selon ses détracteurs, la molécule chlordécone, qui infesterait encore au moins 20 % des surfaces cultivables des Antilles françaises, est responsable d'une hausse des cas de cancer, en particulier du pancréas.
De 1972 à 1993, cette molécule d'origine américaine a été épandue au sol pour protéger les bananes des charançons, en particulier après les fortes pluies ou le passage des ouragans. Sa production a été stoppée aux Etats-Unis au début des années 1990 après un cas de pollution.
Sa persistance dans les sols — jusqu'à sept siècles — et le risque de contamination des aliments ont justifié en 2008 l'adoption du plan chlordécone en Guadeloupe et en Martinique pour évaluer l'importance de la pollution, ses impacts et déterminer comment s'en protéger.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 12:53
Des racines et des ailes aura pour thème le mercredi 30 septembre "gardiens des trésors des Caraïbes".
A 20h35 sur France 3.


De Cuba à l’archipel vénézuelien, les îles de la Caraïbe sont source d’une grande richesse et d’une remarquable diversité patrimoniale. L’une des premières villes à avoir été classée par l’Unesco fut d’ailleurs la Havane. C’était en 1982. A l’époque, le centre historique de la capitale cubaine, le plus grand et le plus riche d’Amérique latine, était à l’abandon. La plupart des 500 édifices historiques construits par les Espagnols entre le XVI° et le XIX° siècle tombaient en ruine. Le manque d'entretien de ces grands édificies, divisés à la révolution en logements communautaires, la surpopulation, les aléas climatiques, la banqueroute financière de l’état liée à la fin de l’aide soviétique avaient transformé ce joyau en un gigantesque cloaque de 214 hectares.


Aujourd’hui, la vieille Havane fait la fierté de ses habitants grâce à une énorme campagne de réhabilitation commencée en 1995. Plus de 800 palais, églises, couvents, immeubles ont été sauvés. Giordano Sanchez Nunez, un jeune architecte de 34 ans, restaure l’un des plus vieux couvents de la Havane. La réhabilitation de la ville, nous explique-t-il, a un double enjeu : «D'abord faire renaître le patrimoine bâti de la vieille ville, ensuite maintenir et revitaliser le centre urbain pour conserver un habitat populaire. Nous ne voulons pas faire du centre historique un décor de carton pâte, un Disneyland pour touristes». C'est là que réside sans doute l'originalité du processus de renouveau de La Havane. A tel point que l’Unesco en a fait un modèle de réhabilitation.


La renaissance de la ville est entre les mains des jeunes Cubains. Les nombreux chantiers leur ont permis de trouver du travail dans les métiers de la restauration. Mabys, 23 ans, est spécialisée dans la restauration des peintures anciennes. Une passionnée non seulement de vieilles pierres mais aussi de l’histoire de la Havane du XX° siècle, marquée par la présence américaine et l’avènement de la révolution.


Cuba compte 9 sites classées au patrimoine mondial parmi lesquels Trinidad, une des villes coloniales les mieux conservées d’Amérique latine ou encore Vinales et ses spectaculaires pitons de calcaire plantés au milieu de paysages marquées par la culture du tabac. Giordano Nunez, l’architecte de la Havane, nous fera découvrir ces deux lieux exceptionnels qui font de Cuba une des perles des Caraïbes.


A 2000 km de là, dans les Antilles françaises, un archéologue, expert auprès de l’Unesco, Benoît Bérard milite pour que l’héritage des Amérindiens soit protégé. « Savez vous que les mots ananas, hamac, canoë, barbecue, ouragan viennent de la langue amérindienne ? » aime-t-il à souligner. Le tabac, la coca à la base de l’anesthésie moderne, ont été légués par les Amérindiens aux Européens, tout comme le cacao, la tomate, le piment, etc. « Les Amérindiens ont été décimés après l’arrivée de Christophe Colomb. Leur culture a été méprisée, Aujourd’hui il est temps de les réhabiliter».


Benoît Bérard, marseillais d’origine, vit depuis 15 ans en Martinique. C’est l’un des membres de l’association Karisko dont l’objectif notamment est la redécouverte du monde amérindien. Son projet avec un groupe de jeunes Martiniquais à la recherche d’un premier emploi : fabriquer une pirogue de mer selon les techniques ancestrales amérindiennes, des techniques en voie de disparition. Ces pirogues dont certaines font 18 mètres de long ont permis aux Amérindiens venus du Venezuela en l’an 300 avant JC de s’implanter dans les petites Antilles. Ces kanawa sont la colonne vertébrale de l’antique civilisation antillaise. Elles transportèrent les hommes, les semences, les plantes cultivées. Aux cotés de Benoît, nous partirons sur la trace des Amérindiens. Un fabuleux voyage qui nous mènera en Dominique dans le territoire caraïbe où vivent les 3000 derniers Amérindiens des Antilles. Benoît nous fera aussi découvrir en Guadeloupe les mystérieuses roches gravées, un des rares témoignages du patrimoine artistique amérindien Leur signification reste inconnue… Tout ce que l’on sait, c’est qu’elles illustrent des mythes religieux et qu’elles représentent surtout des créatures imaginaires ayant des traits humains. L’Unesco devrait bientôt classé au patrimoine mondial ces roches exceptionnelles. Enfin, direction Saint Domingue. Benoît Bérard nous initiera aux peintures rupestres des indiens Tainos. Cette île des grandes Antilles possède plus d’un millier de grottes ornées.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 01:24
INDISCRÉTIONS
Jules
Jules Otto, premier secrétaire fédéral du PS, s'intéresse à la rentrée scolaire, adressant un petit mot aux élèves pour qu'ils soient sérieux, se mettent au travail et visent la réussite scolaire; aux professeurs et personnels scolaires, auquel M. Otto apporte « sa compréhension et son soutien dans l’accomplissement quotidien de leurs taches »... Il passe la brosse à reluire aux collectivités locales, qui font plein de bonnes choses et demande à l'Etat « que des efforts soient faits afin de mieux affronter les handicaps du système éducatif de la Guadeloupe et souhaite que tout soit mis en œuvre pour que la sécurité des personnes et des biens soit totalement assurée dans et autour des établissements scolaires... » Allez hop, au boulot Desforges !

Eric
Eric Jalton, maire des Abymes, entend rentabiliser la présence de la décharge de la Gabarre sur son territoire par l'’établissement d'une taxe dite « sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage des ordures ménagères et assimilées. » Ses services estiment la demande au SICTOM à hauteur d'1,50€ la tonne de déchets. Ceci, explique M. Jalton, « a pour but de contrebalancer les nuisances induites par la présence de ce site sur le territoire de la commune et qui reçoit les déchets d’une grande partie des communes de la Guadeloupe... »

Guy
Guy Losbar, maire de Petit-Bourg, président de Guadeloupe unie, socialisme et réalités (ouf !), la formation de droi... de gauche créée par Dominique Larifla quand ce dernier a voulu se démarquer du PS de Félix Proto (1992) et lui a fait perdre son siège de président de Région au profit de LMC, prend sa plume pour dire comment son parti « réaffirme sa détermination à assumer toutes ses responsabilités dans le cadre de ces élections régionales. » Un air déjà entendu... en 1992 !

Maryse
Maryse Mayeko « directeur général » de l'ASFO, a été priée vertement de quitter les lieux tantôt. Quoique les grévistes aient décidé de suspendre leur mouvement, ils semblent ne plus vouloir d'elle. Elle s'est donc repliée avec ses ouailles sur un autre immeuble, celui de l'Inserm, rue de la Ville d'Orly, à Bergevin. Elle n'en revient toujours pas : « Ils m'ont dit "Ou ka kouyonné moun ! Soti-w la Maykéo ! An pété tchou a-w..." » Depuis, des gens seraient venus dans les nouveaux locaux pour ordonner (« menacer », dit-elle) à tout le monde de ne plus mettre les pieds en classe à partir de jeudi. On le croit à peine qu'il y ait des gens comme ça. Tiens, jeudi c'est aujourd'hui !..

René
Sur tous les fronts, René Noël, maire de la Désirade, président de l'Association des maires. Hier il s'inquiétait de la violence ambiante, aujourd'hui, de la Grippe A. C'est vrai qu'on signalait jusqu'à présent 27 cas avérés mais, désormais, les autorités sanitaires ont décidé de comptabiliser les cas suspects. Demain, on va se retrouver avec des chiffres surprenants : 45, 500, 600, 1 000 ! A ce rythme, on va vite rattraper la Réunion (50 000 cas). On comprend l'inquiétude de M Noël.
André-Jean VIDAL
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 00:28

HARRY DURIMEL PLAIDE CONTRE LE CHLORDÉCONE

Un mail reçu ce soir de Harry Durimel :

Madame, Monsieur,

A l’heure où la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Paris
s’apprête à rendre sa décision pour clore un nouveau chapitre de la bataille de procédure que nous menons dans l’affaire du chlordécone, depuis trois années, je vous fais parvenir une mise au point qui me permet, en deux mots de clouer le bec de mes détracteurs et, plus amplement, de faire le bilan de la mobilisation des uns et des autres, ainsi que des sacrifices consentis par mon cabinet et moi même dans cette affaire qui m’a causé beaucoup d’ennuis, notamment des poursuites intentées contre moi par le Procureur de la République de Pointe-à-Pitre pour tenter de m’intimider. Je vous en souhaite bonne réception et espère que vous saurez inclure ces données objectives dans les reportages que vous ferez.
ET PARTOUT OU CE SERA UTILE.
MIEUX QUE LA CALOMNIE, LA VERITE DOIT CIRCULER.
Respectueusement,
http://harrydurimel.fr

Chlordécone, une nouvelle péripétie de notre lutte pour le Justice et la Vérité

Nous croyons opportun d'attirer votre attention sur une nouvelle péripétie de notre lutte pour la JUSTICE et la VERITE suite à la grave contamination de nos sols au chlordécone. Le 3 septembre à 9 heures nous serons à Paris pour plaider devant la Cour d'appel de Paris suite à un vice de procédure "inventé" de toute pièce par le Ministère public pour tenter de faire échapper les pollueurs et leurs complices aux poursuites que nous avons intentées contre eux par une plainte en date de février 2OO6 qui n'a jamais pu être instruite à cause de manœuvres diverses de la part de ceux qui sont censés nous protéger contre les délinquants.

Nous croyons opportun d'attirer votre attention sur une nouvelle péripétie de notre lutte pour la JUSTICE et la VERITE suite à la grave contamination de nos sols au chlordécone. Le 3 septembre à 9 heures nous serons à Paris pour plaider devant la Cour d'appel de Paris suite à un vice de procédure "inventé" de toute pièce par le Ministère public pour tenter de faire échapper les pollueurs et leurs complices aux poursuites que nous avons intentées contre eux par une plainte en date de février 2OO6 qui n'a jamais pu être instruite à cause de manoeuvres diverses de la part de ceux qui sont censés nous protéger contre les délinquants.

Nous trouverez ci-dessous un document de synthèse sur ce dossier très volumineux. Nous comptons sur vous pour le communiquer à un maximum de journalistes et d'associations ou personnalités qui pourraient être intéressés ou qui souhaiteraient nous porter leur soutien.

Les députés des Verts envisagent d'organiser une conférence de presse à l'assemblée nationale le 2/09 afin de sensibiliser la presse nationale sur ce sujet. NOUS COMPTONS SUR LE SOUTIEN DE TOUS CAR NOUS NOUS BATTONS CONTRE UN SYSTEME QUI S'APPARENTE A LA MAFIA; Moi Harry DURIMEL, avocat rédacteur de cette plainte, j'ai fait l'objet de poursuite injustifiées de la part du procureur de la République de Pointe-à-Pitre, au prétexte que j'aurais violé, trois années auparavant, le secret de l'instruction dans une affaire où je défendais la femme d'un trafiquant de stupéfiant.

Fort heureusement, grâce à la mobilisation unanime du barreau de la Guadeloupe et le soutien d'avocats de Guyane, Martinique et Paris, nous avons déjoué ce stratagème éhonté. C'est dire combien cette lutte est DURE. Pour ma part je suis DETERMINE à aller jusqu'au bout, convaincu de me battre pour une juste cause.

ANSANM NOU KE LITE ANSANM NOU KE GANGNE
ENSEMBLE NOUS LUTTERONS,ENSEMBLE NOUS GANERONS!


 
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