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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 14:31
Climate and economic crises taking heavy toll on Caribbean, leaders tell UN
(26 September 2009)

While climate change and the global economic crisis are a challenge for all, they are particularly difficult for the small, island nations of the Caribbean, several leaders from the region told the United Nations General Assembly today. “It is a fact that when global crises occur small vulnerable economies tend to pay a disproportionately high price,” Prime Minister Denzil L. Douglas of Saint Kitts and Nevis said, as he addressed the Assembly’s annual high-level debate.
He pointed out that, in the case of the economic crisis, the circumstances which precipitated the virtual collapse of several financial institutions were not created by small States such as Saint Kitts and Nevis – the smallest nation in the Western Hemisphere.
“Yet, as in the case of climate change, their consequences are forced upon us and we are left to fend for ourselves.”
Despite the recent downturn, small economies like his continue to display resilience and make the necessary sacrifices to sustain themselves, he said.
Saint Kitts and Nevis is investing in its people through education and retraining, and working to attract international investments in critical sectors to generate employment and other business opportunities. “By doing this, we hope to prepare for the future when the global economy eventually rebounds,” said the Prime Minister.
Secretary-General Ban Ki-moon today reaffirmed the UN’s commitment to working with the region, which has been “especially hard-hit” by both the global financial crisis and climate change.
“I am well aware of the heavy toll the global economic crisis is taking on your countries,” he told leaders gathered for a mini-summit on the Caribbean Community (CARICOM). “Oil prices are high, remittances are down, tourism is severely depressed and foreign direct investment has slowed.
“There is talk of recovery – but the impact of the crisis could reverberate for years. Your economies are more fragile than many others,” he said.
The Prime Minister of Trinidad and Tobago, Patrick Manning, also highlighted the vulnerabilities of small economies in his address to the Assembly’s debate.
“We of the smaller countries and the developing world have always been the most vulnerable and the worst affected,” he said. “It is happening again… especially in the Southern Hemisphere, the prospects have grown for increase in poverty, unemployment and general slippage in the development process.”
Like many others in the debate, Mr. Manning said that the crisis has made clear the urgent need to reform the global economic system.
“We clearly cannot take our eye off the ball. We must not return to business as usual… We must be very wary of the level of adventurousness in leading financial institutions, which contributed very significantly to driving the world to the edge of an economic precipice, from which we are just starting to pull back.
“We must now capitalize on the opportunity of this crisis and, without delay, reform our international economic system,” he stated, adding that the global architecture must be transformed to take into account the new realities.
Kenneth Baugh, Deputy Prime Minister and Minister for Foreign Affairs and Trade of Jamaica, noted that the consequences of the economic crisis – plunging inflows of financing and investment, weak exports, low commodity prices and diminished aid – are reflected in his country and throughout the CARICOM region.
“Countries like ours now face the daunting challenge of protecting the most vulnerable of their citizens in a responsible and sustainable manner in the context of declining export demand, contraction in services, including tourism, and lower remittances,” he stated.
He added that for the majority of developing countries, the impact of the crisis “will be deep, it will be prolonged and it will be painful.”
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 01:44
Recrutement dans les DOM : convention pour donner priorité aux ultramarins
 
Une convention-cadre pour la promotion de projets d'entreprise ultramarins favorisant le recrutement dans les DOM de candidats originaires d'outre-mer a été signée lundi par le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, Patrick Karam.
Selon un communiqué de M. Karam, il s'agit d'un partenariat avec l'association martiniquaise Contact-Entreprises et le Groupement d'entreprises des Français d'outre-mer (GEDFOM).
Les signataires s'engagent à oeuvrer auprès des recruteurs pour introduire dans les critères de sélection à l'embauche la connaissance de l'environnement géographique du lieu de travail ainsi que de la culture locale, pour "donner priorité au recrutement des candidats ultramarins lorsqu'ils présentent les compétences requises".
Ils financeront des parcours d'intégration et de compétences pour les étudiants en formation supérieure sous forme de "bourse au mérite" et inviteront les entreprises à s'impliquer davantage dans la "formation et la gestion des carrières au profit des ultramarins".
Une évaluation des actions menée sera effectuée et rendue publique chaque année.
M. Karam avait déjà signé en décembre une charte de partenariat avec la Fedom (Fédération des entreprises des départements d'outre-mer) qui garantit aux salariés ultra-marins l'égalité des chances en matière de recrutement et de déroulement de carrière en outre-mer.
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 00:42
INDISCRÉTIONS
Victorin
Victorin Lurel, en visite officielle à Washington, invité par le Congressional Black Caucus, a rencontré le pasteur Jessie Jackson, l'un des militants politiques pour les droits civiques, et notamment ceux des Noirs américains, des plus connus. « Je l'ai invité en Guadeloupe et s'il vient... », a souligné M. Lurel. S'il vient, il faudra le présenter à la population plutôt que le garder confiné, pour le plaisir de quelques happy fews...

Eric
Eric Jalton, maire des Abymes, va tenir un conseil municipal qu'il dit « exceptionnel ». Ce sera mercredi et ce qu'il y aura sans doute d'exceptionnel c'est que les conseillers municipaux auditionneront des représentants du Liyannaj kont pwòfitasyon sur la situation sociale de la Guadeloupe. La veille Jacques Bangou aura reçu les mêmes représentants pour le même motif. Et il semble qu'ils ne soient pas les derniers... Ce type d'entrevue deviendra de moins en moins exceptionnel, voire très banal !

Frantz
Frantz Gumbs, président de la collectivité d'outre-mer de Saint-Martin, aurait embauché 250 personnes depuis la création de la Com. Pour rappel, cette Com est en déficit de 22 millions d'euros... et pleure misère auprès des services du Premier ministre (français) François Fillon. Marrant !

Gladys
Le Mika déchaîné, créé par Gladys Démocrite et quelques bénévoles, journal d'enquête et satirique, fête ses deux ans. Bon anniversaire à notre jeune confrère ! « C’est vrai qu’il nous fallait certainement cultiver une certaine dose de folie pour monter, en Guadeloupe, ce petit journal atypique, impertinent et citoyen. Il nous fallait assurément une sacrée dose d’idéalisme pour faire vivre un journal qui se veut sans complaisance, indépendant, qui veut prendre le temps, et le ton, de l’analyse, tout en se finançant exclusivement par ses propres ventes... Et malgré tout nos petits moyens et nos quelques gros défauts, nous sommes encore là, tant bien que mal au bout de deux ans », affirme Gladys. Fòs pou Gladys !

Jean-Marie
Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, vient de prévenir très officiellement les grands chefs d'administrations et d'entreprises semi-étatiques de Guadeloupe qu'il déclenche une grève de 24 heures reconductible à compter du samedi 3 octobre. Il demande, entre autres, « la reprise des négociations sur les 146 points de la plate-forme de revendications du LKP »
André-Jean VIDAL
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 23:36
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 00:08
INDISCRÉTIONS
Florent
Florent Charbonnier, de Caraïbéditions, va sortir en librairie aux Antilles et dans l'Hexagone, le 16 octobre, un manga entièrement réalisé en Guadeloupe, écrit et révisé par Hector Poullet, Les Iles du Vent, 192 pages d'un trait subtil de la mangaka Elodie Kœger.

Jacques
Bonne nouvelle : Jacques Gillot, président du conseil général, se veut défenseur de la Pointe Allègre, à Sainte-Rose, comme zone naturelle protégée. Pas question d'y construire un complexe touristique ou de lotir, donc ? M. Gillot sait sûrement que la pointe a un caractère doublement historique puisque c'est un ancien site de peuplement indigène et que c'est... le lieu d'arrivée des premiers colons. Le début de l'histoire moderne de la Guadeloupe...

Jacques 2
Pas sectaire en cette période préélectorale, Jacques Gillot, qui vient de s'engager à verser 800 000 euros au titre du fonds d'aide aux commune à Sainte-Rose, dirigée par l'UMP Richard Yacou.
André-Jean VIDAL
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 00:03
Statut de Sagesse,
Ou,
Caméras et Macoutes à Chaque Pas
.

Dans quel Pays sommes-nous, quel Statut nous régit que font nos Dirigeants.
Impossible de le dire car trop d’Intellectuels à la manque et trop de Petits Chefs.
Les uns s’étant exclamés : Vive la Négritude, Vive le Nègre Fondamental.
Les autres ont renchéri : Vive la Créolité, nous sommes tous créoles et bien cochon qui en doute.
Et Pan dans le Bastringue, Voici la Coulitude, ne fallait-il pas y penser !...
 
Nos Sommités n’ont garde de dire STOP, dans les Ecoles on y pense, bien plus du cul que de la Tête.
Les uns en sont ahuris, ébahis, éberlués, les autres sont près de s’indigner : « Que l’Etat prenne ses responsabilités ».
Les Garçons font grève, ils sont lésés dans leur droit de s’habiller comme des Cartoon Heroes.
Ils revendiquent leurs Plaits leurs Pig-tails, leurs gros bijoux, bientôt leur rouge à lèvres.
Nul ne sait quoi leur dire, dans l’enceinte de l’Ecole, pour ça c’est du costaud.
 
Le Pouvoir Judiciaire n’est plus à la hauteur depuis la grève de la faim d’un Sacré Directeur.
Un Jugement n’est bon que lorsqu’il donne raison, car personne n’a tort à moins d’être Béké.
C’est la LOI de la RUE. Et le moins qu’on puisse dire, cette Règle nous tombe d’une certaine Hauteur.
Indemnisation à MILLIONS pour le Convaincu d’escroquerie, condamné et Recondamné.
Que tous les Condamnés fassent la grève de la Faim, que la rue les soutienne !...
 
Voilà ce que veut dire un Statut Hasardeux aux Mains de Chefs au Génie fort douteux.
Qui commande, qui dirige, qui mène, à voir ce qui se passe, c’est déjà la Folie.
Les Vieux qui se rappellent nos « vieilles petites bandes » n’ont pas vu ce gâchis.
Négritude, Créolité, Coulitude… c’est bon pour le Gosier ça mène à « l’abordage ».
Mais qui en vérité se laissera aborder pour se faire injecter, inoculer, un « Génie » comme le nôtre.
 
Un Génie dont la seule Magie, tel un vieux godillot puant et éculé,
Est de dire, faute de mieux, sans perte de salaire, car n’est-ce pas ce qui compte
« Asseyons-nous autour d’une table et… causons. »
Et les Savants affluent, car figurer à ces tables ça donne du Vernis.
Et en fin de séance, l’inéluctable invention : « Que l’Etat prenne ses Responsabilités. »
 
Quand dans tel Petit Pays de Misère, mais où le bon sens ne manque pas, il suffirait de dire :
« Messieurs les Elèves, l’Ecole Publique vous est offerte gratuitement selon ses Règles.
C’est à prendre ou à frapper à la porte d’une Ecole Privée à votre Convenance.
Toute Institution a son éthique, sa tenue, son maintien, l’Ecole Publique n’y échappe pas. »
A-t-on besoin d’une Table Ronde ou simplement pour cela, d’un tout petit Merlin.
                                                                                                              
Quand dans tel autre Pays, Petit ou Grand, on dirait au Gréviste de la Faim :
« Tu as été Jugé suite à l’épuisement de tous tes Moyens de Défense et de Recours.
Tu as bénéficié de l’Assistance et des Conseils de Professionnels du DROIT.
Un jugement est un Jugement, il fait LOI en tout Pays de Droit.
Si tu tiens à ta Grève de la Faim, fais la… c’est ton droit, mais assume la.
 
Quant à cette Négritude imaginée par un prétendu Nègre Fondamental,
Prétendu Nègre Fondamental car si son père est Nègre, sa mère l’est-elle…
En tout cas cette Négritude de Génie a pondu des Petits Génies aux idées Géniales, ça va de soi.
Négritude, Créolité, Coulitude… et puis quoi encore. Patauger dans la M… ?
Nous ne sommes rien de tout cela. Français de Martinique avec le 72, ça nous est suffisant.
 
Eric E.G. NOGARD
 
N.B. : Devons-nous préciser au lecteur que la « Coulitude », l’homologue de la « Négritude » se rapporte aux descendants aux Antilles des Indiens de l’Est…

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 00:01
Guadeloupe, Martinique, Guyane : Tous dans la marmite ?
News-Letter 8 du CSLR

Nos populations semblent se réveiller lentement d’un long endormissement dans lequel les avaient jeté le LKP et ses homogues martiniquais et guyanais. Et ce réveil là est lourd et brumeux.

Lourd, il l’est par les conséquences de ces interminables jours de blocages (quarante quatre pour la Guadeloupe) qui ont mis à mal les économies de nos petit pays. Exit le tourisme hôtelier, arrêt des investissements dans le secteur de la construction de logements, fermetures d’entreprises, dépôt de bilans en masse et pour couronner le tout, augmentation vertigineux du chômage.

Brumeux,  il l’est par la désillusion qui, six mois après, s’emparent de tous et surtout de ceux qui avaient cru aux balivernes selon lesquels on pouvait plus obtenir en instaurant le désordre dans la rue qu’en  négociant calmement, autour d’une table, avec le patronat et les pouvoirs publiques. Certes Ministre et Préfets n’ont rien fait pour démentir cette fausse bonne idée, et l’Etat s’est royalement assis sur ses responsabilités de garant des libertés publiques et privées. Certes, croyant retrouver rapidement la paix sociale et pouvoir ainsi reprendre leurs activités, une partie des patrons a cédé aux dictats des organisations protestataires et aux pressions des représentants de l’Etat, qui les poussaient à accepter de signer des protocoles aussi stupides que cyniques. Et aujourd’hui la vérité éclate au grand jour : ni les pouvoirs publics ni les entreprises n’ont les moyens de respecter les accords signés, du moins dans leur totalité. Alors les organisations protestataires menaces de recourir à nouveau au blocage de nos petit pays. Position évidemment suicidaire, mais qu’ont elles a perdre, elles qui recherchent la prise du pouvoir par la rue ?

Alors nous, populations de ces trois départements français, que pouvons nous faire ?
Pouvons-nous en particulier continuer à nous taire, ou encore à nous confier au creux de l’oreille que c’est intolérable et que nous comptons sur le voisin pour nous sortir de là ?

Pour répondre à ces questions, voici un petit conte qui circule sur internet et que, nous nous plaisons à reproduire car il parle mieux qu’un long discours :

HISTOIRE DE LA GRENOUILLE
par Olivier Clerc, écrivain et philosophe

La grenouille qui ne savait pas qu\'elle était cuite …

Imaginez une marmite remplie d\'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
Le feu est allumé sous la marmite, l\'eau chauffe doucement.
Vous allez voir. Si on monte la température très doucement, la grenouille ne s’aperçoit de rien !
L’eau est bientôt tiède.
La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.

- La température continue à grimper.
L\'eau est maintenant chaude.
C\'est  un peu plus que n\'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais
 elle ne s\'affole pas pour autant.

- L\'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s\'est affaiblie,
 alors elle supporte et ne fait  rien.

- La température continue à monter jusqu\'au moment où la grenouille va tout
 simplement finir par cuire et mourir.

- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l\'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l\'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu\'un changement s\'effectue d\'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Doucement mais surement

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées et nous dérangent mollement à ce jour,
 ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité, à l\'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s\'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l\'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire…   DRAMATIQUES.

Le GAVAGE PERMANENT d\'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n\'arrivent plus à faire la part des  choses...

Alors si vous n\'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit,  donnez le coup de patte salutaire avant qu\'il ne soit trop tard.

SOMMES - NOUS DÉJÀ   À  MOITIÉ  «CUITS» ??? »


Si donc nous ne voulons pas être dans la même situation que la grenouille, si nous refusons d’être plongés dans la marmite du LKP et de ses acolytes, ayons :

LA FORCE DE PENSER ET LE COURAGE D’AGIR

Amédée ADELAIDE
Président du CSLR
26 septembre 2009
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 22:35

Willy Angèle président du Medef :

« Pas nécessaire de casser pour bâtir LE MEILLEUR DES MONDES »

Propos recueillis par André-Jean VIDAL

Il était au premier rang de ceux qui servaient de caisse de résonance au LKP durant les 44 jours de mobilisation. Six mois plus tard, alors que la fin de l'année 2009 s'annonce chaude, il répond à nos questions... avec beaucoup de philosophie.
Six mois après la fin du conflit qui a opposé le LKP au patronat local, avez-vous repris votre souffle ?
Si par « souffle » vous entendez « volontarisme » , alors oui, nous sommes volontaristes et nous croyons encore dans le potentiel de la Guadeloupe. Car pour être entrepreneur, il faut avoir cette force de caractère qui permet de recommencer et de se relever quand on connaît l'adversité.
Et l'économie, que retiendra-t-elle de cette immobilisation forcée de 44 jours ?
Ces 44 jours ont coûté très cher à la Guadeloupe et ont été plus destructeurs que constructeurs. Cela est d'autant plus regrettable que nous aurions pu faire autrement : débattre, échanger des idées, discuter de projets et de solutions.
Six mois après la signature des accords, on ne voit pas grand changement. Le RSTA pose problème, les prix sont toujours aussi hauts dans les commerces, celui du carburant repart à la hausse. Qu'en déduisez-vous ?
Nous avons dès le départ souligné les limites et les faiblesses des accords signés, cela dans le but de les améliorer afin de les rendre durables et efficaces pour le développement de notre pays. Aujourd'hui, on peut constater que la plupart des points soulevés sont pertinents. Le RSTA est moins performant et plus difficile à mettre en place que le RSA. En économie libérale et de marché, la meilleure technique afin de faire baisser les prix est de renforcer la concurrence et l'innovation. Cela passe par un renforcement de l'offre de capital développement et de capital risque et non par l'établissement d'un contrôle des prix fondé sur les principes de l'économie dirigée. En ce qui concerne le carburant, le problème vient du fait que certains ont voulu présenter comme définitive une baisse technique essentiellement liée à la chute conjoncturelle des prix du pétrole brut. Depuis, les prix du brut sont repartis à la hausse. Dans ces conditions, le gel des prix des carburants coûte de plus en plus cher à la Guadeloupe. Alors que le travail de réflexion sur une structure de prix des carburants transparente et efficace pour notre développement économique et social est encore embryonnaire. Je pense que si nous avions cherché à trouver de véritables solutions afin de bâtir un pays, notre pays, nous aurions pu éviter toutes ces déconvenues.
La démocratie dans laquelle nous vivons, avec le libéralisme effréné qui n'épargne ni les salariés ni les clients, est-elle une bonne chose ?
Je pense que la démocratie et l'état de droit sont de belles inventions. Toutefois, pour qu'elle fonctionne correctement, elle suppose la participation active des citoyens exprimant leurs idées et manifestant leurs opinions notamment dans le cadre du vote. Le vrai problème des sociétés démocratiques de type occidental comme la nôtre est l'abstention. Cela laisse de la place à tous les clientélismes et toutes les pratiques subversives, en affaiblissant la légitimité et le pouvoir de nos élus.
Concernant le libéralisme, il faut d'abord préciser qu'il existe plusieurs libéralismes. Celui que nous connaissons en Guadeloupe n'a rien du libéralisme effréné ou du libéralisme américain qui est beaucoup plus rude. Il s'agirait plutôt d'un libéralisme social, dans lequel de nombreuses lois préservent l'individu et son intégrité d'une conception trop déshumanisée de l'économie. Et cela est positif.
Ce qui nous frappe durement aujourd'hui, c'est avant tout la récession économique mondiale, dont les effets ont été amplifiés par les 44 jours de crise sociétale que nous avons connus. En début d'année, si nous avions été lucides et responsables, nous aurions dû mobiliser toutes nos énergies dans une sorte d'union sacrée pour protéger notre pays et le bâtir.
Qu'avons-nous fait ? Nous nous sommes laisser aller à la facilité. Nous avons passé notre temps à nous plaindre en nous remémorant les affres de notre passé. Ce qui nous est demandé est de nous fonder sur notre histoire pour jeter, aujourd'hui, les bases d'un futur meilleur.
Nous avons, en Guadeloupe, un problème de gouvernance. Quelle est l'expertise de quelqu'un qui n'est ni élu politique ni syndicaliste ?
Je pense que nous n'utilisons pas suffisamment et avec assez d'audace toutes les possibilités qui nous sont offertes par notre Constitution. Il faudrait que nous soyons plus créatifs, plus innovants, plus autonomes. Pour développer la Guadeloupe, nous avons l'obligation de maîtriser, d'utiliser judicieusement toutes les possibilités que nous donnent les articles 73 et 74. Pour l'instant, tout cela est un peu timoré. Il faut toutefois préciser que si nous avions une vision commune et partagée, il serait plus facile d'utiliser de façon efficace les outils institutionnels mis à notre disposition.
La Région met en avant son désir de former des jeunes. L'Etat idem. Des sommes substantielles sont consacrées à cette formation. Or, le chômage est toujours aussi élevé. Quelle solution proposeriez-vous en tant que représentant des employeurs ?
Pour former efficacement les jeunes, il faut moins de discours et plus d'action, moins de théorie et plus d'immersion dans les réalités opérationnelles du monde réel. Pour bien former, il faut tout d'abord faire la différence entre la connaissance et la compétence. Je peux avoir beaucoup de connaissances et être parfaitement incompétent, car je suis totalement incapable de mettre en action mes savoirs théoriques pour créer. Ainsi, la formation doit avoir pour objectif premier de former des hommes compétents humainement, techniquement et socialement, qui seraient capable de mettre en oeuvre leurs savoirs pour réaliser un objectif fixé. C'est de cela que notre société a besoin pour se développer et créer des emplois.
Vous mettez souvent en avant votre souhait d'un projet de territoire pour bâtir le pays. Qu'entendez-vous par là ?
Une vision commune et partagée de notre devenir, une ambition commune qui se matérialise dans des objectifs explicites, un plan d'action, un calendrier de réalisations, des critères de contrôle des actions mises en oeuvres, des processus de correction du projet de territoire en fonction des résultats obtenus.
Qu'est-ce qui différencie votre projet d'un changement de statut (assemblée unique), voire de l'indépendance pure et simple, avec son corollaire, les Guadeloupéens au pouvoir, libres enfin, prêts à se prendre en charge, à assumer leur destinée ?
Le projet de territoire est la finalité essentielle qui donne du sens à notre société. Le statut et les conditions de la gouvernance du territoire ne sont que des outils qui permettent de réaliser l'ambition commune.
On a parlé de capital développement un temps. Depuis, silence. Alors ?
C'est à l'ordre du jour. Nous en reparlerons bientôt car on ne peut rien faire sans capital.
Dans quelques jours, le LKP veut relancer la mobilisation, arguant d'accords non honorés par l'Etat, les élus, etc. Comprenez-vous cette réaction ?
Dans l'état actuel de notre société, cela me semble absurde. Nous ne pourrons nous sortir de la crise actuelle que par notre travail, notre ténacité, notre sens des responsabilités et notre volonté de bâtir un devenir meilleur pour nos enfants.
J'ai quelques difficultés à comprendre le sens positif des mobilisations qui ont pour finalité de bloquer la société guadeloupéenne.
De même, je n'ai jamais compris pourquoi, pour certains, il était d'abord nécessaire de casser pour bâtir le meilleur des mondes.
Voir aussi sur franceatilles.fr
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 22:58

ILS SONT FOUS CES MARTINIQUAIS …

 

La semaine passée, comme un seul homme, ou comme une seule femme, dans un énième sursaut d’agonie, rôdé par une quarantaine d’années d’expérience,  le monde de l’entreprise est passé à la contre-offensive. Mais nos patrons, petits, gros, moyens, nous ont dit ce que nous savions déjà : Tout va mal, tout coule. Sarkozy, lui aussi, le savait déjà et il avait répondu : Je sais, vous proposez quoi ?

 

 

-- On vous propose quoi ? s’indigne-t-on.  Mais monsieur l’actuel président, nous avons déjà dit  à Giscard,  à Mitterrand,  à Chirac, et ce, pendant plus de trente ans,  tout ce qu’il nous faut, oui !    Dans ce monde où tout s’achète, même l’amitié et l’amour, vous n’avez pas encore compris que c’est une question d’argent alors ! Envoyez-nous du fric, et vous allez voir, ce que vous allez voir ! Déjà dans le premièrement, vous ne savez pas que lorsque le bâtiment va, tout va alors ? Vous êtes président et vous ne savez pas ça ? Quand même, quand même, quand même !  Voilà  pourquoi  je votais Chirac, oui ! Bon, on ne se fâche pas, pas encore, et  allons faire un essai : envoie un petit peu d’argent et on va faire un tas de logements sociaux ! Avec la défiscalisation les gwotyaps   ont déjà construit leur bidim maison, mais pour les logements sociaux le marché existe, oui, il est là, oui ! À portée de subventions, oui ! Tout le monde va travailler, oui ! La demande est tellement forte que même moi qui n’aime pas tellement ça, je vais être forcé de travailler, oui ! aaaaaaaaaaaaa Sarko, tout homme de droite que je sois, je vais faire campagne contre toi, si tu ne comprends pas ça, oui !

 

LE B.T.P LA SOLUTION MIRACLE ?

Claude Pompière, le président de la chambre de commerce, lors de son passage à R.F.O, semblait en être convaincu. Bien sûr, que tout va quand le BT.P fonctionne !  Ainsi, après les ravages causés par l’armée allemande, lors de la dernière guerre américano-européenne, les chefs entreprises du BTP, partout en Europe, se frottèrent les mains. Ces mêmes chefs    d’entreprises se réjouirent de nouveau et furent tous volontaires pour la  reconstruction de l’Irak. Le BTP, hélas, se nourrit de l’affreux mécanisme : destruction, reconstruction, phénomènes que nous ne connaissons pas encore  la Martinique étant  au stade de la construction. Ce  qui explique que nous ayons temps de nous préoccuper de la reconstruction de l’âme et  de  l’identité martiniquaises, estimées diluées et noyées. Quelque cinquante, cent ans plus tard, nous jetterons un œil amusé sur cette période gesticulatoire où nous n’avions pas  compris les besoins et stratégies planétaires de l’Univers.

Pour l’heure, revenons aux certitudes martiniquaises quant au B.T.P. Un BTP en roue libre est une catastrophe. L’absence de vigilance a détourné la loi de défiscalisation de Bernard Pons de sa  vocation qui était de  développer, et non de  figer l’économie. Cela en construisant les infrastructures  vitales, notamment les hôtels et les équipements publics adéquats. Cette mesure s’est étendue à la construction de logements particuliers. Alors monsieur le maire, sollicité, a déclassé des zones agricoles et des spéculateurs ont spéculé. Conclusion ? Rares sont les Martiniquais en mesure d’acheter là où il fait bon vivre. Au moment où nous parlons, pour acheter ou simplement louer  l’un de ces appartements construits avec, au départ, la volonté de donner un coup de fouet à l’économie, il faut deux salaires de cadres supérieurs.

 

MAIS ACCOMPAGNONS LE DELIRE.

Allez Sarko, aboule le fric et vite ! Quoi, c’est fait ! Youppie….

-- Allo, Claude, ça y est nous avons l’argent  pour le BTP !

 La suite ?  Elle est simple. Nous allons effectivement construire des logements et il faut impérativement le faire. Il est en effet inadmissible  que, chez nous, des bébés s’endorment sous des gouttes de pluie.

Oui mais après ? Cela durera combien de temps ? Combien de temps faut-il pour tout construire si on met le paquet ?  Et il faut mettre le paquet pour générer une activité suffisante, afin d’éviter l’explosion que tout le monde craint !  Un an, deux ans, trois ans ?

Et après ? Bon Dieu et après ?

Que lui restera-t-il à se mettre sous la dent ce BTP miracle qui, lorsqu’il va, tout va ? Peut-être devrions-nous  lui suggérer  d’avoir une section spécialisée dans   l’édification de plaines, de savanes, de mornes, de forêts ? Comme ça, il pourra continuer à construire et … heureux, nous dirons comme tout le monde : Quand le bâtiment va, tout va, oui !

 

Tony DELSHAM

 

  Notre ami Tony Delsham est écrivain, chef d'entreprise. Il a de l'humour. Tant mieux ! Fos pou Tony !

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 22:50
Régionales : les candidats qui briguent les têtes de listes socialistes

Les militants PS voteront jeudi 1er octobre pour choisir leur têtes de liste aux régionales de mars 2010, alors que l'ensemble des 18 présidents de région socialistes sortants briguent l'investiture.
Les sortants se trouvent parfois face des concurrents qui ne les menacent guère, car sans notoriété.
Ségolène Royal, en Poitou-Charentes, voit s'élever face à elle une militante, Marie-Christine Nicolas. En Ile-de-France, Jean-Paul Huchon est face à Kamal Mazouzi. En Rhône-Alpes, le sortant Jean-Jack Queyranne est défié par Hervé Hutin.
En Alsace, l'une des deux régions dirigées par la droite, trois candidats se disputent l'investiture: Alain Fontanel, Raphaël Nisand, Antoine Home.
En Corse, l'autre région UMP, une seule postulante PS, Emmanuelle de Gentili.
Dans les autres régions, les sortants sont seuls à briguer l'investiture: Alain Rousset (Aquitaine), René Souchon (Auvergne) candidat unique après le retrait de Daniel Bellaigue, Laurent Beauvais (Basse-Normandie), François Patriat (Bourgogne), Jean-Yves Le Drian (Bretagne), François Bonneau (Centre), Marie-Guite Dufay (Franche-Comté), Alain Le Vern (Haute-Normandie), Jean-Paul Denanot (Limousin), Jean-Pierre Masseret (Lorraine), Martin Malvy (Midi-Pyrénées), Daniel Percheron (Nord-Pas-de-Calais), Jacques Auxiette (Pays-de-la-Loire), Michel Vauzelle (Provence-Alpes-Côte-d'Azur), Claude Gewerc (Picardie).
Victorien Lurel se représente en Guadeloupe. En Guyane, région dirigée par Antoine Karam du Parti socialiste guyanais, Léon Jean-Baptiste-Edouard brigue l'investiture PS.
Dans deux régions, les sortants Jean-Paul Bachy (Champagne-Ardenne) et Georges Frêche (Languedoc-Roussillon), ont été exclus du PS depuis le précédent scrutin de 2004.
En Champagne-Ardenne, Jacques Meyer et Romain Nouar briguent l'investiture face à M. Bachy, exclu après les législatives de 2007 pour avoir refusé de s'effacer devant une candidate MRC soutenue par son parti.
Face à Georges Frêche, exclu en février 2007 pour dérapages verbaux, deux candidats: Eric Andrieu et Didier Codorniou.

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