Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 14:59
INDISCRÉTIONS
Victorin
Victorin Lurel, président du conseil régional, a écrit à Michelle Alliot-Marie, ministre de la Justice, pour lui dire sa déception. Non, il n'y aura pas de centrale pénitentiaire à Gourbeyre, pour y loger les détenus de la maison d'arrêt de Basse-Terre. Les malheureux resteront dans ce cloaque. « Le bâtiment date de 1664, explique M. Lurel dans un courrier à la ministre. Il abritait à cette époque un couvent-hospital. Il a changé de destination en 1792 pour devenir une prison. » 350 ans plus tard, c'est toujours d'actualité ! Sauf que la guillotine n'existe plus...

Victorin 2
Décidément en verve, M. Lurel a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur. Il veut un rendez-vous, toutes affaires cessantes, parce qu'en Guadeloupe, il y a une violence exacerbée qu'il faut éradiquer, ou à tout le moins canaliser. « La période estivale qui s’achève tout juste a été émaillée par une série de crimes de sang qui ont profondément choqué la population et qui ne manque pas d’interpeller les élus », argumente-t-il. M. Hortefeux qui a une récente polémique à faire oublier devrait recevoir M. lurel... pour montrer sa bonne volonté.

Victorin 3
Troisième courrier de Victorin Lurel, cette fois-ci pour fustiger Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, qui persiste à vouloir augmenter le prix des carburants. M. Lurel dit comprendre que la conjoncture n'est pas la même selon le prix du baril et qu'il faudra bien un jour, augmenter parce que le prix du baril a doublé depuis les dernières baisses. Mais, comme il le dit, plus tard. « Le dossier des carburants est hautement sensible, non seulement du point de vue idéologique, comme vous semblez le croire, mais encore peut à tout moment perturber notre climat social. » Son argument se tient. Cette augmentation du prix de l'essence, c'est de l'explosif !

Yves
Yves Jégo est en pleine rédaction d'un livre dans lequel il expliquera, en détails, comment en une quinzaine de mois, il est passé de l'enthousiasme d'être secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, avec des missions exaltantes, à la désillusion, le point d'orgue étant la mobilisation de 44 jours en Guadeloupe, ses prises de position courageuses contre la pwòfitasyon et son éviction du gouvernement à la faveur d'un remaniement. On a hâte de lire ce brûlot !

Maryse
Cinq mois après le début d'une grève dure, Maryse Mayeko, directeur général, s'est rendue dans les locaux de l'Asfo. Les grévistes ont suspendu leur mouvement. Elle était accompagnée d'un huissier qui relève : « Une odeur nauséabonde est perceptible dans le hall de réception de l'immeuble... » Hé, c'était aussi la grève du tirage de chasse ? Et l'huissier poursuit : « Le bureau de Mme mayeko est inaccessible : la porte d'entrée a été enlevée. Un meuble volumineux obstrue l'entrée... » On sait que Maryse est une forte femme, on malfanm, on fanm a grenn, mais tout de même !

Gugusses
Les élus n'ont de cesse de « rappeler l'Etat à ses devoirs », de balancer sur le préfet Desforges. Le malheureux en reçoit plein la gueule, à chaque communiqué, à chaque intervention sur les ondes, à chaque conférence de presse. Aucun respect pour le représentant de l'Etat, c'est de mode en ces périodes préélectorales, faut aller avec le vent. Même si c'est le grand Nicolas qu'on appelle en douce à la rescousse quand la Guadeloupe crame... Quitte à lui faire des sourires et à l'assurer d'une certaine considération, une fois caméras et micros partis. On sait que le coup de menton, c'est pour la galerie !
André-Jean VIDAL
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 14:57
YVES GAMESS : J’AI PERDU MON LECTEUR ÉMÉRITE...

lundi 14 septembre 2009 par Jean S. SAHAI


On m’a déjà demandé pourquoi le Guadeloupéen que je suis écrit dans Antilla, "on jounal a matinikè"... Je ne trouve pas un support en ma Guadeloupe pour mes plumissions ? Je veux contrer la bêtise du dernier Martiniquais moyen qui jacte encore du "Gwadloupéyen ankòòò...", ou du "vié kouli manjé chien" ? J’essaie de grappiller quelque reconnaissance à un rédacteur en chef que je n’ai jamais vu de pied ni de face, mais qui me réclame son koulimateur comme un goulu sa Valda ?

Que nenni ! La raison vraie, je m’en vais vous la conter.

Un jour, lors d’une manifestation à Fort-de-France, un Grand Monsieur Indien que je n’avais pas encore rencontré, mais dont je savais l’existence et connaissais la valeur, m’avait témoigné en quelques mots ce que tout scribouilleur tenace et non publié attend : une appréciation honnête, et le désir d’être lu encore. "Ah, Monsieur Jean Sahaï, c’est vous qui écrivez dans Antilla... j’aime ce style et cet humour, continuez. "

Cette poignée d’une grande main secouant la mienne, je l’ai gardée dans mes archives intérieures. Salutation porteuse de mémoire et d’espérance, mots sincères, regard d’amitié fraternelle sans condescendance, une brève poignée de secondes. L’homme, distingué, grand, aux yeux éclairants, avait dans l’autre main une revue qu’il tenait pliée en deux sans l’abîmer, comme ces gens presque d’avant qui, aimant lire, ne marchent pas mains ballantes. Comme une femme qui se respecte porte un sac à main, fut-il minimaliste.

Depuis, chaque fois que j’ai cliqué sur "voyé alé pou Antilla’’, je me suis rappelé Monsieur Yves Gamess (et son épouse Antoinette, qui me réclama aussi de la plume par e-mail), en me demandant s’il allait aimer.

Yves Gamess était donc mon lecteur émérite. Me reste un regret : notre conversation en tête à tête pour parler de nos affaires de descendants de travailleurs engagés, pour partager des trouvailles sur leur voyage, sur notre existence singulière de descendants, nos co-existences, évoquer des souvenirs d’indiens de faciès étudiants à Bordeaux... Cet échange ne sera désormais possible que dans l’intemporel et virtuel Akasha.

J’ai donc perdu mon lecteur émérite. Car qui déchiffrait mieux une bafouille de koulimateur que ce professionnel chevronné de la lecture. Un’n qui, de plus, comme son ancêtre a franchi la Kala Pani pour cueillir de l’improbable poussière d’or, a fait un autre grand voyage : celui du rare indien créole à peine sûr de lui, quittant qui le Morne-Rouge, qui son faubourg pointois, pour bûcher ses Lettres à l’université, en France.

Plein de raison et d’usage littéraire, Monsieur Gamess n’en était pas moins pétri de courtoisie et patience-à-kouli. En figure de proue de ses congénères des districts d’habitation, il força le respect et fit le lycée, puis des études supérieures. Sans cavaler après quelque doctorat, il contribua à combler un trou béat chez le foyalais de la rue et de la Savane : la méconnaissance de l’indianité. Explorateur fondamental d’une l’histoire occultée, il proposa à sa Martinique ce savoir de grand lecteur-fouilleur. Reporter de la survie d’un petit peuple imbriqué dans un autre moins petit, et longtemps plus mesquin (cf. la biguine "Vini ouè coolie a"), il se fit témoin, ténor sans extravagance, de la grandeur de l’âme indienne-créole.

Au-delà de l’hôte accorte d’une Bibliothèque au fronton qui mérite de porter son nom, Monsieur Gamess me laisse l’image du vénérable non-violent. Suite aux mots et gestes de l’ostracisme, il fut l’éclaireur des siens, prosélyte de la tolérance faisant sien l’autre. Petit fils de "l’homme-hindou-de Calcutta", le peu nommé qu’on on ne laissa pas voter de 1853 à 1923, dont l’en-ville mit ensuite au dépôt et aux tinettes les frères et les tamouls.

La famille de Monsieur Gamess fut amie de celle de Monsieur Césaire, au nom de l’universalité de ceux qui ont conclu que, d’où qu’ils proviennent, tout n’est qu’un. La recherche tenace que Monsieur Gamess conjugua avec son épouse Antoinette Gamess et sa belle-fille Roselyne Gamess, appariée au courage de son fils fondateur d’Inde-Martinique, a soutenu l’égalité et le respect réciproque des zigues de passage que nous sommes, en terre de gémination afro-orientale.

On retiendra, en fin, le pied de nez exemplaire, la preuve de robustesse morale, que Monsieur Gamess donna à l’acharnement expérimental moderne sur le corps. Game over.

Bonne traversée, Monsieur Yves Gamess, descendant d’un Shri Ganesh. Votre patronyme, retouché par un aléa de notre destin, veut aussi dire, selon Google : General Atomic and Molecular Electronic Structure System... Désormais, vous voguez libre sur le flux quantique. Votre noble parler, votre probité généreuse, ont rejoint le champ cosmique. Shri Ganesha, votre déité éponyme, le divin pouvoir qui chasse nos obstacles, ne peut que vous y escorter.

J’ai perdu mon lecteur émérite. Namasté et Vanakkam, Shri Yves Gamess. Pour vous, pour les vôtres, et pour les autres, l’écriture continue.

Jean S. Sahaï

Source de la photo http://www.martinique.franceantilles.fr/

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:32
Prix carburants outre-mer: Lurel (PS) « semble jouer avec le feu », selon l'UMP

Le secrétaire national de l'UMP en charge de l'outre-mer, Eric Raoult, a estimé mardi que le président du conseil régional, Victorin Lurel (PS), "semble jouer avec le feu" sur le prix de l'essence, "par un double langage irresponsable".
M. Lurel "devra rendre compte, en cas de nouvelles tensions sociales", de "son choix de cautionner la demande démagogique du collectif LKP de maintien du gel des prix des carburants", affirme M. Raoult dans un communiqué.
M. Lurel a réaffirmé son désaccord à un relèvement des prix des carburants en Guadeloupe, attendu mercredi, intervenant après ceux décidés à la Martinique puis à La Réunion.
Il estime que "si le gel du prix des carburants ne peut perdurer indéfiniment, les conditions pour en sortir ne sont aujourd'hui pas réunies pour répondre aux exigences de transparence et de justice maintes fois exprimées par les Guadeloupéens et par leurs élus depuis décembre 2008".

« Populiste »
"La méthode de la secrétaire d'Etat (Marie-Luce Penchard), à ce stade, ne conduit pas à réformer dans sa globalité le mode actuel de fixation du prix des carburants", dit-il.
Selon M. Raoult, "M. Lurel sait parfaitement que les conditions sont aujourd'hui réunies pour sortir du gel des prix puisque tous les rapports demandés par le gouvernement ont été publiés et que les premières préconisations ont été prises en compte dans la nouvelle formule de prix".
Celle-ci "permet de faire une économie de 6 centimes d'euro par litre de super et de 3 centimes d'euro par litre de gazole" et "il n'a jamais été question d'attendre l'aboutissement de la réforme dans sa globalité pour sortir du gel des prix", poursuit-il.
M. Raoult ajoute que M. Lurel "sait pertinemment que le règlement du dossier des carburants passe aussi par celui de l'avenir de la SARA", filiale de Total approvisionnant Guyane et Antilles et employant directement et indirectement 500 personnes.
Il l'accuse d'être "populiste" et de "céder aux menaces du LKP, comme à son habitude et à l'approche des échéances régionales".
M. Lurel sera candidat à sa succession en 2010 et pourrait être opposé à Mme Penchard (UMP).
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:32
Outre-mer: "produire du logement" au lieu "d'afficher" des chiffres

La secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a affirmé mardi qu'en matière de logement outre-mer, "l'enjeu n'est pas d'afficher de grands objectifs ou des sommes exceptionnelles", mais bien de "donner de l'activité et de produire du logement".
Intervenant à Toulouse devant le congrès de l'Union sociale pour l'habitat, Me Penchard a jugé "de son devoir de s'assurer de l'emploi effectif et utile des presque 300 millions d'euros d'autorisations d'engagement inscrits au titre de la ligne budgétaire unique ou du plan de relance pour le logement outre-mer en 2009".
Outre les 209 millions de la ligne budgétaire unique (+4,5% en crédits de paiement par rapport à 2008), l'Etat a mis en place en 2009 un nouveau dispositif de défiscalisation de l'impôt sur le revenu pour permettre la construction ou l'acquisition de logements neufs à usage locatif dans le secteur social.

« Assurer une production soutenue de logements sociaux »
Mme Penchard s'est fixé pour objectif de publier en octobre les décrets d'application de la loi de développement économique des outre-mer (LODEOM) qui a organisé ce dispositif, portant sur les plafonds de loyers et de ressources et les dépenses qui seront retenues pour l'assiette de la défiscalisation.
"Une fois ces deux textes publiés, tous les outils, qui relèvent de la compétence directe de l'Etat, seront en place pour assurer une production soutenue de logements sociaux, nous sommes sur la bonne voie", a-t-elle dit.
Les besoins sont évalués outre-mer dans une fourchette allant de 50.000 à 90.000 logements, et selon des chiffres fournis récemment au Sénat par le secrétariat d'Etat, le nombre de demandes de logements sociaux non satisfaites s'établirait à environ 64.000.
En 2007, seulement 258 logements locatifs sociaux ont été livrés en Martinique, 1 221 à La Réunion, 595 en Guyane et 1 482 en Guadeloupe, pour des besoins respectifs de 10 000, 26 000, 11 000 et 15 000 logements.
Mme Penchard s'est dit également "frappée par la profonde dégradation du bâti, surtout dans les villes centres d'outre-mer".
Elle a appelé à une meilleure coordination des efforts des opérateurs et des associations "pour aider les particuliers à monter les projets".
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:30
Investitures pour les régionales : les présidents PS sortants tous candidats

L'ensemble des 18 présidents de région socialistes sortants briguent l'investiture PS en vue les élections régionales de mars. Pplusieurs d'entre eux, notamment Ségolène Royal en Poitou-Charentes, se trouvant face à des concurrents qui sont cependant sans notoriété.
Victorien Lurel se représente en Guadeloupe. En Guyane, région dirigée par Antoine Karam du Parti socialiste guyannais, Jean-Baptiste-Edouard brigue l'investiture PS.

Mme Royal voit s'élever face à elle une militante, Marie-Christine Nicolas, tout comme en Ile-de-France, Jean-Paul Huchon face à Kamal Mazouzi, en Auvergne le sortant René Souchon défié par Daniel Bellaigue et en Rhône-Alpes, le sortant Jean-Jack Queyranne et Hervé Hutin.
Ces quelques candidatures rivales ne devraient pas empêcher l'investiture des présidents sortants, souligne-t-on à la direction.
En Alsace, une des deux régions dirigée par la droite, trois candidats briguent l'investiture: Alain Fontanel, Raphaël Nisand, Antoine Home. En Corse, l'autre région UMP, Emmanuelle de Gentili brigue l'investiture.
En Champagne-Ardenne et Languedoc-Roussillon - où les sortants Jean-Paul Bachy et Georges Frêche, ont été exclus du PS depuis le précédent scrutin de 2004 - des candidats se sont présentés comme chefs de file, mais le PS n'a pas encore décidé s'il allait ou non soutenir les sortants.
M. Bachy, président de Champagne-Ardenne, avait été exclu après les législatives de 2007 pour avoir refusé de s'effacer devant une candidate MRC soutenue par son parti. Jacques Meyer et Romain Nouar briguent l'investiture comme "premiers des socialistes", mais les élus et fédérations PS souhaitent soutenir M. Bachy, selon le PS.
Le cas du président de Languedoc-Roussillon Georges Frêche, qui avait été exclu en février 2007 pour des dérapages verbaux est plus délicat et le parti risque de ne pas le soutenir. Trois candidats se sont présentés Didier Cordorniou, Eric Andrieu et Alain Bertrand.
Dans les autres régions, les sortants sont seuls à briguer l'investiture: Alain Rousset (Aquitaine), Laurent Beauvais (Basse-Normandie), François Patriat (Bourgogne), Yves le Drian (Bretagne), François Bonneau (Centre), Marie-Guite Dufay (France-Comté), Alain Le Vern (Haute Normandie), Jean-Paul Denanot (Limousin), Jean-Pierre Masserret (Lorraine) Martin Malvy (Midi-Pyrénées), Daniel Percheron (Nord-Pas-de-Calais), Jacques Auxiette (Pays de la Loire), Michel Vauzelle (Provence-Alpes-Côte-d'Azur), Claude Gewerc (Picardie).
Victorien Lurel se représente en Guadeloupe. En Guyane, région dirigée par Antoine Karam du Parti socialiste guyannais, Jean-Baptiste-Edouard brigue l'investiture PS.
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:11
« L’essence augmente, l’opacité demeure »
Victorin Lurel, président du conseil régional
Je désapprouve cette hausse des prix du carburant alors même que l’opacité demeure sur les conditions de fixation de ces prix. Les conditions ne sont pas à ce jour réunies pour sortir du gel des prix, car le décret de 2003 en vigueur jusqu’en décembre dernier pour fixer les prix du carburant n’a formellement été ni suspendu, ni abrogé, ni remplacé. Etrangement identique pour le super et le gazole, cette hausse de 6 centimes, décidée en dehors de toute réforme globale de la formule de fixation des prix, ne saurait donc suffire à éteindre les contestations émises par la SARA et par les pétroliers qui leur ont déjà valu un chèque de 44 millions d’euros de compensation tiré sur le budget de l’Outre-mer. Aussi la SARA est-elle encore fondée à demander de nouvelles compensations. Je demande donc au gouvernement de faire toute la lumière sur ce premier versement de 44 millions d’euros et sur ceux qui doivent suivre en rendant enfin publiques les modalités de calcul de cette compensation. Je demande une réforme globale du décret de 2003 avant de procéder à un quelconque ajustement des prix à la pompe, conformément aux accords du 3 décembre 2008 et du 4 décembre 2009 signés par le représentant de l’Etat.  Il faut éviter à tout prix un nouveau blocage de l'économie et un retour des tensions sociales. »
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:11
« L’essence augmente, l’opacité demeure »
Victorin Lurel, président du conseil régional
Je désapprouve cette hausse des prix du carburant alors même que l’opacité demeure sur les conditions de fixation de ces prix. Les conditions ne sont pas à ce jour réunies pour sortir du gel des prix, car le décret de 2003 en vigueur jusqu’en décembre dernier pour fixer les prix du carburant n’a formellement été ni suspendu, ni abrogé, ni remplacé. Etrangement identique pour le super et le gazole, cette hausse de 6 centimes, décidée en dehors de toute réforme globale de la formule de fixation des prix, ne saurait donc suffire à éteindre les contestations émises par la SARA et par les pétroliers qui leur ont déjà valu un chèque de 44 millions d’euros de compensation tiré sur le budget de l’Outre-mer. Aussi la SARA est-elle encore fondée à demander de nouvelles compensations. Je demande donc au gouvernement de faire toute la lumière sur ce premier versement de 44 millions d’euros et sur ceux qui doivent suivre en rendant enfin publiques les modalités de calcul de cette compensation. Je demande une réforme globale du décret de 2003 avant de procéder à un quelconque ajustement des prix à la pompe, conformément aux accords du 3 décembre 2008 et du 4 décembre 2009 signés par le représentant de l’Etat. »
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:06
Météo : trois ondes à surveiller
Aucun phénomène cyclonique n'était signalée dans la zone hier soir. Cependant, Météo France surveille trois
systèmes, susceptibles de se renforcer au cours des prochains jours et pouvant donc éventuellement
évoluer en cyclone tropical.
Le premier d'entre eux n'est autre que les restes de l'ex-tempête tropicale Fred, qui depuis plusieurs jours a
poursuivi sa route vers l'Ouest et qui se localisait, hier soir, à environ 1600 km au Nord-Est des petites Antilles.
Elle est plutôt restée désorganisée au cours des derniers jours mais les conditions environnantes
deviennent favorables ce soir à une reprise de son activité cyclonique.
Le second système est une onde tropicale, située à proximité des îles du Cap Vert. Elle produisait hier soir une zone d'averses et d'orages désorganisés à l'Ouest de ces îles. Son évolution en éventuel phénomène cyclonique devrait être relativement lente au cours de son déplacement vers l'Ouest cette semaine.
La dernière zone sous surveillance est relativement vaste, s'étendant du Sud-Est des Bahamas jusqu'aux Bermudes. Son activité se matérialise là encore par la présence de nombreux orages et elle est associée à une zone de basse pression. Pour le moment, les vents en altitude ne sont pas favorables à un développement significatif mais il existe une faible probabilité pour voir ce système évoluer en cyclone tropical ou subtropical au cours des deux prochains jours.
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 00:54
Une école fermée à Capesterre-Belle-Eau
L’école maternelle Gérard-Lauriette, à Capesterre Belle-Eau, est fermée en raison de cas groupés de symptômes grippaux. Douze enfants et deux membres du personnel présentent des symptômes grippaux diagnostiqués par leur médecin traitant. Ils ont été signalés hier. Un fort absentéisme a par ailleurs été observé sur l’ensemble des cinq classes que comporte l’établissement.
Aussi le préfet, après avis médical et en accord avec le recteur d’académie, a décidé de fermer cette école. L’école pourra rouvrir lundi 21 septembre après nettoyage des salles par les personnels de l’établissement.
Partager cet article
Repost0
15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 23:16
PRIX DES CARBURANTS AU 16 SEPTEMBRE 2009
Gazole : 0,95 euro, Sans plomb : 1,14 euro


« Depuis février 2009, les prix des carburants en Guadeloupe ont été maintenus par l’Etat. Parallèlement, dans une volonté de transparence,   le Gouvernement a, d’une part, diligenté  une mission d’inspection sur la formation des prix des carburants, et d’autre part , sollicité  un avis de l’Autorité de la Concurrence.

Ces instances ont rendu leurs rapports qui ont fait l’objet de restitutions et de débats lors de trois séances de l’observatoire régional des prix  dont la dernière s’est tenue le 14 septembre.

Entre-temps le prix du baril de pétrole brut  a fortement augmenté, passant de moins de 40$ le baril à plus de 70$.
 
Il est nécessaire de sortir de la situation actuelle de gel des prix , cependant l’Etat s’est engagé à ne pas procéder à une hausse sans engager de réforme.

 La présente augmentation constitue la première étape d’un processus global de réforme.
Pour tenir compte des préconisations des rapports, la structure des prix a été ainsi modifiée :
- sur le coût du produit raffiné mis sur le marché
- réduction de la marge de la SARA de 12% à 8%
- baisse des coûts du transport et du stockage
- suppression de la collecte pour les huiles usées
- péréquation des tarifs pratiqués par la SARA entre les utilisateurs routiers et EDF sans augmentation des facturations d’électricité

- sur le coût de la distribution vers les stations services (marge de gros)
Au vu des rapports, l’Etat a imposé aux compagnies pétrolières une baisse de leur rémunération de 20%.
       
A travers ce premier train de réformes , l’Etat vise tout à la fois à définir un prix correspondant à la réalité économique et à préserver l’intérêt du consommateur en limitant les marges .Cette recherche d’équilibre a conduit à limiter l’augmentation à 6 centimes par litre.

En conséquence, le Préfet a signé le 15 septembre 2008 l’arrêté fixant les prix maximaux à la pompe des carburants et principaux produits pétroliers comme suit, à compter du mercredi 16 septembre 2009, zéro heure:

Super carburant sans plomb : 1,14 € par litre  
Gazole : 0,95 € par litre  
Pétrole Lampant : 0,83 € par litre  
FOD : 0,81 €par litre   


Des réformes plus structurelles pourront être engagées dans une seconde phase. L’Etat ne les arrêtera pas seul et souhaite que puissent s’exprimer les aspirations et propositions de l’ensemble de la Guadeloupe et de ses représentants », affirme la préfecture.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens