Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 23:31
PARTS DE MARCHÉS


Voila la vérité sur les parts de marché de la grande distribution alimentaire dans les Dom.
Comme vous pouvez le constater la concurrence y est forte et les clichés s'effondrent après lecture!.

Quant à l'octroi de mer (voir le fichier PDF) vous ne pourrez que constater que la région s'en met plein les poches voila pourquoi les prix sont si élevés dans les Dom!!!

Réveillez-vous !!!

Sauvez ce qui reste de l'économie en Martinique et en Guadeloupe !!!

RESULTATS CORA MATCH GUADELOUPE (source : greffe du commerce)

Historique des résultats nets sur 5 ans : - 25 Millions €
2002: - 5,7 Millions €
2003: - 4,7 Millions €
2004: - 2,6 Millions €
2005: - 3,8 Millions €
2006: - 7,9 Millions €

TAUX OCTROI DE MER SUR LA FARINE : 27%

(source : Région)

  Exemple : VALEUR CONTENEUR POMME DE TERRE    = 4.000 €
                  COUT TRANSPORT MARITIME     = 3.900 €
                  OCTROI DE MER (12,5%)       = 990 €
                            TOTAL             = 8.890 €

C'est +220% que la métropole avec 0% de marge

MARTINIQUE : 400 000 ha dont 113 000 salariés (source IEDOM AFD INSEE)

1er Groupe PARFAIT = 1 200 employés (1,06% des salariés de la Martinique)

2ème Groupe HAYOT = 1 150 employés (1,01% des salariés de la Martinique)




Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 22:08
Un "Revenu supplémentaire d'activité" de 80 euros
   
Les médiateurs viennent de proposer un Revenu supplémentaire temporaire d'activité (RSTA) autour de 80 euros mensuels pour 45 000 salariés de Guadeloupe ayant un salaire inférieur à 1,4 Smic, a-t-on appris auprès d'une source proche du Premier ministre.
Le Revenu de solidarité active (RSA) serait ainsi remplacé de manière temporaire par un Revenu supplémentaire temporaire d'activité (RSTA), a indiqué cette source, alors que les négociations ont repris à 16 heures.
Le leader du LKP Elie Domota est arrivé avec une heure de retard avec le reste de la délégation, encadré par l'habituel et imposant service d'ordre du collectif tenant à l'écart quelque centaines de personnes qui ont entonné : « La Guadeloupe c'est à nous, la Guadeloupe c'est pas à eux ».
Cela « concerne tous les salaires jusqu'à 1,4 Smic sur une base forfaitaire de 80 euros mensuels », soit 45000 salariés, a-t-on précisé, ajoutant qu' « on reviendrait au RSA à l'horizon 2011 ». Le forfait serait versé indépendamment de la situation familiale, contrairement au système proposé précédemment par le médiateur et jugé « trop compliqué ».
Selon une autre source gouvernementale, pour arriver « à peu près » aux 200 euros réclamés par le LKP depuis le début du conflit, un bonus qui pourrait être de 50 à 90 euros pourrait être versé par les entreprises qui seront « exonérées de toutes charges salariales et patronales ». Une  « aide des collectivités locales », autour de 50 euros, dervait être ajoutée.
Pour ceux qui ont un salaire supérieur à 1,4 Smic et qui auraient dû bénéficier du RSA, soit environ 1 000 à 2 000 salariés, l'Etat garde une « petite enveloppe », a indiqué cette même source.
L'effort de l'Etat au titre du RSTA pour la Guadeloupe est chiffré entre 50 et 60 millions d'euros.
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 19:46

Jimmy Thélémaque
CGTG Energie
à
 Monsieur BOURDEAU De FONTENAY Nicolas
 Directeur Général Délégué de la CTP
 Route de Gardel
 97160 Le MOULE    

                             Pointe-à-Pitre, le 25 février 2009.
Objet : Négociations.
Réf : fe/seg/09/02-14
   

Monsieur le Directeur Général Délégué,

Faisant suite à votre courrier en date du 24 février 2009,
Nous avons pris connaissance de votre courrier, lequel affiche clairement le mépris de la Direction  de l’entreprise face à maintenant 35 jours de grève.
Du mépris car votre seule préoccupation est la reprise du fonctionnement de l’entreprise sans le traitement préalable des revendications justes, fondées et légitimes du Personnel. Des revendications de plus connues par la Direction de l’entreprise depuis plus de trois années, et restées jusqu’à ce jour sans réponse.
Vous avez cependant  reçu,  deux préavis de grève (le 12 et le 15 janvier 2009) sans y accorder la moindre attention et volonté de dialoguer. N’est-ce pas là, et à votre seule initiative (car ne rien faire est une initiative), une rupture de dialogue social ?
La grève du Personnel de la CTP et l’actuelle situation présente au Moule n’est que le résultat de votre mépris. Et d’une façon plus globale, la situation de grève générale en Guadeloupe est issue de ce type de comportement patronal.
Puis, il est important de vous préciser qu’il n’y a pas d’occupation illégale du site mais une surveillance de notre outil de travail par piquet de grève, dans des modalités d’action très précisément indiquées dans notre préavis de grève du 12 janvier 2009. Conditions par ailleurs en pratique à EDF France lors de grève et actuellement en pratique à la CDE à Jarry mais également à EDF Archipel Guadeloupe.
Aujourd’hui l’ensemble des sept Organisations Patronales de la Guadeloupe discute et négocie en cette grève générale. Ce qui nous amène à analyser que notre Organisation Syndicale vous a écrit sous une forme motivée (préavis de grève) le 12 puis le 15 janvier sans que vous n’ayez   entamé la moindre discussion à ce jour sur la base de ces deux courriers. Preuve de votre plus grand mépris. 
De plus, il nous semble relativement important de vous rappeler que notre Organisation Syndicale consciente de l’absence d’un réel dialogue social dans l’entreprise CTP, vous a proposé un projet d’accord sur le dialogue social le 28 septembre 2008 (annexe à ce présent courrier).  Depuis, nous n’avons reçu aucun retour écrit ou voir contre proposition de la part de la Direction Générale sur ce sujet, signe de votre détachement le plus total en Guadeloupe à cet exercice de société civilisée.

Comprenez (difficilement peut-être) ou souffrez que la Guadeloupe ne soit plus terre d’abus en tout genre et terroir du refus au dialogue social dés lors où la justice sociale se fait criante face à des injustices non fondées que nous appelons Pwofitasyon.
Et en l’espèce à la CTP, la justice sociale doit permettre le versement d’une retraite  complète à la hauteur des années travaillées dans l’entreprise et non une retraite fractionnée (à votre bon vouloir) entre deux régimes de retraite où seuls les salariés se trouveraient lésés après toute une vie de labeur, victimes de la non application par l’entreprise de l’article 47 de la Loi n°46-628 du 08 avril 1946, ce, pendant quatre années.
Mais cela passe également par l’application de l’ensemble des textes statutaires étendus et en vigueur partout en France (sauf en Guadeloupe), sous prétexte que cela ne vous agrée pas.
Cessez de croire que cette Pwofitasyon peut et va continuer. Le Personnel de la CTP est en grève et demander la reprise du fonctionnement de l’entreprise avant de dialoguer est une approche fortement méprisante. 
Les 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 21 janvier 2009, le Personnel n’était pas en grève, l’entreprise fonctionnait et cela n’a pas pour autant été apprécié en permettant l’ouverture de négociations. Bien au contraire. A la réception du préavis de grève du 12 janvier dernier,  le dialogue social s’est résumé au silence : le plus grand mépris.
Les 20, 22, 23 l’entreprise fonctionnait et produisait (avec baisse de charge) à notre demande avec du Personnel gréviste, vous avez en votre qualité de Directeur de centrale déclaré très clairement que vous ne négocieriez pas et vous avez rompu le fil du dialogue, sans même répondre à nos différents appels téléphonique. Depuis vous vous cachez.
Par conséquent, il vous appartient de cesser définitivement ces pratiques patronales d’un autre siècle afin de vous élever vers un véritable dialogue social, seule piste solvable vers un protocole de fin de conflit.
Pour ce faire, et en accord avec la Direction du Travail, nous vous re-proposons une nouvelle  date, celle  du 27 février 2009, 10h00, toujours sous le contrôle des services de l’Etat en charge du Travail, dans les locaux de la Direction Départementale du Travail à Jarry.
Les grandes manœuvres de pourrissement, d’intimidation ou d’incitation par le mensonge à la répression ne sont plus des techniques de sortie de conflit social acceptables en Guadeloupe.  Et vous concernant, seule la négociation entre partenaires sociaux permettra de mettre un terme à la grève entamée par les Travailleurs de l’Energie au Moule.
En définitive, le Personnel de la CTP fortement déterminé à ce que des négociations s’ouvrent, reste lui mobilisé et la grève se poursuit dans nos modalités d’actions en Liyannaj Kont Pwofitasyon. 
Dans l’attente de votre présence le 27 février prochain,
C’est donc dans l’attente de votre retour favorable à cette présente demande que je vous prie de percevoir, Monsieur le Directeur Général Délégué, nos militantes salutations.


Le Secrétaire Général                
de la FE CGTG
J.THELEMAQUE



Copie :
Monsieur le Préfet de la Guadeloupe,
Monsieur le Directeur du Travail Délégué,
Monsieur le Président du Conseil Régional de la Guadeloupe,
Monsieur le Président du Conseil Général de la Guadeloupe,
Monsieur le Président de l’Association des Maires de la Guadeloupe.


De Nicolas Bourdeau de Fonteney
Caraïbes Thermique Production

à Jimmy Thélémaque

Monsieur le Secrétaire Général
de laFECGTG
Cité Artisanal de Bergevin
97110 Pointe à Pitre
Le Moule le mardi 24 février 2009
Objet: Grève
Monsieur le Secrétaire Général,
Par la présente, nous accusons réception de votre désir de reprise du travail pour l'ensemble du
Personnel gréviste de la CTP.
Vous nous demandez pour cela une première réunion dans les locaux et sous le contrôle des
services de l'Etat en charge du Travail dans notre Département.
La Direction est attachée aux libertés fondamentales, or votre organisation est la première à les
bafouer en interdisant l'accès de la Centrale au Personnel non gréviste et en arrêtant la production.
La grève est un droit constitutionnel, mais le droit au travail du personnel non gréviste l'est
également.
La Direction reste néanmoins très attachée à la reprise du dialogue social que vous avez rompu
unilatéralement par votre mouvement de grève et l'occupation illégale du site. Vous comprendrez
donc bien que ce dialogue ne pourra reprendre qu'après l'ouverture du site au personnel non
gréviste, à la possibilité de maintenance du matériel par ce personnel, ainsi que par des sociétés de
maintenance extérieures et, bien sur, à la reprise du fonctionnement de l'entreprise.
Je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire Général, en l'expression de mes sincères salutations.

Nicolas Bourdeau de Fontenay
Directeur Général Délégué de la CTP

Copie :Monsieur le Préfet de Région
Monsieur le Directeur du Travail
Monsieur la Président de Région
Monsieur le Président du Conseil Général

~
file:///Users/ipbm/Desktop/accord%20collectif%20dialogue%20social.doc
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 19:21
INFO / Non validée [cette information n'a pas pu être validée / à prendre avec les précautions d'usage]
Appel à la prudence pour demain
Il semblerait (de bonne source) qu'en ce moment des personnes soient à la recherche d'outils pour couper des arbres demain. Cela indiquerait que, malgré les propositions actuelles, et le relatif calme, il y ai un risque de durcissement, au moins de la part d'une partie des militants (nous n'avons pas encore confirmation d'un mots d'ordre du collectif). A moins que cela ne soit le fait que de quelques individus. La tension est toujours présente. Et il suffirait d'un rien pour que cela s'ambrase à nouveau. Par conséquent, c'est un appel à la prudence qui est lancé.

INFO / Source: http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/l-executif-redoute-une-contagion-des-revendications-salariales-d-outre-mer_1160163_3224.html#xtor=AL-32280184
L'exécutif redoute une contagion des revendications salariales d'outre-mer
LE MONDE | 25.02.09 | 13h52 • Mis à jour le 25.02.09 | 13h52


Il n'y a pas qu'aux Antilles que la question des salaires est sensible et promet de le rester dans les mois qui viennent. En métropole aussi mais pour des raisons différentes, elle s'annonce épineuse pour le gouvernement dont la tâche se trouve paradoxalement compliquée par la désinflation.

En 2008, l'envolée des prix du pétrole et des produits alimentaires a nourri, au premier semestre, une inflation élevée et abouti à une stagnation du pouvoir d'achat des salaires. Sur l'ensemble de l'année, l'Insee prévoit, dans sa note de conjoncture de décembre, un ralentissement de 0,1 % en termes réels du salaire moyen par tête.

L'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi est environ deux fois supérieure à celle enregistrée en décembre, confirme une source gouvernementale.

Les faits Environ 90 000 chômeurs de plus en janvier en France

Infographie Outre-mer : plus de chômage et plus d'inflation qu'en métropole

Edition abonnés Archive : L'Unedic s'attend à 282 000 chômeurs supplémentaires en 2009

La situation ne se présente pas sous les meilleurs auspices en 2009. Le ralentissement marqué des prix de détail depuis le quatrième trimestre 2008 s'amplifie, ce qui est a priori une bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat, mais cette désinflation va limiter mécaniquement la hausse du smic au 1er juillet.

Chaque année, à cette date, le salaire minimum est revalorisé selon un mode de calcul compliqué qui tient compte de la hausse des prix à la consommation hors tabac constaté de mai à mai et de l'évolution du pouvoir d'achat du salaire horaire brut ouvrier (à hauteur de la moitié). Les prix ayant tendance à augmenter moins vite que ce que l'Insee avait prévu, l'hypothèse d'une inflation nulle en mai est désormais plausible.

Quant au pouvoir d'achat du salaire horaire ouvrier, s'il évolue comme le salaire mensuel de base dont il est proche, il devrait être inférieur à 1,9 %. Dans ces conditions, le smic, qui avait augmenté de 2,3 % en 2007 et de 3,2 % en 2008, progresserait de moins de 1 % en 2009. Sauf, bien sûr, si le gouvernement lui donne un coup de pouce.

Dans ce contexte, la tenue en juin de la commission nationale de la négociation collective, au cours de laquelle le ministre du travail soumet traditionnellement aux partenaires sociaux sa proposition de revalorisation du salaire minimum, s'annonce comme un rendez-vous délicat.

Le président de la République avait clairement pris position, le 18 février au soir contre l'augmentation massive du smic. Celle-ci continue d'être réclamée par les huit organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa) qui appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 19 mars.

S'ils s'accordent à penser que l'aggravation de la situation de l'emploi et l'augmentation massive du chômage occuperont le devant de la scène sociale dans les prochains mois, les syndicats ne sont pas prêts pour autant à renoncer à leurs demandes de revalorisation des bas salaires. "Les entreprises, aujourd'hui, n'ont guère envie de discuter salaires et très peu de négociations sont ouvertes, observe Maryse Dumas (CGT). Mais la question du pouvoir d'achat n'en est pas moins posée. Car les salariés, même dans les classes moyennes, ont commencé à restreindre leurs dépenses". Ce mouvement devrait s'accentuer avec la dégradation du marché du travail.

Depuis le début de la crise antillaise, le gouvernement cherche à éviter au maximum une possible contagion à la métropole des revendications salariales ultramarines. Or le mouvement bénéficie d'un très large soutien de l'opinion. Selon un sondage BVA pour Orange et L'Express (977 personnes interrogées les 20 et 21 février) près de 8 Français sur 10 (78 %) trouve le mouvement justifié.

Claire Guélaud

INFO / Source: http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/outre-mer-la-question-de-l-autonomie-sera-posee-selon-jego_1160328_3224.html
Outre-mer : la question de l'autonomie sera posée, selon Jégo
LEMONDE.FR avec Reuters | 25.02.09 | 13h43 • Mis à jour le 25.02.09 | 13h51

La question de l'autonomie sera abordée lors des états généraux annoncés par Nicolas Sarkozy sur l'outre-mer en réponse à la crise en Guadeloupe, a déclaré mercredi 25 février Yves Jégo sur France Info. Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer a assuré qu'il n'y aurait "aucun tabou" lors des deux mois de débats et que des décisions seraient prises avant l'été.

La question de l'autonomie "est dans la Constitution et le président a dit très clairement que c'est la responsabilité des élus locaux, ce sont eux qui déclenchent le processus constitutionnel", a dit Yves Jégo. "Le président a dit qu'il n'avait pas de tabou et que si c'était une sortie politique de cette nature qui permettait de bâtir un nouveau modèle pour l'outre-mer, il serait très attentif à ce que lui demanderaient les élus de tel ou tel territoire", a-t-il ajouté.

Depuis le début de la grève générale en Guadeloupe, le collectif contre l'exploitation (LKP) qui mène les manifestations a évité de mettre en avant l'évolution du statut de l'île et de son maintien dans la République. Mais certains de ses membres sont proches de partisans de l'autonomie, voire d'indépendantistes.

Depuis la révision consitutionnelle de 2003, de nouvelles dispositions permettent d'aller vers la reconnaissance de l'identité des territoires d'outre-mer. La Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane sont gérées par un conseil général et un conseil régional, dont les compétences s'exercent sur un territoire unique. Lors d'un référendum, en 2003, la Guadeloupe avait cependant rejeté à près de 73 % la création d'une collectivité unique se substituant à la région et au département.


INFO / Source: http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/medef-bekes-petits-patrons-la-representation-patronale-guadeloupeenne-en-question_1160162_3224.html#xtor=AL-32280184
Medef, békés, petits patrons : la représentation patronale guadeloupéenne en question
LE MONDE | 25.02.09 | 13h59 • Mis à jour le 25.02.09 | 15h04

POINTE-À-PITRE ENVOYÉE SPÉCIALE

Cinq semaines de conflit social en Guadeloupe et toujours pas de porte de sortie. Willy Angèle, représentant du Medef, est un homme charmant, mais dans cette crise inédite, cela ne suffit pas. "Il a été mis là comme un employé. Il n'a pas de fibre sociale et il ne connaît rien au droit du travail", tranche l'un des formateurs du syndicat UGTG, redoutable école de formation pour ses cadres et locomotive du LKP.

La grève continue en Guadeloupe alors que les leaders du LKP et des membres du Medef tentent de parvenir à un accord.

Les faits Flambée de violence à Fort-de-France

Entretien Outre-mer : "Les plus mauvais signaux ont été envoyés au plus mauvais moment"

Laurence Parisot, présidente du Medef, a fait de M. Angèle son protégé au point de le faire entrer au bureau exécutif. Il est jeune, 45 ans, métis et appartient au même secteur qu'elle, les services. Autant de raisons de le choisir. Mais dans la tourmente, ces qualités sont peu utiles.

Elie Domota, le porte-parole du LKP, est sûr de se tailler un beau succès quand il lance à la foule, sur la place de la Mutualité : "Angèle, combien de salariés ?" Un grand rire lui répond. Le président du Medef est consultant, à la tête d'une TPE : un général sans troupes. Face à un adversaire qui a un sens aigu des rapports de force, il ne fait pas le poids.

De plus, chacun sait autour de la table que les très grands patrons, vrais responsables du système économique à bout de souffle de la Guadeloupe - la fameuse "pwofitasyon" - se gardent bien d'être là. Ils se sont tout de même sentis assez insultés par Yves Jego, qui n'a pas mâché ses mots à leur égard, pour demander la tête du secrétaire d'Etat à l'outre-mer, à Paris. "Il est venu, il a vu, il a compris. Et cela lui a coûté très cher", résume le syndicaliste historique Rosan Mounien.

Ce n'est pas M. Angèle, qui prend ses instructions à Paris, qui peut représenter ce monde patronal dont il est séparé par un gouffre. Voilà en tout cas la perception qu'en ont ses interlocuteurs et c'est ce qui compte. L'émergence d'un petit patronat local, lassé de ne pas être représenté, et fatigué des ententes illégales au-dessus de sa tête sous le nez d'un Etat impavide, n'est donc pas un hasard.

Dans cette île, sans même parler de békés, les chefs d'entreprise ont toujours fait la pluie et le beau temps. Ils possédaient les banques qui les finançaient, même si cela est moins vrai. Ils ont laissé émerger une classe politique noire, mais en lui fournissant le nerf de la guerre, donc en la manipulant à souhait. Parmi les quelque 43 000 entreprises guadeloupéennes, près de 33 000 n'ont aucun salarié ; seules 435 en ont plus de 20. Bien peu possèdent beaucoup. Ceux-là ont vu défiler toutes les vagues : les Italiens, les Syriens et les Libanais, les juifs, les "métros" et une jeune élite antillaise. Sans compter les Chinois, qui arrivent en force. Ils ont tout vu. Sauf la perte du pouvoir, qu'ils craignent par-dessus tout.

Béatrice Gurrey
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 16:59


Crise en Guadeloupe et en Martinique 25/02/2009
 
   
  Les deux dernières propositions sur lesquelles les négociateurs se sont arrêtés hier, en Guadeloupe, méritent attention. Elles sont toutes deux portées par des organisations patronales, en l’occurrence, l’Union des chefs d'entreprise de Guadeloupe (UCEG) et le Médef, et elles ont l’avantage d’avoir, toutes deux, l’assentiment de toutes les parties patronales assises autour de la table. Rappelons que les discussions concernent les salariés touchant une rémunération au-delà de 1 Smic. Nous ne sommes plus dans les bas salaires.

La première, portée par l’Uceg, mais expliquée par Gaby Clavier de l’UGTG, propose depuis le 23 février de découper les 200€ de la manière suivante : 100€ sous forme d’exonération CGS/CRDS, auxquels s’ajoutent 100 € découpés eux aussi de la manière suivante : 50€ apportés par le patronat et 50€ découpés à part égale entre la Région et le Département.

Cette proposition présente la caractéristique de nécessiter, d’une part, une subvention de l’Etat, sous forme d’arrêt de prélèvement de la CGS/CRDS ; et de l’autre de nécessiter que les collectivités locales réaffectent des sommes initialement destinées aux bas salaires vers la classe moyenne. C’est donc un mécanisme peu banal.

La seconde proposition, portée par le Médef, présente la caractéristique de ne faire appel à aucune subvention.

Elle se détaille de la manière suivante, sur une période de 2 ans, en prenant pour base la rémunération annuelle pour les salaires se situant entre 1 et 1,4 Smic et au-delà :
- pour les entreprises de – 20 salariés, une augmentation de 50€ ;
- pour celles jusqu’à 100 salariés, une augmentation de 70€ ;
- pour les entreprises au-dessus de 100 salariés, une augmentation de 90€ ;
- enfin, au-dessus de 1,4 Smic, une augmentation de 2% bloquée sur une période de 2 ans.

Cette dernière proposition, ayant l’accord de toutes les parties patronales sans exception, même de celles faisant partie du Lyannaj, est sur la table des négociations depuis le 20 février.

Cette proposition a en outre l’avantage d’envoyer un message au niveau local, mais aussi au plus loin : celui que les chefs d’entreprises, malgré la crise et tout ce gâchis, se sentent capables, avec leurs salariés, de se remettre à créer, ensemble, de la valeur ajoutée, et ce, en deux ans, le temps de revenir à un niveau d’activité normal.

Car l’un des dommages collatéraux de tout cela est bien la mise à mal de l’esprit d’entreprise.

Les conditions semblent donc réunies pour sortir de ce conflit, à la condition que la partie salariale choisisse en fonction des intérêts de ceux qu’elle représente.

Pendant ce temps, les barrages sauvages continuent de blesser gravement…

Et en Martinique, les excès portent leurs fruits…

http://www.interentreprises.com
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 16:18
Copie lettre ouverte au Président de la République et à ceux qui pensent être concerné par les graves problèmes des DOM

Lettre ouverte à messieurs Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Yves Jégo, madame Martine Aubry*, madame Ségolène Royale* et monsieur  Olivier Besancenot*.

Bonjour à tous, gérant d'une micro entreprise de 5 salariés installé en Martinique depuis 1971, je souhaiterai savoir pourquoi nous ne demandons pas à monsieur Sarkozy d'ouvrir le transport maritime et aérien aux compagnies internationales comme c'est le cas en France Métropolitaine.

Lorsque vous êtes une petite entreprise ou un particulier en Métropole vous pouvez choisir pour exporter des marchandises ou pour voyager n'importe ou dans le monde et même d'un point à l'autre de la Métropole d'utiliser une compagnie Française ou une Européenne ou une compagnie internationale y compris les compagnies law coast étrangères de Paris à Lyon ou Marseille. Résultat pour transporter un tonne ou un mètre cube (les transporteurs choisissent le meilleur rapport poids/volume en leur faveur, législation internationale oblige), vers l'Amérique du nord ou les Antilles non Françaises ainsi que vers Cuba, le Venezuela etc., etc. le prix est inférieur de 50 % tant en bateau qu’en avion à celui du Havre vers les Antilles Françaises.

Pourquoi ? A cause du monopole de CMA/CGM en maritime qui transporte au moins 90 % du fret, et celui d’Air France qui transporte au moins 90% des passagers et du fret.Cela depuis des années et des années et ce malgré les divers gouvernements successifs de gauche* comme de droite.

Mes chiffres ne sont peut être pas exacte à 100% mais je suis sur que l’on peut trouver quelque part les chiffres qui confirmeront ce que j’écris là.

Lorsque l’on sait que les taxes locales (octroi de mer, TVA, et autres) sont calculées sur le prix départ + le fret maritime ou aérien + l’assurance, en réduisant le coût de ces transport de 50 %, on réduit automatiquement et de façon durable les prix de tout ce que nous importons du fait de notre insularité, 98 % de tout ce que nous achetons.

Car tout est cher dans nos départements d’outre mer, vous voulez la preuve de ce j’écris, un vol Paris Miami, ou New York ou même Los Angeles ou toute autre destination Nord Américaine coute aujourd’hui 400 euros alors que la distance parcourue sur ces vols est plus longue que celles nous séparant de  notre France Métropolitaine, comment parce que au départ de la France Métropolitaine toutes les compagnies internationales décollent vers ces destinations, donc les avions de toutes sont remplis en partie seulement, bien souvent à 25 % de leur capacité car la concurrence fait rage entre les divers compagnies aériennes du monde.

Mais Vers les DOM/TOM, c’est chasse gardée pour Air France, et ce n’est pas Air Caraïbes ou Air Liberté à qui l’état a accordé une petite part du gâteau après d’âpres  combats menés durant des années et après que d’autres compagnies est été chassées par le biais de tarifications farfelues, qui pourront contredire cela. Alors on nous dit oui il y a une notion de service donné par Air France, cette notion existe dans tous les pays, par toutes les autres compagnies sauf si British Air Way ou Lufthansa ou toutes les compagnies nationales étrangères sont des sociétés peu fiables.

En fret maritime on nous dit que les navires qui arrivent dans nos départements repartent à vide, et que ce ne sont pas les containers de bananes qui peuvent compenser  le manque à gagner, mais si les navires qui partent de Hambourg, d’Amsterdam, de n’ importe où en Europe, et même du Havre qui transportent tout le fret Européen exporté vers le continent Nord Américain et les Antilles non Françaises, en passant au large de nos départements étaient autorisé à toucher nos port sur leur chemin du retour plein d’export du marché Nord Américain vers l’Europe, ces compagnies étrangères pourraient charger les containeurs de bananes certainement à un moindre coût. Et avec la même régularité étant donné le volume de fret maritime entre l’Europe et le continent Nord Américain dans les deux sens.

Enfin pourquoi nos Chambres de Commerce des DOM ne font elles par faire un audit sérieux sur les services des ports et aéroports quelles gèrent afin de faire un appel d’offre pour ces services pour en baisser le coût.

Pourquoi ? Parce que lorsque vous négocier âprement quelques centimes de moins chez les fournisseurs Français ou Européens sur les marchandises que vous importez voici comment ce décompte les frais d’approche sur les produit à faible valeur marchande comme par exemple les produit de première nécessité que nous consommons dans les DOM.

Pour un article dont le prix est compris entre 0.01 centime et 1 à 2 euros est dont le poids ou le volume est important par exemple 1 kilo de farine, de semoule, de sucre etc. etc. c'est-à-dire tout nos besoins journaliers pour manger ou vivre, Vous allez payer :

Pour un containeur d’environ 19 tonnes ou 20 mètres cubes de ces produits de première nécessité. 

Transitaire au port de départ pour remplir ce containeur et l’assurer, effectuer les formalités douanières d’export, et enfin pour charger cette boite sur le bateau peut être 350 euros**.

Pour transporter ce containeur sur les 7000 km nous séparant de l’Europe 1500 euros.

Soit au total 1850 euros.

Et bien  pour juste débarquer ce containeur depuis le pont du navire sur le quai de nos ports,  nous devons acquitter à notre Chambre de Commerce la bagatelle de 1000 euros**.

Puis ensuite nous acquittons les taxes et charges régionales (octroi de mer, TVA, etc. etc.).

Soit: Un octroi de mer allant de 5 % à 25 %, ainsi qu’une TVA modulable de 7.5 % à plus selon la matière, le pays de fabrication ou de provenance, le tout sur :

Le prix départ de la marchandise + les frais de transit, le fret maritime, l’assurance et les frais de débarquement. En moyenne nous avoisinons dans le meilleur des cas 32 % et dans le pire 100 % du prix d’usine de nos produits.

Soit au total : 1850 euros + 1500 euros = 3350 euros x par 32 à 100 %, soit un minimum 1068 à 3350 euros.

Conclusion en réduisant le coût de fret maritime ou aérien, le coût des frais de débarquement,  on réduit d’au moins 60% le coût de tous les produits importés, c'est-à-dire tous ce que nous consommons au jour le jour.

Tout cela peut être fait sans qu’il en coute rien à l’état et peut être fait par monsieur le Président de la République, seulement au détriment  des grandes compagnies nationales qui réalisent des milliards de bénéfice annuels, en bonne partie sur le compte des DOM/TOM avec le consentement depuis toujours de touts les gouvernements successifs de gauche comme de droite depuis plusieurs décennies.

 

Je souhaiterai que l’on prenne en compte cette lettre ouverte afin de réfléchir pour tenter de résoudre durablement les soucis des DOM, en libéralisant les prix du transport maritime et aérien, ainsi que des services portuaires et aéroportuaires nous ouvrons de nouvelles perspectives pour les DOM.

 

Par exemple de nombreuses entreprises Européennes qui exportant vers le continent Nord Américain et les Antilles de toutes origines, mais n’ayant pas les moyens ou le volume suffisant pour ouvrir une unité de production aux Amériques, pourraient installer une base avancée de production ou de SAV afin de prospecter tout le marcher outre mer et des Amériques afin d’offrir un meilleur service et plus réactif qu’au départ du vieux continent, ce qui créerez des emplois chez nous. Enfin il faut garder à l’esprit que plus d’un million de natifs des DOM vivent en France Métropolitaine. Ils ont tous au moins un membre de leur famille qui vit dans les DOM. Il est certain que si les tarifs aériens tombés à la même hauteur que les vols transatlantiques des compagnies Françaises et étrangères à savoir 400 euros A/R beaucoup d’entre eux retourneraient  voir leur grands parents très âgés, leur parents vieillissants, leurs frères et sœurs ou leurs enfants ou amis retournés au pays et le millions et demi de  résidents dans les DOM en feraient tout autant. Ce qui doublerait peut être le trafic dans les deux sens, puisque malgré les tarifs disproportionnés pratiqués actuellement les vols sont au nombre de 10 gros porteurs de 500 places en haute saison par jour et de 4 à 5 en basse saison entre les 3 compagnies Françaises desservant exclusivement les DOM.

Voila je rappel que ne suis politiquement ni de droite ni de gauche, je suis un petit commerçant qui a créer 18 petites entreprises depuis 1971 à aujourd’hui, qui a employé jusqu’à 21 salariés et au total plus d’une centaine, il m’en restait 2 jusqu’au 10 février, je me suis mis en cessation de paiement le 10 février auprès du tribunal de commerce qui a décider la liquidation de celle-ci, la dernière encore existante mais qui subit la grève soit disant contre les grands groupes, et en train d’agoniser, en effet je dois chaque mois trouver 30.000,00 euros pour payer les salaires des 5 employés, les charges sociales et fiscales, ainsi que les loyers des locaux et des machines nécessaires à l’exercice de notre activité de micro entreprise.

Je rappel à tous que tout comme en Métropole, les artisans, les micros, les petites et moyennes entreprises regroupe plus de salariés que les grands groupes ou usines gigantesques sur le territoire Français.

Bonne réflexion avant que nous ne sombrions définitivement dans l’irréparable car tout autour de nous le monde s’enfonce déjà dans la plus grande dépression que la terre est connue depuis le début de son activité sociale et de société humaine et moderne.

Raffael Liven.         Raffael.liven@wanadoo.fr


 
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 16:07
Des véhicules incendiés et des magasins pillés à Fort-de-France
    
Au moins trois véhicules ont été incendiés et plusieurs magasins pillés dans la nuit de mardi à mercredi à Fort-de-France alors que les négociations sur la hausse des salaires se poursuivaient en préfecture.

Sur l'avenue Maurice Bishop, à l'entrée sud de Fort-de-France, une voiture était en feu au milieu de la chaussée et à quelques dizaines de mètres, une autre voiture avait été renversée dans le sens inverse. A intervalle régulier des débris, dont certains étaient feu, jonchaient le sol.
Peu avant minuit, des jeunes masqués pour certains avaient commencé à mettre le feu dans des pneus et des poubelles renversées sur le boulevard du général de Gaulle, entraînant l'intervention de pompiers et de la police.
Face à cette tension, trois escadrons de gendarmes mobiles ont été appelés en renfort. Certains ont pris place autour de la préfecture de Fort-de-France d'où l'on pouvait entendre des détonations vraisemblablement provoquées par les tirs de grenades lacrymogènes ou d'explosions des voitures en feu.

La voiture d'un des membres de la délégation patronale a été incendiée, selon la police.
Par ailleurs, plusieurs magasins dont une bijouterie ont été vandalisés au cours de la nuit sur les hauteurs de Fort-de-France et dans la ville.
Ces actes de vandalisme seraient le fait d'une cinquantaine de jeunes venus de certains quartiers de Fort-de-France et se déplaçant rapidement face à l'avancée des forces de l'ordre, selon des sources policières notamment.
La tension était encore palpable vers 2 heures heure locale.
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 16:06
Martinique : les négociations suspendues jusqu'à jeudi

Les négociations à la Martinique entre le Collectif du 5 février, les organisations patronales, les élus et le préfet ont été suspendues mercredi vers 3 heures pour reprendre jeudi à la préfecture de Fort-de-France.
Lors d'un point de presse en préfecture, le porte-parole du collectif Michel Monrose a indiqué que de nouvelles propositions sur des hausses de salaire avaient été présentées par le patronat. Selon lui, elles vont de 10 à 60 euros voire 100 euros avec l'aide de l'Etat.
Une hausse qu'il a jugée « toujours insuffisante ». « Le patronat, a dit M. Monrose, nous propose une fourchette allant de 10 à 60 euros » et qui pourrait aller jusqu'à 100 euros sous certaines conditions.
« Nous demandons que l'effort soit un peu plus conséquent pour que nous puissions trouver un accord avec eux », a-t-il ajouté.
« Ce que nous souhaitons c'est que le patronat puisse nous faire une proposition qui soit plus proche de la moyenne de ce que nous avons demandé », a-t-il encore précisé.
Le collectif réclame une hausse des salaires de 354 euros net.
Le porte-parole du collectif a formulé l'espoir que le patronat revienne jeudi à la table des négociations avec une nouvelle proposition.
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 16:05
Jégo:  « Il y a sur la table de quoi bâtir une solution » en Guadeloupe

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a réaffirmé mercredi qu'il y « sur la table de quoi bâtir la solution" »en Guadeloupe où des négociations doivent reprendre dans l'après-midi pour tenter de mettre fin à la grève générale qui paralyse l'île depuis le 20 janvier.
« Nous avançons dans la bonne direction et il y a maintenant sur la table de quoi bâtir la solution », a affirmé M. Jégo sur France Info.
« Ce que nous voulons, c'est jouer avec le revenu de solidarité active (RSA) (...) c'est en réadaptant sans doute ce complément de revenu qu'on peut arriver à formater une solution », a ajouté le secrétaire d'Etat, peu avant une rencontre avec le Premier ministre François Fillon.
Selon lui, « en jouant de ces outils-là on peut aboutir à ce qu'il y ait, pour un certain nombre de salariés de bas niveau, à ce qu'on ne soit pas très loin » des 200 euros d'augmentation réclamés par le collectif intersyndical LKP.
Commentant les événements de la nuit en Martinique, où des véhicules ont été incendiés et plusieurs magasins pillés, M. Jégo a indiqué qu' « il y aura des mesures prises par la ministre de l'Intérieur (Michèle Alliot-Marie) pour que, comme ça a été fait en Guadeloupe, ces violences soient jugulées ».
« La Martinique doit sortir aussi de ce conflit par la discussion et la négociation et sûrement pas par les tensions », a-t-il dit alors que l'île est en grève générale depuis 20 jours.
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 15:52
 
COMMUNIQUE DU 24
FEVRIER 2009 - 19h
 
 
Après la rupture provoquée hier par le Collectif, nous
avons repris les négociations aujourd’hui en insistant sur
la nécessité :
-  D’une définition du cadre des discussions : en effet
nous ne pouvons discuter que des sujets qui
relèvent de nos responsabilités, c'est-à-dire les
salaires dans les entreprises privées. 
- D’une définition claire des conditions de sortie de
crise, et l’assurance que, dès qu’un accord sur les
salaires du privé sera trouvé, l’activité économique
pourra reprendre.
________
Nous avions raison d’aborder ces points puisque le
Collectif nous  répond aujourd’hui que l’aboutissement
des négociations  ne garantirait nullement la reprise du
travail.
En effet, le Collectif exige qu’un accord sur les salaires
des fonctionnaires soit l’un des préalables au déblocage
des entreprises privées : en quoi le secteur privé est-il
responsable  du salaire des fonctionnaires ?
Cependant, pour marquer notre bonne volonté, nous
avons fait plusieurs propositions chiffrées. 
La réponse du Collectif a été de séquestrer les
négociateurs, de briser les grilles de la Préfecture.
Ce climat d’insécurité est incompatible avec une
négociation sereine.
 
 Médef Martinique
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens