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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 22:39

INDISCRÉTIONS
Patrick
Patrick Gob, président du Nouveau centre Guadeloupe, un parti politique national (hybride entre l'UMP et le Modem de François Bayrou !), accueille, ce week-end, le président national, Hervé Morin. Celui-ci, qui est aussi ministre de la Défense, de passage pour une visite officielle vendredi et samedi, rencontrera les militants samedi à 18 heures au centre de ressources des Abymes.

Hervé
Hervé Morin. Amateur de chevaux de course (comme son ancien ami François Bayrou), le ministre de la Défense visitera, vendredi, flanqué du préfet Jean Fabre et de ses troupes d'administratifs, mais aussi de tous les galonnés de l'île, la seule structure qui vaille en matière de formation aux métiers de base : le SMA. Au Camp de La Jaille, il aura l'occasion de constater que ce régiment reste le symbole même de la société guadeloupéenne.

Jacques
Hier s'est tenue une réunion du conseil municipal de Pointe-à-Pitre au cours duquel il a été demandé de donner autorisation au maire, Jacques Bangou, de signer une convention de partenariat avec le PAG pour la réalisation du projet dans l'enceinte portuaire quais 1 et 2, de la Darse à la rue Schœlcher, d'immeubles R+5 et le classement en rue piétonne d'une partie de la rue Frébault.

Raymond
Raymond Sargenton, entouré de Pierre-Edouard Picord, de Nouvelles Semaine, et de Jean-Claude Rodes, du Progrès social, a animé le traditionnel Club de la presse de RFO, dernier de la saison. Au menu, bien sûr, le Mondial, avec le fiasco de l’équipe de la France. Et la fameuse question, qui a donné lieu à bien des dégommages : et maintenant ? La naissance de l’Union Régionale des Antilles et de la Guyane, savoir si à trois on est plus fort, a permis de redire que chacune des parties a choisi un statu différent. Et donc... Un p'tit tour obligé par le scandale du chlordécone. Là, rien ne bouge, sauf que ces pire et qu'on n'est pas sûr d'en voir la fin tant les autorités multiplient plus les commissions d'études que les décisions concrètes d'indemnisation des victimes... Rendez-vous en septembre !

Alain
C'est Alain Sorèze qui le dit. Le président du Comité régional olympique et sportif Guadeloupéen (Crosgua) donne son point de vue : « Alors qu'on parle de promotion de la destination Guadeloupe, Archipel de caractères, alors je dis à Henry, Gallas, Clichy, avec Ribery, Gourcuff et tous les autres : Venez en Guadeloupe, vous ressourcer, faire la fête, reprendre des forces pour mieux rebondir et repartir car ça c'est un de nos caractères ! » Mouais...
André-Jean VIDAL

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 12:24

LA FOLIE LIBERALE
Par Michel EYNAUD

Etre enfermé dans des paradoxes dont on vous empêche de sortir, cela rend vous fou. Or l’état libéral, ses serviteurs et ses amis, ne cessent de nous engluer dans des contradictions particulièrement destructrices. Pour ne pas sombrer dans la folie libérale, il faut dénoncer un jeu aux règles aliénantes, un jeu de dés pipés.
Depuis les années 1950, Grégory Bateson et l’école de Palo Alto ont structuré une théorie de la communication qui a montré comment des formes de communication particulière pouvaient être à l’origine de la schizophrénie. C’est ce qu’ils ont appelé le « double lien », ou « double contrainte » : on vous enferme dans deux obligations contradictoires qui s’empêchent mutuellement, et on vous interdit d’en sortir. Il s’agit d’un paradoxe qui est imposé et maintenu par une autorité, et qui conduit à des troubles psychiques. Il a été décrit aussi bien dans les familles, qu’en entreprise ou en communication internationale.
Du paradoxe au double lien
Par exemple, on vous déclare constitutionnellement « DOM », Département d’Outre Mer. Mais si vous vous réclamez du droit commun de tous les départements nationaux, comme par exemple pour revendiquer l’égalité sociale et bénéficier du RSA, on vous renvoie à votre spécificité et on vous l’interdit. En revanche, si vous vous réclamez de votre spécificité, que ce soit votre situation géographique, sociale, économique, culturelle,  pour des adaptations des règles nationales, on vous rappelle que vous appartenez à un grand pays un et indivisible qui ne saurait tolérer de tels écarts. Bref vous n’êtes jamais celui que vous croyez être, jamais tout à fait département, ni tout à fait ultramarin, et ce n’est pas vous qui en décidez… Quoique vous choisissiez de faire, quoique vous espériez, vous êtes condamné à violer un principe qui contredit un autre. Comme le dit Gregory Bateson : « vous êtes damné si vous le faites, et vous êtes damné si vous ne le faites pas ».
Or le système libéral qui influence la plupart des gouvernements européens, et celui de la France en particulier, est particulièrement efficace pour générer ces situations impossibles. Notre Président n’est pas le dernier dans cet exercice, notamment grâce à son talent de communication : il y a ce qu’il dit et ce qu’il fait, il y a l’intention psalmodiée et l’action subie, il y a l’annonce médiatisée et les stratégies inavouables. Il y a la musique du « story telling » (les histoires dont on nous berce), et les larmes de la misère qui s’impose. Mais dans tous les cas, la recette est la même : nous enfermer dans un paradoxe, qui semble exprimer une chose logique à un niveau, mais qui est contredit à un autre niveau, où sa logique apparente se révèle fausse… sans qu’on puisse en sortir facilement. Car si on s’y laisse engluer, on est impuissant jusqu’à la folie… tandis que si on refuse les règles de ce jeu mortifère en les dénonçant, les renégociant, les recadrant, on peut se sauver. La double contrainte étant une situation insoluble directement, sa résolution passe par un changement de niveau ou d'échelle. Par exemple communiquer sur l'absurde de la situation peut être une façon de dépasser cette situation. C’est la fonction thérapeutique et libératrice du « 4° pouvoir », les médias… quand ils ne sont pas aux ordres.
La casse de la solidarité
Une victime de choix de la folie libérale, c’est la solidarité nationale. Sécurité sociale, retraite, minima sociaux sont dans le collimateur  des lobbies libéraux. Tous les analystes ont montré que la crise mondiale a moins durement touché la France grâce à son système de solidarité sociale, qui a joué un rôle d’amortisseur. La consommation s’est moins effondrée qu’ailleurs grâce à cela, et a donc soutenu une demande qui a alimenté l’économie. On devrait s’en féliciter, le valoriser, le conforter… mais au contraire l’état UMP fait feu de tous bois.
On nous dit « il faut sauver les retraites », et tout le monde est d’accord avec le slogan. Le problème c’est que cela signifie cotiser plus longtemps, plus fortement, pour des pensions plus faibles. Comment accepter que la « sauvetage » annoncé cache une régression ? On nous promet plus d’égalité (en augmentant les cotisations du secteur public), mais en repoussant l’âge de la retraite on pénalise  les plus défavorisés : les ouvriers qui ont commencé à travailler tôt, qui ont eu des travaux pénibles, qui se sont plus mal nourris et soignés, et dont l’espérance de vie est de 7 ans inférieure à celle des cadres… Cherchez l’erreur !
Vous redoutez des pensions réduites ? Pas de problème : on vous dit d’épargner, de « capitaliser »… Vous placez vos économies à la bourse, et elles vont alimenter des fonds de pensions avides de profits immédiats dans une économie virtuelle endiablée. Dans le pire des cas, votre argent se volatilise lors d’un Krach boursier périodique, et vous avez tout perdu. Dans le meilleur des cas, les « traders » qui gèrent « vos sous » les font fructifier en finançant des délocalisations dans des contrées où les plus values sont plus « juteuses ». Votre entreprise, ou celle des voisins, fait faillite, et vous retrouvez au chômage, incapable de retrouver du travail vu votre âge trop avancé, mais aussi incapable de prendre votre retraite vu votre âge trop jeune. Et de toute façon, vous n’avez plus les moyens d’épargner pour votre retraite, en attendant les « restaus du cœur » quand vous arrivez en fin de droits…
La ruine du service public
Dans la folie libérale, ce sont toujours les mêmes qui « trinquent » : ce sont les pauvres qui doivent payer pour que les riches deviennent plus riches. Pour que les amis de Monsieur Sarkozy jouissent de leur bouclier fiscal, il faut que d’autres passent à la caisse.  La nouvelle priorité de l’état UMP est de combler les déficits qu’il a creusés depuis 3 ans. Il faut trouver 50 milliards en 3 ans répète Mr Fillon, et c’est simple : il suffit d’économiser 45 milliards sur le dos des fonctionnaires, en se contentant de 5 milliards à trouver dans quelques « niches fiscales » (encore l’outremer qui va être dénoncé et pressuré ?).
Dans la république des comptables, cela se traduit par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deus. Dans la république des citoyens, cela se  concrétise par la dégradation du service public : moins d’enseignants et d’éducateurs, donc des classes plus chargées, plus agitées, moins d’individualisation des soutiens… plus d’inégalités. Moins de postiers, de cheminots, de policiers, etc. Moins de service public, moins accessible, et donc plus d’attente, plus de déplacements, plus de tracas… et d’abord pour ceux qui en dépendent le plus, ceux qui n’ont pas le choix, les plus modestes.
C’est la logique du grand chantier nationale de la RGPP (« Révision Générale des Politiques Publiques »). Son objectif officiel « moderniser et améliorer le service public »… mais surtout supprimer 30000 emplois et économiser 7,7 milliards d’euros… C’est pour cela que les Impôts et le Trésor ont fusionné, que les Assedic et l’ANPE ont accouché de « pôle emploi », et c’est aussi pour cela qu’un grand nombre des administrations concernées sont plus occupées à se réformer qu’à assurer vraiment leur mission au service des usagers.
L’état libéral continue donc dans sa logique : faire des économies sur les plus pauvres. Mais ses attaque contre le service public ne sont pas seulement économiques, ils sont aussi idéologiques. C’est évident pour la justice. Certes la réforme de la carte judiciaire avait un objectif économique manifeste. Mais la réforme de l’instruction visait surtout à attaquer l’indépendance d’un magistrat trop libre de ses investigations. Et la prochaine étape annoncée, celle de la suppression des jurys de cours d’assise, est carrément une remise en question des acquis de la Révolution, le principe d’un jugement rendu au nom du peuple souverain, par un jury représentant le peuple. C’est en fait la démocratie que l’on attaque au prétexte d’une professionnalisation qui devient de plus en plus confiscation technocratique.
Les paradoxes de la santé
Un des avatars de la RGPP a été la création au 1 avril dernier des ARS (Agences Régionales de Santé). Leur jeunesse interdit de leur faire des procès d’intention. Il n’empêche que là encore les écarts sont abyssaux entre les annonces et les premières réalités constatées. Nous avons eu droit à une grande campagne nationale de communication sur le thème : « vous serez mieux soignés parce qu’une seule autorité va s’occuper du sanitaire et du médico-social, du soin et de la prévention », qu’elle serait au service de la population grâce à une réelle démocratie sanitaire, et particulièrement pertinente grâce à la régionalisation des politiques de santé.
La territorialisation des politiques de santé mise en avant, vantée comme une ambitieuse décentralisation, est en fait une terrible concentration. L’ARS, bien plus qu’une agence de définition de politiques régionales de santé, est surtout un relai dans l’application de politiques nationales. Quelles que soient les spécificités sanitaires ou sociales locales, les ARS sont mobilisées pour appliquer 9 priorités nationales. En fait une priorité absolue et huit  annexes : d’abord « Rétablir durablement l’équilibre financier des établissements de santé », et puis  « Réduire la mortalité prématurée évitable, Développer la promotion de la santé et la prévention des maladies ; Renforcer l’efficacité du dispositif de veille et de sécurité sanitaires ; Réduire les inégalités territoriales et sociales de santé ; Optimiser l’organisation de la permanence des soins ; Adapter l’offre de soins et des services médico-sociaux aux besoins ; Améliorer la qualité et l’efficience des soins et des services médico-sociaux ; Développer les parcours de soins et de vie des personnes âgées et des personnes handicapées ». Si on a encore un peu de temps et surtout d’argent, peut-être pourra-t-on rajouter quelques attentes régionales… En attendant on réduit les crédits accordés aux réseaux de santé, aux addictions, et on réduit les effectifs dans les hôpitaux.

Quant à la démocratie sanitaire, cela ne s’annonce pas brillant ! La représentation des élus a été réduite, ils n’ont aucun rôle décisionnel. La Commission Régionale de la Santé et de l’Autonomie, supposée être un espace de débat,  s’annonce comme un « gros machin » d’une centaine de membres… alors qu’on y a réduit fortement les représentants de l’hôpital public (plus de place pour la psychiatrie, un seul représentant des médecins hospitaliers !). Déjà on murmure qu’on ne la réunira pas très souvent et que l’essentiel se passera dans une commission permanente réduite… Exit la démocratie, place à la technocratie ! La Guadeloupe illustre bien ces paradoxes : pour présenter l’ARS, outil supposé unificateur, on a multiplié les réunions : d’un côté le médico-social, de l’autre le sanitaire, d’un côté les « institutionnels » (directeurs d’établissements), de l’autre les personnes qualifiées et les syndicats… Faut-il déjà diviser pour mieux régner ? En tout cas c’est une bien drôle démocratie qui s’annonce !

On peut aussi s’interroger sur la désignation des membres des tout nouveaux conseils de surveillance, qui ont succédé aux anciens conseils d’administration. La démocratie sanitaire selon la loi de mars 2002 (Kouchner), c’était des représentants des usagers formés et informés, acteurs et co-décideurs de la santé. Mais si l’on prend le conseil de surveillance du Centre Hospitalier de Montéran, l’ARS y a nommé un agent de l’APAJH et un membre de l’UDAF. Quelle que soit la valeur individuelle des personnes chargées de cette fonction, elles sont employées par des associations de tutelle des malades mentaux : ce ne sont donc pas les usagers qui sont écoutés, mais des professionnels qui parlent à leur place. Alors que des associations de famille, connues pour leur engagement et  nationalement reconnues, comme l’UNAFAM, sont superbement ignorées… ainsi que bien d’autres associations (familles de personnes atteintes de schizophrénie, d’autisme, de maladie d’Alzheimer, du VIH, etc). Triste « démocratie sanitaire » où la parole des usagers est confisquée ou étouffée.     

Lutter contre la folie libérale
L’effort pour nous rendre fou en nous enfermant dans des doubles liens, dans des paradoxes, devient inefficace quand on prend  une distance critique, quand on en démonte les mécanismes. La parole continue de sauver, dans l’intimité des cabinets de psychothérapie ou des confessionnaux comme dans les débats de la place publique. Et la démocratie peut se régénérer dès lors qu’on y restaure un équilibre des pouvoirs. Le danger est dans la soumission à la volonté de toute-puissance de ceux qui nous imposent leurs paradoxes, ceux qui nous promettent autant qu’il nous mentent, ceux qui nous imposent tout en nous rendant responsables de ce qu’ils nous imposent.
 Dans un jeu où les puissants fixent les règles et n’hésitent pas à les changer quand elles ne leur conviennent plus, quand ils ne trichent pas avec, il faut se protéger. D’abord en s’appropriant le bouclier de la loi et en le faisant valoir de toutes les façons possibles. Ensuite en s’associant : partis politiques, syndicats, associations de consommateurs sont autant d’espaces de résistance à l’arbitraire et à l’absurde qui saisissent les individus isolés soumis aux paradoxes du libéralisme. Enfin en exigeant que les élus jouent leur rôle de représentants du peuple, de ses intérêts, de ses besoins, de ses attentes, et qu’ils nous servent au lieu de se servir de nous ou de leur position.
Si la parole reste une arme puissante pour échapper à l’étreinte de la folie libérale, il faut encore qu’elle soit entendue. Sinon elle se transforme en cri de colère et en passage à l’acte. C’est la surdité et l’entêtement de ceux qui nous aliènent dans leurs doubles liens qui engendrent la « juste colère » de bien des explosions sociales. 





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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:49

Outre-mer: report de la réunion sur le prix de l'essence

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard a décidé de reporter une réunion prévue le 22 juin à Paris sur la fixation des prix des carburants outre-mer et sur l'avenir de la Sara Martinique, filiale de Total, qui approvisionne Guyane, Martinique et Guadeloupe.
Dans un courrier aux présidents des exécutifs régionaux des DOM, Mme Penchard juge "plus approprié de prévoir, dans un premier temps, une rencontre entre les exécutifs régionaux et la mission" sur le devenir de la Sara.
L'ANACT (Agence nationale pour les conditions de travail) chargée d'une réflexion collective sur le sujet devait déflorer le 22 juin de premières pistes.
"Les exécutifs régionaux pourront ainsi faire part de leurs remarques en amont et prendre le temps nécessaire pour approfondir ses pistes, avant de se prononcer dans le cadre du comité de pilotage", dit Mme Penchard.
Un approvisionnement direct en provenance d'Europe permettrait de vendre l'essence moins cher dans les trois départements français d'Amérique, mais la suppression de la Sara s'accompagnerait de la disparition de 500 emplois directs et indirects et nécessiterait des compensations fiscales pour la Martinique.
Mme Penchard précise dans son courrier qu'elle adressera aux présidents des éxécutifs régionaux le "rapport intermédiaire établi par le directeur général de l'ANACT, une fois qu'il aura pu recueillir (leurs) observations".
Ce report survient alors que l'on s'interroge sur une nouvelle hausse du prix de l'essence dans les DOM, sur la base de nouveaux textes règlementaires et de critères économiques permettant de réduire les crédits budgétaires revenant à la Sara.
Une étude réalisée par un cabinet spécialisé dévoilé par la CGPME de Guyane montre que le prix de l'essence en Guyane pourrait être inférieur de 20 à 25 centimes si la Guyane s'approvisionnait directement en Europe au lieu de recourir à la Sara, comme elle y est obligée depuis début 2007 à la suite d'une plainte des constructeurs automobiles.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:49

La réforme des retraites au menu du conseil des ministres


La réforme des retraites a été le plat principal du conseil des ministres du 16 juin, selon l'ordre du jour communiqué mardi soir par l'Elysée


- Sur la proposition du ministre de la culture et de la communication: décret portant création de l'Etablissement public du musée national Picasso - Paris

- Sur la proposition du secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale : décret fixant les conditions dans lesquelles le préfigurateur de la " Société du Grand Paris" peut conclure tout contrat, convention ou marché

- projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2010-331 du 25 mars 2010 portant extension et adaptation aux collectivités régies par l'article 74 de la Constitution, à la Nouvelle-Calédonie, aux Terres australes et antarctiques françaises ainsi qu'à La Réunion et à la Guadeloupe de dispositions de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires

- Communication du ministre des affaires étrangères et européennes sur la situation internationale

- Communication du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le dispositif de protection des forêts contre l'incendie en 2010

- Communication du ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur les grandes orientations du projet de loi relatif à la réforme des retraites soumis à la consultation

- Communication du ministre de la culture et de la communication sur le projet de contrat d'objectifs et de moyens de Radio France

- Communication de la secrétaire d'État chargée de l'écologie sur la mise en place d'une plateforme internationale sur la biodiversité

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:39

JALTON RETOURNE À L'ASSEMBLÉE

 

Finis les frasques et les rodomontades. Eric Jalton, qui feignait de se couper de la représentation nationale (française) le temps des régionales en escoptant que l'effet LKP remplirait ses attentes, est benoîtement retourné sur les bancs de l'Assemblée nationale, cette semaine. Pour marquer le coup, il s'est fendu de quelques lignes.

 

Conseil européen/Europe 2020 : quels risques pour les RUP ?


Le député-maire Eric Jalton, suite aux débats parlementaires auxquels il a pris part à l’Assemblée nationale mardi 16 juin 2010,  débats préalables au Conseil européen prévu à Bruxelles ce jeudi 17 juin, s’inquiète de la place accordée aux régions ultrapériphériques et singulièrement à la Guadeloupe, dans la stratégie qui devrait y être approuvée.

« La nouvelle stratégie s'attaquera aux principaux freins à la croissance au niveau national comme à l'échelon de l'UE, y compris ceux qui ont trait au fonctionnement du marché intérieur et des infrastructures » indique notamment le texte.  Le député-maire, Eric Jalton interpelle le gouvernement sur le processus de continuité territoriale,  sur l’octroi de mer, fondamental au développement de nos régions, sur les particularités à protéger tant dans le domaine agricole que dans celui de la pêche.

Cette nouvelle stratégie de l'UE pour l'emploi et la croissance, intitulée "Europe 2020" doit prendre en compte les intérêts des régions ultramarines particulièrement fragilisés par les effets de la crise mondiale.

Eric Jalton

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 14:09

INDISCRÉTIONS
Thierry
Thierry Gargar, directeur du Comité du tourisme des iles de la Guadeloupe (CTIG), vient de lancer une campagne de promotion à destination des publics de Martinique et de Guyane. Prix d’appel : 399 € pour un séjour d’une semaine avec hébergement hotel résidence*** base triple, petit déjeuner, location de voiture. Bigre ! Pour un peu on rêverait d'être Martiniquais ou Guyanais !

Michelle
Depuis qu'elle est retraitée, Michelle Gargar ne cesse de publier. Son dernier ouvrage, elle vient de le sortir. Il s'agit de Vie et mœurs du peuple caraïbe au XVIIe siècle, chez PLB Editions. On y apprend plein de choses et on comprend tout autant de choses qui constituent notre univers quotidien en 2010. Qu’est donc une fille « rouge »?  « An ka manjé », « Ba mwen on ti bo ». D’où viennent « ka » et « ba » ? Quels noms propres étranges subsistent encore dans les annuaires modernes ? D’où
viennent balaou,  coulirou, maracuja, monbein ?

Christian
Christian Céleste, ancien secrétaire général du Parti communiste guadeloupéen (PCG), est furieux. « Le projet guadeloupéen de société Gillot-Lurel est une arnaque », dit-il au cours d'une déclaration solennelle. «  Dans le contexte socio-économique, culturel et politique de la Guadeloupe, la revendication politique que nous proposons aux Guadeloupéens, c'est de conquérir un statut d’Etat autonome, dans le cadre de la République française pour sortir le pays de la domination coloniale, et réaliser un développement harmonieux répondant aux besoins et aux intérêts fondamentaux du peuple. » C'est clair. Le PCG, combien de voix aux dernières régionales ?..

Christian 2
Christian céleste est remonté comme une pendule. Le discours ne change pas depuis une trentaine d'années. Ecoutons-le : « Pour rendre effectif l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple guadeloupéen, nous proposons une action politique unitaire et de masse associant les parlementaires guadeloupéens pour imposer de rayer le nom de la Guadeloupe de la liste des pays cités dans L’article 72.3 de la Constitution française comme population dans le peuple français; la réinscription de la Guadeloupe sur la liste des pays à décoloniser à L’ONU; l'élection d'une assemblée constituante élue à l’élection proportionnelle intégrale pour une représentation de tous les courants de pensée, chargée d’élaborer un projet de statut politique pour la Guadeloupe. » C'est beau !
André-Jean VIDAL

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 17:10


Déclaration du PCG

“Le projet guadeloupéen de société Gillot-Lurel,
une arnaque”



• Parce que trop souvent édulcoré, déformé, caricaturé, il nous apparaît utile de rappeler les objectifs stratégiques et le combat du Parti Communiste Guadeloupéen depuis plus de cinquante ans.

• En fixant dès sa création en 1958, comme objectif politique à la lutte du peuple guadeloupéen la conquête d’un statut d’autonomie, les communistes optaient aussi pour la lutte des masses au grand jour, pour la voie démocratique comme moyen d’accéder au pouvoir.

• Depuis, ils se sont toujours tenus à ce ces principes, recherchant constamment l’adhésion des masses, affichant clairement et ouvertement leur politique et leurs moyens sans jamais chercher par la ruse, les mensonges et les pressions à tromper le peuple.

 Malgré les réserves exprimées au Congrès du 24 juin sur la méthode Gillot, en accord avec nos principes, nous avons pris acte du vote de la résolution du Congrès qui annonçait l’ouverture d’un débat citoyen, d’un exercice de démocratie participative sur une période qui  nous paraissait le minimum pour mettre tout le peuple en mouvement.

 Sur la base de nos principes, nous étions donc prêts à prendre toute notre place dans ce débat avec les propositions que nous avons depuis longtemps élaborées pour le pays.

 Mais, force est de constater une volonté manifeste des exécutifs, en charge tour à tour de la Présidence du Congrès, de ne pas respecter le vote unanime des élus. :

• Cela c’est traduit d’abord par la non mise en place, aux mois de septembre et décembre 2009 des instances du Projet, comme prévu par la délibération. Pendant un an et sans aucune explication au peuple guadeloupéen, les Présidents Lurel et Gillot, avec le silence coupable des élus, ont délibérément enterré la résolution du Congrès. En refusant de reporter d’autant le délai qu’ils avaient eux-mêmes fixé pour une durée de 18 à 36 mois, Ils prétendent réaliser en trois mois ce «chantier colossal» de l’organisation de la parole au peuple.

• Puis, à son tour le Président du Conseil Général, dans sa lettre d’invitation destinée à installer le «Comité de Projet», veut emprisonner l’expression populaire dans le cadre de l’article 73 de la Constitution française.

• L’interpellation publique que nous lui avons alors adressée le 8 mai, l’a contraint à avouer qu’il s’agissait de son choix politique et non du contenu de la délibération.

                                                                …/…

 Fort de cette réponse, le Parti Communiste Guadeloupéen a mandaté un de ses dirigeants, Jacques Kancel, pour le représenter au sein du «Comité de Projet».

 Lors de son installation le 4 Juin, les deux Présidents, dans des styles différents se sont rendus coupables d’un véritable déni de démocratie en dévoyant la résolution du Congrès et en trahissant la confiance du peuple guadeloupéen :

• Jacques Gillot, en dépit des engagements  formulés dans sa réponse à notre lettre ouverte, a de nouveau fixé le débat dans le cadre de l’article 73 ; quant à Victorin Lurel, il  le considère comme clôt au motif que le peuple s’est prononcé le 14 mars.

• La Vérité, c’est que ces deux exécutifs, qui ont fait le choix du statu quo, puis proposés eux-mêmes un moratoire de 18 mois à Nicolas Sarkozy ont enseveli la Guadeloupe dans le droit commun français. Ils sont pris à leur propre piège, et voient aujourd’hui leurs ambitions personnelles de carrière menacées par la  réforme territoriale du gouvernement.

• C’est ce qui explique leur précipitation à faire entériner par le congrès des élus et valider par les Guadeloupéens la proposition d’aménagement institutionnel que Victorin Lurel a déjà négocié en catimini avec le pouvoir français et qu’il a dévoilé devant le «Comité de Projet».

 Le Parti Communiste dénonce cette arnaque, cet acte de gangstérisme politique contre le peuple guadeloupéen, et demande à son représentant de quitter le «Comité de Projet».

 Les propositions du Parti Communiste Guadeloupéen, présentées devant le congrès des élus le 24 juin 2009 et adressées depuis le mois de mai 2009aux organisations politiques, sociales et culturelles de la Guadeloupe en les sollicitant pour un échange et une confrontation de nos analyses, demeurent plus que jamais valables et d’actualité.

 De même que la nécessité de rechercher dans la plus grande transparence des convergences nous permettant d’avancer vers la Constitution d’un front patriotique pour conduire la lutte de décolonisation de la Guadeloupe.

 Personne ne peut plus nier la situation de crise généralisée qui affecte la Guadeloupe :  faillite économique, détresse sociale, délabrement sociétal.

 Il est difficile de contester que le cadre départemental mis en place en 1946  et  toutes ces adaptations n’ont pas permis un réel  développement de  la Guadeloupe en faveur des guadeloupéens.

Cette  situation, traduit l'échec de six décennies  de politique assimilationniste. appliquée par les gouvernements français en Guadeloupe.

 Elle démontre la nécessité de sortir de nos relations de dépendance économique, politique, sociale avec la France et l'Union Européenne et de rompre avec les liens d'assimilation à la France et d'intégration à l'Union Européenne.

 Dans le contexte socio-économique, culturel et politique de la Guadeloupe, la revendication politique que nous proposons aux Guadeloupéens, c'est de conquérir un statut d’Etat autonome, dans le cadre de la République française pour sortir le pays de la domination coloniale, et réaliser un développement harmonieux répondant aux besoins et aux intérêts fondamentaux du peuple.                                                            …/…

 Cette revendication a pour fondement le droit inaliénable et imprescriptible du peuple guadeloupéen à l’autodétermination.

 Pour rendre effectif l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple guadeloupéen, nous proposons la démarche suivante :

• Une action politique unitaire et de masse associant les parlementaires guadeloupéens pour imposer de rayer le nom de la Guadeloupe de la liste des pays cités dans L’article 72.3 de la Constitution  française ,comme population dans le peuple français.

• La réinscription de la Guadeloupe sur la liste des pays à décoloniser à L’ONU.

• L'élection d'une assemblée constituante élue à l’élection proportionnelle intégrale, pour : une représentation de tous les courants de pensée, chargée d’élaborer un projet de statut. politique pour la Guadeloupe.

Le peuple étant dans le cadre de l’autodétermination, le seul maître de son choix.


                                                                       POINTE  A  PITRE LE  09 JUIN2010

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 17:09


Lettre ouverte aux conseillers régionaux
et généraux de la Guadeloupe

Mes Cher (e)s collègues,

Nous affirmons très souvent que nous sommes les seuls élus légitimes du peuple et que cette légitimité nous la tirons du suffrage universel, donc, du vote des citoyens. Cela, pour bien montrer que ce n’est pas «la rue» qui décide, mais les élus qui représentent le peuple.
Nous affirmons aussi que nous sommes pour la démocratie, le respect des institutions, pour la légalité.

Tout cela est très bien. Mais pensons nous un seul instant que cette légitimité, ce pouvoir que nous donnent les citoyens à travers leur vote  implique aussi des devoirs et une exigence éthique et morale qui sont : le respect des engagements pris devant les citoyens et des décisions prises dans les institutions que nous dirigeons ou dans lesquels nous siégeons en leur nom ?

Ce qui s’est passé à la réunion de mise en place du Comité Guadeloupéen de Projet décidé par le congrès des élus départementaux et régionaux, le vendredi 4 juin dernier, montre à l’évidence que non.

Dans le silence complice ou gêné de la majorité des élus, les Présidents du Congrès  reniant leurs déclarations prononcées le 24 juin 2009, ont décidé d’imposer à l’ensemble de la représentation élue et par delà à tout le peuple, les choix sur l’avenir de la Guadeloupe qu’ils ont déjà comme négocié dans le secret des cabinets.

Ce faisant, ils ont sciemment violé la résolution adoptée par le congrès le 24 juin. Sans s’expliquer sur leurs carences  à l’origine des retards constatés, ils veulent imposer aux élus et au peuple un calendrier au service de manœuvres politiques et d’ambitions de pouvoir personnel.
Allons-nous nous associer à cette dérive anti-démocratique, à ce détournement de la résolution que nous avons voté dans le respect de la légalité institutionnelle et à cette attitude de mépris envers le peuple, qui légitiment le pouvoir de la rue ?

J’en appelle à la conscience et  au sens moral des élus guadeloupéens pour refuser la soumission à une forme de gouvernance dictatoriale qui se met en place dans les institutions guadeloupéennes.

J’invite tous les élus qui ont un sens éthique à exiger que la résolution du 24 juin soit respectée et à dénoncer le comportement déloyal des Présidents du congrès qui abusent de leur position pour orienter et cadenasser le débat.
Dans les conditions actuelles  de déni de démocratie et de non respect  de la résolution du congrès je ne peux participer aux travaux du Comité Guadeloupéen de Projet.

   Jacques Kancel, Conseiller  Régional  et Général
   Sainte – Anne le 9 juin 2010                                                                      

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 22:19

INDISCRÉTIONS
Gugusses
« Le 28 juin, les Mahorais auront leur mouvement guadeloupéen »... c’est par la voix de Rivomalala Rakotondravelo, surnommé Rivo, secrétaire général du Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des Ecoles et PEGC (SNUipp), à Mayotte, que plusieurs associations, regroupées en Collectif, ont fait entendre leur colère...

Gugusses 2
L’Union départementale des Centres communaux d’action sociale de la Guadeloupe a invité les élus du département à une session de formation. Au menu, administration, gestion et missions du Centre communal d’action social. Il paraît qu'il y a soixante-dix inscrits (élus, administrateurs et administratifs) qui ont confirmé leur participation. Non, sans blague ! C'est vrai que l'action sociale des communes... c'est aussi très utile au moment des élections !

Luc
Le 16 juin 1985, quatre guadeloupéens s'évadaient de la prison de Basse-Terre. Et pas n'importe lesquels. Luc Reinette, qui était l'un d'eux (avec Henri Amédien, Henri Pératout, Humbert Marbœuf), explique qui ils étaient : « Quatre patriotes, prisonniers politiques guadeloupéens, poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat français. » Pour commémorer cette évasion épique, une rencontre est organisée demain, à 18 heures, salle Joseph-Théodore Faustin, aux Abymes. L'occasion de se souvenir...

Thierry
Thierry Gargar, directeur du Comité du tourisme des iles de la Guadeloupe (CTIG), vient de lancer une campagne de promotion à destination des publics de Martinique et de Guyane. Prix d’appel : 399 € pour un séjour d’une semaine avec hébergement hotel résidence*** base triple, petit déjeuner, location de voiture. Bigre ! Pour un peu on rêverait d'être Martiniquais ou Guyanais !

Michelle
Depuis qu'elle est retraitée, Michelle Gargar ne cesse de publier. Son dernier ouvrage, elle vient de le sortir. Il s'agit de Vie et mœurs du peuple caraïbe au XVIIe siècle, chez PLB Editions. On y apprend plein de choses et on comprend tout autant de choses qui constituent notre univers quotidien en 2010. Qu’est donc une fille « rouge »?  « An ka manjé », « Ba mwen on ti bo ». D’où viennent « ka » et « ba » ? Quels noms propres étranges subsistent encore dans les annuaires modernes ? D’où
viennent balaou,  coulirou, maracuja, monbein ?
André-Jean VIDAL

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 14:53

INDISCRÉTIONS
Gugusses
« Le risque sismique aux Antilles est l’un des risques majeurs naturels les plus graves pouvant toucher le territoire de la République. En Guadeloupe, un séisme équivalant à celui de 1843 aurait comme conséquence jusqu’à 10 300 morts à Pointe-à-Pitre. […] La responsabilité de l’Etat est susceptible d’être engagée depuis la parution de plusieurs rapports d’inspection. […] Le problème de la tenue des bâtiments publics et de secours à un séisme a été identifié. » Ce courrier confidentiel, daté du 21 juillet 2006, que le Journal du Dimanche (Edition du 6 juin 2010) s’est procuré, montre que le problème est connu de l’appareil d’Etat depuis de nombreuses années. Et ensuite ?.. Rien, ou pas grand-chose.

Louis
« En 2010, face à l'inéluctable risque sismique, c'est la course contre la montre de l'Etat dont la responsabilité est gravement engagée. D'où l'explication, malgré la sévérité de la crise, de son engagement avec d'autres (90% de 450 millions, Ville à peine 10%) » affirme louis Dessout, conseiller municipal d'opposition à Pointe-à-Pitre. Mais oui, l'Etat qui jusqu'à présent, met peu d'entrain à jouer son rôle qui est d'impulser la mise aux normes des bâtiments publics. De quoi relancer la filière économique du BTP !

Jacques
Jacques Gillot, président du conseil général, est un mélomane averti. L'autre soir (vendredi), il donnait un récital lyrique privé à la résidence départementale pour lancer la seconde édition des Premières rencontres autour du piano, de Steve Nuissier. Ambiance feutrée, piano avec Mickaël Jeanne. Et puis, soudain, M. Gillot se lève, se précipite dehors, et prévient les serveurs qui préparent les cocktails que le bruit des fourchettes est insupportable. Mélomane, mais il n'a pas vu http://www.tourte.org/epatez-vos-amis-avec-deux-fourchettes-et-un-cure-dent-2150.html !

Jacques 2
Un ami me signale le manque d'entretien des abords du Monument aux morts devant l'immeuble immaculé du Comité du tourisme des îles de la Guadeloupe, square de la Banque, à Pointe-à-Pitre. Beau spectacle pour les touristes qui viennent se renseigner. Il est vrai qu'il n'y a plus beaucoup de touristes... Mais, si les morts parlaient, quelle avoinée pour les services municipaux chargés du nettoyage !

Jacques 3
Jeudi, Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre, fait une visite guidée des chantiers de la rénovation urbaine. Chantiers modestes jusqu'à présent, la démolition des barres n'ayant pas commencé (on ne sait pas où stocker les gravats !). Le Dr Bangou fera visiter les chantiers aboutis de l'opération programmée d'amélioration de l'habitat, puis les deux nouvelles résidences en centre ville (très jolies, d'ailleurs), avant d'aller à Lauricisque, pour un « diagnostic en marchant ». Heureusement, de retour à la mairie, il y a, après la signature d'un avenant au contrat de partenariat pour la rénovation, un cocktail pour se remettre ! Ouf !..

Laurent
Une petite info pour Laurent Martens, directeur général du PAG, toujours soucieux d'environnement. C'est très bien de faire nettoyer l'espace réservé sur le port au dépôt des ferrailles embarquées sur les bateaux pour retraitement. Mais, la machine qui s'occupe de ce nettoyage expédie dans l'air... une sorte de nuage composé de micro morceaux de ferrailles qui ne manquent pas d'être absorbés par les voies respiratoires des passants sur le marché voisin. Mais non, ce n'est pas de l'intox ! Enfin, pas encore...

Jean-Pierre
Hello Jean-Pierre Dupont, maire du Gosier ! Quelqu'un a déposé un cochon mort (gros comme un réfrigérateur américain) derrière le stade du Gosier, au bord de la route qui mène à la plage. Merci d'expédier une équipe sanitaire avant que la bestiole explose !..
André-Jean VIDAL

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