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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 14:18

IDENTITES REMARQUABLES
Par Dominique DOMIQUIN

Généralement, l’émission d’Emmanuel Gombault « Pawol l’AGEG »… euh… « Pawol LKP »… pardon, « Pawol Annou » m’intéresse moyennement. Pas qu’elle soit de mauvaise qualité, mais parce qu’elle me donne souvent l’impression que l’on y acquiesce confortablement entre soi. Un « Soi » dans lequel, bien qu’étant sûr et certain d’être guadeloupéen moi-même, je ne me reconnais pas toujours. Je la regarde parfois pour connaître la façon dont certains guadeloupéens voient et vivent « leur » Guadeloupe. Le thème de la dernière émission portait sur l’identité guadeloupéenne (vieux marronnier du militantisme nationaliste local).

Pour rigoler un peu, je me suis demandé quels invités j’aimerais voir débattre dans une telle émission. De mon cerveau d’aliéné s’est alors échappée la scénette suivante :

Manno Gombault : Bonswa tout moun. Sa pa té fasil mais pou on fwa, nou réyisi sanblé anlè on menm plato dé pewsonalité ki asé enblématik a la gwadloup jodi jou. Misyé alain Lesueur, sé ou ké wouvè lawonn la : Silon vou, ka ki on gwadloupéyen jôd la ?

Alain Leueur, essuyant ses lunettes : Tout d’abord, je tiens a m’excuser auprès des téléspectateurs qui ne comprennent pas le français, car en tant que guadeloupéen, je vais m’exprimer principalement dans cette langue (qui est l’une de mes deux langues maternelles). La Guadeloupe a, selon moi, besoin de rationalité…

Ary Encelade se prenant la tête à deux mains : L’identité, c’est bien mais… Kitan nou ka palé d’ECONOMIE ?

Edouard Boulogne, bourrant sa pipe : Messieurs et dames, un guadeloupéen, tout comme un auvergnat, est d’abord un français. La Guadeloupe, comme l’auvergne a ses spécificités et ses traditions, mais jusqu'à nouvel ordre, la Guadeloupe c’est la France ! Et aujourd’hui, c’est la France entière qui fout le camp !

Nathalie Minatchy : Awa ! An pa fwansé ! An pa fwansé !

Patricia Braflan Trobeau, maternelle : Nathalie, tu sais précisément ce qu’est un vrai guadeloupéen et moi aussi… mais tu dois comprendre que beaucoup de guadeloupéens n’ont pas encore compris ce qu’ils doivent comprendre, c’est à dire ce que nous savons qu’il faut qu’ils comprennent. Tu comprends ?

Hector Déglas : C’est l’école coloniale qui tente d’effacer notre identité. Donc il nous faut la déconstruire… Ensuite nous détruirons aisément l’économie coloniale.

Jacky Dahomay : Personnellement, je trouve qu’aujourd’hui, en 2010, la colonisation a bon dos.

Tony Albina : An nou arété épi sa ! Nous sommes tous ici des preuves vivantes que l’école française ne produit pas des citoyens formatés. Il ne tient qu’aux enseignants de Guadeloupe d’adapter et de proposer. Tu le sais très bien Titor ! Nous l’avons déjà fait et obtenu par le passé. Souviens-toi, d’ailleurs, que les réticences étaient plus fortes dans le corps enseignant local qu’au sommet de l’Education Nationale !

Gaby Clavier, douloureusement : Yo démouné nou ! Sé pou nou pa konstwi on nasyon Gwadloup !

Jacky Dahomay : Le nationalisme est toujours, en dernière instance, une dialectique de l’extermination.

Henri Joseph : La solution est pourtant simple, il faut manger des pôyô…

Julien Mérion : Alors franchement, vous ne pensez pas que l’article 74 ou n’importe quelle évolution normative offrant un ti zing d’autonomie, nous permettrait d’adapter la loi française en respectant notre identité et nos spécificités ? Nou té é la toujou ka radoté menm biten la dèpi les années 60 ?

Jacky Dahomay : Quel rapport entre une évolution statutaire ou institutionnelle (qui peut être souhaitable) et la quête du Graal ? Pardon, celle de l’identité ?

Ernest Pépin : Quand je pense qu’après Césaire, Glissant et Fanon nous en sommes encore a nous interroger sur l’identité… C’est terrible !

Frantz Succab : Justement les gars ! Négritude, créolité, tout ça c’est bien sympa mais quel est notre objectif ? Et si nous pensions « Guadeloupe », tout simplement !

Willy Angèle : Pourquoi pas. Mais accordons nous d’abord sur le fait qu’on ne construit rien de solide sur du sable… J’ai des ancêtres noirs esclaves et des ancêtres blancs esclavagistes. Alors qu’est-ce que je fais ? Je me coupe en deux ? La « one drop theory », on l’encourage ? La classification hiérarchique des nuances de la peau Noire, on la conserve ? C’est quoi l’identité française aujourd’hui ? C’est quoi l’identité africaine ? Pour ma part je suis guadeloupéen ET français. Ma carte d’identité ne me pose pas de problèmes.

Alex Nabis : Mé Ka ki on carte d’identité ? On ti môso plastik sé tout !

Hervé Damoiseau : Ouais-ouais, mais ou pa-a brilé y toujou…

Gaby Clavier : Yo ka ban nou fwèt ! Lesklavaj ka kontinyé ! Yo démouné nou !

Ernest Pépin : Bon an ka foukan, an bon épi zot ! Lè nou ké paré pou dékolonizé imaginaire an nou, nou ké pé vwè pou la suite ! Pewsonelman an sav ki moun an yé ! An chapé !

Julien Mérion : Mwen osi an bouffi ! Des Constitutions pour la Guadeloupe, j’en ai déjà rédigé plein chez moi, comme ça, quand j’ai du temps, juste pour m’amuser. Mais ka ou vlé fè… Nul n’est prophète en son pays.

Jean-Pierre Sainton : Notre identité s’est construite au cours d’étapes clé de notre Histoire. Déjà, si nous prenions le temps de faire la lumière sur mai 67…

Amédée Adélaïde : Hé bien chiche ! Mais alors TOUTE la lumière !

Dominique Domiquin répondant à son cellulaire : Quoi ? Y’a encore rupture de foie gras à Continent ? Moi qui adore ça, j’ai vraiment pas de bol !

Henri Joseph : Ce n’est pas bon pour la santé, (surtout pour vous qui avez déjà un certain embonpoint) ni pour la production locale… Il vaut mieux manger des dachines… Ce sont nos traditions. La tradition nous aide à cerner ce qui fait un guadeloupéen.

Dominique Domiquin : Ouais… sauf que les dachines, je trouve ça beurk ! Comme la viande salée d’ailleurs… Est-ce que ça me rend moins guadeloupéen ? Ou mauvais guadeloupéen ? Selon des critères définis par QUI ? Alors je vous propose un truc : que ceux qui aiment les madères continuent à siroter des madères (personnellement, ça ne me gêne pas) mais qu’on me laisse bouffer mon foie gras tranquille ! Mes ancêtres esclaves ont bien bossé gratos pendant des années ? Alors je fais ce que je veux, selon mon GOUT, de l’argent que je gagne a la sueur de mon front. Ne le prenez pas pour vous, docteur, mais en 2010, celui qui veut m’empêcher de manger ce que je veux ou qui vient m’expliquer ce qu’est un « vrai » guadeloupéen, pfff !

Hector Déglas, un peu réprobateur : Tout ça n’est pas orthodoxe, ti gason…

Frank Régent : Nous avons beaucoup fouillé l’histoire du côté des descendants d’esclaves. Pour être exhaustifs, il est peut être temps de l’approcher du point de vue des anciens maîtres ? Ceci peut nous aider à comprendre qui nous sommes.

Wonal Selbonne : Ou sèten ou adan LKP vou ? Tchiiip !

Ary Encelade, les yeux au ciel : Mais tonnan di sô !… Kitan nou ka palé d’ECONOMIE ???

Maryse Condé : Pour moi c’est clair : les guadeloupéens sont un peuple Décervelé… euh, d’Ecervelés… enfin bref ! Je suis fatiguée, ciao pantins !

Gaby Clavier, les yeux embués : Mi sé sa an ka di, YO DEMOUNE NOU !

Finalement, je crois que nous savons depuis toujours qu’on n’avancera jamais avec cette histoire d’identité. Tout simplement parce que nous ne pouvons pas figer ce qui n’est pas « figeable », ni décréter ce qui n’est pas « décrétable ». Autant essayer de saisir de l’eau dans son poing. Alors l’émission peut continuer ad vitam aeternam sans rien changer. Je veux dire « Pawol GONG »… euh… « Pawol UTA »… pardon, « Pawol Annou ».

Dominique DOMIQUIN
Goyave, le 22/05/10

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 13:32

INDISCRÉTIONS
Jacques
Enfin, des commémorations dignes de ce nom. L'an dernier, cela faisait mal à ceux qui prennent à cœur d'honorer l'histoire de ce pays, que de voir les deux présidents d'assemblées locales, le maire de Basse-Terre et le préfet, déposer une gerbe minuscule contre un mur des remparts du Fort Delgrès. Avant de s'en aller, ceci devant une cinquantaine de personnes venues là pour les accompagner avant d'aller festoyer qui ci qui là. Etait-ce là la commémoration de la première abolition de l'esclavage, de la mort de Delgrès et de ses compagnons ? Cette année, le conseil général du président Jacques Gillot a pris les choses en mains. Il y aura Fò an fanmi, manifestations des 25, 26 et 27 mai, et aussi Télé Delgrès, une journée consacrée à la geste de Delgrès, le 27 mai. Bravo !

Marie-Christine
Marie-Christine est fan de Charles White, amuseur sur RFO. « Je ne comprends rien à ce qu'il dit mais je l'adore ! », s'exclame-t-elle. Certes, c'est un peu comme ces boites de conserve, contenant du vent de telle ou telle station balnéaire. Très jolie boite, qui ne contient que du vent...

Jean
Jean Kassis, qui est à la fois délégué départemental du Parti chrétien-démocrate et de la première circonscription de l'UMP, tiendra une réunion, ce 25 mai, « au QG de Sarkozy, maison Kassis, à Pointe-à-Pitre ». Y invitera-t-il Philippe Chaulet, le toujours président de l'UMP Guadeloupe, malgré sa langue acérée et sa détestation de marie-Luce Penchard ?

Marie-Luce
« La relance par de nouveaux chantiers est indispensable et le gouvernement a pleinement conscience de la nécessité de lancer rapidement de nouveaux travaux », a déclaré Mme Penchard au conseil régional de la Réunion, l'un des seuls de France à avoir basculé à droite lors des élections de mars. Houhou, Marie-Luce, n'oubliez pas que la Guadeloupe a aussi besoin de nouveaux chantiers pour sa relance, car elle est aujourd'hui bien bas ! Il est vrai que vos déclarations de campagne lors des régionales vous disqualifient un peu pour donner des sous à la Guadeloupe, mais... il ne s'agit pas d'aller faire du charme en Océan indien et nous laisser tomber pour autant...
André-Jean VIDAL

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 01:26

Victorin LUREL renouvelle ses réserves sur le nouveau dispositif gouvernemental

Après la présentation à la Réunion d’un dispositif de continuité territoriale gouvernemental moins avantageux que celui existant en Guadeloupe, le président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, renouvelle ses fortes réserves sur les conditions de reprise en main par l’Etat de ce dossier et il indique que le dispositif régional sera maintenu si un accord n’est pas trouvé avec le gouvernement.

Victorin LUREL rappelle qu’un dispositif de continuité territoriale a été mis en œuvre par le conseil régional en septembre 2004 et qu’il permet depuis à près de 30.000 personnes en moyenne de bénéficier chaque année de réductions allant de 100 à 300 euros.

Face à la volonté unilatérale de l’Etat de reprendre en main le dispositif, Victorin LUREL a formulé, dès le vote de la LODEOM, plusieurs propositions permettant à la Région Guadeloupe de poursuivre son implication en matière de continuité territoriale. Cette implication s’est déjà traduite par la création sur fonds régionaux d’un service d’une dizaine d’agents dédiés à l’accueil du public et à la gestion des dossiers, ainsi que par le développement en interne d’un logiciel informatique de pilotage du dispositif. Dans son rapport sur la continuité territoriale, la Cour des comptes avait d’ailleurs accordé un satisfecit à la gestion de ce dossier par la Région Guadeloupe.

Or, les propositions de création d’un Groupement d’intérêt public associant la Région Guadeloupe et LADOM (l’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité, ex-ANT), afin de proposer au public un dispositif optimal tirant profit de l’expérience et de l’expertise de la région en la matière, n’ont toujours pas obtenu de réponses et n’ont donc pas été prises en compte dans la rédaction du décret soumis pour avis aux élus régionaux à la fin avril.
Au motif de vouloir reprendre en main un dispositif prétendument mal géré, le gouvernement en profite donc pour rogner les dotations pour l’Outre-mer qui n’atteignent aujourd’hui que 52 millions d’euros pour l’ensemble des territoires, alors qu’elles sont pour la Corse uniquement de 188 millions d’euros (130 millions pour le maritime et 58 millions pour l’aérien).

C’est pourquoi, le 4 mai dernier, les élus régionaux guadeloupéens ont émis un avis défavorable sur le projet de décret relatif au fonctionnement et à la gestion des fonds de continuité territoriale en considérant que le texte proposé présentait encore de trop nombreuses imprécisions.

Victorin LUREL, qui souligne sa convergence de vues sur ce sujet avec les présidents des régions Martinique et Guyane depuis leur rencontre à Cayenne le 17 mai dernier, demande donc au gouvernement de clarifier le rôle des différentes parties prenantes dans ce dossier capital pour les populations ultramarines.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 01:22

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1

http://tortuesmarinesguadeloupe.org/

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 18:47


Glissement de terrain sur la trace Carmichaël
Un important glissement de terrain s'est récemment produit sur la trace
Carmichaël, qui permet, depuis la Soufrière, de rejoindre le Matouba par
le Morne du Col et la Grande Découverte.
Sur la portion du sentier effondré,  le sol  très déstabilisé est
particulièrement friable et pourrait continuer à glisser, surtout avec
l'arrivée de la saison des pluies.
C'est pourquoi la Direction du Parc national de la Guadeloupe recommande
de ne pas emprunter cet itinéraire : un tracé alternatif est actuellement à
l'étude.
Pour l'information et la sécurité des visiteurs, des panneaux vont être
installés aux l'entrée du chemin. Chacun est prié de respecter cette
signalisation.
Déjà rendus instables par la nature même des terrains et par l'importance
des précipitations, les flancs de la Soufrière ont encore été fragilisés par le
séisme de novembre 2004. Depuis ce phénomène et les secousses qui
l'ont suivi, les glissements de terrain sont fréquents et souvent
spectaculaires.
D'une façon générale, la plus grande prudence est donc de mise pour ceux
qui souhaitent s'aventurer en montagne durant la période pluvieuse (de
juin à décembre).
Pour toute information sur l'état des sentiers de randonnée, informez-vous
auprès des services du Parc national de la Guadeloupe (0590 80 86 00 -
www.guadeloupe-parcnational.fr) ou de l'Office National des Forêts (0590
99 28 99)

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 18:40

INDISCRÉTIONS
Jean-Claude
Jean-Claude Malo, maire de Bouillante, a voulu réquisitionner deux agents de la police municipale pour assurer la sortie de mairie d'amis juste mariés et de leur cortège. Les policiers municipaux ne se sont pas laissé faire et ont donné une suite défavorable à cette demande. Le chef de la police a demandé à M. Malo si c'était la nouvelle mission qui leur était attribuée par la Loi. Insolent !

Björn
Björn Bjerregaard, patron de l'hôtel Fort Royal, vient de recevoir le soutien des hôteliers de la place après quelques tracts distribués la semaine dernière faisant état de turpitudes au sein de l'établissement. « Nous sommes malheureusement trop souvent confronté aux mensonges, aux violences, aux comportements xénophobes de la part de membres de l’UGTG pour ne pas ressentir profondément votre épreuve face à des gens qui devraient être nos partenaires et qui revendiquent une reconnaissance syndicale Nationale, alors que leurs agissements déshonorent le mouvement syndical tout entier et s’apparente plus à de la guérilla urbaine, selon la propre expression de leur leader hôtelier », affirment les spécialistes, Nicolas Vion, de la FAPHT, en tête.

Josette
Josette Borel-Lincertin, présidente du Comité du tourisme, s'est fendu elle aussi d'un soutien à BB : « J’appelle de tout cœur un retour à la raison et à la sérénité de la part de ceux qui ont eu un comportement inadmissible à votre égard. Notre comité met tout en œuvre, et souvent à vos côtés, pour donner une image positive de la destination sur le marché Scandinave. Nous savons ce que représente votre investissement pour l'hôtel Fort Royal. Vous êtes le seul groupe étranger qui croyiez  en notre destination et nous vous en sommes particulièrement reconnaissants », écrit-elle dans une lettre au patron de l'hôtel.

Gugusses
On nous promet « des réponses concrètes suite aux cinq jours de travail qui se sont déroulés entre scientifiques en Martinique et en Guadeloupe. » Mais, de quoi parle-t-on ? De chlordécone, bien sûr ! Et surtout de comment faire en sorte que les indemnités réclamées à l'Etat par les utilisateurs (y compris alors que le produit était interdit à la vente et encore moins à l'utilisation) soient minorées. Quel ministre de l'Outre-mer disait, il y a quelques années, que les agriculteurs alors en fraude avec la loi avaient du toupet de réclamer des indemnités alors qu'ils auraient du être taxés d'amendes ?

Jacques
La ville de Pointe-à-Pitre, qu'administrent Jacques Bangou et son équipe municipale, envisage de monter une exposition rétrospective sur les vainqueurs et les Guadeloupéens ayant participé aux huit précédentes éditions de la route du Rhum. Cette exposition, formée de quinze kakémonos 4 x 3 m, serait présentée sur les grilles du port, depuis le boulevard Chanzy jusqu’au parking sur le port (au niveau du château d’eau). Belle idée, Jacques !

Colette
Colette Khoury, présidente de la CCI pointoise, profite du Festival Terres de Blues pour soutenir les initiatives locales : restaurateurs, artisans, marins-pêcheurs... mais aussi webmaster. C'est sans doute un métier d'avenir sur la Grande galette !
André-Jean VIDAL

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 18:35

                                              QUI SAUVERA POINTE-A-PITRE
                                                                                                                           
Témoin privilégié, parmi d’autres, de l’évolution de la cité qui a accueilli mes ancêtres, acceptez, en ce début du 21ième siècle, cette interrogation sur son avenir.
Mes ancêtre maternels, les Réaux,  arrivés de la partie française de Saint-Domingue y ont survécu au séisme de 1843. Tandis que mes ancêtres paternels, les Dessout, arrivés en 1880, de la partie française de Saint-Martin, y ont survécu au cyclone de 1928.
 
Le 13 avril 2010, le maire a qualifié d’ « historique », le budget primitif 2010, qui devrait permettre à notre cité, avec une capacité d’autofinancement de 732.630 €, d’investir 35 millions € !!!
Pointe-à-Pitre (P-à-P) ne disposant pas de tels moyens budgétaires, on ne peut être que circonspect, face à une telle affirmation.
Puisque d’une part, malgré la sévérité de la crise et la grande incertitude du prix des matières premières,  le contribuable national, par le biais de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine
(ANRU), s’est engagé dans le cadre d’un programme de 400 millions €, étalé sur 10 ans,  à accompagner la plus grande opération de rénovation urbaine de France. Cette opération vise à reconstruire une partie de la ville déjà rénovée de 1959 à 1980.
D’autre part, la très grande paupérisation des pointois, conséquence de l’absence de mixité sociale, conduit le contribuable régional guadeloupéen, depuis 2007, à verser  à notre ville  une subvention
de 2 millions €/an, pendant 4 ans, alloué à un fonds résiduel de loyers pointois. La SIG pourra, désormais, maintenir, à P-à-P, certains loyers en dessous de 150 €/mois.
Ce sauvetage national et régional demeure insuffisant, si l’on en croit, l’avis du 18 février 2010 de
La Chambre Régionale des Comptes (CRC), sur les comptes de 2001 à 2008 de notre capitale économique qui  constate en 2008 des comptes artificiellement équilibrés et une absence de marge budgétaire et financière.
A la veille de la réforme nationale vers l’autonomie des collectivités locales, le journaliste d’investigation  trouvera, dans cette analyse, matière pour enrichir le débat démocratique.
 Cet avis de la CRC, en ligne sur le site de la Cour des Comptes, constitue un instructif bilan de 47 ans de gestion municipale communiste puis depuis 1991, progressiste et démocratique et demain socialiste, conséquence logique du lifting idéologique, en cours.
Ce constat budgétaire et financier s’explique :
-la population de P-à-P, qui s’élevait, en 1965 à 29.000 habitants, a diminué, depuis 1990,
de 32%   (26.000-17.000). Elle conserve l’héritage des charges d’un encadrement administratif dont ni la rémunération ni la sur-rémunération légale ne sont   entièrement compensées par la réduction de la dotation globale de fonctionnement (DGF), proportionnelle à sa nouvelle population.
-  la ville a perdu ses principales activités économiques  (usine Darboussier, port, agences maritimes et de transport, vice-rectorat, équipement, hôpital, assurances, banques, abattoir, etc.)
Or, en 1973, Henri Rinaldo, élu socialiste du cœur historique de P-à-P, Président du Conseil Général (CG) et de la Société d’équipement de la Guadeloupe (SODEG), filiale de la Caisse des Dépôts (CDC), Possédait la légitimité et les capacités intellectuelles, comme d’autres, mais avec un sens tactique pour négocier avec le CG et la CDC, leur transfert à Jarry (Baie-Mahault), contre des participations légales et contractuelles pour les finances communales.
L’équipe municipale aurait-elle préféré le neutraliser avec des moyens peu orthodoxes, comme la domiciliation fictive des agents municipaux et leur famille ? Je ne soulignerais pas que son score électoral  était, depuis cette époque, comme par hasard, un multiple de l’effectif salarié municipal. (PM en 1986, malgré l’attestation par la Poste de 1.500 fausses domiciliations, le Conseil d’Etat a rejeté ma demande d’invalidation du scrutin cantonal de 1985, au motif « d’un trop grand écart de voix »).
En 2010, la CRC, en consolidant les chiffres des agents communaux et assimilés, évalue l’encadrement administratif de la population à 52 agents pour 1.000hab, comparé au ratio national moyen de 19,6. Cet effectif municipal de 900 employés constitue, toutefois, un réel progrès par rapport au 1.600 des années 1980. Aujourd’hui, 14.000 électeurs, subsistent pour 18.000 habitants.
Enfin, en dépit, de cette absence de marge budgétaire et financière, la majorité persiste à vouloir construire pour 18.000 habitants, un stade de 1.000 places dans la mangrove de Grand Camp (Abymes). Sa construction est évaluée à 6 millions€ dont 2 pour  combler la mangrove et surélever la côte de son terrain d’assiette à  plus 2,5 mètres, conformément au cahier des charges de la  zone.
En conclusion,  comme nous  ne cessons de le  proposer, depuis 1985, c’est  la mutualisation du personnel et des équipements municipaux des communes de l’agglomération  pointoise qui permettra de compléter les bouées de sauvetage national et régional et assurer leur entretien et aménagement.
Cependant, alors que certains pointois doivent être aidés pour régler leur loyer, la municipalité devra, inexorablement et également, leur demander à apporter leur contribution, en augmentant substantiellement les impôts et taxes, déjà fort élevés.  Mais elle risque de compromettre, ainsi, toute légitime ambition de sauver Pointe-à-Pitre, patrimoine inestimable économique et mémoriel urbain de La Guadeloupe.
Louis Dessout, conseiller municipal 16/05/10

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 20:48

 PENTECOTE

par Mgr Jean Hamot délégué à l’Information pour le diocèse.

 

 La Pentecôte marque la venue de l'Esprit Saint sur les apôtres et la naissance de l'Eglise.

Cet événement étant survenu cinquante jours après Pâques (en grec, pentêkostê signifie « cinquantième »), les catholiques célèbreront cette année la Pentecôte dimanche 23 mai.
L'événement de la Pentecôte ne peut être compris qu'en lien avec Pâques et l'Ascension : Mort pour le salut du monde (le vendredi saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l'Ascension), le Christ envoie aux hommes son Esprit (à la Pentecôte). C'est pourquoi cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.


Ce jour-là, les apôtres « se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain, il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint. Ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit. (...) Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue. » 1

Ainsi se réalisait la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » 2

En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l'Esprit, eurent alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés. Ils commencèrent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. « Lors de la Pentecôte, l'Eglise est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l'Esprit de Dieu. »3 : En effet, à la suite de cet événement, sont nées les premières communautés chrétiennes, qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.


1 Actes des Apôtres, chapitre 2, versets 1 à 4 et 6     2. Actes des Apôtres, chapitre 1, verset 8. 3 homélie du pape Benoit XVI le 11 mai 2008.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 13:04

En exclusivité ci-dessous la liste de mes délégués et leurs régions, nous dit Geneviève de Fontenay.
>
> ALBIGEOIS MIDI PYRENEES Maryline LHERM
> ALSACE                              Kathia et François SCHLOSSER
> AQUITAINE                         Jean Marc DESBOIS
> ARTOIS HAINAUT                Dominique VILAIN ALLARD
> AUVERGNE PAYS du VELAY Bernard PICHARD                                         
> BEARN GASCOGNE             Jean Marc DESBOIS
> BRETAGNE                          Bernard PICHARD
> CENTRE                              Bernard PICHARD
> FLANDRE                            Marjorie VOITURIEZ  (ex Miss Flandre
> FRANCHE COMTE                Michel RENARD
> GUADELOUPE                      Josette EMMANUEL
> LANGUEDOC ROUSSILLON  Myriam STOCCO DAUTREPPE (Miss  FRANCE 71) Présidente du Cté Languedoc.Roussillon)
> LOIRE FOREZ PAYS du VELAY Christiane LILLIO MOUNIER (Miss FRANCE 68)
> LIMOUSIN                             Jean Marc DESBOIS
> TOURAINE VAL de LOIRE      Bernard  PICHARD
> LORRAINE                            Cynthia TEVERE  (ex miss Lorraine 1ére dauphine de Cindy FABRE (traitresse!)
> NORMANDIE                         Bernard PIHARD
> PARIS-ILE de FRANCE           Krystel NORDEN (Miss Paris 2007) et Isabelle LAMANT (Miss Paris 2002)
> PAYS de LOIRE                      Bernard PICHARD
> POITOU CHARENTES             Jean Marc  DESBOIS
> PICARDIE                              Marc SANTERRE avec Elodie GOSSUIN (Miss France 2001 et Miss Europe 2002)
> PROVENCE COTE d'AZUR       Josiane VALETTE (Miss France 74 par intérim)
> QUERCY ROUERGUE             Myriam STOCCO DAUTREPPE
> SAINT PIERRE et MIQUELON   Christiane LEROY

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 13:03

 

Un Carnet de santé électronique et international 
téléchargeable gratuitement.
Lors d'un déplacement à l'étranger, il est précieux pour le voyageur de disposer de ses données santé et de pouvoir les communiquer en cas de besoin. Signaler ses antécedents, un traitement en cours, d'éventuelles allergies et son état vaccinal sont des informations indispensables à tout professionnel de santé qui le prendra en charge sur place mais également à l'assisteur qui peut être appelé à intervenir.
Santé-Voyages, en partenariat avec BioStick Technology fournit désormais en ligne cette application au particulier : Pour la télécharger gratuitement  rendez-vous sur www.Carnet-Sante.com
Nous recommandons à tout voyageur d'établir son Carnet de Santé électronique et quelques minutes suffisent.
Installable sur téléphonie mobile (smartphones) ou sur un support USB, toutes ses données le suivront où qu'il se rende et seront disponibles en cas de besoin.

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