Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 12:59


Comme annoncé, soucieux de favoriser les échanges entre Guadeloupéens hors des invectives ou injures habituelles, nous ouvrons notre premier café débat. Celui-ci se tiendra le jeudi 20 mai à 19 heures 30 à la salle La casa del tango, à Jarry.

Le conférencier, Tony Albina, lancera la discussion avec une intervention dont l’intitulé est :

L’identité : une quête introuvable.

Il n’y aura pas de restauration proprement dite mais le bar sera ouvert avec quelques petits « an ka ».

Salle climatisée.


Pour s’y rendre : en venant de Pointe-à-Pitre, prendre la voie principale pour rentrer dans Jarry. Après la station essence sur la droite, au premier rond point, devant Savima, tourner à droite, c’est la rue Alfred Lumière. Aller jusqu’au bout de la rue prolongée sans tourner à gauche devant les chantiers Audebert. Ceux qui viennent de Basse-Terre peuvent retrouver la direction en tournant au niveau de La Casa par exemple.

Partager cet article
Repost0
20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 12:58

Jeudi 20 mai 2010 à 10h30 à la ZAC de Rodrigue :

Pose de la première pierre de l’EHPAD de Port-Louis

La Guadeloupe mobilisée pour gérer

 le vieillissement de sa population

La Guadeloupe est l’un des départements français les plus concernés par le vieillissement démographique. En effet, selon les projections moyennes de l’Insee, la part des personnes âgées de 60 ans et plus devrait doubler dans notre département d’ici 2030. La Guadeloupe doit préparer cette évolution majeure de sa démographie. Elle souffre actuellement d’un grave déficit en structures d’hébergement pour personnes âgées. En effet, son taux d’équipement (nombre de places disponibles/ 1000 habitants de 75 ans et plus) diminue d’année en année. Il était de 15/1000 en 2009, contre 34/1000 en 2004 !

L’une des réponses à ce déficit est la création d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les EHPAD. La construction et la gestion de ces établissements, très encadrées par la législation française, exigent toutefois des moyens financiers importants et des compétences pointues. De nombreux projets de création d’EHPAD en Guadeloupe sont aujourd’hui enlisés, faute d’avoir pu surmonter ces obstacles.

La SEMSAMAR, société d’économie mixte au service des collectivités locales depuis 25 ans, a décidé de s’engager aux côtés des pouvoirs publics pour apporter sa contribution à la mise à niveau dans les meilleurs délais du taux d’équipement de la Guadeloupe en EHPAD. En association avec des spécialistes de la gestion d’EHPAD sur le plan national et local, elle a créé une filiale, la S.A.S Semsamar Santé, dotée d’un capital d’un million d’euros, qui se consacrera à la création et la gestion d’EHPAD dans les Antilles. A ce jour, la S.A.S Semsamar Santé est déjà directement engagée dans 6 projets d’EHPAD en Guadeloupe et 2 en Martinique, portés par différents opérateurs !

La construction du premier EHPAD de la Semsamar santé débute à Port-Louis à la ZAC de Rodrigue.

La pose de la première pierre de cet établissement en présence du représentant de la préfecture, de nombreux élus, des collectivités territoriales majeures et des autorités sanitaires de l’archipel, marque la volonté de la Guadeloupe de se mobiliser pour gérer les problématiques nouvelles liées au vieillissement de sa population.

Partager cet article
Repost0
20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 12:55

La Route du Rhum – La Banque Postale en ligne sur Facebook. Quand la voile s'invite sur la toile…
 
A événement majeur, intérêt majeur ! L'édition 2010 de la Route du Rhum – La Banque Postale glisse sur les nouveaux moyens de communication et s'affiche sur les sites communautaires. Ainsi Facebook, et ses 400 millions de membres, ou encore Twitter qui permet de suivre un fil d'actualités quotidien, sont les représentants emblématiques de la modernité, du dynamisme et de l'interaction sur la toile.
 
La Route du Rhum - La Banque Postale 2010, une interactivité grâce à Facebook…
      Depuis le 3 mai 2010, la page Facebook la Route du Rhum – La Banque Postale est en ligne (www.facebook.com/routedurhum.labanquepostale). Elle permet ainsi à tous les « fans » de cet événement de se retrouver autour d'une passion commune, d'exprimer leur sensibilité, d'affirmer leur soutien à l'aventure humaine et d'encourager l'exploit sportif que représente cette course en solitaire !
 
Cette page réunit une communauté qui partage les mêmes valeurs : engagement, performance et accessibilité. Ainsi, armateurs, skippers, organisateurs, journalistes et le grand public sont rassemblés virtuellement pour découvrir et faire vivre les actualités de la course.
En complément, pour optimiser la visibilité de la course auprès des Internautes, Twitter prendra le relais de diffusion de l'information grâce aux actualités publiées (www.twitter.com/routedurhum).
 
Une page en perpétuel mouvement…
      Source d'information en ligne dès à présent, elle permet de raconter des anecdotes et faire des coups de projecteurs sur les préparatifs. Elle sera ensuite régulièrement enrichie de nouveaux contenus.
Pendant la course, de nombreuses actualités seront diffusées en instantané, en complément du site officiel de la Route du Rhum – La Banque Postale. De nombreuses vidéos, des textes et articles, ou encore des albums photos sont également publiés.
 
Les « fans » sont quant à eux invités à interagir en publiant des commentaires de soutien aux skippers, réactions et avis, ou encore partager des liens utiles. Au fil des mois, plusieurs formes de communication participative et des animations leur seront proposées. Elles dynamiseront la page en les incitant à réagir aux messages postés, favorisant ainsi la convivialité.
 
La Banque Postale : proximité, convivialité
      A l'instar de la page Facebook la Route du Rhum – La Banque Postale, fédérateur pour les passionnés de la course, La Banque Postale, est proche de ses clients, partout, à chaque instant.
 
Attentive à toutes les évolutions liées aux besoins de ses clients, elle met en place des dispositifs répondant à leurs attentes et multiplie les opportunités d'interagir avec eux.
Le lancement de la page dédiée à l'évènement en est un exemple : elle souhaite permettre à chacun de devenir acteur de l'événement autour de cette course mythique en faisant découvrir des hommes et des femmes d'exception qui bravent les éléments seuls en mer.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:13

INDISCRÉTIONS
Jacques
Lors de l'étude la la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche : Jacques Gillot a interpellé le ministre de l’Agriculture sur la nécessité de prendre en compte les spécificités de l’outre-mer. Hum !..
« Rappelons, dit-il, que malgré des diagnostics très précis concernant les difficultés rencontrées et des solutions qui ne demandent qu’à être appliquées, le Gouvernement n’a été en mesure d’apporter aucune solution notamment sur la problématique de la pollution des sols, avec le chlordécone aux Antilles et le mercure en Guyane. Mais, le sénateur Gillot ne sait-il donc pas que va se tenir prochainement en Guadeloupe une table ronde sur les méfaits du chlordécone ? Un problème ? Créons une commission. Chez nous c'est faisons un colloque... Honteux !

Jacques 2
Notre bon sénateur Gillot s'adressant au ministre de l’Agriculture : è Vous ne pouvez ignorer la fragilité du secteur agricole outre-mer, encore trop dépendant des filières traditionnelles comme la canne et la banane. Ces productions méritent notre soutien et un accompagnement dans la diversification des cultures. » Ok, ça fait trente ans que votre serviteur entend ce discours. Et toujours rien. Hello Jacques, croyez-vous toujours au Père Noël ?
 
Elie
Elie Domota et ses compagnons du LKP l'avaient dit, l'an dernier. Le Dr Gillot le ânonne devant le Sénat : « Vous ne pouvez ignorer, monsieur le ministre, la faiblesse de la couverture des besoins alimentaires locaux et notre dépendance commerciale vis-à-vis de l’Europe. » Oui, sauf que depuis l'an dernier et 44 jours de mobilisation pour, entre autre, mettre fin à ce problème, les bonnes habitudes de mettre des frites surgelées dans son caddie et d'aller manger dans des fast-food, est bien revenue. Finis les ignames, melons, tomates pays, etc. dont on bénissait la présence dans des marchés spontanés. Les grandes surfaces ont rouvert leurs portes, allons au temple !

Gugusses
On déboise en bordure de routes. On déracine les arbres quand on les laisse pas le tronc nu, les branches sciées au plus près, déparant la beauté de nos paysages. Pire, quand on ôte la tête de ces arbres, l'eau de pluie coule directement sur les sols en pente qui sont dessous, les inonde et c'est toute la pente, chargée de terre et de roches, qui dégringole sur la route. On l'a vu plusieurs fois à la Traversée, on le voit maintenant sur la route qui mène aux chutes du Carbet, à Capesterre Belle-Eau.
André-Jean VIDAL

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:12

LES MAIRES EN ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE

Une délégation du C.A de l’AMG a reçu le 18 mai  2010 les représentants des organisations syndicales CGTG/CTU DOUANES suite à leur demande de rendez vous formulée le 4 mai dernier, afin de faire le point sur la situation des personnels douanes.

Les membres de la délégation de l’AMG après les avoir entendu, constatent qu’il y a urgence à réfléchir ensemble sur l’avenir de l’administration des services de la douane en Guadeloupe.

Ils considèrent que son démantèlement à terme aura une incidence grave sur les recettes des collectivités locales, et sur la sécurité des citoyens dans le cadre de la surveillance des côtes de l’archipel.

Afin de dégager les modalités d’actions pour la défense de leurs  intérêts, les maires de Guadeloupe  se réuniront en  Assemblée Plénière le vendredi 21 mai 2010 à la salle de réunion de la Police Municipale de Baie-Mahault à 17h30.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:11

ACCORD COMMERCIAL UE/PEROU/COLOMBIE : LUREL AU CRÉNEAU


Victorin LUREL réclame davantage que des compensations au président de la Commission européenne

Le président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, réclame davantage que des compensations au président de la Commission européenne, José Manuel BARROSO, pour les productions agricoles guadeloupéennes, martiniquaises et guyanaises, menacées par l’accord commercial conclu ce lundi entre l’Union européenne, la Colombie et le Pérou lors du sommet UE/Amérique latine qui s’est tenu à Madrid ce mardi.

Cet accord prévoit en effet la suppression immédiate des tarifs douaniers applicables à tous les produits agricoles tropicaux à l’entrée du marché de l’Union européennes et, par conséquent, à celle des marchées des DFA

Alors que dans un courrier adressé le 12 mai à José Manuel BARROSO, Nicolas SAROZY indique avoir demandé au gouvernement de transmettre « une note détaillant les compensations indispensables pour sauvegarder l’économie et les emplois des Régions Ultrapériphériques », Victorin LUREL a cosigné le 17 mai à Cayenne, avec ses homologues guyanais et martiniquais, un courrier au président de la République dans lequel ils réclament davantage que des compensations financières qui équivalent à un renoncement à défendre les productions des DFA.

Dans ce courrier, les trois exécutifs demandent notamment au chef de l’Etat d’engager une démarche auprès du président de la Commission européenne afin de négocier le maintien pour les DFA, des tarifs douaniers actuels applicables aux importations des produits agricoles, de la pêche, du sucre et du rhum, en provenance du Pérou et de la Colombie.

Ils demandent également que soit fixée la compensation financière concernant la banane, sachant que les concessions tarifaires faites par l’Europe sur ce seul produit représente un coût de 500 millions d’euros.

Ils demandent enfin une augmentation significative du contingent fiscal dont bénéficie le rhum des DOM, que l’intensité de l’aide soit porté au maximum autorisé par Bruxelles – soit 50% - et qu’une aide spécifique soit accordée pour soutenir la fabrication des matières premières, la mélasse et la canne.




Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:11

AGRICULTURE ET PECHE : LE POINT DE VUE DE JACQUES GILLOT


Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche : Jacques GILLOT interpelle le ministre de l’agriculture sur l’urgente nécessité de prendre en compte les spécificités de l’outremer


Jacques GILLOT participe depuis mardi aux débats du Sénat dans le cadre de l’examen du projet de texte de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.  Rappelons qu’un débat d’orientation sur ce même sujet, organisé par le Sénat le 28 avril dernier, n’avait pas permis d’apporter au sénateur Georges Patient les réponses aux préoccupations spécifiques à l’outre-mer.

Pour le sénateur Jacques GILLOT, s’exprimant en son nom et en celui des sénateurs ANTOINETTE, PATIENT (de la Guyane) et LISE (de la Martinique), traiter les spécificités des territoires ultramarins par voie d’ordonnance, comme l’entend le Gouvernement, est inacceptable d’autant qu’un diagnostic a été posé et que des solutions ont été préconisées bien en amont ; des mesures qu’il est nécessaire de prendre, selon lui, dans les meilleurs délais pour les agriculteurs ultramarins.

En effet, Jacques GILLOT demande que la France s’engage pour les outre-mers, tant au plan national qu’européen, à défendre l’agriculture et la pêche qui sont des secteurs cruciaux pour leurs économies s’agissant particulièrement de l’accord européen de libre-échange que doit entériner la Commission Européenne avec le Pérou et la Colombie, qui constitue une menace grave pour nos principales productions agricoles : les cultures maraîchères et vivrières, le sucre, le rhum et la banane, secteurs cruciaux pour nos économies.

Rappelons que malgré des diagnostics très précis concernant les difficultés rencontrées sur les territoires d’outremer et des solutions qui ne demandent qu’à être appliquées, le Gouvernement n’a été en mesure d’apporter aucune solution notamment sur la problématique de la pollution des sols (avec le chlordécone aux Antilles et le mercure en Guyane).

C’est le sens des amendements que le sénateur GILLOT portera au nom de ses collègues à l’occasion de l’examen de ce texte.


Le discours de Jacques GILLOT

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,
 
Mon collègue Serge Larcher, retenu en Martinique, devait nous entretenir sur le texte que nous allons examiner. Je parlerai en son nom et en celui de nos collègues Antoinette, Patient et Lise. 
 
Après la remise en juillet 2009 d’un rapport de la mission d’information sur la situation des départements d’outre mer de mes collègues Eric Doligé et Serge Larcher, après le lancement des Etats généraux d’outre-mer par le Président de la République et les conclusions du Conseil Interministériel pour l’Outre-Mer (CIOM) le 6 novembre 2009, nous sommes surpris de constater que le Gouvernement a l’intention de traiter les spécificités des territoires ultramarins par voie d’ordonnance.
 
Ainsi, le Gouvernement demande donc au Parlement de lui accorder un blanc-seing et de renvoyer à plus tard, les mesures qu’il est nécessaire de prendre dans les meilleurs délais pour nos agriculteurs.
 
Monsieur le Ministre, nous sommes surpris que, malgré l’ensemble du travail accompli dans ce secteur, avec des diagnostics très précis concernant les difficultés que rencontrent nos territoires et des solutions qui ne demandent qu’à être appliquées, de voir renvoyer à plus tard la modernisation de l’agriculture et de la pêche pour nos régions d’Outre-mer.
 
De plus, cette méthode, consistant à conditionner les mesures spécifiques à l’OM à l’adoption d’ordonnances gouvernementales, est malheureusement trop fréquente.
 
Mais cette fois, c’est d’autant plus inacceptable que le diagnostic a été posé et les solutions préconisées bien en amont.
 
Monsieur le Ministre, lors du débat d’orientation sur l’agriculture et la pêche organisé par le Sénat le 28 avril dernier, vous n’avez pas apporté à notre collègue Georges Patient les réponses à nos questions et préoccupations concernant l’outre-mer. Cette absence de réponse nous inquiète. Nous espérons qu’aujourd’hui, vous répondrez à nos demandes, notamment en ce qui concerne la problématique de la pollution des sols (avec le chlordécone aux Antilles et le mercure en Guyane).
 
Monsieur le Ministre, il y a pourtant urgence à agir pour les Outre-mer au moment où l’Europe semble nous abandonner.
 
En effet, la Commission européenne doit entériner aujourd’hui même, un accord européen de libre-échange avec le Pérou et la Colombie, qui constitue une menace grave pour nos principales productions agricoles : les cultures maraîchères et vivrières, le sucre, le rhum et la banane. 
Cet accord donc va largement pénaliser nos agricultures déjà fragilisées. D’autant que nous craignions qu’il soit étendu ultérieurement à l’ensemble des pays d’Amérique latine. 
 
Face à nos préoccupations sociales et environnementales, dans quelle mesure le Gouvernement français défend-il nos intérêts face à la Commission européenne?

Monsieur le Ministre, nous souhaitons que la France s’engage pour les outre-mer, tant au plan national qu’européen, à défendre l’agriculture et la pêche qui sont des secteurs cruciaux pour
nos économies.
 
Vous ne pouvez ignorer la fragilité du secteur agricole Outre-mer, encore trop dépendant des filières traditionnelles comme la canne et la banane. Ces productions méritent notre soutien et un accompagnement dans la diversification des cultures.
 
Et vous ne pouvez ignorer non plus, Monsieur le Ministre, la faiblesse de la couverture des besoins alimentaires locaux et notre dépendance commerciale vis-à-vis de l’Europe.
 
Nous ne cessons de le répéter : la richesse de la faune et de la flore est indéniable dans toutes nos régions d’outre-mer. Mais nos ressources naturelles sont insuffisamment exploitées et valorisés.
 
Ces secteurs sont fragiles et connaissent de lourdes difficultés, caractérisés par des retards importants en matière d’infrastructures et par de nombreux freins à leur développement. 
C’est notamment le cas concernant les difficultés d’accès au crédit, la rareté du foncier, la faiblesse de la recherche et développement, les limites en matière de formation, notamment pour la pêche, et le manque d’organisation des filières. 
 
Nous pourrions continuer la liste de nos handicaps et des solutions à y apporter, conformément au rapport de la mission sénatoriale, et aux documents du Conseil Interministériel de l’outre-mer. 
 
Monsieur le Ministre, pourquoi ne pas intégrer ces mesures, dès aujourd’hui dans le projet de loi, afin de respecter les engagements du Président de la République et de favoriser véritablement un développement endogène des Outre-mer ?
 
Les amendements que mes collègues et moi-même avons déposés, vont dans ce sens.
 
J’espère que vous y porterez un intérêt particulier.


Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:10

ODEADOM EN ASSEMBLÉE : LA DERNIÈRE D'ÉRIC NELSON


Le Conseil d’administration de l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer (ODEADOM) s’est tenu à la Réunion du 17 au 21 mai 2010, sous la présidence de Monsieur Éric NELSON, Président de la Chambre d’agriculture de la Guadeloupe.
Monsieur Éric NELSON a présidé pour la dernière fois le Conseil d’administration de l’ODEADOM, son mandat étant venu à expiration. La composition professionnelle du Conseil d’administration de l’établissement va faire l’objet prochainement d’un renouvellement complet en vue du Conseil de novembre 2010 lequel désignera son nouveau président.
Le représentant du Préfet de La Réunion, Monsieur Alain GERARD, Sous-Préfet de Saint-Pierre, a ouvert la séance du Conseil d’administration en souhaitant la bienvenue à l’ensemble de ses membres, et a présenté la situation du département de La Réunion, notamment sur le plan agricole, aquacole et halieutique, ainsi que les attentes de ce département vis-à-vis des travaux de l’Office.
Monsieur Paul LUU, Directeur de l’ODEADOM a tenu à remercier le Préfet, les collectivités locales notamment leurs Présidents, les services déconcentrés de l’État, notamment la Direction de l’Agriculture et de la Forêt, dirigée par Monsieur Michel SINOIR, ainsi que les professionnels Réunionnais au travers de la Chambre d’agriculture de La Réunion représentée par son Président Monsieur Jean-Yves MINATCHY, pour leur concours précieux à l’organisation de ce Conseil d’administration.
Le Directeur a présenté dans le cadre de son exposé, un panorama complet de l’agriculture des territoires ultramarins des océans atlantique et indien ainsi que les faits marquants pour l’ensemble des filières agricoles.

Le troisième Conseil d’administration de l’ODEADOM a notamment traité les grands thèmes suivants :
point d’étape sur les suites du Conseil interministériel de l’outre-mer (CIOM) ;
actualités de la mise en œuvre du programme POSEI France ;
interventions spécifiques de l’Office notamment concernant la mise en place des mesures décidées par le Conseil interministériel de l’outre-mer ;
présentation pour adoption du contrat d’objectifs de l’établissement ;
différentes communications faites aux membres du Conseil d’administration.

Conseil interministériel de l’outre-mer
Monsieur Jean-Pierre BASTIÉ, conseiller outre-mer du Directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires au sein du Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, a présenté aux membres du Conseil d’administration un point d’étape sur les suites du Conseil interministériel de l’outre-mer.
La mise en œuvre des mesures relatives au développement endogène ont fait particulièrement l’objet de discussions au sein du Conseil d’administration, l’Office étant un des vecteurs principaux des moyens consacrés par l’État à ces mesures.

Mise en œuvre du programme POSEI France
Une nouvelle mesure
Précédemment rattachée à l’OCM riz, une nouvelle mesure concernant la filière céréales et oléoprotéagineux (riz) de Guyane sera introduite dans le programme POSEI France à partir de l’exercice FEAGA 2011 avec une enveloppe de 5,41 M€. L’organisme payeur pour cette nouvelle mesure n’est pas encore désigné.

Le manuel de l’utilisateur
Le manuel de l’utilisateur, destiné à l’ensemble des bénéficiaires potentiels du programme POSEI France, a fait l’objet d’une seconde mise à jour prenant en compte les modifications intervenues au titre de la campagne 2009.
Ce manuel, dans sa version mise à jour, est consultable sur le site internet :  HYPERLINK "http://www.posei-france.fr" www.posei-france.fr.
Une nouvelle mise à jour prenant en compte les modifications intervenant au titre de la campagne 2010 sera prochainement disponible sur ce site internet dédié.
En parallèle et afin de permettre l’information la plus large possible concernant ce manuel de l’utilisateur, l’Office a mis à la disposition des Directions de l’agriculture et de la forêt des affiches et des dépliants informatifs à l’attention des agriculteurs.

Interventions spécifiques de l’Office
Le Conseil d’administration de l’ODEADOM a adopté, en application des décisions prises lors du Conseil interministériel de l’outre-mer, la dotation budgétaire spécifique de 20 M€ qui servira principalement à compléter les aides versées dans le cadre du Programme POSEI France destinées aux filières de diversification animale et végétale.
Dans la cadre de cette dotation spécifique de 20 M€, les membres du Conseil d’administration ont adopté les premiers projets dans le cadre de cette dotation de 20 M€, notamment :
la participation financière au démarrage d’une union de coopératives dans le secteur des productions animales en Martinique ;
une aide complémentaire au transport de l’aliment poisson vers Mayotte en 2010 et en 2011 ;
une aide à la mise en place d’un programme de sélection génétique de la race Boer à la Réunion ;
la participation au financement de la campagne de communication « produits pays de la Réunion » sur la période 2010-2012 ;
le financement de plusieurs missions d’expertise outre-mer ;
la conduite de deux études concernant respectivement l’approvisionnement local et les bilans carbone des produits locaux et des importations.

Contrat d’objectifs de l’ODEADOM
Le Directeur a présenté, pour adoption, aux membres du Conseil d’administration le contrat d’objectifs de l’établissement pour la période 2010-2012.
Le contrat d’objectifs constitue un cadre d’action pluriannuel partagé entre l’établissement et le Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, mettant en cohérence une politique de moyens arrêtée chaque année au moment du vote de la loi de finances, avec une politique d’objectifs déclinée par l’ODEADOM. Le suivi se fera au moyen d’un document de performance par lequel, l’Office rendra compte annuellement de la réalisation de ses objectifs à l’occasion d’un rapport présenté lors de son Conseil  d’administration.

Les principales thématiques définies par ce document sont :
la connaissance, l’expertise et la promotion des économies agricoles ultra-marines ;
la fonction de concertation professionnelle de l’ODEADOM ;
la mise en œuvre du programme d’intervention POSEI-France ;
la gestion des aides communautaires et nationales ;
le fonctionnement de l’établissement.

Communications aux membres du Conseil d’administration
Différents acteurs locaux, Monsieur Jean-François APAYA (Directeur général des services de la chambre d’agriculture, Monsieur Michel SINOIR, Monsieur Jean-Marie COUPU (Directeur des affaires maritimes), ont présenté à l’ensemble de membres du Conseil d’administration un panorama complet de l’économie, de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de la Réunion.
En complément, Monsieur Jean-Pierre AVRIL et Madame Françoise DELABAERE, respectivement Président et Directrice du pôle de compétitivité QUALITROPIC ont fait une présentation de ce pôle de compétitivité aux membres du Conseil d’administration.

Le Conseil d’administration décentralisé est aussi l’occasion de renforcer les liens indispensables entre l’ODEADOM et les professionnels, et à ces derniers d’échanger leur savoir-faire et leurs expériences.
Des visites sur le terrain Réunionnais durant deux jours et demi ont permis à l’ensemble des membres du Conseil d’administration d’apprécier le dynamisme de la grande culture traditionnelle d’exportation que représente la canne à sucre et l’avancement des nombreux projets de diversification, mis en œuvre dans le cadre des programmes sectoriels examinés en séance, tant dans les filières animales et notamment aquacoles que végétales.
Ce dynamisme et ces initiatives mettent en lumière le nouvel élan de l’agriculture réunionnaise dont l’un des objectifs est de contribuer à équilibrer la balance commerciale et alimentaire tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

Le prochain Conseil d’administration se tiendra à Montreuil-sous-Bois du 23 au 26  novembre 2010.



Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:09

POLLUTION PAR LA CHLORDÉCONE AUX ANTILLES

L’évènement scientifique

Le CIRAD-PRAM et l’INRA organisent un atelier scientifique international sur la « remédiation à la pollution par la Chlordécone aux Antilles ».

23 experts scientifiques internationaux, spécialistes des problématiques de dépollution liées aux molécules organochlorées, seront réunis en séances de travail en Martinique et en Guadeloupe pendant 6 jours. 
 
L’objectif :
dresser un état de l’art des possibilités de remédiation  à la pollution par  la chlordécone
mettre en commun des connaissances scientifiques afin de concevoir des solutions réalistes pour la dépollution des sols.


Aucune action de la sorte n’a jamais été menée antérieurement.


Il s’agit de la mise en œuvre de l’action 7 du plan chlordécone « développer la recherche sur la faisabilité et les techniques de dépollution ». 

Cet évènement est soutenu par les Conseils Régionaux de Guadeloupe et Martinique, en partenariat avec des organismes de recherches scientifiques (le BRGM, le CEMAGREF-PRAM, l’IRD-PRAM) et l’Université Antilles-Guyane.


Les thématiques abordées

Au cours des brainstormings, les scientifiques présents aborderont 3 thématiques :

dépollution des matériaux (boues et charbon actifs) et traitement alternatifs (eaux)
dépollution des sols et sédiments
volet socio-économique (coûts, calendrier et impact des propositions)


LE CONTEXTE

Aux Antilles, la pollution par la chlordécone est diffuse et hétérogène sur les parcelles du fait des pratiques d’application (de 1971 à 1993) et de travail du sol ; de plus, les conditions tropicales humides sont très différentes de celles  dans lesquelles ont été menés les rares travaux publiés sur le devenir environnemental de la molécule (Virginie, USA).

Dans le cadre du Plan Chlordécone, une action sur la dépollution des sols (Action 7) avait été proposée. Dans le contexte de pollution diffuse et chronique, sans solution simple disponible (pas de biodégradation en conditions naturelles, traitements physiques peu applicables, phytoremédiation peu prometteuse,…), il semblait important de pouvoir dresser un état des lieux des pistes de dépollution avec des spécialistes internationaux avant d’engager des recherches lourdes sur le moyen et long terme, à coordonner pour obtenir un jour des solutions opérationnelles.

La molécule de chlordécone possède des propriétés spécifiques qui ne permettent pas l’application directe de méthodes de dépollution classiques et éprouvées. Sa biodégradation est très faible, son affinité pour les matières organiques est très forte, et la molécule est stable à la lumière et à la température.

L’Atelier « Remédiation à la pollution par la chlordécone aux Antilles » organisé par le Cirad-PRAM et l’INRA, avec le soutien des Conseils Régionaux de Martinique et de Guadeloupe, se veut être un lieu d’échanges entre des scientifiques de renom dans le domaine des technologies et des méthodes de biodégradation, de phytoremédiation ou de traitement physico-chimique de polluants organochlorés dans des sols et autres matériaux solides.


  
Les objectifs du plan

Diminuer notre exposition à la chlordécone
Mieux connaître les effets sur la santé
Assurer une alimentation saine
Evaluer l’impact sur l’environnement
Prendre les mesures adaptées

L’historique du plan chlordécone

L’utilisation de la chlordécone est interdite depuis presque 20 ans. Toutefois, cette molécule très persistante est encore présente dans certains de nos sols. Cela constitue pour la Martinique et la Guadeloupe un enjeu sanitaire, environnemental, agricole, économique et social.

Depuis 1999, l’Etat et les collectivités sont mobilisés pour y faire face. 

Après avoir traité les ressources en eau potable et mis en place des actions de prévention contre la contamination des légumes, les pouvoirs publics ont souhaité structurer leurs actions dans le cadre du plan chlordécone.
Lancé en 2008, ce plan, constitué de 40 actions, finance et mobilise les acteurs qui travaillent à mesurer l’impact réel de la chlordécone sur les milieux, comprendre les mécanismes de pollution, mieux connaître les effets sur la santé et réduire l’exposition des populations.

Les acteurs du plan chlordécone

La gestion du plan est assurée par un comité de pilotage national, composé des administrations centrales concernées, des agences sanitaires et environnementales et des organismes scientifiques.
Localement, une mission interrégionale du plan chlordécone est chargée de coordonner les actions menées en Martinique et en Guadeloupe.

Au total, pour les 2 îles, plus de 50 personnes collaborent à la mise en œuvre du plan chlordécone.

Il s’agit d’organismes de recherche, de services de l’Etat, de collectivités territoriales, de syndicats et organisations professionnelles locales.

Au final, le Plan chlordécone, c’est pour nous tous. Soyons acteurs de notre protection face aux risques associés à cette pollution de notre environnement.

Les actions réalisées dans le cadre du plan  Chlordécone

Mieux connaître les effets sur la santé

Des études préalables avaient été lancées par l’INSERM pour mieux connaître l’impact sur la santé : Ti Moun’ pour les femmes enceintes et les jeunes enfants ainsi que l’étude Karuprostate.

Le plan chlordécone a permis de renforcer les dispositifs de santé publique aux Antilles, au-delà de la surveillance des effets possibles liés à la chlordécone :
création d’un centre de toxicovigilance aux Antilles
création d’un registre interrégional des malformations congénitales
création du registre des cancers en Guadeloupe et renforcement de celui de Martinique


Faire l’état des lieux de l’impact sur l’environnement

Etudes sur l’état de contamination des sols et des eaux souterraines (BRGM…)
Etudes sur l’état de contamination du milieu aquatique (Offices de l’Eau, IFREMER, UAG…)
Etudes sur les transferts sols/plantes et transfert sols/eau (INRA, CIRAD, CEMAGREF, IRD…)

Rechercher les possibilités de dépollution

Travaux de l’UAG sur la dégradation de la chlordécone et du HCH (Insecticide anti-charançon d’usage antérieur à la chlordécone)
Prochainement un atelier international sur la dépollution des sols pour identifier des pistes de recherche
Le plan chlordécone a aussi permis de développer les capacités locales d’analyse des pesticides

Protéger et prévenir

L’objectif prioritaire est de réduire l’exposition de la population, via une mise en marché de produits sains. 

Conseils aux agriculteurs (Chambres d’agricultures, 10 000 analyses de sols réalisées depuis 2003…)
Elaboration d’une liste de cultures possibles ou déconseillées
Accompagnement pour la culture de jardins familiaux. A ce titre, le programme JAFA, a été lancé en Martinique et en Guadeloupe afin d’orienter les particuliers dans la consommation des légumes de leurs jardins (13 000 enquêtes + 2000 analyses de sols)…
Mesures préventives sur la pêche en eau douce et en milieu marin
Analyse et information sur les sources naturelles exposées à la chlordécone

Contrôler

Après le traitement des ressources en eaux potables, le plan chlordécone a aussi permis de renforcer les contrôles des produits mis sur le marché.

Plus de 5000 analyses ont été effectuées en 2009 sur les lieux de production, sur les marchés et dans les grandes et moyennes surfaces de distribution.


Le plan chlordécone en chiffres

2 régions concernées : Martinique et Guadeloupe
40 actions programmées entre 2008 et 2010
Un budget total de 33 M€
8 M€ dédiés à la recherche
8 ministères, 2 préfectures, 15 organismes de niveau national (agences sanitaires et recherche) et plus de 20 institutions locales mobilisés
3 missions parlementaires effectuées
Depuis 1999, 21 études réalisées dont 8 en cours
Plusieurs centaines de réunions publiques d’information

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 14:13

INDISCRÉTIONS
Victorin et Serge
Lors de leur récente rencontre en Martinique, les présidents de régions, Serge Letchimy pour la Martinique, Victorin Lurel pour la Guadeloupe, ont fustigé l'attitude de l'Etat qui veut faire payer aux collectivités locales une partie du plan séisme. « Nous n'avons pas de sous », ont dit les présidents qui regrettent qu'une simple question d'argent retarde le début de mise en œuvre de ce plan. Prions pour qu'il n'y ait pas un séisme majeur en Guadeloupe en attendant que ces administratifs dans l'âme se réveillent !

Victorin
La Guadeloupe — mais aussi la Martinique — devrait racheter de l'électricité à la Dominique qui, avec l'équipement fourni par ses soins dans le cadre du plan géothermie, devrait en fabriquer en plus de la consommation locale. Josette Borel-Lincertin, vice-présidente du conseil régional a signé un partenariat, le 14 avril 2008, sur le projet de réalisation d'une centrale géothermique sur le site de Woten Xaven. Il est prévu une centrale de 100 mégawatts à la perspective de 2015. Le coût global, financé par les deux régions, l'Etat, l'Europe est d'environ 26 millions d'euros.

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, recevra, le 22 juin, les présidents des assemblées locales afin de présenter un nouveau dispositif qui devrait permettre à la fois le paiement d'un juste prix des carburants par les consommateurs et la préservation des emplois de la Sara. Une idée : nationaliser la Sara, fonctionnariser les salariés, vendre les carburants à perte, en compensant par le biais de nos impôts le manque à gagner entre le prix véritable de l'essence et le prix à la pompe aux Antilles. C'est pas une bonne idée ? C'est ce qu'on fait déjà pour l'électricité !.. C'est pas ce qu'on appelle... la solidarité nationale ?

André
André Pierre-Louis a été nommé sous-préfet à la cohésion sociale et à la jeunesse pour la Guadeloupe. Un nouveau gadget ? Né du premier conseil interministériel de l’Outre-mer en novembre dernier. Marie-Luce Penchard, ministre chargée de l’Outre-mer, réunira à Paris les cinq sous-préfets délégués à la cohésion sociale et à la jeunesse nommés dans les dom avant les grandes vacances.

Jeanny
Elle se réveille, lentement, mais d'abondance, Jeanny Marc, député de Guadeloupe. C'est qu'elle a des bananiers dans sa circonscription ! Mme Marc s'est donc fendue d'un communiqué « pour alerter les compatriotes de ce coup fatal porté à nos économies... » Elle parle, bien sûr, de l'accord commercial entre l'Union européenne, la Colombie et le Pérou, ouvrant largement les portes de ces deux derniers pays pour qu'ils écoulent à bon prix leurs bananes — et leurs ignames — sur le marché européen, faisant ainsi concurrence à la banane antillaise (et, paraît-il, aux ignames de même provenance). « On livre l'outre-mer à l'aventure », dit-elle. Certes, mais d'autres avant elles l'ont dit depuis le mois que dure ce débat... Allez, Jeanny, sois plus réactive !
André-Jean VIDAL

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens