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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 14:51

INDISCRÉTIONS
Victorin, Ferdy, Eric
Tandis que sont menacés les lamantins de Floride, quelques personnalités locales travaillent en ce moment à obtenir des autorités US qu'elles mettent une dizaine de ces veaux marins en pension en Guadeloupe. Car il existe un projet du Parc national, que préside Ferdy Louisy, maire de Goyave, soutenu par la Région, présidée par Victorin Lurel, d'acclimater ces lamantins dans la réserve marine où se trouvent les herbiers propres à nourrir ces bestioles. Le retour de ces mammifères qui peuplaient autrefois les hauts fonds, entre Sainte-Rose et petit-canal, serait un plus pour l'intérêt touristique de la Guadeloupe. Or, Seuls Ferdy Louisy, Victorin Lurel et Eric Jalton alertés se bougent. Les autres politiques contactés semblent inintéressés par ce problème. Mais qu'est-ce qui peut bien les intéresser, à part se faire réélire et bien placer leurs enfants ?

William
Miss Guadeloupe pour Miss France. C'est le nom de l'organisation que met en place par le biais de Asice, l'Association de solidarité, d'insertion culturelle et événementielle, que préside William Surdin, forts de la licence contractée avec Endémol, propriétaires de l'élection de Miss France. Nicolas Lancastre, que l'on connaît bien dans le milieu associatif, est à l'origine de ce coup de maître. Claudy Nelson, sa complice, sera la chaperonne de la miss. L'élection est le 31 juillet.

Serge
Serge Letchimy, maire de Fort-de-France et président du conseil régional de la Martinique, a expliqué, hier, son plan pour le développement économique. Plan concerté avec les partenaires économiques, qui devrait comporter 256 projets à mettre en œuvre sous trois ans, avec les emplois à la clé. A quand une telle volonté (étayée par des projets concrets) en Guadeloupe ?

Gugusses
Ils squattent l'abribus de Destreland, face à la station. Difficile, désormais, de l'utiliser. Des petits malins, quand ils ne fument pas un pétard, utilisent même l'espace exigu pour faire du vélo, vroum, vroum... Y'a pas de centre culturel à Baie-Mahault ?

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, ministre délégué à l'Outre-mer, n'a pas honoré de sa présence l'installation du comité guadeloupéen pour le projet (voir notre précédente édition). Il est vrai que, quoique conseiller régional, il n'est pas simple pour elle de débattre avec ses collègues d'évolution institutionnelle. Mais, nous objectera-t-on, il n'y avait pas de débat. Certes, mais comment peut-elle être, même muette (mais pas sourde) en des lieux où l'on débat ainsi de l'avenir institutionnel de la Guadeloupe ?
André-Jean VIDAL

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 17:44

Contamination au chlordécone: ouverture du volet judiciaire

Le président de l'association martiniquaise "Ecologie Urbaine", Louis Boutrin, sera reçu jeudi après-midi par le juge du tribunal de grande Instance de Paris en charge du dossier sur la contamination au chlordécone, apprend-on auprès de l'association.
Selon "Ecologie Urbaine", cette convocation marque l'ouverture du volet judiciaire de l'affaire de la contamination au chlordécone.
Dans un communiqué, l'association rappelle que des plaintes avaient été déposées par les associations écologiques en 2007 tant en Guadeloupe qu'en Martinique.
Malgré "les pressions et les intimidations", l'association entend veiller à ce que les responsables de cette catastrophe écologique et sanitaire soient identifiés et sanctionnés", selon le communiqué.
Dans cette perspective, "Ecologie Urbaine" précise qu'elle remettra son mémoire au juge parisien. Co-auteur avec l'écrivain Raphaël Confiant du livre "Chronique d'un empoisonnement annoncé", Louis Boutrin avait "porté plainte le 31 mai 2007 pour administration de substances nuisibles et mise en danger de la vie d'autrui".
L'association a l'intention d'interpeller à nouveau la ministre de la santé Roselyne Bachelot pour que soient établis un recensement et un suivi médical effectif des ouvriers agricoles ayant utilisé le chlordécone et autres pesticides organochlorés durant la période allant de 1972 à 2002.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 17:43

Un récidiviste mis en examen pour tentative d'assassinat sur sa compagne

Un homme de 61 ans qui a déjà purgé une peine de prison pour assassinat a été mis en examen vendredi en Vendée pour tentative d'assassinat en récidive sur sa compagne de 50 ans rencontrée quelques mois auparavant sur internet, a-t-on appris auprès du parquet.
L'homme qui réside dans le Maine-et-Loire avait été condamné à une peine de 18 ans de réclusion en Guyane en 1988. Il y a quelques mois il avait rencontré sur le site de rencontre Meetic sa compagne, une habitante de Givrand en Vendée.
Le couple passait tout les week-end ensemble, "un début de vie commune", mais lors du week-end de l'Ascension, la femme a demandé à ce qu'il ne vienne pas pour pouvoir recevoir ses enfants.
"Les choses se sont gâtées, il lui a dit +si tu veux me quitter je me tue+ et il a commencé à la surveiller, à la menacer", a expliqué à l'AFP le procureur de la République à La Roche-sur-Yon, Xavier Pavageau.
Selon le récit de la femme qui pu être entendue mercredi à l'hôpital, l'homme l'a agressée alors qu'elle sortait de son domicile.
Elle a reçu "deux coups de couteau à l'abdomen et un coup à la gorge, l'homme a ensuite retourné l'arme contre lui et s'est frappé au ventre et à la gorge", a-t-on précisé de même source.
Entendu jeudi à l'hôpital où il a été placé en garde à vue, l'homme "ne dit rien ou assure qu'ils étaient d'accord pour mettre fin à leurs jours ensemble", a noté M. Pavageau.
La femme, gravement blessée, a réussi à alerter des voisins qui ont pu prévenir les secours.
L'homme a été mis en examen vendredi midi pour tentative d'assassinat en récidive et placé en détention provisoire à l'hôpital.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 17:42

Naissances en série au zoo d'Amnéville

Le zoo d'Amnéville (Moselle) a annoncé vendredi la naissance d'un caracara des montagnes, grand faucon sud-américain qui ne s'était encore jamais reproduit en captivité en France.
Encore appelé "carancho", le caracara des montagnes a longtemps donné ses plumes pour orner les vêtements de cérémonie des Incas, et notamment la coiffe des chefs.
Un ara hyacinthe, le plus grand de tous les perroquets et l'un des plus rares, et un aigle-pêcheur d'Amérique, symbole des Etats-Unis, ont également vu le jour au zoo au cours des deux dernières semaines, a indiqué l'établissement dans un communiqué. Ces espèces ne se reproduisent que rarement en captivité.
Parmi les autres naissances d'oiseaux figurent un vautour aura du Mexique, deux milans royaux, deux buses de Harris, un ibis rouge de Guyane et une grande aigrette blanche.
Deux louves blanches de l'Arctique, baptisées "Inuit" et "Alaska", sont également nées d'"Amarok" et de "Miax", le couple dominant du groupe en résidence à Amnéville.
Deux damans des rochers, sortes de gros lapins aux oreilles courtes et arrondies mais qui seraient de lointains parents des... éléphants, un ouistiti pygmée, un des plus petits singes du monde, et deux bisons d'Amérique complètent cette série d'heureux événements printaniers.
Le zoo d'Amnéville, l'un des plus grands d'Europe, accueille quelque 1.600 animaux des cinq continents représentant quelque 260 espèces. Parc privé ouvert depuis 1986, il reçoit chaque année plus d'un demi-million de visiteurs.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 17:26

Plus de nouvelles unions polygames à Mayotte

Les nouvelles unions polygames et la justice musulmane vont être proscrites à Mayotte, île française de l'océan indien où l'islam est très fortement majoritaire, aux termes d'une ordonnance examinée mercredi en Conseil des ministres.
Le gouvernement a décidé de mettre un terme à l'inégalité entre hommes et femmes en matière de mariage et de divorce, poursuivant ainsi la modernisation du statut civil de droit local applicable à Mayotte.
Cette île, au sud de l'archipel des Comores, deviendra en 2011 le cinquième département de l'Outre-mer français.
L'ordonnance prévoit d'appliquer aux Mahorais relevant du droit local - inspiré du droit musulman et des coutumes africaines et malgaches - les règles ordinaires du code civil dans ces domaines.
Elle interdit de contracter, à l'avenir, de nouvelles unions polygames, et ce sans condition d'âge, allant dans le sens des souhaits d'une majorité des habitants, notamment des femmes de l'île, les hommes étant, selon des sondages, beaucoup plus partagés.
A Mayotte, le mariage d'un homme avec plusieurs femmes étant toléré, certaines femmes ont dû accepter de "cohabiter" avec d'autres. Certains hommes polygames louent parfois plusieurs maisons.
Le texte du gouvernement constitue une nouvelle avancée par rapport à la réforme Girardin de 2003, qui avait commencé à restreindre la polygamie, mais permettait encore aux hommes nés avant le 1er janvier 1987 et aux femmes nées avant le 1er janvier 1990 de contracter de telles unions.
Cependant, il ne remet pas en cause les situations acquises, comme le prévoit le pacte pour la départementalisation de Mayotte, qui a servi de base pour le référendum de mars 2009, où 95% des Mahorais ont dit oui au département.
Les Mahorais mariés continueront de vivre sous le régime matrimonial qu'ils ont choisi.
L'ordonnance présentée par la ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard proscrit en outre la répudiation.
Pour les personnes accédant, à compter du 1er janvier 2005, à l'âge requis pour se marier, le mariage ne pouvait être dissous que par le divorce ou par la séparation judiciairement prononcée.
L'ordonnance présentée mercredi relève d'autre part de 15 à 18 ans l'âge légal minimum des femmes pour se marier, comme en métropole et dans les DOM.
Elle supprime la justice "cadiale", une justice rendue par des juges musulmans pour des Mahorais relevant du statut personnel de droit local, dont le fonctionnement, souligne le pacte, "est incompatible avec des principes républicains" (assistance d'un avocat, procès contradictoire, audiences publiques).
Le rôle des cadis, qui sont des fonctionnaires de la collectivité départementale, sera désormais recentré sur des fonctions de médiation sociale.
Compétents pour tout ce qui relève de l'état des personnes - mariage, filiation, répudiation, successions, donations - les cadis ont été dans leur forme actuelle installés par les colonisateurs français au XIXe siècle, selon Yves Moatty, magistrat spécialiste de l'histoire de l'île.
Officiellement, Mayotte abritait quelque 187.000 habitants en 2007 mais ce chiffre est sans doute bien inférieur à la réalité, en raison de l'immigration clandestine massive.

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:24

Monsieur le président du Conseil général,
Mesdames et messieurs les élus régionaux et départementaux,
Mesdames et messieurs les membres du comité guadeloupéen du projet,
Mesdames et messieurs,

Notre réunion d’aujourd’hui s’inscrit effectivement dans la démarche votée lors du dernier congrès des élus départementaux et régionaux qui s’est tenu le 24 juin 2009, alors que la Guadeloupe venait de connaître une importante crise sociale et sociétale.

Cette démarche d’élaboration d’un projet de société a été la réponse singulière formulée et proposée par nous, élus, au moment où la Guadeloupe était en quête de sens et de perspectives d’avenir, ébranlée qu’elle était encore par les temps troublés qu’elle avait traversés dans les premiers mois de l’année 2009.

Quand, en Guyane et en Martinique, la réflexion des élus s’est voulue presque exclusivement statutaire et institutionnelle, nous Guadeloupéens, dans notre singularité, avions estimé que les questions statutaires et institutionnelles devaient découler d’un projet politique. En disant que ni Cayenne, ni Fort-de-France, ni Paris, ne devaient décider pour nous, nous disions que ce sont le projet et les politiques publiques qui en résultent qui devaient commander notre réflexion.

Au terme de ce Congrès de juin, nous avions donc obtenu un « moratoire » de 18 mois qui nous permettaient de ne pas nous voir imposer par le président de la République un cadre et un calendrier qui n’étaient pas les nôtres. En somme : ni la réforme des collectivités territoriales - sur laquelle il y avait déjà beaucoup à redire – découlant du rapport Balladur, ni l’évolution vers laquelle s’orientaient conjointement – car c’était leur choix – la Martinique et la Guyane.

Depuis, presque un an a passé et notre moratoire de 18 mois expire le 24 janvier prochain, date à laquelle, en théorie, le président de la République et le gouvernement peuvent nous demander nos propositions et logiquement, sur cette base, consulter la population.

C’est dire si la démarche qu’a initiée mon ami, le président Jacques GILLOT, et que j’ai choisie, au nom de notre synergie de réflexion et d’action, d’accompagner, garde non seulement tout son intérêt, mais aussi toute sa validité compte tenu de l’échéance qui est devant nous.

Ces derniers mois, j’ai pu entendre ça et là quelques voix s’exprimer pour affirmer que, depuis le 24 juin 2009, rien n’aurait bougé. Alors que rien, en réalité, n’est plus inexact.

Depuis notre dernier congrès se sont en effet produits plusieurs faits majeurs, que même des résolutions gravées dans le marbre ne peuvent délibérément ignorer. Ces faits majeurs n’ont pas invalidé la démarche, bien au contraire, mais ils l’ont éclairée au total d’un jour nouveau.

Parmi ces faits politiques majeurs figure par exemple le fait que les processus Guyanais et Martiniquais sont allés à leur terme avec les résultats que l’on sait.

Figure également le fait que le gouvernement a précisé les contours de sa réforme des collectivités territoriales dont le projet de loi est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale et dont tous les DOM ont été exclus.

Mais, parmi ces faits politiques majeurs figure surtout le fait que la Guadeloupe a connu une élection régionale dont le résultat éclatant est intervenu au terme d’une longue campagne électorale durant laquelle chacune des forces politiques a pu réfléchir et présenter ses projets pour la Guadeloupe dans le meilleur des cadres qui soit dans une démocratie : celui d’une élection au suffrage universel direct.

Celui qui vous parle a ainsi sillonné notre archipel, tenu plus d’une centaine de réunions publiques en six mois, et organisé des dizaines de séances de travail pour élaborer un projet politique. Autour de ce programme s’est opéré un formidable rassemblement d’hommes et de femmes venus d’horizons divers qui, ensemble, ont proposé de dépasser leurs différences pour présenter un projet de société, une démarche et des positions claires sur l’ensemble des sujets.

Avec l’ensemble des forces politiques, nous avons, je le crois, mené un débat riche, intense, parfois vif, mais tout le monde y a participé, y compris les syndicats qui ont été très activement présents dans la campagne.

Dès lors, comment sérieusement soutenir que ce moment démocratique fort, extrêmement nourri, si l’on en juge par l’impressionnant volume de programmes, de tracts, d’émissions de télévision, d’interviews dans la presse écrite et de réunions publiques produits par l’ensemble des forces politiques guadeloupéennes, oui, comment peut-on soutenir que cette campagne n’a pas été le prolongement de la réflexion entamée autour du projet de société guadeloupéen ?

Et un prolongement qui, pour le moins, pèse aujourd’hui dans nos réflexions, car le peuple s’est effectivement prononcé.

Pour autant, par-delà l’expression démocratique du peuple en mars dernier, il est évidemment légitime de poursuivre et de compléter la réflexion. La pensée est mouvement. Elle est cheminement. Elle n’est pas image arrêtée.

Je partage donc évidemment la volonté de mon ami Jacques GILLOT de poursuivre la mise en œuvre des résolutions de notre dernier congrès. Ce comité guadeloupéen du projet est utile, car il associe à nos travaux la société civile. Cette société civile qui a fait une irruption bienvenue dans le débat public à l’occasion de la crise sociale et qui doit désormais y demeurer sans quoi nous en reviendrions à un face à face entre le peuple et ses élus, sans corps intermédiaires autonomes, qui sont la garantie d’une démocratie équilibrée et apaisée.

Ce comité guadeloupéen du projet sera donc un très beau forum d’où jailliront, je l’espère, des pistes de réflexion et des propositions qui nourriront les décisions que nous, élus du peuple, auront à prendre, à soumettre au chef de l’Etat et qui engageront notre avenir.

Vous observerez que les thèmes sont très larges et qu’il n’y aura aucune question taboue. La question institutionnelle figurera en bonne place, car le contexte politique nous l’impose, et parce que nous avons à formuler des demandes précises.

Collectivité unique, assemblée unique, statu quo, rapport Balladur adapté, ou encore bi-départementalisation, les possibilités sont en théorie nombreuses. On peut en recenser au moins six dans le cadre du droit commun. Mais en réalité elles se résument à une alternative. Collectivité unique ou assemblée unique.

Chacun s’exprimera. Les partis politiques auront à prendre position et mon parti devrait le faire très bientôt. Et le Congrès que je présiderai au second semestre aura à formaliser la « voie guadeloupéenne » que nous soumettrons au gouvernement.

J’ai eu à exprimer ma préférence personnelle à ce stade, vous le savez. Ma position personnelle est d’être favorable à une assemblée unique dans le cadre de l’article 73, c’est-à-dire au maintien de la région et du département avec une assemblée délibérante unique. Mais, le débat demeure évidemment ouvert et c’est plus que jamais de la discussion que jaillira la lumière.

Je souhaite donc au comité guadeloupéen du projet, et à ses déclinaisons territoriales et communales, de bons travaux pour la Guadeloupe. Comme la majorité régionale, je m’y impliquerai totalement, fort des orientations et du programme que nous avons présentés à la population en mars dernier et qui a recueilli une très large approbation.

Je vous remercie.




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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:21

 

 

INDISCRÉTIONS
Gérard et Gérard
Depuis décembre 2009, l'ascenseur du centre de Sonis est en panne. L'une des victimes, Gérard Lefort, paraplégique, président du Groupement des acteurs de Guadeloupe, va déposer plainte contre la structure : il a fait une chute dans les escaliers faute d'avoir pu emprunter cet ascenseur, le 12 mai. Il venait de rencontrer Greg Germain au premier étage. Les seuls capables de faire fonctionner cet engin sont Gérard Poumaroux et un membre de Sonis. Il faut, a chaque fois, qu'ils aillent dans la salle des machines pour débloquer la système. Mais, que fait la mairie des Abymes ?

Victorin, Ferdy, Eric
Tandis que sont menacés les lamantins de Floride, quelques personnalités locales travaillent en ce moment à obtenir des autorités US qu'elles mettent une dizaine de ces veaux marins en pension en Guadeloupe. Car il existe un projet du Parc national, que préside Ferdy Louisy, maire de Goyave, soutenu par la Région, présidée par Victorin Lurel, d'acclimater ces lamantins dans la réserve marine où se trouvent les herbiers propres à nourrir ces bestioles. Le retour de ces mammifères qui peuplaient autrefois les hauts fonds, entre Sainte-Rose et petit-canal, serait un plus pour l'intérêt touristique de la Guadeloupe. Hors Seuls Ferdy Louisy, Victorin Lurel et Eric Jalton alertés se bougent. Les autres politiques contactés semblent inintéressés par ce problème. Mais qu'est-ce qui peut bien les intéresser, à part se faire réélire et bien placer leurs enfants ?

Victorin
Victorin Lurel engage, en ce moment, des pourparlers avec l'Etat de Floride et le gouvernement US (fédéral) pour prendre en pension les petites bêtes. « Cela exigera de l'entêtement », n'hésite-t-il pas à avouer. Allez, Victorin, fos !

Thierry
Pool Art Fair, de Frere Indépendant (le plasticien Thierry Alet), fera journée portes ouvertes aux scolaires ce vendredi à partir de 12 heures, à la galerie T&T Art contemporain, à Basse-Terre. Une kyrielle d'artiste antillais contemporains présente ses toiles. Le vernissage, c'était hier soir, en grandes pompes... parrainé par Victorin Lurel, Lucette Michaux-Chevry et une floppée d'amis du peintre. Marrant, ce Thierry, toujours en mouvement, qui peint des visages rieurs qui semblent nous regarder avec insistance. Ce regard, cette bouche béate nous renvoient à nous-même. A voir. Sans modération.

Victorin
« Cette démarche d’élaboration d’un projet de société a été la réponse singulière formulée et proposée par nous, élus, au moment où la Guadeloupe était en quête de sens et de perspectives d’avenir, ébranlée qu’elle était encore par les temps troublés qu’elle avait traversés dans les premiers mois de l’année 2009 », a dit Victorin Lurel, hier, dans son discours devant l'es élus, en installant le comité guadeloupéen de projet. Si même lui parle de... « réponse singulière » !

José
Fatigué, visiblement, le maire de Lamentin, José Toribio, arrivant en retard dans l'hémicycle du conseil général où se tenait la cérémonie d'installation du comité du projet (voir par ailleurs). Il était tellement épuisé, par la route sans doute, qu'il s'est assis sur un des fauteuils réservés aux fonctionnaires de l'assemblée. Quand un huissier lui a fait remarquer qu'il n'était pas à sa place, il a dit qu'il préférait rester là. José, José...


André-Jean VIDAL

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 18:45

INDISCRÉTIONS
Jacques
Présentation ce jeudi 3 juin, au Campus de Fouillole de L’amère patrie, Histoire des Antilles Françaises au XXe siècle, par le professeur Jacques Dumont. Il s’agit, nous dit-on, d’une analyse des lignes de fracture qui parcourent nos sociétés depuis un siècle : la mémoire de l’esclavage qui sous-tend les luttes sociales, la question de la couleur qui se superpose au combat politique, la non-prise en main d’un destin collectif et la recherche permanente d’une identité face à la lointaine métropole.

Gérard
Gérard Poumaroux, directeur des Sonis, aux Abymes, explique que ce centre culturel est ouvert, contrairement à la rumeur. « C'est une salle qui est fermée, la faute en est aux termites qui rongent les poutres en bois... La scène aussi est menacée », dit-il. Il a été construit quand, ce centre qui est déjà bouffé aux termites ?..

Léna
Léna Blou passe le 11 juin sur France 4 comme l'un des témoins d'une émission consacrée à La Guadeloupe : colonie française ? Léna Blou qui fête les vingt ans de son école de danse, est à l'honneur puisqu'elle sera, le 12 juin, à l'Archipel, pour présenter son spectacle L'Ame de fond.

Charles
L'amuseur de RFO, Charles White, donnant le sein à une poupée devant la sérieuse Léna Blou médusée, l'autre soir, dans En attendant l'info, la sympathique de Jean-Charles martyr-Fal et consorts, c'était... surprenant !

Gugusses
Lundi, au cours du Club de la presse, de RFO, animé par Raymond Sargenton, l'un des thèmes évoqués a fait jaser, semble-t-il, les téléspectateurs : l'emploi de sa nièce par la présidente de la CCI pointoise, Colette Khoury. Beau plaidoyer de Tony Jabbour, directeur de Match et avocat, pour dire que la jeune femme a tous les titres requis, qu'il n'y a rien d'illégal. Certes. C'était d'ailleurs le consensus autour de la table. Et puis, quelle pécadille, si l'on sait que la plupart des maires de Guadeloupe et des présidents d'institutions relevant des collectivités locales emploient qui leur fils, qui leur fille. Il y a même un politique qui, fut un temps, employait son cousin comme directeur de cabinet, sa nièce comme secrétaire particulière, son frère comme directeur de service, son neveu comme chef de service... Et personne n'a rien dit.
André-Jean VIDAL

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 18:44

INDISCRÉTIONS
Daniel
Commissaire chargé de l'événement Année 2011, année de l'Outre-mer, Daniel Maximin, romancier, essayiste, poète guadeloupéen, a pour mission de mettre en œuvre les idées du président de la République en la matière. «Je souhaite que l'Année de l'outre-mer, qui se déroulera sur tout le territoire national en 2011, contribue à faire évoluer les mentalités », a dit Nicolas Sarkozy au moment de cette désignation, il y a six mois. Et depuis, que s'est-il passé ?..

Pierre et Paul...
BMW a sorti une nouvelle X6 avec 545 cv sous le capot. Une vraie merveille, la voiture de rêve ! Prix : 140 000 euros. Il s'en est vendu deux en Guadeloupe ! Encore deux victimes de la crise !..

Rama
Heureux, Victorin Lurel, de recevoir en l'hôtel de région, lundi soir, Rama Yade, ministre de la Jeunesse et des Sports de passage dans l'île. La jolie jeune femme avait l'air un tantinet agacée par les photographes, d'autant que le service de sécurité de la Région a tendance à laisser entrer en sus des photographes de presse encartés, des photographes indépendants, des photographes d'occasion, etc. Bref, difficile de faire bien et simplement son métier !

Jocelyn
Jocelyn Mirre, vice-président de la Région, s'étonne que, pour des questions qui lui semblent ressortir de la mauvaise volonté, on refuse de faire sauter « à la dynamite » le morceau de roche (plusieurs tonnes) qui domine une des chutes du Carbet. Il est vrai que cette roche empêche l'accès des touristes et que le site est déserté. D'où le désamour des tour opérateurs pour le sud Basse-Terre, d'autant que l'accès à la Soufrière est aussi fermé par une éboulement. Et comme là, on ne peut pas dynamiter, il faudra bien un jour qu'on installe ce fameux téléphérique dont tout le monde a entendu parler... et qui reste à l'état de projet !

Jacques
Non, ce n'est pas Jacques Gillot, président du conseil général, qui va visiter les collèges. C'est toujours Jacques Anselme, vice-président, qui va voir si on utilise à bon escient les 26,1 millions alloués pour l'entretien des collèges. Cette semaine, il sera successivement à la Désirade, aux Saintes et à Marie-Galante. Sans doute la fin du calvaire !
 André-Jean VIDAL

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 17:02

RSA outre-mer début 2011, mais maintien provisoire du RSTA, propose Victoria

Le député UMP de la Réunion René-Paul Victoria a proposé lundi la mise en oeuvre du RSA outre-mer à la date prévue du 1er janvier 2011 et le maintien du RSTA mis en place lors de la crise sociale aux Antilles pendant une période transitoire, les allocataires bénéficiant de la prestation la plus favorable.
Remettant ses propositions aux ministres Marie-Luce Penchard (outre-mer) et Marc-Philippe Daubresse (jeunesse et solidarités actives), M. Victoria a suggéré de poursuivre jusqu'en février 2012 le versement du RSTA (revenu supplémentaire temporaire d'activité de 100 euros par mois versé aux salariés jusqu'à 1,4 SMIC).
Le RSTA serait pris en compte comme ressource dans le calcul du RSA, qui, lui, dépend de la composition du foyer et des revenus et garantit à toute personne, travaillant ou pas, de disposer d'un revenu minimum, bénéficiant ainsi "aux plus démunis".
L'extinction du RSTA n'interviendrait qu'au terme des trois ans prévu par le protocole d'accord du 4 mars 2009 conclu en Guadeloupe avec l'Etat pour mettre fin à une grève générale de 44 jours, qui incluait l'accord "Bino" prévoyant une hausse salariale de 200 euros jusqu'à 1,4 SMIC (dont 100 versés par l'Etat).
La période transitoire au cours de laquelle il y aurait outre-mer à la fois versement du RSA et du RSTA serait d'une durée de 14 mois, après la mise en oeuvre du RSA outre-mer (appliqué en métropole depuis le 1er juin 2009).
S'appuyant sur une estimation de l'Ecole d'économie de Paris, M. Victoria souligne dans son rapport que la substitution pure et simple du RSA au RSTA provoquerait un nombre plus important de perdants (118.000) que de gagnants (92.000).
Si dans certains cas, le gain de revenu disponible peut être important lors du passage du RSTA au RSA, les personnes à faible revenu (dans certains cas, à partir de 0,6 SMIC) pourraient voir leurs ressources baisser en cas de suppression brutale du RSTA lors de l'introduction du RSA, fait-il valoir.
Pour bien marquer le caractère transitoire du maintien du RSTA, cette prestation pourrait continuer à être versée aux seuls bénéficiaires qui la percevront au 31 décembre 2010.
Le coût supplémentaire du versement de la prestation la plus favorable par rapport à la seule mise en place du RSA est évalué à 78 millions d'euros.
D'importants reliquats de crédits pour le RSTA (219 millions) sont disponibles.

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