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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:22
Haïti: le Secours Catholique lance un appel aux dons

Le Secours Catholique, qui évaluait mercredi matin "les premiers besoins" des Haïtiens touchés par un puissant séisme, a lancé un appel aux dons pour leur venir en aide.
Le Secours Catholique "va mobiliser son réseau de délégations" en métropole et aux Antilles "afin de sensibiliser l'opinion publique à cette catastrophe et aux besoins d'aide d'urgence", via "un appel aux dons lancé" mercredi, a-t-il expliqué dans un communiqué.
Les fonds levés permettront "de financer les premières aides aux sinistrés, puis dans un second temps la nécessaire reconstruction".
"L'essentiel des produits de première nécessité (aide alimentaire, produits d'hygiène, médicaments) et matériaux nécessaires seront achetés dans la région afin de limiter les coûts de transport et stockage et soutenir l'économie locale fragilisée par cette catastrophe", a expliqué le Secours catholique.
L'ONG tentait mercredi matin d'évaluer les "premiers besoins essentiels et adéquats" des populations sur place, grâce à ses contacts avec son partenaire local, Caritas Haïti, et Caritas Internationalis.
"Il faut également faire un état de la situation des équipes de la Caritas elle-même, dont le siège est à Port-au-Prince", a-t-elle souligné.
Le Secours catholique va enfin "travailler plus spécifiquement avec ses délégations de la Guyane, de la Martinique et de la Guadeloupe, dont les équipes ont une expérience éprouvée d'intervention et mobilisation face à ce type de catastrophe".
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:22
Haïti: Paris envoie de l'aide, s'inquiète des 1.400 Français

 La France a annoncé mercredi qu'elle dépêchait deux avions d'aide humanitaire et de sauveteurs en Haïti, touché par un puissant séisme, s'inquiétant par ailleurs du sort de ses 1.400 ressortissants sur place, dont 1.200 à Port-au-Prince.
Les autorités françaises ont indiqué n'avoir pas d'informations pour le moment sur le nombre de victimes, ni si des Français figurent parmi elles.
"Une soixantaine de Français sont réfugiés à l'ambassade (de France), touchée par le séisme. La résidence de l'ambassadeur a aussi été touchée", a indiqué à l'AFP le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet.
Selon lui, quelque 200 personnes seraient portées disparues après l'effondrement d'un grand hôtel de Port-au-Prince accueillant généralement des étrangers, le Montana, situé sur les hauteurs de la capitale non loin du quartier-général de l'ONU.
"On nous dit que l'hôtel Le Montana serait effondré. On dit qu'il y avait 300 personnes dedans et que seulement 100 seraient ressorties, ce qui nous inquiète beaucoup", a déclaré M. Joyandet.
"On envoie aujourd'hui deux avions, un qui part de Fort-de-France (Martinique, dans les Antilles françaises) avec à son bord 25 gendarmes plus des sauveteurs, du personnel d'hôpital, et un autre avion part de Marseille (sud de la France) avec 60 personnes à son bord", a-t-il encore indiqué.
"Il y a possibilité pour nos deux avions d'atterrir", a-t-il dit en réponse à une question sur l'état de la piste d'atterrissage de l'aéroport de la capitale haïtienne.
La Sécurité civile a indiqué dans un communiqué envoyer "deux détachements d'intervention catastrophe constitués de sapeurs pompiers martiniquais et guadeloupéens et des sapeurs-sauveteurs des formations de la Sécurité civile stationnées à Brignoles", dans le sud de la France.
"Ces détachements d'un volume de 130 personnels et de 6 chiens spécialisés dans la recherche et le sauvetage de personnes ensevelies sous les décombres devraient avoir rejoint la capitale Port-au-Prince au plus tard dans les 24 heures", a précisé la Sécurité civile.
Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait auparavant indiqué dans un communiqué que le centre de crise de son ministère avait été activé immédiatement pour "mobiliser et acheminer sans délai une aide d'urgence à Port-au-Prince".
Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi Haïti non loin de Port-au-Prince, sa capitale surpeuplée, provoquant une "catastrophe majeure" dans le pays le plus pauvre des Amériques, selon les autorités.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:21
Haïti: 200 personnes seraient ensevelies sous les décombres d'un hôtel

Quelque 200 personnes seraient portées disparues sous les décombres d'un grand hôtel de Port-au-Prince qui s'est effondré lors du violent séisme de mardi en Haïti, a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet.
"On nous dit que l'hôtel Le Montana serait effondré. On dit qu'il y avait 300 personnes dedans et que seulement 100 seraient ressorties, ce qui nous inquiète beaucoup", a-t-il déclaré à l'AFP. Le Montana, situé sur les hauteurs de la capitale, non loin du quartier-général de l'ONU, figure parmi les hôtels les plus luxueux de Port-au-Prince.
Le ministre a indiqué ne pas avoir d'informations pour le moment sur le nombre de victimes, ni si des Français figurent parmi elles.
"Les militaires (de l'ONU) s'activent beaucoup pour regrouper leurs moyens et éviter d'éventuels pillages d'armes", a dit le secrétaire d'Etat.
Il y a 1.400 Français recensés en Haïti, le pays le plus pauvre de l'hémisphère nord, dont 1.200 vivant à Port-au-Prince.
"Une soixantaine de Français sont réfugiés à l'ambassade (de France), touchée par le séisme. La résidence de l'ambassadeur a aussi été touchée par le séisme", a précisé Alain Joyandet.
"Nos préfectures de Martinique et de Guadeloupe sont en alerte", a-t-il ajouté, déplorant "un acharnement contre Haïti", déjà victime d'une série de catastophes naturelles ces dernières années.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:20
Haïti: Lurel et Gillot appellent la Guadeloupe à se mobiliser

Les présidents du conseil régional et du conseil général de Guadeloupe Victorin Lurel et Jacques Gillot ont appelé mercredi les maires de leur département à se mobiliser en faveur d'Haïti où un tremblement de terre de magnitude 7 a provoqué une "catastrophe majeure".
"Très tristes et préoccupés par la situation dans l'île voisine de la Guadeloupe", les deux exécutifs ont lancé dans un communiqué un "appel aux maires afin qu'ils organisent très rapidement une chaîne de solidarité dans les communes".
Les commissions coopération de la région et du département vont se réunir en urgence ce mercredi, avec l'Institut de coopération franco-caraïbe (ICFC), afin de déterminer les conditions d'une intervention rapide, ainsi que les moyens de coordonner l'action humanitaire guadeloupéenne.
Les deux collectivités interviendront en liaison avec les services de l'Etat, ainsi qu'avec la Croix Rouge via la PIRAC, la plate-forme d'intervention régionale Amérique-Caraïbe, cofinancée par les régions Guadeloupe, Martinique et Guyane et l'Union européenne, et à partir de laquelle l'aide humanitaire pourra être acheminée rapidement.
Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi Haïti près de la capitale Port-au-Prince, provoquant une "catastrophe majeure" dans le pays le plus pauvre des Amériques et faisant craindre des centaines de morts.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:18
Scènes de désolation à Port-au-Prince après le séisme
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Des immeubles effondrés, des habitants paniqués, blessés dans les rues et peut-être des morts par centaines: Port-au-Prince, dont le centre a été "détruit", selon un témoin, était plongé dans le chaos après le puissant séisme qui a ravagé Haïti mardi.
Ils sont des milliers d'habitants à errer, parfois en pleurs, dans les rues dévastées de la ville, découvrant à chaque coin de rue de nouvelles images de la désolation.
"Le centre de Port-au-Prince est détruit, c'est une véritable catastrophe", lâche Pierre, couvert de poussière. Il a marché plusieurs kilomètres pour tenter de regagner sa maison.
Des habitants ont été contraints d'abondonner leurs domiciles et se sont réfugiés dans des espaces ouverts. Quelque part où ils ne risquent pas d'être écrasés par l'effondrement d'un immeuble.
"Ils dorment dehors parce qu'ils ont trop peur de dormir à l'intérieur à cause des risques de répliques", remarque une responsable du Secours catholique, Sara Fajardo.
Un médecin couvert de sang, blessé au bras gauche, explique que "les morts seront comptés par centaines lorsqu'il sera possible de dresser un bilan".
Plusieurs chaînes de télévision d'Amérique du Sud ont déjà diffusé des images de cadavres ensevelis dans les décombres.
Certains bâtiments se sont effondrés comme des châteaux de cartes. D'autres sont encore debout mais de larges fissures témoignent du choc de la secousse.
Le palais présidentiel a été sérieusement endommagé ainsi que des ministères aux alentours, alors que des hôpitaux, des hôtels et des écoles se sont écroulés.
"Le quartier général de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) s'est effondré en grande partie. Il y a de nombreuses personnes sous les décombres, des morts et des blessés", affirme un employé local de l'organisation.
Dans une rue envahie par la poussière, une adolescente blessée est allongée à même le sol tandis qu'on tente de la soigner, selon des images de la chaîne brésilienne TV Globo. Plus loin, un groupe de personnes tentent de secourir un homme dont les jambes sont écrasées par des gros blocs de pierre, selon ces images.
"J'ai vu beaucoup de destructions sur mon chemin. J'ai échappé de peu à l'effondrement du bureau où je travaillais", explique Marie Claire, employée dans un laboratoire médical de Port-au-Prince.
Peu de temps après la secousse, la nuit tombée sur la capitale haïtienne plonge ses rues dévastées dans un noir complet qui ne fait qu'amplifier davantage la panique qui s'est emparée de la population.
Des véhicules de la police haïtienne, des Nations unies ou de la Croix Rouge tentent de transporter des blessés mais les maisons détruites bloquent la circulation.
Autre difficulté pour les secours: les moyens de communication téléphoniques ont été sérieusement affectés et l'électricité coupée dans toute la ville.
La plupart des stations de radio et de télévision de la capitale ne fonctionnent plus et quelques rares radios émettent des appels d'urgence.
Plusieurs établissement universitaires ont été endommagés par le choc et des étudiants étaient bloqués sous les débris. "Nous avons pu dégager quelques personnes des décombres, il y a de nombreux blessés", a déclaré le responsable d'une institution privée sur la radio Signal FM à Pétion-ville, à l'est de Port-au-Prince.
Au lycée français d'Haïti, de nombreux écoliers sont bloqués à l'intérieur, souvent sans nouvelles de leurs parents. "Il n'y a pas de victimes, beaucoup de gens du voisinage sont venus s'abriter au lycée", assure un enseignant.
De nombreuses photos diffusées sur le site de micro-blogs Twitter montrent également des situations cauchemardesques.
Sur l'une d'elles, une petite fille couverte de poussière tente de s'extraire d'un monceau de débris. Une autre montre les cadavres de deux femmes recouverts de terre, gisant à l'arrière d'une camionnette. Les photos témoignent également des efforts entrepris par la population pour faire face au drame, commencer à déblayer les rues et secourir les victimes.
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:54
INDISCRÉTIONS
Eddy
Eddy rame depuis hier matin. Il rame vers Pointe-à-pitre. Eddy Lesage est un ancien taulard qui va faire 5 400 km à la rame pour se purger l'esprit. Trois mois de galère, selon lui, pour rallier la Guadeloupe depuis les Canaries. « A chaque coup de rame, je veux briser un barreau dans la tête des détenus, leur faire reprendre confiance. Oui, la réinsertion est possible et je veux en être un symbole en menant à bien cette aventure, seul sur ma petite embarcation ». Rame, Eddy !

Marie-Luce
C'est dit, Marie-Luce Penchard se lance dans la campagne des régionales. D'autant qu'il semble que Laurent Bernier, qu'on disait... mou, pourrait résister aux sirènes de Paris. Alors, la ministre de l'Outre-mer va faire un déplacement en Guadeloupe, jeudi et vendredi, pour imposer une liste UMP qui devrait être conduite par Blaise Aldo, mais aussi pour faire pression sur les uns et les autres et tenter de détacher de Philippe Chaulet et Louis Molinié ceux qui seraient tentés de faire bande à part.

Blaise
Blaise Aldo devait réunir, hier soir, les maires de droite de Guadeloupe pour fédérer ce qu'il peut encore fédérer en vue de la constitution de la liste UMP aux régionales. Les maires de droite ? Joël Beaugendre, Richard Yacou, Lucette Michaux-Chevry, Luc Adémar, c'est ok. Quant à Gabrielle Louis-Carabin, Louis Molinié, Laurent Bernier, fallait pas trop y compter... sauf remords de dernière minute !

Nicolas
« Le non de la Guyane et de la Martinique mais aussi celui e la Guadeloupe en 2003 met un frein quasi définit à l’engrenage vers l’indépendance que certains mouvement syndicaux ou politiques initiaient de façon subliminale par la méthode du mélange du genre dans les mouvements sociaux nobles populaires pris en otage à de nombreuses reprises », a dit Nicolas Del Do, président du MoDem Guadeloupe.

Amédée
« A l’injonction répétée du Chef de l’Etat, (en matière de Statut) "le statut-quo n’est pas admissible",  les électeurs de Guyane et Martinique ont opposé un non vibrant, solennel et définitif. 69,8% de Non en Guyane, 79,3% en Martinique. Il y a là, pour l’Etat de sérieuses conclusions à tirer. » C'est le constat d'Amédée Adelaïde, président du CSLR, formation politique proche de Nicolas Sarkozy... mais qui conserve son franc-parler quand il conseille au président de la République : « Il ne faut pas croire tout ce que l’on entend. »

Estelle
Estelle Chartol, conseillère municipale aux Abymes, chargée de la Jeunesse, a pris la parole lors du meeting de Victorin Lurel, dimanche soir aux Abymes. Elle, qui a reçu délégation de fonctions de maire et de signature, en aurait entendu, depuis, de vertes et de pas mûres de la part de ses collègues. Bah, elle a au moins le courage de ses convictions ! Et puis, comme l'assure Eric Jalton, « Elle est pour Lurel, je respecte son choix. D'autres sont aussi venus me voir pour me dire qu'ils restaient dans ma majorité, qu'ils feraient leur travail mais qu'il avaient décidé de soutenir Lurel... Ça ne me dérange pas. »

Eric
D'Eric Jalton : « Dimanche, à Anquetil, 1 856 personnes ont signé la liste d'émargement. Après, nous n'avions plus assez de feuilles... Je pense que nous étions plus de 3 000... » 3 000 chez Eric Jalton, 4 000 chez Victorin Lurel. Sans doute 5 000 quand Marie-Luce Penchard fera son premier meeting. La guerre des chiffres est lancée.

Eric 2
D'Eric Jalton, qui se dit, aujourd'hui, « ni pour le 73 renforcé, ni pour le 74, ni pour l'indépendance parce que les Guadeloupéens n'en veulent pas. » Oui, mais qu'en pensent le Dr Claude Makouke, Lucien Pérutin, de l'UPLG, Alain-Félix Flémin, du PCG, tous partisans d'un détachement de la Guadeloupe de la France ?
André-Jean VIDAL
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:40
REPONSE À RAPHAEL CONFIANT

Ci-dessous une réponse à CONFIANT (de son papier d’hier)  d’un Martiniquais plein d’humour !!

 
Après la littérature, la poésie !!!!
 
 
Missiè Rafayel !
En jou ou di nou, pep la ou tè ka sentiye en fon boudinwe.
 
Moin cé en moun, pep là.
Moin fini voté assou an bagail moin pran tan pou songé.
Moin voté - Non.
 
Moin fini li adan mantaykreol
ou di moin sé an sous-kaka,
epi an lo bagail moi pas mem comprend.
 
“73% de «NON» en Guyane et 80% en Martinique. ...
À ces gens, je dis: allez vous faire foutre!
À ce peuple, je dis qu’il n’est qu’une sous-merde,
un ramassis d’aliénés, d’alimentaires et de lâches.
Une tâche sur la carte du monde, une salissure. Un étron.”

Yo sè di francè là tranglè wou !
Pouki ou pran la paine jouré moin et pi pep là kon sa ?
 
Gadé moin bien ti bolom,
Mangnè ou ka fait, yo cé di cé pa guiel pou kaka.
Parol wou en bouch  ka senti movai.
 
Moin ka diwe kon sa, pisque nous c pep là,
et pisque nou en boudinwe
Nou décidé fè la grève kaka illimité
pou aprand wou  di
pa kakala ! pakakala !
 
Gilo Deboule

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:26
Penchard: derrière le LKP des revendications indépendantistes

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard a affirmé mardi qu'on voyait à présent "le vrai visage" du collectif LKP, composé d'associations et de syndicats, dont le principal est l'UGTG d'Elie Domota, "qui a toujours revendiqué l'indépendance de ces territoires".
"On sait que l'UGTG a toujours revendiqué l'indépendance de ces territoires", a souligné Mme Penchard au cours d'une conférence de presse à Paris.
Alors que le LKP tente de mobiliser la population, un an après une crise sociale sans précédent en Guadeloupe, en s'appuyant sur le relèvement du prix de l'essence, elle a demandé : "Est-ce que vous connaissez une économie de marché où les prix restent bloqués pendant trois ans?".
"Est-ce que vous allez régler le problème des banlieues en disant que le prix des carburants doit rester bloqué pendant un certain nombre d'années alors qu'entretemps le coût du baril augmente ?".
Mme Penchard a affirmé qu'elle sentait aujourd'hui "une volonté des Guadeloupéens de ne plus suivre, parce qu'au bout d'un an, la situation n'est pas en faveur de ceux qui l'ont posée".
Selon elle, "les seules réponses" à la crise sociale, "c'est bien le gouvernement qui les ait apportées aux Guadeloupéens", avec "l'organisation des états généraux".
"Les Guadeloupéens ont bien conscience de ceux qui travaillent pour eux, de ceux qui cherchent à construire ce territoire et de ceux qui veulent le détruire, pour faire aboutir une idéologie", a-t-elle dit.
"Quand il sera détruit, on dira aux gens : c'est un anéantissement total, pourquoi ne faisons nous pas le pas" (de l'indépendance), "mais ils ne sont pas dupes".
Elle a souligné que "les difficultés sociales (s'étaient) aggravées" depuis un an en Guadeloupe, avec une hausse du chômage "de plus de 10%", "des entreprises qui déposent le bilan", "un taux d'occupation des hôtels d'à peine 30%".
"Ca ne peut pas durer, ce n'est pas en défilant en chantant et en rappelant les mêmes litanies qu'on va faire avancer la Guadeloupe", a-t-elle dit.
Mme Penchard se rendra jeudi en Guadeloupe pour une journée dans le cadre de la campagne des élections régionales. Elle a confirmé qu'elle figurera sur la liste de la majorité présidentielle.
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:20
Exclu de l'UMP : Louis Molinié réplique 

Louis Molinié, maire de Terre-de-Haut, chef de file de l'UMP en Guadeloupe, a adoubé, avec le soutien de Philippe Chaulet, président de l'UMP Guadeloupe, Laurent Bernier comme tête de liste aux prochaines régionales.
Si Philippe Chaulet sauve sa tête (mais jusqu'à quand ?), Louis Molinié a été démis de ses fonctions au sein de l'UMP.
Mais, Louis Molinié est bien décidé à ne pas se laisser faire...

 
« Une fois encore, l’Etat Major parisien du Mouvement s’en prend à des membres, guadeloupéens, qui ont la qualité d’élus légitimes, et cela pour régler les problèmes de ceux qui veulent tout, sans mandat populaire et surtout sans base électorale, pour se faire un nom, et faire main basse sur une structure politique qui pourrait leur procurer prébendes et autres moyens peu avouables.
Oui ces méthodes ont eu cours jusqu’au seuil de l’année 2008 et les promesses faites étaient qu’il fallait tourner la page et se décider à faire de la politique autrement.
Les écrits, les discours et prises de paroles sont là pour en témoigner.
Hélas la réalité est toute autre et si des fervents défenseurs de la Guadeloupe, département-région au sein de la république ont voulu inculquer la réalité de ce changement annoncé, en obtenant surtout que des électeurs et sympathisants reprennent le chemin des urnes en confirmant leur attachement aux principes du gaullisme, leurs initiatives sont critiquées et battues en brèche et l’on trouve des « hommes de Cour » pour inciter les directions politiques du Mouvement à les sanctionner.

Cela est un comportement qui est condamnable dans son principe et surtout dans ses méthodes, qui ne font que renforcer ce sentiment de mépris que certains développent comme un dogme pour asseoir leurs revendications,

Que peut-on reprocher à Louis Molinié  ?

D’avoir su ouvrir des dialogues tous horizons avec des milieux politiques, des milieux économiques et sociaux pour chercher à organiser des réseaux capables de se mettre en mouvement pour surprendre le moment venu « l’adversaire politique » et mener à la victoire une liste capable de faire échec a Lurel.

Oui, avec une discrétion savamment organisée, allant jusqu’à laisser échapper des « tuyaux percés » pour leurrer l’adversaire ou le dérouter,  en charge de la préparation des conditions d’une réussite électorale, j’ai mené ces consultations, et je me suis heurté aux a priori de certains envers des responsables du Parti, qu’ils soient locaux ou nationaux.

Le temps de Michel Debré à la Réunion est révolu et les parachutages sont difficilement acceptés.
Faut-il rappeler que Raymond Barre, pourtant reconnu comme natif de la Réunion, n’a pas osé affronter les réticences de ses compatriotes et a renoncé à aller comme candidat à la Réunion où certains le voyaient en successeur de Michel Debré ? Et pourtant les qualités et le passé politique et d’homme d’Etat de Raymond Barre sont des réalités qui ne souffrent pas de comparaison avec les velléités que certains membres de l’UMP Paris veulent trouver dans celle qu’ils souhaitent parachuter pour assurer une soit disant succession. Comme si le choix démocratique auquel sont conviés nos compatriotes, est une question de succession !

Alors oui, si ces données désuètes et infondées politiquement sont la vérité pour les membres du Bureau Politique de l’UMP à Paris, sont les seuls arguments que l’on veut bien mettre en avant pour trouver que le Secrétaire Départemental et chef de file pour les Régionales, a failli à une mission, cela se comprend que sa suspension soit à l’ordre du jour et cela sans explication directe.

Si les statuts du Mouvement précisent dès l’article 2 certains principes, il faut se poser la question sans ambages : ceux qui dirigent le mouvement savent ils lire en juristes et en hommes intègres ce que dit cet article 2 ?

Cela pourra peut-être froisser la susceptibilité de certains, mais « liberté de conscience, dignité de la personne, garantie de la libre expression des sensibilités politiques » sont des mots et des termes figurant dans cet article 2 et qui ont une signification que nous, en Guadeloupe, savons lire, comprendre et respecter.

Pourquoi n’en serait-il pas ainsi aussi au plan national et parisien surtout ?

Par ailleurs, voudrait-on nous faire croire, qu’à 48 heures près, -compte tenu des nécessités de calmer certaines réactions de ceux avec qui nous avions eu des consultations et en raison des deux scrutins très animées organisées par le Gouvernement en Martinique et en Guyane-, de fins politologues et connaisseurs émérites des questions de l’Outre-mer ne pouvaient admettre que descendre dans l’arène des régionales en prônant l’impérieuse nécessité de respecter un ultimatum venant de Paris n’était pas souhaitable ? D’où notre volonté, sans commentaires excessifs, ni écrits ni oraux, de simplement préciser que le 9 janvier les choses allaient être annoncées de façon officielle.

Si cela est « désobéir » aux ordres , nous conclurons que cette interprétation parisienne est une offense à la personnalité des électeurs guadeloupéens qui sont prêts à nous faire confiance et plus encore une offense à la dignité de la personne de ceux qui croient en la Guadeloupe française, qui croient en la volonté de changement des guadeloupéens, qui croient en leur engagement de tout faire pour que le rassemblement sous une idée républicaine et conforme aux aspirations de la majorité des guadeloupéens et non aux désirs personnels de certains politiques qui voudraient que l’atavisme soit érigé en règle politique et surtout de succession appropriée même en forçant la vérité des urnes.

De cela les Guadeloupéens n’en veulent plus et oh combien nous les avions compris et entendus pour mener honnêtement nos consultations dans le droit fil des données de la circulaire du Secrétariat National. Ce qui nous est aujourd’hui reproché. 

Louis Molinié, maire de Terre-de-Haut
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 14:05
Réinsertion: de la "taule" à l'Atlantique

Nom: Lesage, prénom: Eddy, âge: 36 ans, signe particulier: ancien "taulard", activité: évadé sur l'Atlantique... à la rame.
5.400 km à l'aviron à travers le grand océan: Eddy Lesage, ex-détenu, s'inflige une peine de trois mois au "mitard de la mer".


Il s'est lancé dimanche, en solitaire et sans assistance, sur son canot entre les Canaries et la Guadeloupe, pour prouver "qu'un détenu n'est pas marqué au fer rouge et que la réinsertion est possible".
"Beau temps, mer calme, je rame... Mon destin est devant moi, le mien et celui des mômes qui me suivent, depuis une cellule du quartier des mineurs de la Maison d'arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine)", raconte Eddy par téléphone satellite.
C'est sa seconde tentative. En janvier 2009, parti de Tenerife à bord du même canot de 6,50 m, il avait dû raccrocher les rames au bout d'une poignée de jours en raison d'une panne de désalinisateur.
"J'ai pris ce nouveau départ car je n'ai pas le droit d'éteindre la flamme de l'espoir allumée chez tous ces jeunes détenus. Si j'échoue, ce sont eux, derrière les barreaux, qui subiraient mon échec", dit-il.
"Nous sommes avec lui sur l'Atlantique ...", confie à l'AFP la directrice adjointe de la Maison d'Arrêt de Nanterre, Marilyne Maisto. "Une salle a été aménagée avec ordinateurs pour suivre sa route. Un groupe de jeunes détenus (moyenne d'âge 17 ans) écrit des textes qui sont envoyés sur son site (eddylesage.fr). Ils lui parleront au téléphone satellite. Ils mettent leurs espoirs en lui".
Eddy Lesage, c'est une enfance malmenée avec absence de père et un beau-père qui le déteste, qui cogne, et une mère plus à l'affaire dans son bar que dans l'éducation de son fils. Déscolarisation à 15 ans, perte de repères, d'identité...
Petits boulots, vie nocturne dans les discothèques, rencontres interlopes, appât du strass, argent facile...
Et puis, la coke. Eddy devient un "ami du rail" et autres substances psychotropes dont il use et abuse et dont il finit par faire commerce.
Mais il ne "tombe" pas pour la drogue, mais pour un "contrat" qui envoie à l'hôpital un homme auquel avait été chargé (par un voyou donneur d'ordres) d'administrer une sévère correction. Il fut condamné à cinq ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis pour tentative de meurtre.

Les couleurs de la vie
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Derrière les barreaux, terrassé par le désespoir, il fait trois tentatives de suicide. Mais un homme vient à sa rencontre: Brice Deymié est l'aumônier protestant de la prison. Il ne fait pas de morale ni de prosélytisme. Il écoute, comprend, conseille.
"Comme pour les autres détenus, j'ai tenté de lui faire découvrir sa potentialité, sa richesse intérieure. Ce grand affectif -sa qualité et sa faiblesse- y est parvenu. Il a pris sa vie en main. Pour lui, la prison a servi à quelque chose", dit aujourd'hui le pasteur qui hébergea pendant plusieurs mois Eddy à l'issue de son incarcération.
"J'ai découvert entre les murs de la prison, les couleurs de la vie", dit l'ex-taulard.
Et ce sont ces "couleurs de la vie" qu'il veut transmettre à celles et ceux qui sont enfermés dans la spirale infernale: délinquance, prison, récidive.
"A chaque coup de rame, je veux briser un barreau dans la tête des détenus, leur faire reprendre confiance. Oui, la réinsertion est possible et je veux en être un symbole en menant à bien cette aventure, seul sur ma petite embarcation".
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