14 janvier 2010
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Les vols depuis Pointe-à-Pitre interrompus
La compagnie aérienne Air Caraïbes, desservant Port-au-Prince en Haïti à raison de quatre vols hebdomadaires, n'assure aucun vol commercial puisqu'il est actuellement impossible d'atterrir à
l’aéroport international de Port-au-Prince. C'est la même chose pour la compagnie Air France, qui assure habituellement un vol cinq jours par semaine
. La compagnie dispose pour ces rotations de deux Airbus A320. Les deux compagnies ont mis leurs appareils à la disposition des autorités pour le transport des secours.
« Dès réception d’une confirmation du gouvernement français et des autorités haïtiennes de pouvoir accueillir des vols commerciaux à l’aéroport international de Port-au-Prince, la compagnie Air
Caraïbes proposera à la communauté haïtienne, aux autorités françaises, ainsi qu’aux organismes
humanitaires, de se rendre en Haïti via Pointe-à-Pitre ou Fort-de-France, aéroports à partir desquels seront assurées des liaisons en ATR 72-500 de la compagnie. Cet appareil mobilisé pour
l’occasion acheminera le fret d’urgence et les passagers souhaitant se rendre et revenir de Port-au-Prince », affirmait hier soir Véronique Malialin, chargée de la communication de la
compagnie.
La rotation régulière directe d’Air Caraïbes prévue samedi 16 janvier depuis Paris Orly Sud
pour l’aéroport international de Port-au-Prince est maintenue, là encore sous réserve des autorisations françaises et haïtiennes d’une confirmation de pouvoir accueillir l’Airbus A330 d’Air
Caraïbes.
A Air France, Luc Maricot, délégué régional, a souligné que la priorité avait été, immédiatement après le séisme, de s'enquérir des personnels d'Air France en Haïti ainsi que de la compagnie qui
assiste les avions de cette société. « Tous sont sains et saufs. Maintenant, nous allons pouvoir voir dans quelles conditions assister le comité de coordination local . Car, nous sommes Air France
en Guadeloupe ! J'ai eu des contacts avec les deux présidents d'assemblées locales et je leur air dit que nous avions deux appareils sur la zone. Dès que nous aurons la garantie de pouvoir opérer
sans risque sur Haïti, nous mettrons en place quelque chose. Bien évidemment, nous allons étudier des tarifs spéciaux pour les passagers et le fret afin que les Haïtiens qui le souhaitent puisse se
rendre en Haïti. »
A.-J. V.
Un numéro est mis à disposition des passagers d'Air Caraïbes : 0 820 835 835.
Pour les passagers d'Air France : 0892 68 29 71
Une cellule du Quai d’Orsay est également disponible : 01 45 50 34 60.
Published by André-Jean Vidal
14 janvier 2010
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« Dany Laferrière, Lyonel et Evelyne Trouillot, Yanick Lahens, Jean Euphèle Milcé et Gary Victor, James Noël vont bien. La maison de Franketienne s'est écroulée mais il est sauf. Georges Anglade
est mort ainsi que sa femme. Aucune nouvelle des autres », indiquait hier Emmelie Prophète-Milcé, une amie haïtienne sur place.
Georges Anglade
Les Etonnants Voyageurs en deuil
Par Grégoire Leménager
Le festival des Etonnants Voyageurs, qui devait s'ouvrir ce jeudi en Haïti, vient de confirmer la mort de
l'écrivain Georges Anglade et de sa femme Mireille. Né à Port-au-Prince en 1944, parti étudier la géographie appliquée à Strasbourg en 1965, puis au Canada en 1969, Georges Anglade
était l'un des fondateurs de l'Université de Québec à Montréal (UQAM), où il a enseigné la géographie sociale jusqu'en 2002.
La fiche consacrée à Georges Anglade sur le site des "Etonnants Voyageurs" (capture d'écran).
Parce qu'il s'opposait à Duvalier, il fut emprisonné, exilé à deux reprises et plusieurs fois menacé de mort. Porte-parole du Mouvement haïtien de solidarité en 1986, auteur du manifeste
« la Chance qui passe » en 1990, il fut également conseiller des présidents Jean-Bertrand Aristide et René Préval jusqu'en 1996.
Auteur de nombreux livres consacrés à son île natale, comme « Mon pays d'Haïti » (1977), « Espace et liberté en Haïti » (1982) ou « Ce pays qui
m'habite » (2002), il était « à la fois théoricien et praticien de la Lodyans, genre littéraire majeur en Haïti », peut-on lire sur le site des Etonnants Voyageurs qui résume sa vie, présente son oeuvre et cite cet
écrivain particulièrement attaché au « Rire haïtien ».
Il devait notamment participer, ce vendredi à Port-au-Prince, à un débat sur la « Canadian connection » avec d'autres auteurs comme Dany Laferrière, Stanley Pean ou Rodney
Saint-Eloi. On se réjouissait à l'idée de pouvoir l'entendre là-bas, de faire sa connaissance, et d'en savoir plus sur son parcours, qui force le respect.
G.L.
➦ Séisme en Haïti: l'édition spéciale de nouvelobs.com
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14 janvier 2010
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A Port-au-Prince, la douloureuse cohabitation des morts et des vivants
Les gémissements d'un bébé résonnent sous les décombres, au milieu d'un groupe d'hommes qui tente de le dégager. Soudain, la terre tremble à nouveau, comme elle l'a fait des dizaines de fois depuis
le séisme qui a éventré Port-au-Prince.
Les sauveteurs battent en retraite dans un mouvement de panique. Tous, sauf Jeanwell Antoine, qui continue à tenir la main de l'enfant et cherche à le réconforter. "Ce n'est pas moi qui dégage ces
gravats. C'est la main de Dieu qui aime la vie et m'a guidé jusqu'ici pour sauver ce bébé", explique le sauveteur.
Les mêmes scènes se répètent partout mercredi soir dans la capitale haïtienne, 24 heures après le séisme dont le bilan reste inconnu mais pourrait dépasser les 100.000 morts.
Dans les maisons en ruines, les corps des victimes restent dans la position qui était la leur au moment du drame: un couple surpris pendant la sieste, des petites filles recouvertes de poussière,
des femmes presque dévêtues dont les yeux restent ouverts de frayeur. Dans les carcasses de voitures accidentées, des corps carbonisés sont toujours là.
Les corps retirés des décombres sont alignés dans les rues, à même le sol, recouverts d'un drap. Une sinistre procession qui tire les larmes des habitants.
"Au secours ! Mon mari est coincé là-dessous. Par pitié, aidez-moi, je sais qu'il est vivant", implore une femme.
Rue Saint-Honoré, dans le centre-ville, un homme recouvert de poussière garde depuis le séisme le pied coincé dans une voiture accidentée, entouré de voisins qui ne parviennent pas à le dégager. Sa
jambe semble atteinte d'une hémorragie interne.
"Il mourra avant qu'on arrive à le tirer de là", murmure Wilson, un étudiant en sociologie qui assiste à la scène.
Les survivants errent comme perdus dans les rues, tentant de dégager des blessés à mains nues. Pas la moindre ambulance, pas de pompiers, encore moins de pelleteuses. L'Etat haïtien a été frappé au
coeur, comme en témoigne le Palais présidentiel effondré.
Des habitants ont récupéré le peu qu'ils possédaient dans leur maison en ruine pour installer un logement de fortune. Ils attendent que quelqu'un vienne leur offrir un peu d'eau ou de riz.
Les plus vieux pleurent en pensant à leurs enfants qui sont morts ou à leur famille dont ils n'ont pas de nouvelles. La secousse a coupé les lignes téléphoniques.
"Qu'a donc fait notre pays pour mériter un tel malheur?", se demande Rody Baptista, un octogénaire assis sur une chaise à la porte de ce qui était sa maison. Il ne quittera pas les lieux tant qu'il
n'aura pas récupéré les corps de ses deux enfants enterrés sous le tas de décombres, assure-t-il.
A quelques mètres de là, un groupe de femmes chante en tapant dans ses mains. Un air gai qui contraste avec la tristesse des lieux mais leur rappelle qu'elles ont la chance d'être encore en vie.
Soudain, une nouvelle réplique du tremblement de terre les remplit de frayeur.
"Vous pensez que la Terre pourrait se remettre à trembler aussi fort?", demande l'une d'entre elles. "Dieu seul le sait", obtient-elle pour toute réponse.
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14 janvier 2010
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Dans Port-au-Prince dévastée, la terreur du séisme s'empare des Haïtiens
Des corps à même le sol sur des dizaines de mètres, d'autres ensevelis sous des masses de béton: Port-au-Prince ressemblait mercredi à un immense champ de bataille, après le séisme et ses
puissantes répliques qui ont terrorisé la population haïtienne.
En l'absence des secours dépassés par l'ampleur de la catastrophe de mardi, des volontaires tentaient de secourir des voix appelant à l'aide sous les décombres. Des automobilistes transportaient
des corps écrasés ou déchiquetés, mais aussi des morts sans nombre.
Des habitants éperdus continuaient à dégager des survivants restés plusieurs heures sous des amas de béton et de ferraille. Tous semblaient incrédules devant le plus grand séisme à frapper le pays
depuis au moins un siècle.
La secousse a fait un nombre incalculable de victimes dans les bidonvilles entourant la capitale de 2 millions d'habitants. Dans le quartier de Delmas, une église protestante s'est effondrée alors
que de nombreux fidèles participaient à un office. Dans des universités et des écoles supérieures, des jeunes étaient écrasés sous plusieurs étages de bâtiments qui se sont écroulés en plein
cours.
"Nous avons besoin d'aide. L'hôpital est rempli, nous manquons de tout", lançait une femme sur une station de radio, alors que morts et blessés se côtoyaient dans l'établissement dans des
conditions d'hygiène catastrophique faisant redouter des épidémies.
"Il faut soigner les blessés mais il faut les séparer des morts", implorait le responsable d'un centre de santé de Pétion-Ville, dans la banlieue de la capitale.
Le président René Préval a annoncé la formation d'une cellule de crise pour "porter secours aux victimes et enterrer les morts". "Toutes les morgues sont remplies, les hôpitaux débordent, il n'y a
pas suffisamment de médicaments", a-t-il expliqué.
Dans les rues encombrées de la capitale et dans ses environs, des centaines de milliers de personnes s'apprêtaient à passer une nouvelle nuit à la belle étoile, par familles entières ou trop
souvent séparées, les communications étant coupées. Faute de courant, c'est dans l'obscurité totale qu'il faut affronter la nuit.
Depuis la forte secousse de mardi, de magnitude 7 selon l'échelle du moment de l'Institut géophysique américain (USGS), des dizaines de répliques moins fortes mais encore redoutables ont eu raison
des nerfs de beaucoup d'habitants qui parlent de "la fin d'Haïti".
Une première réplique mardi a atteint la magnitude 5,9. Vingt-quatre heures après le séisme, une secousse de 4,8 agitait encore les rues de Port-au-Prince, ressuscitant l'angoisse au coeur
d'habitants qui ont dû affronter la veille un interminable tremblement.
"C'est tellement inattendu, il est impossible de dresser un bilan. C'est une catastrophe qui n'a de pareil que le tremblement de terre qui avait détruit le Cap-Haïtien (la deuxième ville du pays)
en 1842", a relevé le Premier ministre Jean-Max Bellerive.
Le président René Préval a dit s'attendre à des milliers de victimes, sans toutefois vouloir avancer de chiffre.
"Nous sommes en train de faire une évaluation, mais c'est une catastrophe extraordinaire", a déclaré le président haïtien, qui a pris la coordination des secours internationaux à l'aéroport de
Port-au-Prince et a avoué ne pas savoir où il allait dormir désormais, après l'effondrement d'une partie du palais présidentiel.
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14 janvier 2010
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Mobilisation générale de l'Etat et les ONG français pour aider Haïti
L'Etat et les organisations humanitaires se mobilisaient mercredi en France pour venir en aide aux Haïtiens, touchés par un puissant séisme, en commençant à envoyer moyens humains et matériels sur
place.
Un Airbus A310 de l'armée de l'air a quitté Fort-de-France, pour rejoindre via Pointe-à-Pitre, Port-au-Prince, suivi de deux autres avions militaires Casa ("petits Transall") transportant au total
une centaine d'hommes (sapeurs-pompiers, gendarmes, médecins) basés aux Antilles.
Un détachement de 65 hommes devait décoller de la base d'Istres (Bouches-du-Rhône) dans la soirée dans l'avion venant de Paris, affrété par le Quai d'Orsay.
Ces premiers détachements spécialisés dans le sauvetage et le déblaiement des décombres devraient être complétés par des équipes spécialisées dans la médecine d'urgence et de catastrophes.
Les ONG, qui tentaient d'évaluer l'ampleur des besoins, se mobilisaient pour envoyer des moyens sur place, et lançaient des appels aux dons.
Médecins sans frontières (MSF), qui a déjà accueilli un millier de blessés, victimes de fractures ou des brûlures dans ses différents centres de soins à Port-au-Prince et alentours, va envoyer dans
la soirée un hôpital gonflable d'une capacité de 100 lits.
Médecins du Monde va déployer une "mission d'urgence" face "à la gravité de la situation". Elle compte envoyer "dès que possible" un charter de 40 tonnes de matériel logistique et d'équipements
médicaux ainsi qu'une "équipe d'urgence" d'une dizaine de médecins, chirurgiens, infirmiers et logisticiens.
Action contre la faim (ACF) a annoncé le départ mercredi soir depuis Paris de 4 membres de sa cellule d'urgence dans l'avion affrété par le Quai d'Orsay. Un avion cargo s'envolera vendredi soir
avec à son bord 40 tonnes de matériel d'assainissement d'eau et d'aide alimentaire.
La Croix-Rouge française (CRF) va "installer dès que possible" une première unité de traitement d'eau pour 40.000 personnes et distribuer des produits de premières nécessité (couvertures, tentes,
bâches, jerrycans) pour 20.000 personnes, soit 3.750 familles Une partie de ce matériel est présente à Saint-Marc (à 90 minutes de route de Port-au Prince) et l'autre est prépositionnée en
Guadeloupe et en Martinique.
Une société française, Geosciences Consultants (GSC) spécialisée dans la prévention des risques et des catastrophes naturelles, a mis gratuitement des cartes de Port-au-Prince et de sa région, à la
disposition des ONG pour faciliter leur travail.
Le Secours populaire français, présent à Haïti depuis 1980, a lancé un appel à la générosité du public.
Télécoms sans frontières, spécialisée en télécommunications d'urgence a préparé l'envoi d'une équipe de spécialistes vers Haïti avec des installations de télécommunications.
Avec l'ONG ShelterBox UK, l'Agence d'Aide à la Coopération Technique et au Développement (Acted) envoie 1.000 kits d'abris et de biens de première urgence par avion (valeur totale de 500.000
euros).
Pour le Secours Catholique, les fonds levés grâce à son appel aux dons permettront de "financer les premières aides aux sinistrés, puis dans un second temps, la nécessaire reconstruction".
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14 janvier 2010
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Haïti: MSF a déjà accueilli 600 blessés, prêt à envoyer un hôpital gonflable
Médecins sans frontières (MSF) a déjà accueilli 600 blessés dans ses centres de soins à Port-au-Prince et va envoyer depuis sa base logistique de Bordeaux un hôpital gonflable d'une capacité de 100
lits, a annoncé mercredi Marie-Noëlle Rodrigue, directrice adjointe des opérations.
"On s'attend à un bilan assez lourd au niveau des blessés et des morts", a-t-elle ajouté, tout en soulignant le caractère parcellaire des informations en sa possession, à l'issue d'une conférence
de presse sur un autre sujet, à Paris.
Deux cents blessés ont été admis dans le centre de soin de MSF, situé dans le bidonville de Martissant, et 400 arrivées ont déjà été recensées au centre de traumatologie de la Trinité (60 lits),
a-t-elle détaillé, sans pouvoir préciser l'état des gravité blessés.
MSF opère un troisième hôpital dans la capitale haïtienne, la Maternité Solidarité, une structure de 75 lits pour les soins obstétriques d'urgence, a-t-elle rappelé. Tous ont subi des dégâts
matériels très importants.
MSF, qui emploie une quarantaine d'expatriés sur place et 500 à 600 personnels locaux ne connaissait pas, mercredi matin, le bilan du séisme au sein de ses équipes.
L'ONG "se mobilise également au niveau des ressources humaines". "On essaie de faire monter des équipes dans des avions dès ce soir", a ajouté Mme Rodrigue, précisant que certaines étaient déjà
parties, dans la nuit, de New York.
L'organisation non-gouvernementale est également prête à affréter un avion pour envoyer dès que les conditions sur place le permettront "un hôpital gonflable d'une centaine de lits" comprenant
"deux blocs opératoires", a indiqué Gérald Massis, directeur de la plateforme logistique de MSF, située à Bordeaux-Mérignac.
Cette structure gonflable d'un millier de m2 est "la plus adaptée aux risques de répliques" du séisme, a expliqué M. Massis.
D'ores et déjà, "nous sommes prêts à mobiliser immédiatement 40 t de matériel", notamment des kits chirurgicaux et des matériels de traitement de l'eau, qui risque de rapidement venir à manquer,
a-t-il poursuivi.
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14 janvier 2010
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Haïti: le Quai d'Orsay crée un numéro d'urgence pour les familles
Le Quai d'Orsay a mis mercredi un numéro d'urgence à la disposition des familles des Haïtiens et d'autres personnes résidant en Haïti, qui veulent avoir des nouvelles des leurs après le très
violent tremblement de terre de la nuit dernière.
Ce numéro est le 01.45.50.34.60.
Quelque 45.000 Haïtiens résident en métropole et dans les départements et territoires français d'outre-mer.
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14 janvier 2010
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BTP fin 2009 : les signes de reprise toujours attendus
A fin décembre, en Guadeloupe, la consommation de ciment a diminué de 4,5 % par rapport au mois précédent. L’évolution trimestrielle est également négative (-2,9 % à fin décembre) et s’est
détériorée par rapport au trimestre précédent (-2,2 % à fin septembre). Au total, pour l’année 2009, les ventes cumulées de ciment atteignent 231,97 milliers de tonnes et enregistrent un repli de
12,8 % par rapport à 2008. Dans le détail, les ventes de ciment en sac diminuent de 7,7 % tandis que celles en vrac se replient de 16 % par rapport à 2008. Même si de grands projets ont été
recensés, avec notamment des investissements conséquents en matière de bâtiments publics et de logements sociaux, leur exécution tarde encore à se faire ressentir.Evolution de la consommation de
ciment
Tourisme : début de haute saison en demi-teinte
Au mois d’octobre, alors que les hôteliers affichent des taux de remplissage comparable à la moyenne de ces trois dernières années (47 % en octobre 2009, contre 46 % en moyenne entre 2006 et 2008),
le nombre de nuitée chute à 49 000 contre 68 000 nuitées un an auparavant (soit - 28 % sur un an), en lien avec une réduction de l’offre de chambres (75 000 en octobre 2009 contre plus de 90 000
en
2007 et 2008).
Le nombre de passagers à l’aéroport Pôle Caraïbe poursuit sa baisse sur un an (-3,4 % au mois de novembre, contre -2,8 % en octobre). De son côté, le trafic de passagers de croisière est bien
orienté depuis le début de la saison 2009-2010 en octobre dernier. Le nombre de croisiéristes s’établit à 6 453 à fin novembre, en progression de 2,0 % par rapport à la même période en 2008. En
cumul depuis le début de l’année, la plupart des indicateurs reflétant l’activité touristique sont en retrait en
raison de la chute brutale de l’activité au cours du premier trimestre.
Incidents de paiement sur effet en 2009 : stabilisation en nombre et baisse en montant
Au mois de décembre 2009, 141 impayés sur effets de commerce ont été recensés en Guadeloupe par la Centrale des Incidents de Paiements sur Effet (CIPE) de la Banque de France, soit une hausse de
8,5 % par rapport au mois précédent. Pour ce même mois, la progression en valeur de l’ensemble des incidents est de 33,2 %, pour un montant de 1 844 milliers d’euros. Par rapport à décembre 2008,
les incidents de paiement sont en baisse en nombre (-14,5 %) alors qu’ils augmentent en valeur (+7,6 %). Sur le plan sectoriel, les entreprises de la construction et de l’agriculture ont le plus
contribué à cette augmentation.
Sur l’année 2009, ce sont 1 743 incidents de paiement sur effet de commerce qui ont été recensés, soit une légère baisse en nombre de 0,3 % par rapport à 2008. Le montant des incidents de paiement
diminue de 18,3 % pour s’établir à 18 995,2 milliers d’euros. Cette évolution traduit à la fois un tassement de l’activité des entreprises et des tensions de trésorerie.
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14 janvier 2010
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DES NOUVELLES DE LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT
« 7.3, 5.9, 5.5. C`est impressionnant, mais tout va bien. sur le plan personnel, les dégâts matériels sont importants chez mon frère, et je me suis fait une légère blessure en sautant par dessus
une barrière pour aller récupérer la belle-mère impotente de mon frère. Mais ce n`est pas très grave. Les dangers sont de loin plus importants ailleurs. J’ai envoyé un message aux gens d`étonnants
voyageurs. j`ai pas de nouvelles.
kenbe fem » a écrit Alain Mabanckou, sur son blog (voir ci-dessous).
Si on sait que Dany Lafferrière est vivant, on n'a cependant pas de nouvelles de Gary Victor.
http://blackbazar.blogspot.com/2010/01/haiti-ou-lenigme-dun-seisme.html
Biographie de Louis-Philippe Dalembert
L'écriture de Louis-Philippe Dalembert est directement liée à son expérience personnelle. Il grandit à
Haïti et obtient un diplôme à l'Ecole Normale Supérieure de Port-au-Prince, avant de se rendre à
Paris, où il étudie à l'Ecole supérieure de journalisme, puis à l'Université
Paris III-Sorbonne Nouvelle, où il rédige une thèse de doctorat en littérature comparée sur l'écrivain cubain Alejo Carpentier. Epris d'ailleurs, il se rend à Rome, où il séjourne à la
Villa Médicis entre 1994 et 1995, et sera vice-secrétaire culturel de l'Institut italo-latino-américain. Il parcourt le monde (Amérique, Afrique, Moyen-Orient, Europe,.. .) et s'imprègne des ambiances des pays qu'il traverse ; le vagabondage est d'ailleurs l'un de ses thèmes de prédilection, tout comme l'enfance (la sienne fut très religieuse) et l'Ancien Testament. Une bourse de résidence
UNESCO-Aschberg lui permet de séjourner à Jérusalem et de redécouvrir ainsi la richesse de cette
région, qui influencera beaucoup sa poésie. Parmi ses oeuvres les plus représentatives, on peut citer
'Le crayon du Bon Dieu n'a pas de gomme' - traduit en plusieurs langues - 'L' Autre face à la mer' - Prix RFO 1999 et Bourse Poncetton à la Société des Gens de Lettres - 'l' Ile du bout des rêves' ou plus récemment 'Les Dieux voyagent la nuit'.
Il a également publié plusieurs recueil de poésie, ainsi qu'une ensemble de nouvelles,
'Le songe d'une photo d'enfance' en 1993.
Published by André-Jean Vidal
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Les vols depuis Pointe-à-Pitre interrompus
La compagnie aérienne Air Caraïbes, desservant Port-au-Prince en Haïti à raison de quatre vols hebdomadaires, n'assure aucun vol commercial puisqu'il est actuellement impossible d'atterrir à
l’aéroport international de Port-au-Prince. C'est la même chose pour la compagnie Air France, qui assure habituellement un vol cinq jours par semaine
. La compagnie dispose pour ces rotations de deux Airbus A320. Les deux compagnies ont mis leurs appareils à la disposition des autorités pour le transport des secours.
« Dès réception d’une confirmation du gouvernement français et des autorités haïtiennes de pouvoir accueillir des vols commerciaux à l’aéroport international de Port-au-Prince, la compagnie Air
Caraïbes proposera à la communauté haïtienne, aux autorités françaises, ainsi qu’aux organismes
humanitaires, de se rendre en Haïti via Pointe-à-Pitre ou Fort-de-France, aéroports à partir desquels seront assurées des liaisons en ATR 72-500 de la compagnie. Cet appareil mobilisé pour
l’occasion acheminera le fret d’urgence et les passagers souhaitant se rendre et revenir de Port-au-Prince », affirmait hier soir Véronique Malialin, chargée de la communication de la
compagnie.
La rotation régulière directe d’Air Caraïbes prévue samedi 16 janvier depuis Paris Orly Sud
pour l’aéroport international de Port-au-Prince est maintenue, là encore sous réserve des autorisations françaises et haïtiennes d’une confirmation de pouvoir accueillir l’Airbus A330 d’Air
Caraïbes.
A Air France, Luc Maricot, délégué régional, a souligné que la priorité avait été, immédiatement après le séisme, de s'enquérir des personnels d'Air France en Haïti ainsi que de la compagnie qui
assiste les avions de cette société. « Tous sont sains et saufs. Maintenant, nous allons pouvoir voir dans quelles conditions assister le comité de coordination local . Car, nous sommes Air France
en Guadeloupe ! J'ai eu des contacts avec les deux présidents d'assemblées locales et je leur air dit que nous avions deux appareils sur la zone. Dès que nous aurons la garantie de pouvoir opérer
sans risque sur Haïti, nous mettrons en place quelque chose. Bien évidemment, nous allons étudier des tarifs spéciaux pour les passagers et le fret afin que les Haïtiens qui le souhaitent puisse se
rendre en Haïti. »
Un numéro est mis à disposition des passagers d'Air Caraïbes : 0 820 835 835.
Pour les passagers d'Air France : 0892 68 29 71
Une cellule du Quai d’Orsay est également disponible : 01 45 50 34 60.
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