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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:02
Non des Guyanais et Martiniquais : "un cri de détresse"

Christiane Taubira, député PS de Guyane, a déclaré lundi que le non massif des Guyanais et des Martiniquais à une autonomie accrue était "un cri de détresse" jugeant que le "jeu de la peur a très bien fonctionné" dans une population craignant de perdre ses revenus sociaux.
"On a dit aux gens qu'ils allaient perdre leurs revenus sociaux" alors que "c'était totalement faux", a dénoncé sur France Inter Mme Taubira, favorable au oui.
Estimant que "le jeu de la peur (avait) très bien fonctionné", elle a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir joué "un rôle assez lamentable" en ne faisant "pas l'effort de dire que la Constitution dit très clairement que tout transfert de compétence doit être accompagné des ressources qui étaient dévolues à ces compétences".
Selon Mme Taubira, "par son silence (M. Sarkozy) a entaché la sincérité du scrutin"
"C'est donc paradoxalement sur un bilan économique et social désastreux, c'est-à-dire 30% de chômage -55 % chez les jeunes-, 85% d'importation de notre consommation, à peu près 20% des gens qui dépendent de ces revenus sociaux, que l'on a dit aux gens de valider ce statu quo", a-t-elle dit.
Alors que l'UMP a vu dans la victoire du non "un cri d'amour pour la France", elle a jugé que c'était "surtout un cri de détresse".





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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:01
Guyane et Martinique refusent une autonomie "étape vers l'indépendance"

Le président du conseil régional de Guadeloupe Victorin Lurel (PS) a estimé lundi que le double non de la Martinique et de la Guyane à une autonomie accrue "démontre leur refus d'une autonomie présentée comme une prise de distance avec la République, voire comme une étape vers l'indépendance".
"Partisan résolu du maintien de la Guadeloupe dans l'article 73 de la Constitution", qui permet à ce département-région d'outre-mer d'être soumis aux mêmes règles juridiques que la métropole, M. Lurel "salue le choix clair et massif des Martiniquais et des Guyanais qui ont souhaité rester dans le droit commun au sein de la République".
Dans un communiqué, le député PS de Guadeloupe estime qu'"à un tel niveau de refus dans l'électorat, il n'est aujourd'hui plus guère tenable d'expliquer ce vote par un simple réflexe de peur".
Selon lui, "l'une des leçons de cette consultation est sans doute que les élus doivent être un pas devant le peuple, mais pas deux".
M. Lurel "souligne que les élus guadeloupéens ont été sages et bien inspirés de ne pas s'engager sur cette voie qui, à l'évidence, ne saurait emporter la confiance des citoyens".
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 14:32
DEFILE DES ENFANTS
SAMEDI 06 FEVRIER

Départ 15h00
- Gare routičre de Bergevin
- Quai Lefčvre
- Rue Achille René Boisneuf
- Quai Layrle
- Place de la Victoire
- Rue  Cdt Mortenol
- Rue françois ARAGO
- Rue Bébian
- Espace AGORA Place de la Victoire

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PARADE DU DIMANCHE GRAS
DIMANCHE 14 FEVRIER

Départ 13h00
- Bd de l'Amitié des Peuples de la Caraďbes (2čme Ponton)
- Gare routičre de Bergevin (voie de dégagement du Port vers Basse-Terre)
- Rue Félix EDINVAL
- Rue Martin LUTHER KING
- Boulevard LEGITIMUS
- Rue FREBAULT
- Rue Achille René Boisneuf
- Quai Layrle
- Place de la Victoire
- Commandant MORTENOL
- Boulevard Nelson MANDELA (voie de droite)
- Carrefour IGNACE
- Boulevard des HEROS
- Carrefour Solitude
- Rue HINCELIN
- Boulevard LEGITIMUS (boucle).
FIN DU DISPOSITIF 21h00

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DEFILE DES FRANCAS
 LUNDI 15 FEVRIER

Départ 15h00
- Bd des Peuples de la Caraďbes (devant les Francas)
- Rue HO CHI MIN
- Rue Saint-Louis du SENEGAL
- Rue de la Ville d'Orly
- Rue EVREMONT Gčne
- Rue Gertrude DESCORBIN
- Rue NEIL AMSTRONG
- Arrivée Place Avenir 2000

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DEFILE DU MARDI GRAS
MARDI 16 FEVRIER

Départ 17h00
- Gare routičre de Bergevin
- Quai Lefčvre
- Quai Foulon
- Quai F.Lesseps
- Quai Lardenoy
- Quai Layrle
- Place de la Victoire
- Rue Cdt Mortenol
- Rond Point Mortenol
- Bld Nelson Mandela
-    Rue Hincelin
-    Bld Légitimus
-    Carrefour Frébault
-    Rue Frébault
-    Rue léonard
-    Place de la Victoire (boucle)

Fin du dispositif ŕ 21h00

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DEFILE DU MERCREDI DES CENDRES
MERCREDI 17 FEVRIER

Départ 17h00
- Bld Légitimus
- Rue Frébault
- Rue Léonard
- Place de la Victoire
- Rue Cdt Mortenol
- Bld Nelson Mandela
- Rue Hincelin
- Bld Légitimus (boucle)

Fin du dispositif ŕ 20h00

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         DEFILE De la MI CARĘME
JEUDI 18 MARS

Départ 17h0 0
- Bld Légitimus
- Rue Frébault
- Rue Léonard
- Place de la Victoire
- Rue Cdt Mortenol
- Bld Nelson Mandela
- Rue Hincelin
- Bld Légitimus (boucle)

Fin du dispositif ŕ 20h00
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 13:35
VICTORIN LUREL EXULTE
Victorin Lurel salue le choix des Martiniquais et des Guyanais qui ont souhaité rester dans le droit commun au sein de la République

Le député et président du Conseil régional de la Guadeloupe, Victorin LurelL, salue le choix clair, parce que massif, des électeurs martiniquais et guyanais qui ont souhaité dimanche, à une écrasante majorité, demeurer sous le régime de l’article 73 de la Constitution.
Ces résultats viennent démontrer l’attachement des peuples martiniquais et guyanais au droit commun et leur refus d’une autonomie présentée comme une prise de distance avec la République, voire comme une étape vers l’indépendance.
A un tel niveau de refus dans l’électorat, il n’est aujourd’hui plus guère tenable d’expliquer ce vote par un simple réflexe de peur. L’une des leçons de cette consultation est sans doute que les élus doivent être un pas devant le peuple, mais pas deux.
Victorin Lurel, partisan résolu du maintien de la Guadeloupe de l’article 73, se réjouit donc des votes nets et sans appel des Martiniquais et des Guyanais et il souligne que les élus guadeloupéens ont été sages et bien inspirés de ne pas s’engager sur cette voie qui, à l’évidence, ne saurait emporter la confiance des citoyens.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 13:34
REGIONALES : LES RALLIEMENTS À VICTORIN LUREL
Les Verts Guadeloupe et le maire de Baie-Mahault annoncent leur soutien à la liste « Tous pour la Guadeloupe »

Lors d’une grande réunion de lancement de campagne, ce dimanche, qui a rassemblé aux Abymes 4 000 personnes, le porte-parole des Verts Guadeloupe, Harry Durimel, et le maire de Baie-Mahault, Ary Chalus, ont officialisé leur soutien à la liste « Tous pour la Guadeloupe » conduite par Victorin Lurel, en vue des élections régionales des 14 et 21 mars prochains.
Les militants des Verts Guadeloupe se sont en effet prononcés ce weekend à 88 % en faveur d’une union avec le président sortant de la Région. « Cette position est désormais celle de l’ensemble du parti », a affirmé Harry Durimel.
Ary Chalus a, pour sa part, exprimé sa volonté de faire campagne au côté de Victorin Lurel pour lui assurer une large victoire en mars prochain.
Enfin, le responsable du Modem en Guadeloupe, Nicolas Deldo, a exprimé la volonté de son parti de participer à la démarche initié par « Tous pour la Guadeloupe ».
A l’issue de cette réunion, Victorin Lurel a fait part de sa très grande satisfaction après ces annonces qui donnent corps à un grand rassemblement des socialistes, des progressistes, des écologistes, des républicains et des démocrates.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 13:34
Karam : Guyane et Martinique ont craint un "engrenage" vers l'indépendance

Le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer Patrick Karam a estimé lundi que les Guyanais et Martiniquais avaient largement répondu non dimanche à une autonomie accrue car "ils ont eu peur" d'un "engrenage" vers l'indépendance.
"Clairement, leur message s'adresse à l'ensemble de la classe politique et aussi accessoirement à l'hexagone", a déclaré M. Karam sur France Culture.
"Après la grande crise de la Guadeloupe (la grève générale de 44 jours début 2009, ndlr), les Français s'étaient trouvés à 51% prêts à accorder l'indépendance à l'outre-mer, eh bien les électeurs aujourd'hui, derrière une question qui n'est pas la question de l'indépendance mais la question de l'autonomie, ont cru voir un enchaînement qui pourrait conduire à l'indépendance et ils ont dit non", a-t-il expliqué.
Ils ont craint de mettre "le doigt dans un engrenage qui aurait pu conduire à un autre proccessus dont ils ne voulaient pas", a-t-il insisté. Selon lui, "c'est aussi un oui à la France qu'ils ont administré alors que ce n'était pas la question posée".
"Les électeurs ont eu peur", a poursuivi le délégué interministériel. "Après la grande crise sociale, ils se sont demandés si ce n'était pas aussi risqué pour eux de se séparer de la France, une France à laquelle ils sont très attachés".
Le 24 janvier, où Guyanais et Martiniquais auront à se prononcer sur la mise en place d'une collectivité unique, à la place du conseil général et du conseil régional de leurs régions mono-départementales, "on est dans une autre logique". "On est dans la logique de l'article 73, c'est-à-dire qu'on reste département, simplement on demande de fusionner le conseil général et le conseil régional", a-t-il dit.
"En 2003, les électeurs avaient déjà été sollicités sur cette question-là et ils avaient dit non, et en Guadeloupe et en Martinique. Cette fois-ci, très honnêtement, la donne pourrait être différente", a affirmé le délégué.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 13:33
Penchard : "réponse claire et nette" des Guyanais et Martiniquais

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard a estimé ce lundi que le non des Guyanais et Martiniquais à plus d'autonomie était "une réponse claire et nette" montrant qu'ils sont "profondément attachés à la République".
Le vote de dimanche est "sans appel" et "c'est une réponse claire et nette", a déclaré Mme Penchard sur RMC. "Ca fait longtemps que nous avons ce débat institutionnel" et qu'"à chaque manifestation on pense que les Guyanais et les Martiniquais veulent l'autonomie. Eh bien, ils disent non parce qu'ils sont profondément attachés à la République", a-t-elle ajouté.
Approuver l'article 74 octroyant plus d'autonomie à ces départements "ça voulait dire que lorsqu'un texte était voté au Parlement il n'était pas automatiquement appliqué en outre-mer, et ça les Martiniquais, les ultramarins n'en veulent pas. Ils ont bien compris qu'il valait mieux, pour leur intérêt, qu'ils restent dans une organisation qui leur permet de garantir un minimum de droits", a-t-elle expliqué.
Interrogée sur l'absence d'une telle consultation en Guadeloupe, elle a répondu : "demandez à Victorin Lurel (président PS du conseil régional) pourquoi il n'a pas voulu" l'organiser. Selon la ministre, trancher cette question aurait sans doute "pu régler le problème du LKP" avec qui "tous les 15 jours nous avons un appel à la grève".
Pour Mme Penchard, la faible mobilisation samedi après l'appel du collectif d'Elie Domota montre que "les Guadeloupéens ne sont pas dupes. Ils ont bien compris que derrière le LKP il y a une idéologie politique qui n'est pas celle qu'ils souhaitent".
Un an après la grève générale qui avait paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours, le collectif a tenté ce week-end de relancer un mouvement de contestation contre la vie chère, qui pour l'heure n'est pas allé au-delà d'une manifestation à Point-à-Pitre.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 13:32

Référendums en Guyane et Martinique : le PS dénonce les "zones d'ombre"

Le Parti socialiste "prend acte" lundi du rejet par les électeurs de Guyane et de Martinique d'une autonomie accrue de leurs départements à l'issue de référendums dimanche, mais estime que les "nombreuses zones d'ombre" sur les intentions du gouvernement ont "pesé" sur le scrtuin.
"Le PS prend acte de ces résultats qui, par leur ampleur et eu égard au bon déroulement du scrutin, ne souffrent aucune contestation", affirme dans un communiqué Axel Urgin, secrétaire national PS à l'Outremer.
Mais, "le PS regrette néanmoins que ces référendums n'aient que très imparfaitement répondu aux exigences de clarté et de sincérité qui doivent s'attacher à ce type de consultation", ajoute-t-il.
Il rappelle que l'article 74 de la Constitution, "permet aux collectivités qu'il régit de disposer d'un statut qui +tient compte des intérêts propres de chacune d'elles au sein de la République+", mais "ce statut doit être défini par une loi organique ultérieure dont aucune des caractéristiques - régime législatif, organisation institutionnelle, compétences et ressources n'avait été précisée par le gouvernement, ni pour la Guyane ni pour la Martinique".
"A l'évidence, les nombreuses zones d'ombre qui subsistaient ainsi sur les intentions réelles du gouvernement ont pesé sur le résultat du scrutin", ajoute-t-il.
Le PS dénonce aussi "le chantage au désengagement financier de l'Etat auquel avait commencé de se livrer Nicolas Sarkozy".
Pour le Parti socialiste, "le débat statutaire outremer, pour légitime qu'il soit, ne dispense d'aucune façon Nicolas Sarkozy et son gouvernement d'apporter des réponses immédiates à la crise économique et sociale sans précédent que connaissent aujourd'hui tous les départements d'outremer y compris la Guadeloupe et la Réunion".
Les électeurs de Guyane et de Martinique ont dit nettement non dimanche à l'autonomie accrue de leurs départements qui leur était proposée lors de référendums organisés à la demande d'une majorité de leurs élus locaux.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 13:32
Un an après la grève générale, le LKP tente de relancer la contestation

Un an après la grève générale qui avait paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours, le LKP a tenté samedi de relancer un mouvement de contestation contre la vie chère, qui pour l'heure n'est pas allé au-delà d'une manifestation à Pointe-à-Pitre.
A l'appel du collectif, "plus de 20 000 voire 25 000" manifestants ont défilé à Pointe-à-Pitre, a annoncé le leader du LKP, Elie Domota. Mais selon la préfecture ils n'étaient que 7 500, dont 2 000 suivaient un groupe carnavalesque, membre du collectif.
"Malgré la désinformation qu'ils ont faite, nous avons réussi à mobiliser en quatre jours", a affirmé M. Domota lors de la dispersion de la manifestation contre la hausse des prix des carburants. Le leader emblématique du LKP - collectif de syndicats et d'associations- estime "avoir déjà gagné".
Dénonçant une "désinformation" dont le LKP serait victime, il a appelé désormais à des "assemblées générales dans les entreprises et les quartiers". L'appel à une grève n'est plus de mise.
Le LKP avait pourtant déposé un préavis de "grève générale illimitée", probablement pour faciliter la participation à la manifestation de samedi, sans toutefois l'annoncer publiquement sur le plan local.
Dans une interview accordée vendredi au Parisien M. Domota avait pourtant lancé un appel à "la grève générale pour le 20 janvier". Samedi sur Europe 1, il a revu son ambition à la baisse, parlant seulement de mobilisation et s'étonnant, bizarrement, que la date du 20 janvier ait été avancée.
Le LKP table désormais sur "toutes les mobilisations" qui seront organisées autour de son anniversaire. Le collectif - qui fédère, autour de la centrale syndicale indépendantiste UGTG, près d'une cinquantaine de syndicats, associations et partis- s'est fait connaître en déclenchant le 20 janvier 2009 une grève générale paralysant l'île durant 44 jours.
La grève s'était soldée par des accords prévoyant notamment une baisse des prix des produits de première nécessité et une hausse salariale de 200 euros pour de nombreux salariés.
Mais, depuis plusieurs mois, le LKP proteste contre "le non respect" de tel ou tel des 165 points du protocole qu'il avait signé en mars 2009 avec l'Etat, les collectivités locales et une pléiade de syndicats et institutions.
Il conteste en particulier une hausse de quatre centimes du prix des carburants au 1er janvier décidée par le gouvernement, survenant après une hausse de six centimes en septembre.
Mais sa capacité de mobilisation est aujourd'hui à l'épreuve : sa précédente manifestation le 25 novembre avait rassemblé 10 000 personnes, selon la préfecture, et la grève générale de deux jours à laquelle elle avait appelé était passée inaperçue.
L'opinion locale, quelque peu échaudée par les conséquences d'un conflit à la fois social et identitaire auquel elle avait pourtant largement adhéré, semble avoir de la peine à suivre.
Le refus du LKP de participer aux Etats généraux de l'Outre-mer, voulus par le président Nicolas Sarkozy comme une réponse à la crise, l'ambiguïté du discours des principaux dirigeants du collectif quant au statut politique de l'île et la perspective de la prochaine consultation électorale régionale constituent autant de freins à une nouvelle adhésion populaire.
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 13:42
Grève : révision à la baisse !

Elie Domota, leader du LKP, a revu à la baisse ses ambitions de grève générale pour le 20 janvier, après un appel en ce sens la veille, en évoquant seulement une "mobilisation".
Alors que dans le Parisien vendredi, il avait appelé à la grève générale le 20 janvier - "Nous appelons la population à la grève générale, à partir du 20 janvier, pour une durée indéterminée" - samedi, le leader du LKP a affirmé sur Europe 1 n'avoir "jamais lancé d'appel" à la grève générale le 20 janvier.
"Nous restons mobilisés", a-t-il dit.
Ce qui s'apparente à une volte-face intervient alors que la classe politique et le gouvernement ont marqué vendredi leur scepticisme sur la capacité du LKP à déclencher une grève générale, même si tous s'attendent à plusieurs milliers de manifestants ce samedi dans les rues de Pointe-à-Pitre.
La manifestation samedi devrait servir de test au LKP, qui pourra mesurer peu ou prou sa capacité à enclencher un mouvement de contestation comparable à celui de l'an dernier.
L'élément déclencheur de l'appel du LKP à manifester samedi a été la réunion, le 30 décembre dernier, de l'Observatoire départemental des prix à l'issue de laquelle le préfet a augmenté le prix des carburants de 4 centimes.
Aussitôt, le LKP avait lancé un appel à la grève générale mais sans fixer de date.
Comme on lui demandait s'il comptait sur une forte mobilisation, M. Domota a répondu: "le mouvement a commencé le 16 décembre 2008. Les journalistes, les politiques, le gouvernement ont dit que le LKP était mort, et il est toujours là".
Elie Domota, également secrétaire général de l'UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), a prévenu la classe politique et le gouvernement que ce n'était "pas en faisant de l'intimidation, en ne répondant pas aux revendications et en passant leur temps à discréditer et diaboliser (le LKP), que le peuple guadeloupéen (allait) rentrer dans le rang".
"Nous avons foi en l'avenir, nous demandons justice, vérité et respect des engagements" pris il y a un an pour mettre fin à la grève générale.
Il s'est indigné de la présence de "près de 800 gendarmes en Guadeloupe depuis septembre", relevant que depuis le 1er décembre, ceux-ci étaient "postés aux carrefours". "On se croirait dans un pays occupé", s'est-il exclamé.
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