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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:34
Marie-Luce Penchard aux Antilles du 11 au 14 novembre

Marie-Luce Penchard, chargée de l'Outre-mer au gouvernement, dont Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi la promotion au rang de ministre, se rendra à partir de mercredi en Martinique, puis en Guadeloupe, selon son agenda publié samedi.
Accompagnée du secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli, Mme Penchard consacrera cette tournée à des rencontres avec les acteurs économiques et touristiques.
M. Sarkozy a décidé de faire de la secrétaire d'Etat à l'Outre-mer une ministre à part entière. Mme Penchard est la première "domienne" en charge de l'outre-mer au gouvernement.
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:34
Les référendums en Guyane et en Martinique avancés au 10 janvier

Le gouvernement a avancé d'une semaine et fixé au 10 janvier 2010 la date des référendums prévus sur un éventuel changement de statut des deux départements-régions de Martinique et de Guyane, indique mardi le compte-rendu du conseil des ministres.
Les électeurs de ces deux territoires d'outre-mer "seront consultés le 10 janvier prochain sur l'institution d'une collectivité régie par l'article 74 de la Constitution, disposant d'un statut particulier tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République", indique le communiqué.
A l'issue d'un entretien avec Nicolas Sarkozy le 7 octobre, les présidents des exécutifs guyanais et martiniquais avaient indiqué que la date de ce scrutin avait été fixée le 17 janvier 2010.
Le gouvernement a en revanche confirmé la date du 24 janvier pour le second référendum prévu en cas du victoire du "non" le 10 janvier.
La date de la première consultation a finalement été avancée après consultation du Conseil d'Etat "pour des raisons de sécurité juridique", a-t-on expliqué à l'Elysée, afin notamment de garantir un temps de campagne suffisant aux partisans du "non" à l'article 74.
Lors de ce deuxième scrutin, les électeurs guyanais et martiniquais doivent se prononcer sur le passage à une collectivité unique regroupant les compétences de leurs actuels conseils généraux et régionaux.
Les élections régionales prévues en mars en Martinique et en Guyane, comme dans les 24 autres régions françaises, métropolitaines et d'outre-mer, auront lieu à la date prévue.
La Martinique et la Guyane sont aujourd'hui des départements-régions (DOM-ROM) régis par l'article 73 de la Constitution.
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:56
Du mauvais temps en vue !

Un système nuageux très actif descend actuellement par le Nord des Petites
Antilles et s’approche de nos Iles. De fortes pluies orageuses se produisent
actuellement de Saint-Kitts et Nevis jusqu’à Antigua ainsi qu’en Atlantique à
proximité immédiate de notre Archipel.
Le temps se dégrade et devient plus fréquemment nuageux et maussade
dés la mi-journée. Des pluies orageuses de forte intensité sont très probables
et peuvent occasionner ponctuellement de gros cumuls. L’activité électrique
associée peut être aussi très intense.
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:36
Patrick Karam lance l'opération
 « Concerts citoyens gratuits :
 Ma carte électorale pour une place »
Patrick Karam, délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer, lancera officiellement avec l'appui de Daniel Dalin, président du CollectifDom, et de Claudy Siar, directeur général Tropiques FM, la grande campagne de sensibilisation des ultramarins de l'Hexagone et d'autres communautés à la vie citoyenne « Concerts citoyens : Ma carte électorale pour une place » à l'occasion d'une conférence de presse le jeudi 12 novembre 2009 à 10h00 à la Délégation interministérielle (salle Félix Éboué 27, rue Oudinot Paris 7ème - cf. invitation en pièce jointe). Ils présenteront l'opération qui vise à inciter ces populations enregistrant un taux d'abstention record à s'inscrire sur les listes électorales et à voter pour s'exprimer démocratiquement dans le cadre des échéances électorales dans l'Hexagone.
Une vaste campagne de promotion de l'opération a été lancée avec des dizaines de milliers de tracts distribués en Île-de-France et des spots radios diffusés sur Tropiques FM.
L'opération démarrera ce samedi 14 novembre 2009 à 19h30 par un concert citoyen gratuit au Trabendo à Paris (211, av. Jean Jaurès 75019 Paris) avec 800 spectateurs attendus. Les artistes hip hop, zouk, dance hall en vogue sont au rendez-vous. Au programme : Saïk, M'Wayne, Thayna, Lylah, Teeyah, B-Jay, JL Rosier, Frédéric Losio, Jamadom, R-One, Samantha, Kairos, Hervé Dachard. Un invité surprise de premier plan venu de la Jamaïque se produira également à cette occasion.
Une série de concerts gratuits avec des artistes de renom sera organisée en Île-de-France et en régions dans le cadre de cette opération. Pour assister au concert, le public devra présenter sa carte d'électeur ou une attestation d'inscription sur les listes électorales.
Cette action positive initiée par des Ultramarins aura de surcroit un impact bénéfique sur d'autres compatriotes d'horizons divers issus notamment de quartiers en difficulté.
Trop de nos concitoyens sont victimes d'une certaine marginalisation car absents du débat public et de la vie citoyenne. Cela est en partie responsable des difficultés d'insertion dans notre société qu'ils connaissent. Patrick Karam souhaite par cette action inverser cette tendance.



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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:36
Alliouagana, premier festival littéraire de Montserrat
 
L’Université de Montserrat organise le premier festival littéraire de l’île du 13 au 15 novembre. Il s'agit de la première rencontre autour des mots et de la littérature. Le festival Alliouagana, de Montserrat, est plus largement une invitation à la découverte de la culturelle montserratienne. 
Tout au long du week-end, différents artistes se succéderont pour rendre hommage aux « mots » et à leurs modes d’expression. Des écrivains, conteurs, chanteurs ou encore interprètes comme Edgar Nkosi White, Rachel Manley, Merle Hodge, Austin Clarke Earl Lovelace, Pauline Melville, Hollis Liverpool, Yvonne Weekes, Howard Fergus, A-dZiko Simbab et bien d’autres… seront présents pour animer cette première édition du festival littéraire. Durant trois jours, plusieurs ateliers seront organisés. Ainsi lectures, dédicaces, spectacles, ou encore ventes de livres et d’objets artisanaux animeront le centre culturel de Little Bay. Au-delà d’une rencontre littéraire, cet événement est aussi une occasion de valoriser la culture de l’île de Montserrat au sens large et de faire découvrir la cuisine régionale, les sites historiques mais également de rendre hommage à feu E. Archie Markham, écrivain et dramaturge montserratien. 
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:35
TRIBUNE LIBRE
Mais où est donc le pouvoir ?
Par Michel Eynaud

Le pouvoir préoccupe bon nombre d'individus. Il obsède véritablement certains d'entre eux. Quelques uns en ont même fait leur profession. Particulièrement dans le monde de la politique... mais pas seulement. Mais il faut bien se dire que si tant de monde court après le pouvoir, c'est que pas grand monde ne le possède réellement.

Dans les relations entre individus ou entre groupes sociaux, la relation de pouvoir tient une grande place, implicite ou explicite. Mais il s’agit bien d’une relation, donc d’une intéraction qui se construit et se modifie au fil de l’évolution des échanges ou des représentations. L’actualité récente montre bien comment cette relation est éphémère. Tel ancien Ministre de l’intérieur, un jour patron des barbouzes du SAC (le « Service d’Action Civique » gauliste des années 60), une autre fois jurant de « terroriser les terroristes », se voit aujourd’hui condamné par la justice dans une histoire de trafic d’armes, et devra peut-être passer par la « case prison »… Un Président en exercice est partie civile contre un ancien et brillant premier Ministre qui hier tenait tête à Bush et à sa « guerre du Golfe » et qui serait maintenant promis, paraît-il, à « un croc de boucher » dans une affaire de fichiers informatiques bidouillés par un individu affabulateur… Sans oublier un ancien Président de la République, longtemps intouchable et protégé par des « fusibles » dont certains, comme Aain Juppé,  payèrent cher leur fidèlité, qui va devoir répondre de vieilles histoires d’emplois fictifs.

Le pouvoir entre fantasme et réalité
Alors qu'ils sont nombreux à se le disputer et à manoeuvrer pour mieux tenter de le saisir, le pouvoir ne cesse donc d'être remis en question. D'abord parce que le cadre démocratique impose qu'il soit soumis à la validation périodique des urnes. Ensuite, parce qu'à peine étreint par un candidat, il menace toujours de disparaître, soit au profit de la quête d'un autre pouvoir, supposé plus grand, soit pour aller ravir transitoirement un autre candidat. Et puis aussi parce qu’il dépend du crédit qu’on apporte à celui qui est supposé le détenir, et qu’en la matière l’opinion publique est versatile et les juges patients !

Le pouvoir a ceci de fascinant qu'il est à fois pur fantasme évanescent, et pourtant réalité agissante dans l'organisation des activités humaines ! En fait, il n'existe que partagé, insaisissable car pris dans la mouvance de relations complexes. Dans l'état actuel de notre démocratie, nous rencontrons d'ailleurs effectivement plusieurs partenaires.

Les plus évidents sont les professionnels de la politique. Leurs visages couvrent nos murs lors des élections –et il y en a souvent-  sur de grandes affiches polychromes et leurs noms sont distillés tous les jours par les médias au fil des événements, le plus souvent protocolaires, électoraux ou ... judiciaires. Théoriquement nous les élisons pour mettre en oeuvre une politique, c'est à dire pour effectuer les choix qui permettront à nos aspirations profondes de se réaliser le mieux possible. Mais ils nous confrontent souvent à la perplexité : leurs alliances sont parfois imprévisibles, la direction de leurs orientations n’est pas toujours perceptible. Le monde politique des Abymes en est une illustration assez tragique, où la constance et la fidélité sont trop souvent soumises à l’oportunité et au populisme, et où les trajectoires des leaders sont tout sauf clairement lisibles.

Les mécanismes du pouvoir politique
Les principales logiques qui animent ces professionnels semblent pouvoir se résumer à quatre types principaux, mais chacun pourra les compléter avec quelques variantes inspirées par l’actualité :
- une certaine forme d'idéologie, qui trouve sa limite dans le dogmatisme
- un plan de carrière personnelle, qui exige des compromissions évolutives
- l'influence de l'opinion, qui débouche sur la démagogie
- un "réalisme" au quotidien, qui s'enlise dans la technocratie.

Tous unis devant le fantasme du pouvoir, on peut donc se demander si les hommes et les femmes politiques en lice dans certains combats ont vraiment des politiques différentes ou bien seulement des conflits d'intérêts. Sinon, comment comprendre en Guadeloupe  les opposition de ceux qui se disent socialistes ou de ceux qui se déchirent les oripaux de l’UMP, et dans l’hexagone la vieille haine entre Chiraquiens et Sarkozyens ?... Le complément de ces rivalités souterraines est le noyautage organisé pour « placer » ses amis et éviter les conflits trop voyants en s’assurant du contrôle des appareils de décision.  C’est la tactique de notre « hyperprésident », qui construit en douceur "son état" en plaçant ses hommes au contrôle de toutes les entreprises sensibles. Derrière les discours de circonstances, destinés à "rassurer" une opinion publique que l'on écoute tout en tentant de l'influencer, se déploie une stratégie personnelle alimentée par une logique implacable.

Les décisions politiques hésitent donc à se prendre entre deux lieux de pouvoir: les fantasmes plus ou moins inconscients des politiciens, et l'arrière-cour des cabinets de conseillers plus ou moins occultes. C’est pourquoi  les technocrates sont aussi des partenaires incontournables dans le jeu du pouvoir ! Ils ont fait des Grandes Ecoles, ils ont été élevés dans des pépinières familiales ou corporatistes, ils sont formés pour s'adapter à toutes les missions, toutes les institutions. Ils prétendent tout savoir sur tout, ont réponse à tout... c'est leur métier. S'ils n'y parviennent plus, s'ils commettent une "bavure", ils ont le choix entre tenter leur chance dans le privé, ou se faire oublier sous la forme de banals bureaucrates. Théoriquement ils n'ont pas le pouvoir car, outre écrire les discours de leurs employeurs, ils sont supposés fournir les informations nécessaires aux choix politiques, sans choisir eux-mêmes. Il est difficile de savoir qui utilise l'autre: le politicien sélectionnant dans le rapport de l'expert ce qui va justifier son propre projet (ou suivre au mieux l'opinion du moment), ou bien le technocrate induisant subtilement la décision d'un élu qui parade dans une pièce dont il n'a pas écrit le scénario...

Les partenaires du pouvoir   
Mais quoi qu'ils aient décidé, ni le politicien ni le technocrate ne peuvent réellement agir sans tenir compte d'un troisième partenaire, le bureaucrate... Car, à force de vouloir centraliser un pouvoir qui ne cesse de se diluer, ils ont dû constituer des Administrations. Que ce soit celle de la "Nation" ou celle de "l'Europe", l'administration doit perpétuer la continuité d'une machine de pouvoir, même quand ceux qui la servent (ou s'en servent) se renouvellent. Le bureaucrate a le pouvoir de l'inertie et de la réglementation, c'est-à-dire, celui du temps et de l'habitude. D'une certaine façon, le pouvoir se partage donc entre le politique, qui doit choisir sans toujours réellement savoir, le technocrate, qui croit savoir sans être mandaté pour décider, et le bureaucrate, qui fait fonctionner la machine sans savoir ni décider...

La décentralisation avait voulu lutter contre la bureaucratie centrale. Elle a parfois compliqué le jeu du pouvoir en développant ses lieux et ses partenaires. Les bureaucraties se sont donc multipliées, tandis que les politiciens s'associaient... avec les financeurs. Que ce soit pour alimenter des caisses électorales ou pour réaliser des travaux d'intérêt collectif, les relations entre élus et marchands sont obligatoires, les tentations incontournables. Et pas tout le monde y résiste toujours ! Il n'y a pas de pouvoir hors de toute réalité économique, et la cité ne vit que de ses échanges. Les financeurs détiennent donc normalement une bonne part du pouvoir. Il est sain de le savoir, il est plus douteux de considérer comme une fatalité la collusion qui en découle trop souvent. D'autant qu'elle induit l'irruption d'un autre pouvoir grandissant dans le champ social, celui des juges.

Les arbitres du pouvoir
L'institution judiciaire a donc sa place comme partenaire du pouvoir. Malheureusement une place grandissante, qui signe d'une part la compromission grandissante des acteurs de la cité, et d'autre part la perte des évidences morales des citoyens. Car si la justice doit de plus en plus arbitrer des conflits, légiférer sur des questions d'éthiques, c'est que les partenaires de la cité se respectent de moins en moins, et que les valeurs de la communauté sont moins évidentes. S'il y avait moins de complices, certains abus de biens sociaux ne seraient pas possibles, et si la vertu était plus mutuelle, les choix de société seraient moins dévolus à la magistrature.

Le pouvoir attribué aux juges découle donc du reflux de la morale publique : moins le consensus social est partagé, moins les valeurs communes sont claires et pratiquées, et plus il faut écrire la loi. Et la coercition menace de remplacer l'autodétermination.

Les artisans du pouvoir
Le relation de pouvoir ne concerne pas que les politiques et leurs partenaires. Dans toutes les organisations sociales se constituent des hiérarchies. Les catégories de chefs et sous-chefs y fleurissent, quelle que soit leurs dénominations ou leurs niveaux. Le management participatif est à la mode –au moins dans les paroles !- et leur pouvoir devrait être celui de permettre l’expression du potentiel de leurs collaborateurs, en gros le pouvoir de dire « oui » à l’initiative… Mais être directeur (cadre ou contre-maître) c’est encore trop souvent le pouvoir de dire « non » !... Les employés ne sont pas en reste, au quotidien,  dans l’emploi de ce pouvoir du « non »… et la stagnation est souvent la résultante d’une multiplicité de petits pouvoirs de paralysie. 

Même l’espace domestique est un espace de pouvoir. Dans certaines maisonnées règnent de véritables « tyrans domestiques » laissant peu de place aux initiatives. Ce sont parfois des matrones toute puissantes et castratrices, couvant leur progéniture et excluant les pères condamnés à n’être que des géniteurs erreants, comme ce sont parfois des « pater familias » violents, menant tout le monde à la trique ou à la calotte, ou distribuant avec parcimonies des revenus pas toujours consacrés en priorité à la famille.

Et le citoyen de base? Lui aussi participe au pouvoir, même s'il l'oublie trop souvent. Tout d'abord structurellement, en tant que membre de la cité, c'est lui qui délègue aux élus politiques (ou syndicaux) leur exercice provisoire et partiel du pouvoir. Ensuite parce qu'il possède la prérogative du Verbe : il dicte ses choix lors des élections ou, lorsqu'il n'est pas entendu, en descendant dans la rue. Certes, beaucoup de citoyens ne se déplacent pas pour voter, et un élu ne représente que rarement plus du tiers des inscrits... Certes, certains manifestants ne courent qu'après des privilèges de corporation... Mais les grands mouvements sociaux prouvent que l'on peut infléchir le cours des événements d'autant plus facilement que l'union fait la force...

Le pouvoir partagé
Quelle que soit l'assise des interlocuteurs impliqués, le pouvoir est toujours partagé. Il résulte d'interactions mouvantes et complexes. Et ce qui fonde la légitimité d'une démocratie est le dosage qu'elle réussit dans l'équilibre des pouvoirs entre partenaires aux prérogatives limitées. L’essentiel de la démocratie, à côté des débats et des votes, c’est bien cet équilibre des contre-pouvoirs, ouvrant des espaces de négociation et limitant les hégémonies dangereuses. Aucun dirigeant ne doit l'oublier.

Pour les citoyens que nous sommes, le seul pouvoir que nous ne devons jamais abdiquer, est celui de notre liberté de pensée et de parole. Cette liberté fondamentale permet de faire exister  dans nos consciences, du sens, et donc de la vie, entre une naissance et une mort que l’on subit irrémédiablement…et aussi de nous faire entendre et d’exister dans une communauté ouverte que nous pouvons participer à construire. Le pouvoir est d’abord dans nos têtes.
Le Progrès Social daté du 7/11/2009, p  PAGE 3
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:34
TRIBUNE LIBRE
Politique de la Main Tenue
Ou
Sommes-nous en Classe Maternelle
Par Eric E.G. Nogard
 
Nous ne savons pas quelle saveur doit avoir l’Article 74 pour
Les Indépendantistes Martiniquais.
Nous pouvons dire cependant que le 74 ne nous conviendrait pas
Si nous revendiquions l’Indépendance.
Que peut valoir l’Indépendance pour qui n’a ni les mains libres,
ni le cerveau libre de faire ou de ne pas faire.
L’Indépendance est illusoire et redoutable quand elle est sous entraves.
L’Indépendance est la pire des situations quand elle est tenue en laisse.
On est Indépendant ou on ne l’est pas, la demi-mesure n’est pas l’Indépendance.
L’Article 74, s’il est bon pour les uns, nous semble redoutable.
 
Nous ne voyons pas quels Français nous sommes, si nous sommes des Français
Assez particuliers pour relever d’un Ministère dont les autres Départements
De l’Hexagone font tout simplement l’Economie :
Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient des clones ni qu’ils veuillent l’être.
Un Alsacien n’est pas un Provençal, un Breton n’est pas un Basque.
Ils ne prétendent pas se ressembler, ils ne cherchent pas à se ressembler.
En revanche, qu’adviendrait-il si on leur proposait une mouture soixante-treiziste.
C’est tout simplement dans cet esprit que cet Article nous déçoit à ce point.
Que des braves et des sages proclament NON par-ci et NON par là, ça sent du Jean Le-Bon.
Le tout est de dire OUI une fois pour toutes, mais OUI à quoi et OUI comment ?
 
La Cassure est faite, irréversible, pourquoi ne pas en tirer les conséquences.
La peur n’a jamais sauvé personne, même pas la peur qui tient le plus au ventre.
Une chose peut être bien dite, mais ce qu’elle vaut est pour nous ce qui compte.
La Martinique est peuplée d’Indépendantistes et de Légitimistes.
Ni les uns, ni les autres n’ont la moindre chance de succès dans la pêche en eau trouble.
Rien de plus trompeur à nos yeux, rien de plus faux que les 73 et 74.
Être dans le 73, c’est être des Français à qui on tient la main, comme en classe maternelle.
Être dans le 74, c’est être un Indépendantiste avec un fil à la patte, ce qui ne vaut pas mieux.
Un Français de l’Hexagone n’obéit qu’au Droit Commun, ce cas est clair, ce cas est net.
Un Indépendantiste ne s’accommode d’aucune entrave, ce cas est clair, ce cas est net.
 
Dès lors, est-il question de peur, est-il question de ventre, ou question de nombril.
Nous prétendons que le Flou a trop longtemps duré et nous a trop coûté.
L’Astronaute a besoin du cordon qui le relie au vaisseau spatial,
En revanche, le nouveau né a besoin pour vivre de couper le cordon ombilical.
Où est la peur dans tout cela ? Que vient y chercher le ventre en tout cas.
Deux positions nous semblent Propres et Nobles, le reste est du Fatras.
Ou on est Français, dès lors quel est ce nouveau Ministère et pour quoi faire.
Ou on ne l’est pas et dès lors, un PASSEPORT FRANÇAIS JUSTE POUR JOUER AU FRANÇAIS ?
Une Cassure est une Cassure, elle doit être franche comme celle du Cristal.
Un amalgame c’est autre chose, un autre chose qui ne peut rien produire de bon.
 
Eric E.G. NOGARD
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:33
INDISCRÉTIONS
Elie
Le 7 décembre, le LKP pourrait reprendre ses activités pédestres. C'est vrai qu'à ce moment-là on aura digéré les annonces de Nicolas Sarkozy faites hier depuis l'Elysée, réponses aux aspirations des Guadeloupéens issues des états généraux. Ainsi que les réponses données par Marie-Luce Penchard (le 14 novembre) à quelques soucis domestiques, comme le prix de l'essence, le RSA/RSTA, etc. Et puis, ce sera la veille de l'anniversaire du véritable départ du mouvement LKP de 2009 : le 8 décembre 2008, il y avait eu des barrages contre le prix des carburants et l'annonce de la mobilisation générale du 20 janvier, annonce alors passée inaperçue !..

Hélène
La chanteuse Hélène Ségara, à l'Atrium, de Fort-de-France, avant-hier, s'adresse à la salle : « Bonsoir Pointe-à-pitre ! » Ouais, t'as raison, Hélène !

Claudel
Lucide, Claudel Delumeau, conseiller municipal (UMP) aux Abymes : « C'est un véritable paradoxe d’accuser l’Etat français de tous les maux alors même que de nombreuses compétences (transport, économie, agriculture, pèche, tourisme, social…) relèvent de nos collectivités locales. » Oui, mais c'est plus facile, en espérant que notre bon peuple ne s'apercevra pas de la supercherie ! Cependant, il semble bien que si...

Nicolas
Nicolas Deldo, président du Modem Guadeloupe : « Sans prise de conscience de l’ensemble de la population, sans action du plus grand nombre d’entre nous pour redresser la barre, nous sommes comme assis, les yeux  fermés, dans un train à grande vitesse roulant à notre insu vers un mur qui sera notre fin. L’individualisme, le manque de communication, le manque de solidarité, le manque de réflexion, le manque de responsabilité individuelle, doivent-ils nous conduire à une fin ou à un régime que nous ne souhaitons pas ? » Quel programme !

Nicole et Michelle
Nicole Réache et Michelle Gargar publient, début décembre, La Gazette du costume créole au fil tissé des modes et de l'Histoire. Ceux qui ont eu le bonheur de tenir cet ouvrage entre leurs mains ont dit qu'il s'agit d'un ouvrage qui fera date ! Attendons sa diffusion grand public.

Daniel
Fort, très fort Daniel Marsin, ancien maire des Abymes. Il ne se mêle pas d'expédier des jeunes loups dans les pattes de son nouveau copain, Eric Jalton, à la cantonale partielle d'Abymes 1 mais il y a quand même deux de ses protégés qui se présentent... L'art d'e... les mouches ?
Victorin, Jacques, Rémy
Jeudi, les présidents du conseil régional, Victorin Lurel, du conseil général, Jacques Gillot, le président de l'association des maires, René Noël, recevront à la Région les maires de Guadeloupe pour une réunion avec François Langlois, délégué général de l'Association des régions de France, pour parler de la suppression de la taxe professionnelle. Combien viendront ?..

Eric
Eric Raoult, secrétaire national en charge de l'Outre-mer, à l'UMP, a dit du discours de Nicolas Sarkozy, prononcé vendredi à l'issue du Comité interministériel de l'Outre-mer, qu'il « apportait une lumière à l'Outre-mer. » Bigre, limé limiè !

Marie-Luce
Ministre de l'Outre-mer ! Marie-Luce Penchard, ministre délégué à l'outre-mer puisqu'il semble que Brice Hortefeux soit toujours ministre de l'Intérieur, ministre de l'Outre-mer, pourra assister au conseil des ministres du mercredi, quel que soit le sujet débattu et non pour ce qui relève seulement de l'Outre-mer.

Alfred
C'est vers Alfred Marie-Jeanne, président de la Région Martinique que s'est ostensiblement tourné Nicolas Sarkozy, vendredi, lors de son discours fondateur d'une nouvelle politique outre-mer quand il a dit : « La question posée (lors du référendum de janvier) est bien celle du juste degré d'autonomie de la Martinique et de la Guyane dans la République. Et non celle de l'indépendance. Ces deux territoires sont des terres de France et le resteront. »

Jacques
Jacques Gillot, sénateur, président du conseil général, a écouté le discours de M. Sarkozy. Qu'en a-t-il retiré ? Il regrette qu'on ai apporté aucune réponse forte sur des sujets fondamentaux où l’engagement de l’Etat est particulièrement,  « dont une vraie réforme du mode de fixation des prix des carburants, un plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes de moins de 25 ans, l’application anticipée du RSA, une réforme des finances des collectivités locales et un plan de rattrapage des équipements structurants... » Mais, il en veut des choses, le Dr Gillot ! Agoulou !
André-Jean VIDAL
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 23:22
INDISCRÉTIONS
Jeanny
Dimanche, c'est le congrès du Gusr (Guadeloupe unie, socialisme et réalités), du président Guy Losbar, à Petit-Bourg. L'occasion, peut-être, pour la députée et maire de Deshaies, Jeanny Marc, d'annoncer qu'elle va conduire une liste aux Régionales. C'est que ça lui démange tellement d'y aller !.. Mais, cela aura l'intérêt de clarifier le débat et de mettre fin aux fausses déclarations d'amitié dont certains se sont faits les champions !

Claudel
Lucide, Claudel Delumeau, conseiller municipal (UMP) aux Abymes : « C'est un véritable paradoxe d’accuser l’Etat français de tous les maux alors même que de nombreuses compétences (transport, économie, agriculture, pèche, tourisme, social…) relèvent de nos collectivités locales. » Oui, mais c'est plus facile, en espérant que notre bon peuple ne s'apercevra pas de la supercherie ! Cependant, il semble bien que si...

Nicolas
Nicolas Deldo, président du Modem Guadeloupe : « Sans prise de conscience de l’ensemble de la population, sans action du plus grand nombre d’entre nous pour redresser la barre, nous sommes comme assis, les yeux  fermés, dans un train à grande vitesse roulant à notre insu vers un mur qui sera notre fin. L’individualisme, le manque de communication, le manque de solidarité, le manque de réflexion, le manque de responsabilité individuelle, doivent-ils nous conduire à une fin ou à un régime que nous ne souhaitons pas ? » Quel programme !

Nicole et Michelle
Nicole Réache et Michelle Gargar publient, début décembre, La Gazette du costume créole au fil tissé des modes et de l'Histoire. Ceux qui ont eu le bonheur de tenir cet ouvrage entre leurs mains ont dit qu'il s'agit d'un ouvrage qui fera date ! Attendons sa diffusion grand public.

Daniel
Fort, très fort Daniel Marsin, ancien maire des Abymes. Il ne se mêle pas d'expédier des jeunes loups dans les pattes de son nouveau copain, Eric Jalton, à la cantonale partielle d'Abymes 1 mais il y a quand même deux de ses protégés qui se présentent... L'art d'e... les mouches ?

Elie
Le 7 décembre, le LKP pourrait reprendre ses activités pédestres. C'est vrai qu'à ce moment-là on aura digéré les annonces de Nicolas Sarkozy faites hier depuis l'Elysée, réponses aux aspirations des Guadeloupéens issues des états généraux. Ainsi que les réponses données par Marie-Luce Penchard (le 14 novembre) à quelques soucis domestiques, comme le prix de l'essence, le RSA/RSTA, etc. Et puis, ce sera la veille de l'anniversaire du véritable départ du mouvement LKP de 2009 : le 8 décembre 2008, il y avait eu des barrages contre le prix des carburants et l'annonce de la mobilisation générale du 20 janvier, annonce alors passée inaperçue !..

Hélène
La chanteuse Hélène Ségara, à l'Atrium, de Fort-de-France, avant-hier, s'adresse à la salle : « Bonsoir Pointe-à-pitre ! » Ouais, t'as raison, Hélène !
André-Jean VIDAL
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 22:15
Jacques Gillot réserve un accueil mitigé aux mesures annoncées

Le Président du Conseil général a réservé un accueil mitigé aux mesures annoncées par le Président de la République à l’issue du premier conseil interministériel consacré à l’outremer.

Selon Jacques Gillot, Nicolas Sarkozy a affiché une volonté de réformer en profondeur les relations entre l’outremer et la France Métropolitaine, même si le président de la république est demeuré prudent en affirmant que ce CIOM constituait une première étape.

L’exécutif départemental a pris acte de certaines pistes intéressantes mais a regretté qu’elles ne soient adossées à aucun chiffrage précis, aucune inscription budgétaire sanctuarisée, ce qui est particulièrement préoccupant lorsqu’on sait que la loi de finances pour 2010, déjà en débat devant le parlement, ne tient pas compte de ces mesures.

Jacques Gillot regrette en revanche très vivement que le Président Sarkozy n’ai apporté aucune réponse forte sur des sujets fondamentaux où l’engagement de l’Etat est particulièrement attendu à l’instar d’une vraie réforme du mode de fixation des prix des carburants, d’un plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes de moins de 25 ans, de l’application anticipée du RSA, des finances des collectivités locales et du plan de rattrapage des équipements structurants.
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