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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 23:28
ELECTIONS CANTONALES PARTIELLES DES  ABYMES 1

Les électeurs du premier canton des Abymes seront invités à participer à une élection cantonale partielle dimanche 22 novembre et en cas de second tour, le dimanche 29 novembre.
Les déclarations de candidature sont reçues au Bureau des élections de la Préfecture, à Basse-Terre, jusqu'au jeudi 5 novembre à 18 heures.
Seuls, les électeurs inscrits sur les listes électorales arrêtées au 28 février 2009 seront admis à participer au vote.
La campagne électorale sera ouverte le lundi 9 novembre 2009 à   zéro heure et close le samedi 21 novembre 2009 à 24 heures pour le premier tour.

1

Madame Chantal LERUS

Monsieur Patrick SELLIN (suppléant)

2

Monsieur Guy BARBEU

Madame Lydia FANHAN épouse LAURIETTE (suppléante)

3

Monsieur Gilbert FAROUIL

Madame Simone LAVENTURE (suppléante)

4

Madame Laisely EDON PARAT

Monsieur Jean-Luc EPAMINONDAS (suppléant)

5

Monsieur Sully TACITE

Madame Fabienne FRANCILLONNE (suppléante)

6

Monsieur Alix NABAJOTH

Madame Margot ONESTAS née ROSEAU (suppléant)

Le tirage au sort pour déterminer les emplacements d'affichage se déroulera ce vendredi 6 à 10 heures, salle Schœlcher.
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 22:33
Remise à Jean-Louis BORLOO du 3e rapport de l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique

Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, a reçu aujourd’hui Paul VERGES, président de l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC), qui lui a remis officiellement à cette occasion le rapport 2009 de l’ONERC.

Le rapport 2009 a pour objet l’évaluation des coûts des impacts du changement climatique et la recherche de pistes d’adaptation pour la France métropolitaine aux horizons 2030, 2050 et 2100.

L’ONERC a mobilisé un groupe d’expertise pluridisciplinaire regroupant des acteurs publics comme privés afin d’examiner en détail dix secteurs-clés : risques naturels, ressource en eau, biodiversité, santé, infrastructures routières, agriculture, forêt, énergie, tourisme et territoires.

L’évaluation réalisée indique que les coûts annuels liés aux changements climatiques pourraient atteindre plusieurs milliards d’euros par an si aucune mesure d’adaptation ne venait à être prise.

Plusieurs pistes d’adaptation ont été identifiées et permettraient de limiter les impacts négatifs du changement climatique. La plupart des mesures d’adaptation sont toutefois largement dépendantes des caractéristiques territoriales et devront donc être examinées au cas par cas au niveau local.

Un plan national d’adaptation au changement climatique, conformément aux dispositions de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, sera élaboré au plus tard en 2011. Ce troisième rapport de l’ONERC alimentera la concertation préparatoire à ce plan, qui sera engagée dès la fin 2009.

Jean-Louis BORLOO a déclaré : « Ce 3ème rapport de l’ONERC, qui constitue un travail considérable, montre que la France ne sera pas épargnée non plus par le changement climatique. Il nous faut donc redoubler d’efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui passe par la conclusion d’un accord international à Copenhague et par la mise en œuvre du Grenelle Environnement sur notre territoire. Mais il nous faut aussi bâtir une stratégie de long terme qui seule permettra l’adaptation de notre société au changement climatique, par une action en profondeur dans des secteurs où les décisions d’aujourd’hui engagent fortement l’avenir : transports, bâtiments, aménagement, énergie, sylviculture, agriculture... Tel est l’objectif du « plan national d’adaptation » dont l’élaboration débutera dans les prochaines semaines ».

Le rapport est consultable à l’adresse suivante : www.developpement-durable.gouv.fr

Télécharger le communiqué (format PDF - 125 ko)
Télécharger le rapport de l’ONERC (format PDF - 2.6 Mo)
Télécharger la synthèse du rapport (format PDF - 43.3 ko)

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 21:15
ELECTIONS CANTONALES PARTIELLES DES  ABYMES 1

Les électeurs du premier canton des Abymes seront invités à participer à une élection cantonale partielle dimanche 22 novembre et en cas de second tour, le dimanche 29 novembre.
Les déclarations de candidature sont reçues au Bureau des élections de la Préfecture, à Basse-Terre, jusqu'au jeudi 5 novembre à 18 heures.
Seuls, les électeurs inscrits sur les listes électorales arrêtées au 28 février 2009 seront admis à participer au vote.
La campagne électorale sera ouverte le lundi 9 novembre 2009 à   zéro heure et close le samedi 21 novembre 2009 à 24 heures pour le premier tour.

Liste des candidats à 16 heures

1- Mme Chantal LERUS
2- M. Guy BARBEU
3- M. Gilbert FAROUIL
4- Mme Laisely EDON PARAT
5- M. Sully TACITE
6- M. Alix NABAJOTH

Dernier message après la clôture à 18 heures.

Le tirage au sort pour déterminer les emplacements d'affichage se déroulera vendredi 6 à 10 heures, salle Schœlcher.









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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:29
EDITION SPECIALE
France Ô / RFO



Vendredi 6 novembre, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, interviendra devant les élus ultra-marins invités à l'Elysée. Cette intervention sera prononcée à l’issue du premier conseil interministériel de l’Outre-mer.

Le réseau RFO propose un dispositif d’antenne spécial sur les Télé Pays, Radio Pays, Tempo et Internet.

En direct sur :
- Télé Pays (Saint-Pierre et Miquelon, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Wallis et Futuna et Polynésie)
- Tempo à la Réunion
- Sur l’ensemble des Radios Pays en Outre-mer

De 16.55 à 18.00 (heure de Paris) : Discours du Président de la République
Le discours de Nicolas Sarkozy sur les mesures en faveur de l’Outre-mer sera proposé dans le cadre d’une programmation spéciale, présentée par Elyas Akhoun. En duplex depuis la cour de l’Elysée, Sulliman Banian et Jean Jacques Seymour interviendront tout au long de la soirée.

De 19.00 à 19.30 (heure de Paris) : Edition spéciale d’Infos Soir
A 19.00, une édition spéciale du journal Infos Soir, présentée par Nadia Lacroix et Elyas  Akhoun, reviendra sur les annonces faites par le Président. Les journalistes de la rédaction feront un rappel sur l’historique du conflit et sur les moments forts du conseil interministériel du matin. Des duplex avec La Réunion et la Guadeloupe (où Elie Domota sera invité à s’exprimer), permettront de recueillir les premières réactions en Outre-mer. Enfin, la journaliste Nathalie Nouzières proposera une analyse à chaud des mesures annoncées.

De 19.30 à 20.30 (heure de Paris) : Le  débat
Autour d’invités (journalistes, politologues etc.), Elyas Akhoun animera un débat. Celui-ci sera ponctué de réactions de personnalités politiques recueillies par Sulliman Banian, en direct de l’Elysée. 


En différé :
En ouverture d’antenne, à 6h00, le samedi 7 novembre sur Tempo en Nouvelle-Calédonie
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 15:10
INDISCRÉTIONS
Victorin
Lors de la réunion organisée par la section socialiste de Basse-Terre vendredi au CGOS autour de Victorin Lurel, tête de liste du Parti socialiste pour les élections régionales de mars 2010, il y avait environ 400 personnes. Jules Otto, premier secrétaire de la fédération, Joël Lobeau, secrétaire de la section socialiste de Basse-Terre, ainsi que des élus régionaux étaient venus soutenir le président de Région qui ne perd pas de temps.

Claudel
On s'interroge, dans les rangs du conseil municipal, sur la politique menée par Eric Jalton aux Abymes. Claudel Delumeau, conseiller municipal d'opposition, se veut constructif : « J’ai le sentiment que M. Jalton a la volonté de bien faire. Cependant pour l’instant sa politique manque de lisiblilité. Les Abymiens restent sur leur faim car le changement annoncé n’est pas encore visible sur le terrain. Sa vision du développement économique de la plus grande ville de la Guadeloupe est floue. Il doit travailler sur l’identité, sur la personnalité de cette ville. » Sympa, non ?

Béatrice
Béatrice Coman publie Les Caraïbes (Editions Velours). Un avant goût sur http://lescaraibes.free.fr/. « Les Caraibes fredonne la Caraïbe, l'amour, la nature, la femme. Il offre au lecteur un voyage à travers divers horizons, laissant transparaître les pensées de l'auteur qui représentent un métissage entre la douceur de la Guadeloupe, son île, son regard sur la société et au milieu de tout cela l'amour dans lequel chacun se reconnaîtra d'où qu'il vienne... »

Dominique
Dominique Vautrin, ancien de Skyrock, patron de l'Eden Palm, à Sainte-Anne, produit une nouvelle revue. La sortie, c'est le 20 novembre.

Dany
Le prix Médicis 2009 du roman a été attribué hier au Canadien d'origine haïtienne Dany Laferrière, écrivain de l'exil et de l'espace nord-américain, pour « L'énigme du retour » (Grasset). Ami de la Guadeloupe, souvent présent dans nos eaux, il est l'auteur du fameux « Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer »...

Astérix
Le deuxième Astérix en créole antillais ! après  sortira, chez Caraibéditions, fin décembre 2009. Son titre La Zizanni ! La Zizanie est le quinzième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois, de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin). C'est la bande dessinée française qui a connu le plus de succès, avec 325 millions d'albums vendus dans le monde en 50 ans. Caraibéditions a fait paraître, l'an dernier, avec succès, Grand Fossé, rebaptisé Gran Kannal La en créole.
André-Jean VIDAL
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 22:59
TRIBUNE LIBRE
LA LEZARDE DES ILLUSIONS
Par Dominique DOMIQUIN


Nous répétons beaucoup, comme une incantation, que nous vivons un moment historique. Il l’est certes, à bien des égards, et pas forcément ceux qui nous arrangent. Mais quelle en sera la portée ? La prudence, sinon la modestie nous imposent au moins d’attendre que l’Histoire en décide. Avec la mondialisation –nouvel ordre qui n’a cure des Nations ni des Etats– la cupidité n’a plus de limites ni de couleur. (En a-t-elle d’ailleurs jamais eu ?) Voici venir le temps où l’énergie est l’Enjeu. Où la télécommunication fait puissance. Où le multimédia provoque l’accélération fulgurante des séquences historiques. À l’échelle planétaire, les certitudes se succèdent, mutent et se nécrosent en un clin d’œil.

En attendant Zorro, Shaft ou Robin des Bois, le guadeloupéen n’est plus que le jouet de la vitesse du monde. Sa seule catharsis consiste, entre deux grèves, à consommer sans entraves et/ou à glisser son bulletin dans l’urne. Voter demeure l’ultime et symbolique manifestation de son incurable impuissance ou de son impuissante incurie… L’Etat jacobin fauché lâche du lest, colmatant une brèche ça et là : « C’est la crise, ma bonne dame, vous comprenez ? »  Mort, le rêve du retour des trente glorieuses. Seule l’urgence persiste.

Partout, les paradigmes valsent. Même notre île n’échappe plus à la gigantesque mécanique Globale. Dans ce toboggan vertigineux, chacun tente de se raccrocher à son ennemi intime, à une idéologie, à un dogme, à des valeurs. Sous les coups de boutoir du Monde, les solives familières du psychisme de bitasyon cèdent sans crier gare ; Tout est à redéfinir en sachant qu’il n’existe aucune garantie capable de couvrir nos risques. Mais il nous faut pourtant choisir… Alors peut-être est-ce l’occasion de faire le grand ménage. De massacrer nos préjugés à la tronçonneuse. De dynamiter férocement nos clichés. De décapiter sans pitié nos fantasmes.

Etrangement, tout se passe comme si la Guadeloupe et la France rechignaient à saisir cette chance. Il suffit d’observer comme chacun y va de son masko ou de son petit air de flûte. Les uns, affectant un ton rebelle, tiennent un discours archi convenu du genre : « Tous les Noirs ils sont beaux, tous les Noirs ils sont gentils ! Tous les Blancs ils sont méchants… » Et ça nous fait tellement plaisir ! Les autres, rajustant leurs écharpes, feignent de maugréer : « Tout ça relève de la responsabilité de l’Etat… » Et ça nous dédouane bien confortablement. Un troisième, entre deux avions, nous susurre mielleusement : « Ah ! Césaire, quel poète ! Sans vouloir vous influencer, je vous conseillerai d’opter pour le 74… » Et ça nous rend perplexes...

Peut-être est-il temps pour nous d’Exister là où l’on ne nous attend pas.

Peut être est-il temps de ne plus croire que la mondialisation n’est pas notre affaire, car telle le nuage de Tchernobyl, elle se serait arrêtée aux frontières de l’Hexagone.

Peut être est-il temps de savoir que l’argent et la richesse ne se créent par génération spontanée. Que nous avons aussi besoin de bourgeois, de chefs exigeants et de riches investisseurs. Ex nihilo, nihil…

Peut être est-il temps d’arrêter le bon vieux : « Nou ka soufè ! Wooooy, nou ka soufè ! » (Toutes couleurs de peau et classes socio-économiques confondues).

Peut-être est-il temps de ne plus gérer nos conflits avec l’Etat comme si nous étions un pays indépendant ou une nation colonisée exigeant de l’occupant toujours plus d’assistanat, plus de fonctionnaires, plus de règles à marronner.

Peut-être est-il temps de moins se comparer aux States, au Venezuela, à Trinidad, à Cuba (ou à Taiwan pour les plus raisonnables d’entre nous).

Peut-être est-il temps de troquer nos moniteurs monochromes pour des écrans en couleurs. D’oublier que nous sommes équipés génétiquement d’un détecteur de géreurs, de commandeurs et autres nègres-à-blancs.

Peut-être est-il temps d’abandonner la nostalgie de la chicote et du régime de Vichy (Tan Sorin, Tan Wobè… Sa té bel ! Nou té byen, papa !) De sortir du discours : « Nous ne devons rien à ce carriériste de Victor Schoelcher ! Nous nous sommes libérés tous seuls... » De ne plus s’imaginer que Louis Delgrès était séparatiste.

Peut-être est il temps de confier à des Noirs des postes de hauts responsables avec la compétence, la qualification et la rigueur comme seuls critères de sélection.

Peut être est-il temps de penser (panser ?) notre histoire plutôt que la ressentir.

Peut être est-il temps que nous souffrions qu’on apporte la contradiction à nos propos contradictoires. D’admettre qu’au pied du mur, le mot « indépendance » nous flanque la grande diarrhée. Mon grand-père nationaliste le savait déjà.

Peut-être est-il temps de sortir du Déni. D’assumer enfin que nous sommes français dans les faits et dans les choix mais qu’il ne s’agit pas pour autant d’une situation figée. Car toute la Caraïbe est au courant, sauf nous…

Peut-être est-il temps de voir que la vie est un chemin dangereux avec, au bout, la mort comme seule certitude.

Peut-être est-il temps pour nous autres, artistes, de ne plus nous exiger « bêcheurs d’une unique race » et qu’enfin « nos pieds s’arc-boutent pour une remontée fantastique » non plus seulement des Nègres mais de tous les fils et filles de Guadeloupe. Car la ré-Humanité sera toujours à ce prix.

Peut-être est-il temps de se dire que Césaire, Fanon, Rupaire, Walcott, Condé, Schwartz-Bart, Frankétienne et Glissant sont les sages-femmes gigantesques d’un accouchement au forceps qui vient juste de commencer. Mais que bien qu’ils aient rescapé, nourri, relié ce qui paraissait irrémédiablement englouti, nous ne saurions regarder leurs œuvres qu’en tant que commencement, balises, jalons ou étapes. Jamais comme des Bibles ou un Terminus. Ne crions pas « Voici ! » tant qu’il nous reste à admettre que nous avons le droit de n’être que des Hommes.

Peut-être est-il temps de connaître notre EQUI-LIBRE.

Ne nous déplaise, nous sommes tous comptables de cette année 2009. Il nous faut désormais l’assumer comme des grands et boire la dame-jeanne jusqu'à la lie. Quand j’entends les uns et les autres se balancer des noms d’oiseaux, je me dis : « OK, tou sa byen bel… Mais qu’est ce qu’on fait maintenant ? Tout de suite ? Pour notre jeunesse ? » Car là est selon moi notre plus grand ratage, notre avortement gargantuesque, la bombe à neutrons qui va très rapidement nous exploser au visage. Plus de 1000 jeunes quittant chaque année le système scolaire sans diplômes ni qualifications ; quel festin pour les trafiquants de tous bords ! Quelle manne pour les populistes de tous poils ! Quel régal pour les marchands de verroterie mondialisée ! Quelle aubaine pour les gourous en toc !

Comment expliquer à un ado dont les parents ont toujours vécu entre minima sociaux et jobs au noir qu’il est vital de bosser dur, même en sachant qu’on ne deviendra jamais un riche « pagna » ? Que le plus important dans la vie n’est ni le dernier kit NO2 avec ROM sport ni l’ultime processeur sextuple cœur d’Apple ? Que Second Life ou GTA n’ont rien de la vie réelle ? Que les clients Torrent ou les dernières Nike ne feront jamais de lui un Homme ? Que l’american way of life, fut-il « Black », n’est qu’une chimère ? Qu’élever un gosse est aussi crevant que gérer une S.A.R.L. ? Que Bob Marley était d’abord un monstre de rigueur et de travail dont le génie ne devait rien au cannabis ? Que mater son écran télé, ordi ou cellulaire, c’est toujours regarder le fruit du labeur d’un autre ? Comment leur faire sentir que leurs progrès et leurs échecs nous touchent ? A la maison comme à l’école, les doter d’outils indispensables au traitement des messages contradictoires qui les assaillent ? L’éducation. Encore l’éducation. Toujours l’éducation...

Si les indépendantistes ont de vraies idées, soyons preneurs ! Si les légitimistes ont de vraies solutions, soyons preneurs ! Mais, l’exemple venant d’en haut, gardons à l’esprit que notre jeunesse nous observe et qu’elle n’est pas dupe. Elle voit clairement que nous sommes tout sauf des adultes « sans combines ».

Nous avons (et je pèse mes mots) la prétention d’être un peuple plutôt qu’une « simple » population. Encore faudrait-il, pour que ce soit exact, que nous sachions qu’une dynamique collective est bien plus qu’une somme de revendications personnelles ou catégorielles. Sauf à nous voiler la face, il faut admettre que nous faisons depuis bientôt un an la démonstration magistrale de notre refus de vivre ensemble et de parler d’une seule voix après confrontation d’idées. Se pourrait-il que nous attendions de l’Etat, ou de cette pseudo France intemporelle et mythique qu’ils nous accordent, nous imposent, ou pire, nous achètent notre propre paix sociale à coups d’euros ou de baguette magique ?

Comment peut-on s’imaginer être un Peuple (a fortiori une Nation) lorsque l’on peine déjà à vouloir exister en tant que société ? En tant que communauté ? Notre hiérarchie sociale historiquement basée sur des critères « de classe et de race » ne freine pourtant en rien nos foisonnantes et rocambolesques histoires de fesses (Les âmes dénuées de fesses liront « d’amour »).

En la matière et anba fèy, nous ne regardons ni grade, ni qualité, ni couleur, ni idéologie, ni confession. Nou ka fouté adan san manman ni papa ! C’est le cas de le dire... Il en va de même pour cette pwofitasyon à tous les étages et au moindre échelon. Menm biten, menm bagay pour cette culture du passe-droit. Elles sont, avouons-le, un vice encouragé par l’Etat comme par nous-mêmes. Suivez mon regard. Et qu’on ne me dise pas qu’en dehors du kokolo et des petits arrangements entre amis, nous sommes incapables de faire bouger les lignes au bénéfice du plus grand nombre.

Nous sommes 480 000 sur une petite île exposée aux cataclysmes sismiques et climatiques, dont la population n’ira pas diminuant. Nous disposons de 1 780 km² pour caser le logement, l’Education, le commerce, l’industrie, l’agriculture, les établissements médicaux, l’administration, le parc naturel, les infrastructures sportives, l’hôtellerie, les zones de production d’énergie renouvelable, etc. Le tout en restant véyatif à ne pas dégrader plus avant notre santé et notre environnement. Tout ceci a un coût. (Eh oui ! toujours cette maudite Réalité !) Les enjeux sont donc colossaux et nous n’avons que trop éludé notre devoir de lucidité et de discernement. Face à la quadrature du cercle, le moment est venu d’être futés. D’être affûtés. D’être pointus. D’avoir l’ouïe fine et le regard perçant. Car nous allons devoir nous battre et morfler tous ensemble. Mais peut-être avons-nous, en fin de compte, besoin d’adversité pour faire peuple ? Quitte à la créer nous-mêmes ? Ouais… en fait, sé dwèt èt sa…

Si ma croyance est qu’Elie Domota n’est qu’un mythomane, alors je ne paie pas mes factures en Guadeloupe.

Si ma croyance est que Victorin Lurel n’est qu’un « incompédant » n’ayant plus voix au chapitre, alors je méprise objectivement la démocratie et je table sur la profonde bêtise des guadeloupéens.

Si ma croyance est que Marie-Luce Penchard n’est qu’un des multiples avatars de Magloire Pélage (qui décidément à bon dos), alors je cède à mes pulsions d’autodestruction et j’admets ma propre peur du grand sorcier Blanc.

Si ma croyance est que Christian Viviès, Maryse Mayéko et Willy Angèle ne sont qu’une bande de soukouyan mandatée par des goules béké assoiffées de sang noir, alors je me trompe pathétiquement d’époque et de cible.

Si ma croyance est qu’Ernest Pépin n’est qu’un vieux cabotin moraliste connaissant mal son peuple, alors je dois d’urgence (ré) apprendre à lire.

Si ma croyance est que Jacky Dahomay n’a rien à nous enseigner, alors je commets la même erreur que ceux qui ont laissé pourrir Vélo pour ensuite l’encenser et s’en servir comme d’un emblème.

Si ma croyance est que Dominique Coco n’est qu’un petit saltimbanque fielleux au cerveau embrumé par la ganja, alors je souffre de surdité aiguë.

Si ma croyance est qu’Ary Encelade n’est qu’un idolâtre du Veau d’Or, traître à sa « race », alors j’avoue implicitement que la réussite des miens me dérange en tant que révélateur de mes propres limites.

Si ma croyance est qu’Alain Lesueur n’est qu’un larbin aliéné de l’énarchie assimilatrice, alors j’ampute la Guadeloupe des techniciens trop réalistes.

Si ma croyance est qu’Errol Nuissier n’est qu’un cuistre usurpateur à la solde de Kolonyalis Fwansé, alors j’ignore l’essence même du concept de Révolution.

Car tous ces gens que j’érige en archétypes, malgré leurs imperfections, leur occasionnelle mauvaise foi, leurs difficultés à s’affranchir du dogme, leurs approximations, leurs contradictions, leur ambivalence, leurs ambiguïtés, leurs errements, bref, leur Humanité, sont autant de parts de moi-même. Je les revendique MIENS et ne suis pas encore malade au point de m’auto dégueuler dessus. Ce que je veux m’efforcer de retenir, c’est leur capacité d’engagement, de combat et d’endurance. Car leur intelligence, leur expérience (et celles de bien d’autres) sont cruciales pour l’avenir de la Guadeloupe.

Elles possèdent individuellement des détails dont nous avons grand besoin pour affiner notre vision d’ensemble. Des clés qui nous permettront d’ouvrir les portes en finesse plutôt que de nous évertuer à défoncer des remparts à la petite cuiller. Puisque le moment semble venu pour nous d’innover, attendons d’eux tous, ou mieux : exigeons qu’ils aient chacun le courage de nous dire « Non, je n’ai pas la science infuse et aucune de nos problématiques ne peut se régler en un bat zyé. Oui, j’ai pu commettre des erreurs, mais en réalité rien n’est simple et j’ai cruellement besoin des autres pour m’aider à faire le tri et trouver des solutions pérennes à nos problèmes de fond ».

Dans ma jeunesse, j’aimais ce slogan de l’UPLG qu’on lisait partout sur les murs : « Asé pléré ! Annou Lité ! » Et si, pour une fois, nous l’appliquions vraiment ? A commencer par nos nationalistes ? Et si nous entendions enfin le verbe Lyanné comme « s’Unir » plutôt que comme « serpenter », « se contorsionner » ou « louvoyer » ? Et si nous profitions de ce fugace instant, de cette fenêtre où se lézardent toutes nos précieuses illusions pour tracer enfin un plan viable en toute lucidité ? Contrairement à nos cousins martiniquais et guyanais, nous disposons d’un sursis pour élaborer ne serait-ce que l’embryon d’un projet crédible. Au terme de notre réflexion, nous devrons nous prononcer sur le changement de statut (quo ?) permettant de gérer au mieux les affaires locales. Après avoir « snobesquivé » (moi le premier) les Etats Généraux, aurons-nous le courage, la décence de rentabiliser cet ultime délai ? A moins que nous ne souhaitions secrètement que Sarkozy le fasse pour nous ?

Notre île n’a jamais eu besoin des hommes ni de leurs vaines querelles pour exister. Les pacifiques Arawaks ne sont, hélas, plus là pour en témoigner. Pour un esprit sensé, il ne fait aucun doute que le microscopique bout de terre qui nous héberge se porterait beaucoup mieux sans nous tous. Si perdure notre entêtement de sourds-aveugles aux parcelles de clairvoyance que détient chaque femme, vyé ko ou enfant, employé, patron, élu, citoyen, blan péyi, asiatique ou zendyen, alors nous ne méritons pas la Guadeloupe. Et croyez-le, mes Frères, l’Histoire n’épiloguera guère sur notre glorieux épisode autoproclamé.

Dominique DOMIQUIN
Goyave, le 01/11/2009
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:50
Marie Ndiaye, prix Goncourt

Marie NDiaye, écrivain français de père sénégalais et lauréate du prestigieux prix littéraire français Goncourt, a expliqué lundi qu'elle se sentait désormais "suffisamment mûre pour approcher l'Afrique", un continent qu'elle connaît "très mal".
"C'est la première fois, effectivement, que je me sens suffisamment mûre pour approcher l'Afrique que je connais finalement très mal et très peu puisque je n'y suis allée jusqu'à présent que deux ou trois semaines", a-t-elle indiqué sur Radio France Internationale (RFI), très écoutée sur le continent africain.
"Avant, je ne me sentais pas les épaules pour aborder ce sujet ou en tout cas ce lieu-là. Maintenant, je me sens plus capable de le faire", a-t-elle ajouté.
Née en 1967 à Pithiviers, dans le centre de la France, elle a très peu connu son père, qui est revenu au Sénégal alors qu'elle avait trois ans. Elle a été élevée par sa mère, originaire de la plaine de la Beauce (centre) et a grandi dans la banlieue parisienne.
Elle vit actuellement à Berlin.
"Avant, je pense que l'Afrique était présente mais de manière plus obscure et énigmatique. C'est la première fois, là, qu'elle est citée", a ajouté l'auteur de "Trois femmes puissantes", récit de trois destins de femmes sénégalaises, tiraillées entre l'Europe et l'Afrique.
"Est-ce que j'essaye de trouver un lien? Oui, sans doute, en tout cas, j'essaie de comprendre, un peu, ce que c'est que l'Afrique, ce que c'est qu'être Africain, Africaine".
"J'essaie de le comprendre même si je sais que maintenant, d'une certaine façon, il est trop tard, c'est à dire que je n'aurais plus jamais d'enfance africaine, de jeunesse africaine, donc c'est une compréhension qui restera intellectuelle finalement et pas émotive, pas affective ni sensible, mais bon, c'est une façon ... malgré tout".
 
Invers@lis est un blog traitant de l’altérité sur lequel vous trouverez chaque jour, tout au long de l’année, l’actualité au travers de ses faits marquants au quotidien : http://www.inversalis-productions.eu/blog/
Pourquoi les jurés du Goncourt ont voté Marie N'Diaye ?
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2009/11/les-jures-goncourt-sexpriment-sur-leur-choix/
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 20:42
Un complexe de loisirs géant en perspective
Pour tenter de combler la fracture sociale, un entrepreneur de spectacles local, Erik Lequime, propose la création d'un parc de loisirs.


Lors des états généraux, à plusieurs reprises, dans le discours des intervenants des ateliers, les mots fracture sociale ont été prononcés. Rien de nouveau. Pourtant, en Guadeloupe, une constante s'impose aux observateurs : dans cette société, il n'y a pas de réel équilibre familial et les enfants sont ballottés, souvent perturbés, donc en situation potentielle d'échec scolaire.
La priorité dégagée des travaux des états généraux semble être la construction d'infrastructures qui fédèrent parents et enfants. Mais, pour cela, il faut des sous...
« Nous avons une réelle incapacité à utiliser la totalité des crédits européens. Montons un dossier ambitieux, porteur d'emplois. »
Erik Lequime, entrepreneur de spectacles, celui qui a osé monter une patinoire sous les tropiques (à Jarry), s'est passionné pour les états généraux. Il était l'un des animateurs d'ateliers.
A l'issue des cogitations, au moment de la synthèse des travaux, il a proposé son idée. Une idée dont il a le dossier prêt depuis quelques mois déjà mais qu'il estime une réponse au malaise ambiant : l'espace Feedback, un complexe de loisirs, de sports et de cultures.
« Récemment, dit-il, je suis intervenu à la télé pour expliquer mon projet. J'ai tout de suite reçu de chauds encouragements par sms, ceux d'Admiral T. et d'Ipomen Léauva. »

13 000 m2
Son projet ?  Un complexe de loisirs de 13 000 m2 comprenant entre autres, des activités sportives et culturelles, en intérieur comme en extérieur, sur 40 000 m2 dans un parc arboré, situé dans une zone urbaine ouvert de 9 heures à minuit, 7 jours sur 7 et toute l’année.
Une cinquantaine d'activités diverses — une salle de spectacles, un centre de remise en forme-arts martiaux, des jeux, un Laser games, un mur d'escalade, une patinoire, un piano-bar, un bowling, un atelier théâtre et musique, un espace culture-expo, un centre pour rattrapage scolaire. Autour de cette structure, des activités de plein air : un parc d'activités enfants, un parcours sportif, un tennis, un espace beach volley et beach foot, un espace pétanque, un circuit pour voitures téléguidées, une piste cyclable, un skate park, un terrain hand-basket, un théâtre de verdure. Pour animer cela, un personnel,  500 emplois. Le côté écolo n'est pas oublié avec un hectare de panneaux solaires sur la toiture pour assurer une quasi autonomie de l'ensemble.
« C'est le lieu où la famille peut se retrouver : il y a en plus du côté ludique des installations, des médecins, une crèche, une pharmacie, pour parer à tout ce qui préoccupe la famille au sens de la vie quotidienne. »

25% des activités gratuites
Un plus : « 25% des activités sont gratuites : le basket, la piste cyclable, le mur d'escalade, la pétanque, etc. »
« Un complexe de loisirs développant des activités diurnes et nocturnes intéresserait sûrement les touristes des îles voisines qui pourraient plus facilement envisager de venir en Guadeloupe en famille », argumente encore Erik Lequime.
M. Lequime estime à trois ans la durée de construction du complexe, « ce qui est un coup de main pour le secteur du BTP sinistré... ».
Le coût de cette merveille ? « Nous comptons sur 70% d"aides publiques, dont 51% du Feder et 19% des collectivités (Région et département, communes) et de l'Etat.
L'implantation ? « La commune de Baie-Mahault se dit être prête à mettre à notre disposition pour ce projet un terrain », indique Erik Lequime. D'autres collectivités seraient intéressées, par le volet salle de spectacle, comme Saint-Martin (actuellement, la collectivité affiche un déficit de 22 millions d'euros), voire la Martinique... mais là pour le projet entier.


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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 20:40
INDISCRÉTIONS
Astérix
Le deuxième Astérix en créole antillais ! après  sortira, chez Caraibéditions, fin décembre 2009. Son titre La Zizanni ! La Zizanie est le quinzième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois, de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin). C'est la bande dessinée française qui a connu le plus de succès, avec 325 millions d'albums vendus dans le monde en 50 ans. Caraibéditions a fait paraître, l'an dernier, avec succès, Grand Fossé, rebaptisé Gran Kannal La en créole.

Eric
Eric Jalton, député et maire des Abymes, a écrit, le 31 octobre, à Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, pour lui demander de respecter les accords du 4 mars, d'accélérer la mise en place du RSA (renvoyée à janvier 2011) et mettre fin pour les bénéficiaires du RSTA « au dol indirect par l'amputation de leur prime pour l'emploi qui permet à votre gouvernement, écrit-il, de réduire à leur détriment le service du RSTA d'au moins 300 millions d'euros. »

Martial
Martial Arconte sera officiellement directeur régional du Travail en Guadeloupe à compter du 5 janvier. Dans le même temps, il pourra fêter sa légion d'honneur décernée cette année. Deux promotions qui vont bien à ce Guadeloupéen dont le rôle n'a pas été facile tout au long des 44 jours de mobilisation générale LKP et qui a su en toutes occasion, privilégier le dialogue avec les syndicats, calmer le jeu...

Gisèle
« Comme je suis heureuse de revenir au pays ! » C'est Gisèle Pineau qui s'exprime ainsi. La magnifique romancière — La Grande Drive des esprits, Espérance-Macadam, L' Exil selon Julia, Fleur de barbarie, Chair Piment... — revient en Guadeloupe, sans doute pour s'y installer, au calme.

Cicéron
« Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en  faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique. » Qui a dit cela ? Un certain Ciceron, en 55 avant Jésus-Christ !
André-Jean VIDAL
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 20:39
Les séniors et l'emploi
L'amphithéâtre du CWTC de Jarry accueille, de 8 à 17 h 30, à l'initiative d'Opcalia, un colloque Les séniors et l'emploi. Avec un taux d’emploi des seniors de 37% à ce jour (32,5% en Guadeloupe), contre 41% en moyenne européenne, la France se classe au 18ème rang de l’Union Européenne. L’objectif des partenaires sociaux et des pouvoirs publics est de porter ce taux à 50% en 2010. A l’identique des régions métropolitaines et européennes, la Guadeloupe vieillit. Cette situation démographique inédite a de multiples effets. Certains de ces effets concernent directement les
entreprises et les administrations guadeloupéennes, qu’il s’agisse du départ massif en retraite des générations issues du baby boom ou du vieillissement des salariés et demandeurs d’emploi. Il convient donc de maintenir et développer les compétences, entretenir la motivation, gérer les fins de carrières, prévenir l’usure en aménageant les conditions de travail. Le colloque a pour visées de faire le point sur la situation des âges en Guadeloupe et ses effets possibles, d'informer sur les polithiques nationales et régionales quant à l’emploi des seniors et à la gestion des âges, de témoigner des pratiques de gestion des âges dans l’entreprise et des actions mises en œuvre
au bénéfice des seniors.
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