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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 13:14

INDISCRETIONS
Colette
La liste conduite par Colette Koury a été élue à la chambre de commerce et d'industrie territoriale, lundi. Malgré la pugnacité de ses adversaires — qui contestent d'ailleurs le scutin, l'accusent de fraude, etc. Quoi de neuf sous le ciel de Guadeloupe ? Depuis sa première élection, Colette Koury a été accusée d'acheter des voix. Quand Amédée Adelaïde avait été élu, il avait été accusé d'acheter des voix, quand... aussi loin qu'on remonte, la rumeur a toujours accusé l'élu du jour d'avoir acheté ses voix. Et si, tout simplement, il était élu parce que ses adversaires sont... nuls ?

Victorin et Jacques
Ils n'étaient pas d'accord sur le timing. Des élus du Département avaient voté une motion demandant que le congrès des élus se réunissent le 4 janvier (même pas le temps de digérer les agapes du Réveillon !). Le président de Région, Victorin Lurel, apprenant que le président de la République, Nicolas Sarkozy, serait aux Antilles le 6 janvier, a souhaité précipiter les choses. Le président du conseil général, Jacques Gillot ,a fait comme d'habitude, il a suivi l'idée de son camarade et néanmoins ami Toto. Ce sera donc le 28 décembre.

Alain
Le congrès des élus devrait se réunir le 28 décembre... Alain Sorèze, ancien secrétaire fédéral du PS, relève : « Le congrès est annoncé, sous prétexte de vouloir remettre "quelque chose" au président Sarkosy qui sera en Martinique le 6 janvier. Pour la convocation du congrès, il faut une délibération d'une assemblée (peut-être la Région lors de sa séance du 17 décembre) puis une convocation par le président qui doit se faire dix jours francs avant la date de la réunion du congrès ! Mais le congrès ne peut qu'adopter des proprositions transmises aux deux assemblées et au Premier Ministre. Ensuite, les deux assemblées doivent délibérer sur ces propositions reçues du Congrès, après consultation des deux conseils consultatifs, CCEE et CESR ; bien sûr en respectant les délais de convocation à chaque fois... » Quel trouble-fête, cet Alain !

Marie-Luce
Elle ne devait pas venir et puis, sans doute galvanisée par le flop de la mobilisation générale, Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, sera en visite privée incessamment sous peu chez nous. Elle en profitera sûrement pour assister (une fois n'est pas coutume) à la plénière du 17 à la Région ? Mais non ! Elle sera au même moment à la remise de diplômes d'une promotion de l'Essec de son amie Colette Koury, dont elle est la marraine (de la promotion, pas de Colette !).
André-Jean VIDAL

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 13:12

HOTELIERS.JPG


Le 15 décembre 2010, se sont réunis à l’hôtel « La Maison Créole » au Gosier, à l’invitation du GHTG, les organisations hôtelières :
•    AHSM (Association des Hôteliers de Saint Martin) •    ZILÉA (Club des Professionnels du Séjour en Martinique) •    GIHDOM (Groupement des Investisseurs Hôteliers des Départements Outre mer). •    D’autres grands groupes hôteliers d’envergure internationale et cotés en Bourse,
avaient tenu à répondre « présents » à cette invitation de travail et d’échanges.

Cette initiative du GHTG avait pour objectif de réunir des acteurs majeurs de la filière pour
leur permettre de livrer leur appréciation, et de débattre sur la situation hôtelière et
touristique en Outre mer.

Les échanges ont été féconds sur les problématiques communes rencontrées dans les
Antilles, dans l’océan indien et en Polynésie compte tenu de l’expérience acquise par
certains hôteliers.

Après un vaste tour d’horizon, et une confrontation des résultats collectés par chaque participant, un accord unanime s’est dégagé pour :
•    Approuver la position prise en commun par le GIHDOM et le GHTG et transmise par courrier à Monsieur le Préfet de Guadeloupe le 8 décembre courant,
•    Rallier sans réserve la Motion de la Commission Tourisme Interdom transmise par l’intermédiaire de la FEDOM (Fédération des Entreprises de l’Outre mer) à Madame PENCHARD, Ministre de l’Outre mer le 10 décembre courant.
Les participants s’accordent à reconnaître leur situation préoccupante sur bien des points :
•    Coût du travail élevé et temps de travail insuffisant, • Charges lourdes et en augmentations constantes malgré des lois votées pour
tenter de remédier aux problèmes rencontrés. Les circulaires d’application de la LODÉOM tardent beaucoup trop à paraître. Dans le même temps d’autres acteurs au plan local ou régional créent de nouvelles charges de sorte que ce qui devrait conduire à un allégement est immédiatement contrebalancé pour aboutir à un effet réduit, voire pervers.
•    Climat social récurent, déconnecté des réalités économiques des entreprises, qui a déjà conduit en Guadeloupe à la perte de la moitié des chambres d’hôtels et des emplois.
•    Mépris    par    des    acteurs    irresponsables    de    « l’image »    des    destinations,    sans laquelle aucune industrie économique touristique de croissance n’est possible.

Face à ce constat très préoccupant pour les emplois des jeunes générations, les participants, dans un consensus unanime en appellent à un véritable dialogue ouvert et dépassionné, à l’échange entre toutes les parties concernées (État, Région, Socioprofessionnels) pour permettre une renaissance d’un secteur d’intérêt général indispensable à la création de richesses d’exportations et d’emplois à court terme.
Nicolas VION, Président du GHTG et de la Commission Touristique Interdom.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 22:48

INDISCRETIONS
Alain
Alain regardait la télévision hier. Canal 10. Superbe reportage sur la mobilisation spontanée. Une petite troupe, un délégué CGTG en tête, essayait de convaincre les passagers d'un bus assurant la ligne Capseterre-Pointe-à-Pitre, stationné à Bergevin, de venir défiler. Le chauffeur du bus, tout d'abord, a bloqué la portière au nez des syndicalistes — on le voyait derrière la vitre : il faisait non avec la tête en agitant les bras —, avant de laisser entrer quelques manifestants. Ceux-ci se sont adressés aux passagers qui, pour se débarrasser du problème, ont dit qu'ils soutenaient la cause... avant de sortir du bus... et d'aller faire leurs courses en ville !

Jacques
Jacques Gillot, président du conseil général, est intervenu sur les ondes, hier, pour réfuter les arguments donnés par Jean-Marie Nomertin, de la CGTG. « Nous remplissons notre part des accord. Il y a eu des réunions du comité de suivi de ces accords. La dernière s'est tenue avec Marie-Luce Penchard... Mais, si c'est pour se faire insulter... » On est loin de la réaction spontanée de sympathie au CWTC, l'an dernier, au tout début du mouvement social. Depuis M. Gillot n'a pas été épargné par le mépris des syndicats...

Nicolas
Nicolas Sarkozy, président de la République, serait en Guadeloupe ou Martinique, en début d'année, pour souhaiter ses vœux aux Français de l'Outre-mer. L'an dernier, il avait choisi la Réunion. Mais, rien n'est encore stabilisé au niveau des agendas.

Gugusses
Marrant. Hier, sur certaines radios locales, aucun recul face à l'appel à la grève lancé par les syndicats. Gwo ka à tout-va dès les premières heures... On a même entendu dire, à 8 heures, alors que tout était encore calme, que « les travailleurs sont descendus en masse dans la rue à l'appel du LKP... » Sans doute pris de scrupules, un journaliste a précisé, quelques minutes plus tard, que c'était... « le 26 octobre et qu'un appel similaire a été lancé pour aujourd'hui... » N'est-ce pas ce qu'on peut appeler... de la désinformation ?

Gugusse
Un transporteur a expédié, hier, par mail à ses « Chers clients », le message suivant : « Je vous informe qu'un préavis de grève illimité officiel a été déposé en préfecture le 6 décembre avec prise d'effet le 14 décembre 2010. De ce fait les assureurs ne couvent plus le risque de grève pour les expéditions à venir. Les assureurs sont en droit de décliner leur garantie (risque avéré, disparition de la notion d’aléa) concernant la prise en charge de dommages aux marchandises causés par les grévistes; des frais supplémentaires de réexpédition liés à l’impossibilité de décharger les marchandises en Guadeloupe.... » Chat échaudé...
André-Jean VIDAL

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 22:29

Allez, ne soyons pas mauvaise langue. La manif proclamée à grands renforts de screugneugneu, vous allez vois ce que vous allez voir ! n'a pas eu le succès escompté. 4 300 manifestants selon la préfecture, 20 000 selon les manifestants. 3 500 selon les observateurs... loin de ce qu'on a pu voir le 26 octobre : 8 à 10 000 manifestants.

Depuis le 1er janvier, d'ailleurs, on nous promet chaque trois mois que ça va barder... et rien ne vient. Là, on s'apprète à remettre cela ce mardi. Fort du « succès » de la manif d'aujourd'hui.

Sans doute espère-t-on qu'à force, on parviendra à remuer la foule. C'est donc un Diesel que cette foule guadeloupéenne !

Pourtant, cette même foule, quand faut y aller, elle y va, de bon cœur ! Là, elle n'adhère pas. Et pourtant, tout est fait pour qu'elle soit exaspérée : l'essence a pris plus de 20% en un an, l'alimentaire poursuit sa course folle (on a vu des tomates à... 6 euros le kilo !), tout augmente et grossistes et commerçants de la place se gavent... comme s'il n'y avait pas eu 2009 et un coup de semonce violent.

En fait, les Guadeloupéens semblent préférer certaines contingences, certains inconvnients, certaines injustices plutôt que de tenter autre chose.

C'est sans doute qu'ils ne se reconnaissent pas réellement dans des gens qui savent bien qu'ils sont marginaux et ne représentent une force que dans la rue. Cette force qu'ils devraient plutôt, s'ils étaient sûrs de leur combat, transformer en une force des urnes... Certains ont tenté courageusement le coup, il y a quelques années, Thésauros et consorts, avant d'être laminés par le système. Ils n'ont pas su capitaliser leur succès... et vingt ans après, leurs héritiers hésitent encore à se lancer... Eternel recommencement.

Alors, cette année sociale, un flop ? Le très proche avenir dira si la Guadeloupe se réveillera de mauvais poil, prête à partir au combat ou décide qu'elle peut s'accomoder d'un lit mal fait... mais d'un lit bien chaud.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 12:57

Je crois qu'il est inutile de commenter ce mail expédié à ses clients par un transporteur « international » de la place.

 

 

 

 

De : XXXX
Envoyé : lundi 13 décembre 2010 10:36
À : undisclosed-recipients:
Objet : préavis de grève
 
 
Chers clients,
 
Je vous informe qu'un préavis de grève illimité officiel a été déposé en préfecture le 06 décembre avec prise d'effet le 14 décembre 2010.
De ce fait les assureurs ne couvent plus le risque de grève pour les expéditions à venir comme suit :
 
 
"Les assureurs sont en droit de décliner leur garantie (risque avéré, disparition de la notion d’aléa) concernant la prise en charge :
·        de dommages aux marchandises causés par les grévistes,
·        des frais supplémentaires de réexpédition liés à l’impossibilité de décharger les marchandises en Guadeloupe.
 
Les autres garanties de l’assurance Ad Valorem (i.e indemnisation des dommages aux marchandises résultant d’une avarie particulière non liée aux mouvements de grève, prise en charge des frais d’avarie commune…) restent néanmoins en vigueur."
 
 
Conformément à l'article 23 des clauses et conditions de transport, également appelé LIBERTY CLAUSE (cf conditions générales du titre de transport en pièce jointe), le transport est considéré accompli si le conteneur est déchargé dans un port voisin (exemple Fort-de-France) à cause de mouvements sociaux empêchant le déchargement du navire dans des conditions normales au port de destination prévu (Pointe-à-Pitre).
Dans ce cas les frais de réacheminement sont à la charge du destinataire. Ces frais sont habituellement pris en charge à hauteur de 90% par les assurances (clauses 62 et 62bis). Ces clauses sont suspendues lorsque le risque de grève est avéré (préavis officiel déposé en préfecture par exemple). Les assureurs demandent donc aux destinataires de prendre la responsabilité de l'expédition ou d'attendre la fin des mouvements sociaux.
 
 
Nous prendrons contact individuellement avec chacun de vous qui êtes concernés par des départs cette semaine.
 
Restant à votre entière disposition
 
Veuillez agréer, chers clients, l'expression de nos salutations distinguées

 

XXXX

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:52

Communiqué de presse


Le 05 avril 2002, le ministre de l'Industrie s'est prononcé sur la question de l'applicabilité du Statut National des IEG aux salariés des entreprises privé de production électrique dans les Département d'Outre mer. Ce dernier a affirmé que ce Statut s'appliquait à la Centrale Thermique du Moule.
Le 30 octobre 2002, le Conseil d'Etat confirmait cette application. Mais encore à ce jour, certains articles du Statut National ne trouvent toujours pas application dans les centrales du Groupe Sidec Séchilienne.
C'est ainsi que des délégations syndicales des centrales de la Guadeloupe (CTM) et de la Réunion (CTBR et CTG) ont rencontré la Direction Générale du Groupe Séchilienne-Sidec le jeudi 02 décembre dernier à Paris. Cette rencontre visait l'application de l'article 14 § 6 du Statut National.
Cet article prévoit: "Les agents en service dans les territoires d’outre-mer bénéficieront de l’intégralité des indemnités coloniales applicables aux fonctionnaires de l’Etat dans les mêmes territoires."
Pour rappel, Les fonctionnaires de l’état en service dans les DOM, en application de l’Article 3 de la loi n°50-407 du 03 avril 1950 et de divers décrets et arrêtés d’application perçoivent une rémunération majorée, de 40% pour le département de la Guadeloupe.
Cependant c'est une position de refus à appliquer l’article 14 § 6 du Statut National des IEG qui a été signifié aux délégations syndicales. La Direction du Groupe s'est basé sur l’argumentaire suivant:
1) La Guadeloupe n’est pas concernée par cette disposition ; 2)Les agents statutaires du Groupe ne sont pas des
fonctionnaires d’Etat ;
3) L’ensemble des salaires perçus par les agents statutaires du Groupe est cohérent avec l’environnement économique de notre région.
Sur la polémique des salaires jugée inopportune face à une demande d'application de dispositions légales. Nous tenons toutefois à rappeler qu'une comparaison ne peut s'opérer qu'à références égales. La CTM a généré plus de 9,5 millions d'euros de bénéfice net en 2008 avec un effectif moyen de 50 salariés. Soit un ratio de 190 000 euros par salarié. Et il est à souligner que seuls les salaires des techniciens de la CTM tournent sur les banques de la place, autre dit profitent à l'économie locale.
Pour le reste, notre Fédération analyse cet argumentaire comme étant fallacieux. Car en vue de la nationalisation de l'électricité en Outre-mer (SPEDEG est devenue EDF) et de l'application du Statut National des IEG aux salariés relevant de ce secteur d'activité, un accord en date du 22 février 1972, entre le Gouvernement et l'ensemble des Organisations Syndicales nationales a été signé. Cet accord prévoit « Il est décidé d’appliquer l’article 14 & 6 du statut national. A cet effet, pour accorder au personnel des sociétés d’électricité des départements d’outre-mer des majorations du salaire de base identique à celles dont bénéficie les fonctionnaires dans ces départements »
A ce stade, un préavis de grève de groupe a été déposé le 03 décembre dernier. Les salariés des centrales Thermiques de Bois Rouge (Ile de la Réunion), du Gol (Ile de la Réunion) et du Moule exigent l'application de l'article 14 § 6 du Statut National.
Et par déclinaison:
•    L'application de la majoration de traitement de 25% institué par la Loi n°50-407 du 03 avril 1950;
• L'application de la majoration de traitement de 5% institué par le décret n°53-1266 du 22 décembre 1953 porté à 15% par le décret n°57-87 du 28 janvier 1957;

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:51



COMMUNIQUE


        Nous sommes dans le temps de l’Avent, le temps de la préparation à la fête de Noël. Dans quelques jours, parents, enfants, amis vont se retrouver pour un temps de joie,  de partage, de fraternité.

Cependant, la situation actuelle de notre pays ne peut pas ne pas nous interpeller, hommes et femmes de bonne volonté : violence gratuite, suicides de jeunes et d’adultes. Plus que jamais la vie semble menacée, elle n’a plus de prix, plus de valeur. Nous constatons que de nombreux jeunes sont « sur la touche », sans formation. Des organisations syndicales, socio-éducatives refusent de subir et veulent que cela change, d’où leur appel à la grève générale le  14 décembre. A la veille de la fête de Noël, c’est comme  un vent d’inquiétude, de  panique qui souffle. Beaucoup de compatriotes perdent déjà leur sérénité. Le souvenir des 44 jours vécus en 2009 hante encore les esprits.

Pourquoi cet appel à la grève générale ? Pour réclamer, par ce procédé, l’application intégrale de l’Accord Bino, le respect de toutes les dispositions de cet accord. L’Etat et les collectivités ne sont pas du même avis.

 Noël est la fête du « Prince de la Paix ». Il n’y a pas de paix sans justice ! Pour que cette paix règne dans nos cœurs, pour un avenir plus rassurant dans notre pays, nous souhaitons que les discussions reprennent. Que  la concertation et le dialogue permettent  de nous assurer des lendemains qui favorisent l’épanouissement de chacun et la prospérité de notre chère Guadeloupe. Puissent tous les hommes de bonne volonté y contribuer.



                        Monseigneur Jean Hamot
                    Administrateur du diocèse de Guadeloupe

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:50

FEDOMe Fédération des Entreprises des Départements d'Outre-Mer
Le Président


Madame la Ministre,
Paris, le 10 décembre    2010
Comme vous le savez, la situation du tourisme outre-mer connaît de graves difficultés et plus particulièrement aux Antilles où elle semble sur la voie d'une dégradation que certains tiennent déjà pour inéluctable dans les circonstances actuelles.
C'est ce que traduisent la motion et son annexe, que vous trouverez en pièces jointes, établies par notre Commission Tourisme Interdom, dont vous aviez d'ailleurs souhaité la création.
Il Y a, de fait, en dépit des divers soutiens qui ont pu être apportés par les pouvoirs publics un sentiment d'impuissance et donc une perte de confiance de la part des acteurs professionnels.
Il faut ainsi voir dans le plan de sauvegarde qui est réclamé, non pas une énième demande de soutien ponctuel, mais le préalable à la définition d'un véritable plan stratégique de relance partagé par tous les partenaires et porté par les collectivités territoriales concernées.
Dans ce contexte, toute initiative favorable comme une réelle avancée dans le domaine de la desserte aérienne des Antilles sera à l'évidence un signal bienvenu.
Vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter à ces éléments, je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, avec mes respectueux hommages, l'expression de ma haute
considération.
Madame Marie-Luce PENCHARD Ministre chargée de l'Outre-mer

 

 

Monsieur    le Ministre,
Paris, le 10 décembre    2010
Comme.vous le savez, la situation du tourisme outre-mer connaît de graves difficultés et plus particulièrement aux Antilles où elle semble sur la voie d'une dégradation que certains tiennent déjà pour inéluctable dans les circonstances actuelles.
C'est ce que traduisent la motion et son annexe, que vous trouverez en pièces jointes, établies par notre Commission Tourisme Interdom.
Il Ya, de fait, en dépit des divers soutiens qui ont pu être apportés par les pouvoirs publics, un sentiment d'impuissance et donc une perte de confiance de la part des acteurs professionnels.
Il faut ainsi voir dans le plan de sauvegarde qui est réclamé, non pas une énième demande de soutien ponctuel, mais le préalable à la définition d'un véritable plan stratégique de relance partagé par tous les partenaires et porté par les collectivités territoriales concernées.
Dans ce contexte, toute initiative favorable comme une réelle avancée dans le domaine de la desserte aérienne des Antilles sera à l'évidence un signal bienvenu.
Vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter à ces éléments, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma haute considération.


Monsieur Frédéric LEFEBVRE Secrétaire d'Etat auprès de la Ministre de l'Economie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation



 

 

 

Commission Tourisme Inter DOM
MOTION
A l’occasion de l’Assemblée générale de la FEDOM du 1er décembre dernier, les représentants de la filière touristique d’Outre-mer et plus particulièrement ceux de la Guadeloupe et de la Martinique, ont adopté la Motion suivante le 30 novembre 2010 :
La dégradation de la situation de notre Tourisme arrive aujourd’hui à son terme et l’évolution de la situation ne permet plus d’assurer la pérennité de nos exploitations.
Le phénomène de disparition de l’industrie hôtelière, et touristique (agences de voyages, Réceptifs, Loueurs, transporteurs, Restaurateurs, Hôteliers, Professionnels de l'Animation Touristique, etc...), que nous avions prévu et annoncé depuis 2003 se poursuit désormais et il sera inéluctable si le plan de sauvegarde que nous n’avons cessé de préconiser n’est pas très vite mis en place.
Les évènements conjoncturels et ponctuels, de toute nature, qui sont intervenus au cours des périodes récentes ne peuvent masquer que cette dégradation trouve son origine dans la situation générale de notre industrie, la carence de son organisation par ceux qui en ont la charge, le déficit d’image, des comportements sociaux excessifs en marge du droit commun, des retards et insuffisances du financement de la promotion et des charges particulièrement lourdes, voire ressenties comme abusives, qui pèsent sur notre seule industrie.
Il n'est pas question pour nous de porter un jugement sur les choix politiques opérés par les uns ou les autres, car nous voulons résolument nous situer au plan du constat économique et des propositions concrètes indispensables à prendre dans la situation présente. Nous taire à nouveau serait irresponsable et coupable.
Aujourd’hui, l’absence de prise en compte des réalités économiques dans lesquelles nous évoluons et l’aggravation permanente des charges déjà insupportables que nous subissons ont conduit les entreprises à des déficits d’exploitation « historiques » qui ne peuvent plus êtres assumés, avec une progression des dettes sociales et fiscales de près de 90 % en 2010,
Nous reconnaissons que les divers gouvernements qui se sont succédés ont pris peu à peu conscience de nos réelles difficultés spécifiques et qu’ils ont tenté d’y trouver des remèdes avec les Lois PERBEN, GIRARDIN, LOPOM, puis dernièrement LODÉOM.
Cependant, des attitudes ou décisions malencontreuses anéantissent les meilleures dispositions : ce sont par exemple le non respect de la pérennité des mesures mises en place, ou bien le vote de lois dont les décrets d’application tardent beaucoup trop dans un délai attendu et acceptable, ou bien encore sur l’extension aux DOM, sans aucune concertation, de mesures TVA négociées dans l’hexagone, sans tenir compte des particularités de nos destinations (TVA à 19,6 % en métropole, 8,5 % en Guadeloupe, Martinique et Réunion, 0 % en Guyane et St Martin, 13 mois de salaires dans plusieurs DOM contre 12 dans l’hexagone, l’existence de primes substantielles, etc ...).
Aujourd’hui, des acteurs de la filière touristique perdent confiance quand d’autres sont saisis d’un très profond doute sur la volonté réelle de tous ceux qui ont en charge l’économie touristique d’aller au delà des déclarations pour sauver et dynamiser l’industrie de nos DOM la plus prometteuse de richesses et d’emplois.
C’est une vaste concertation qu’il faudrait, qu’on l’appelle Grenelle, Assises, États Généraux, ... les mots importent peu, seuls les actes comptent maintenant avant qu’un pan prometteur de notre économie ne s’effondre définitivement.
Au plan des urgences nous demandons : •    L’application exclusive de la Convention Collective Nationale et l’annulation de tous autres accords hérités
d’un passé économique et social périmé, •    Le respect de l’État de droit et des valeurs Républicaines, •    Le respect du dialogue et de la concertation et que des décisions « TVA arbitraires » ne se reproduisent plus, •    Le respect des engagements, car il ne peut y avoir de développement économique sans vision dans la durée, •    Que l’on cesse d’alourdir nos charges en reprenant d’une main ce qui a été accordé par ailleurs (Versement
transport, Contribution Économique Territoriale, TVA,...) •    La mise en place de mesures techniques indispensables concernant en particulier la réglementation, les taxes
de séjour, la Rénovation, la TVA, les autres taxes..., mais aussi la desserte aérienne, l’ouverture de ROISSY,
l’analyse des tarifs aériens (surcharges carburant, sécurité, sureté, etc) •    La mise en place d’un véritable système de financement propre à l’activité touristique, comme l’avait promis le
Secrétaire d’État à l’Outre-mer en 2008, les problèmes rencontrés avec l’AFD, OSÉO, la Médiation du Crédit
devant trouver de meilleures solutions, •    La remise à plat totale des mesures sociales, économiques et fiscales pour nos DOM, permettant un véritable
sauvetage économique pérenne qui se substitue aux mesures d'assistanat et aux dégrèvements. Les conséquences humaines et le coût social de la disparition de notre économie de la filière touristique seraient

évidemment, bien supérieurs au coût des mesures préconisées. Il en va de la survie de toute l'activité touristique, et de la cohésion sociale de nos destinations.
Adopté le 30/11/2010
FEDOM Commission tourisme Interdom

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:47

F.K.N.G !
Fos pou Konstwui Nasyon Gwadloup !
Communiqué de presse N°5
Annou ba lit an nou on bel balan, é aresté chayé dlo an pannyé !
An nou liyanné épi tout pèp é Nasyon Kréyol !

Gwadloup colonie française,  Lundi 13 décembre 2010.
L’année 2O10 s’achève comme elle avait débuté c’est à dire  dans un climat social très lourd.  LKP  qui a tout tenté  au cours des derniers mois  pour  relancer le dialogue,  obtenir des autorités françaises et des présidents des collectivités, le respect des accord signés , se voit contraint d’appeler une fois de plus à la mobilisation.
FKNG !   observe que sous la pression de l’important mouvement de masse de janvier 2009, les capitalistes  coloniaux, les pwofitan et  le pouvoir colonial ont lâché quelques miettes, mais que très rapidement,  le coût de la vie  a  de  nouveau  augmenté. Il en sera ainsi tant  que le système en place ne sera pas totalement  détruit.
FKNG ! estime donc  qu’il  est nécessaire désormais de  globaliser le combat  et d’ouvrir d’autres fronts de lutte. La lutte pour la   satisfaction  des  besoins élémentaires du peuple, est une exigence,  mais  elle  n’est pas suffisante pour  éradiquer  le  colonialisme  français !
Cependant, FKNG ! soutient sans réserve toutes les revendications du LKP, car elles sont  fondamentalement justes et visent à  améliorer  le  quotidien du peuple guadeloupéen.
FKNG ! croit que tout en soutenant  toutes les lutte sociales, nous devons, en 2011, accentuer la lutte sur les fronts politique et idéologique contre les conservateurs de droite et de  gauche,  contre les « anticolonialistes » timorés et contre tous ceux qui veulent maintenir  notre peuple sous la  tutelle  coloniale française !
S’agissant des conservateurs pro français de «  gauche », leur  chef  de file,  Victorin Lurel  vient de recevoir une  retentissante « kalot » du conseil constitutionnel français, lequel  a validé, comme prévu,  le projet  français de reforme territoriale, sans même tenir compte de l’avis des élus qui s’agitaient pour essayer sortir alakous un soi-disant projet de « gouvernance ».
FKNG ! souligne avec force que le pouvoir français, vient une fois  plus, rappeler à  ceux qui ne veulent pas comprendre, qu’il  ne  fait  aucun cas  des vœux pieux de ces  élus, que ceux ci ,  n’ont que le droit de se taire et d’accepter les décisions prises à Paris. C’est cela le colonialisme.
Ces élus conservateurs invalidés dans leur fonction par le pouvoir colonial, incapables de se rebeller autrement que par des communiqués de presse falots, se montrent totalement inaptes à proposer des perspectives claires à notre peuple.
FKNG ! les combattra sans répit !
FKNG ! indique que pour libérer  la Guadeloupe  et le peuple guadeloupéen de la domination coloniale et des visées néocolonialistes, il n’y a pas d’autres issues que d’engager des batailles sur tous les fronts : politique, économique, idéologique et culturel...
FKNG ! qui est une nouvelle et jeune organisation, se donnera  tous les moyens nécessaires pour aider à la conscientisation de notre peuple et à sa mobilisation jusqu’à la victoire finale !
FKNG ! remarque que l’étude de l’histoire  du peuple Guadeloupéen montre qu’il ne peut y avoir de lutte victorieuse, sans liyannaj. Nos ancêtres combattants en Mai 1802, venaient de différents coins de la Caraïbe, et après  la défaite de 1802 ils sont nombreux à avoir quitté la Guadeloupe pour s’installer en Haïti, en Dominique, à Sainte-Lucie.
En ce sens, FKNG !  qui est une coordination d’organisations patriotiques et anticolonialistes,  se dit prête sur le plan national, à développer des liens d’abord avec les organisations qui luttent efficacement pour l’Indépendance Nationale de notre pays.
Sur le plan international FKNG ! pense que nous devons aussi dès maintenant, travailler à développer des liens avec les  organisations nationales, les peuples, les gouvernements des Nasyon Kréyol de la Caraïbe et d’ailleurs.
Ces Nasyon Kréyol qui, comme nous, ont connu la colonisation, ont déjà une expérience d’état et prouvent au quotidien, qu’on peut se développer et assumer son destin hors des tutelles coloniales.
En ce sens, après le passage du cyclone Tomas,  FKNG ! a porté une sérieuse contribution, à la Nasyon Kreyol de Sainte Lucie,  en organisant deux convois de produits alimentaires et d’eau potable.
FKNG ! invite donc les guadeloupéens a être très attentifs à ce qui se passe dans ces Nasyon Kréyol : à la Dominique, à Sainte Lucie, en Haïti, en Martinique, car ces pays ont avec le nôtre une communauté de langue, de culture, une proximité géographique  et des liens historiques.
FKNG prendra des initiatives  pour développer et renforcer l’amitié entre ces Nasyon Kréyol et nous
Il y a quelques semaines, FKNG ! a ouvert un nouvel espace de liberté en créant la a la 1eer  Carte Nationale d’Identité Guadeloupéenne (KNIG). Cette initiative a e été bien accueillie par notre peuple car c’est un acte fondateur et historique. Des centaines  guadeloupéens se sont déjà appropriés cette carte. Ils  ont compris, qu’au delà du simple symbole, la KNIG était le premier pas vers une citoyenneté guadeloupéenne assumée et une volonté de rupture avec l’identité coloniale française forcée
FKNG ! annonce qu’il prendra d’autres initiatives innovantes, car il s’agit pour nous de préparer concrètement notre  peuple à l’accession  de l’’ indépendance et à l’exercice du pouvoir.

 FKNG ! réunira son  premier congrés au mois de Mars 2011, ce sera pour  nous  l’occasion de proposer à notre peuple, notre programme politique et de décliner les voies et moyens pour accéder à  la pleine souveraineté.
Annou sanblé, annou lyanné pou nou lité é kaskod asi kolonyalis fwansé

Direction Nationale FKNG !

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:45

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