Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 00:56

Quand on sort une réponse de son contexte...
Alors pour en savoir plus sur la position de l'Eglise Catholique et sur ce qu'à dit Benoit XVI sur le préservatif... Extrait du site de l'Eglise Catholique de France.
 
Laïla CASSUBIE
 
 
link
http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/dossiers/voyage-de-benoit-xvi-en-afrique/leglise-et-le-sida.html

A l'occasion de son voyage en Afrique (17-23 mars 2009), le pape Benoit XVI a été interrogé par un journaliste au sujet du sida. Eléments de compréhension.
 
Question de Philippe Visseyrias de France 2

Saint Père, parmi les multiples maux dont souffre l'Afrique, il y a aussi en particulier celui de l'épidémie du sida. La position de l'Eglise catholique quant aux moyens de lutter contre ce fléau est souvent considérée comme irréaliste et inefficace. Aborderez-vous ce thème durant le voyage ?

Réponse de Benoît XVI [traduit de l'italien]

Je dirais le contraire. Il me semble que l'entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est vraiment l'Eglise catholique, avec ses mouvements et ses diverses structures. Je pense à la Communauté Saint Egidio qui fait tant, de manière visible et aussi de manière invisible pour lutter contre le sida, aux religieux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont au service des malades... Je dirais qu'on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si ce n'est pas le cœur, si les africains ne s'y entraident pas, on ne peut résoudre ce fléau avec la distribution de prophylactiques : au contraire, le risque est d'accroître le problème. La solution ne peut venir que d'un double engagement : en premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui permette une nouvelle manière de se comporter les uns avec les autres, et deuxièmement une vraie attention particulièrement à l'égard des personnes qui souffrent, la disponibilité, les sacrifices aussi, les renoncement personnel pour être avec les personnes souffrantes. Ce sont les moyens qui aident et permettent des progrès visibles. C'est pourquoi, je dirais que c'est là notre double force : renouveler l'homme intérieur, donner une force spirituelle et morale pour un comportement juste dans la manière de considérer son propre corps et celui d'autrui, et d'autre part cette capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, d'être présents aux cotés de ceux qui traversent des épreuves. Je crois que c'est là la juste réponse, que l'Eglise la met en œuvre et offre ainsi une aide très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui y participent.

Quelques éléments de compréhension


Le Pape évoque l'engagement de l'Eglise dans la lutte contre le sida : Comment s'implique-t-elle concrètement dans la prévention et le soin ?

Dans ses réflexions sur la prévention contre le sida, Benoît XVI a d'abord voulu souligner l'engagement de l'Église dans l'accueil, les soins médicaux et l'accompagnement social et spirituel des personnes touchées par le sida. Parmi les institutions dans le monde qui s'occupent des personnes ainsi atteintes, l'Église est le plus important prestataire privé de soins aux malades du sida (44% sont des institutions d'État, 26,70% sont des institutions catholiques, 18,30% sont des ONG et 11% d'autres religions).
L'Église est également engagée dans la prévention contre la transmission du virus HIV par l'intermédiaire de ses réseaux d'écoles, de mouvements de jeunesse et d'associations familiales.
Le Saint-Siège a créé en 2004, sous l'impulsion du Pape Jean-Paul II, la Fondation du Bon Samaritain afin de financer de projets de soins et d'éducation en direction des personnes concernées et de la prévention. C'est dire combien l'Église est active dans ces domaines.
 
Qu'a voulu dire le Pape au sujet du préservatif ?

Il considère que le préservatif ne peut être la solution au problème du sida. On voit bien d'ailleurs, depuis des dizaines d'années, que la pandémie est loin d'être enrayée, au contraire.
Mercredi 18 mars, lors d'un point presse à Yaoundé, le Père Federico Lombardi, Porte-parole du Pape, est revenu sur ce sujet : il a expliqué que, pour l'Eglise, « développer une idéologie de confiance dans le préservatif » n'est « pas une position correcte » car elle ne met pas l'accent sur « le sens des responsabilités ». Il a également indiqué « qu'il ne faut pas attendre de ce voyage un changement de position de l'Eglise catholique envers le problème du sida ».
Le Père Lombardi a aussi rappelé « les lignes essentielles de l'engagement de l'Eglise catholique dans le combat contre ce terrible fléau qu'est le sida : en premier, par l'éducation à la responsabilité des personnes dans la pratique de la sexualité et en réaffirmant le rôle essentiel du mariage et de la famille. Deuxièmement : par la recherche et l'utilisation des thérapies efficaces contre le sida et dans leur mise à disposition au plus grand nombre possible de malades grâce à de nombreuses initiatives et instances sanitaires. Troisièmement, par l'assistance humaine et spirituelle des malades du sida comme de tous ceux qui souffrent et qui demeurent au cœur de l'Eglise ».
Dans sa réflexion sur la question que pose l'épidémie du sida, le Pape s'appuie sur la manière dont l'Eglise envisage l'amour et la sexualité. C'est pourquoi il considère que la sexualité humaine ne peut pas s'élaborer psychologiquement et se signifier moralement en fonction d'une maladie. Ce n'est pas à partir du sida qu'on définit la sexualité humaine, mais à partir du sens de l'amour, de l'amour qui est un engagement entre un homme et une femme dans une relation et dans la responsabilité. L'Église témoigne d'un amour de vie.
 
Comment les évêques africains réagissent-ils aux propos du Saint-Père ?

D'après l'agence de presse I-Média, « plusieurs haut prélats africains ont salué les propos tenus par Benoît XVI dans l'avion qui le menait à Yaoundé (Cameroun) le 17 mars 2009 sur le fait que la distribution de préservatifs aggraverait le problème du Sida ». Interrogés par la chaîne catholique française KTO et I.MEDIA le 18 mars dans la capitale camerounaise, ils ont aussi invité les Occidentaux à ne pas imposer leur façon de voir les choses en la matière.

"Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir", a ainsi martelé le cardinal sénégalais Théodore-Adrien Sarr. "Dans des pays comme les nôtres, a alors expliqué l'archevêque de Dakar, l'abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues et, avec leur promotion, nous contribuons à la prévention contre le sida".

"Nous ne pouvons pas promouvoir l'utilisation du préservatif, a encore souligné le cardinal sénégalais, mais prêcher les valeurs morales qui, pour nous, demeurent valables, afin d'aider nos populations à se prémunir du sida : l'abstinence et la fidélité". Ces valeurs, a enfin expliqué le cardinal Sarr, sont "des réalités" pour les Africains et "il ne faut vraiment pas nous dire que nous n'avons pas à prêcher ces valeurs".

Dans le même sens, Mgr Simon Ntamwana, archevêque de Gitega au Burundi, a dénoncé "le glissement de pensée" de l'Occident, et son "hédonisme sexuel devenu comme un chemin incontournable". "Ce n'est pas le préservatif, a-t-il soutenu, qui va diminuer le nombre d'infections du Sida, mais certainement une discipline que chacun doit s'imposer pour pouvoir changer d'attitude, une attitude qui va l'aider à échapper à un hédonisme qu'il ne peut plus contrôler".

"Pour moi, la façon la plus sûre (de lutter contre le Sida, ndlr), c'est ma volonté", a encore expliqué Mgr Simon Ntamwana. "Vous démissionnez de votre volonté, de l'engagement de l'effort, et je ne sais pas vers où vous allez", a enfin prévenu l'évêque burundais à l'intention des Occidentaux.

Le préservatif "aggrave le problème car il donne une fausse sécurité, une sécurité qui n'en est pas toujours une", a expliqué pour sa part Mgr Laurent Monsengwo Pasinya en reprenant les propos de Benoît XVI dans l'avion qui le menait au Cameroun. Ainsi, pour l'archevêque de Kinshasa (République démocratique du Congo), "le préservatif n'est pas le moyen le plus sûr car il peut être de mauvaise qualité".
 
Que propose l'Eglise aux hommes d'aujourd'hui ?

L'Église ne cesse de rappeler la dignité de la personne humaine et la signification de l'amour. Elle affirme qu'il n'y a de remède ultime au sida que grâce à un comportement digne de l'homme, c'est-à-dire capable de respect, de fidélité et de maîtrise de soi qui sont les conditions même de l'amour.
Egalement interrogé sur les propos du Pape, Mgr di Falco a répondu sur RTL, ce mercredi 18 mars, que, d'après lui, le Pape a voulu dire que le préservatif « n'était pas suffisant mais qu'il devait y avoir derrière de l'éducation, de la responsabilisation (...) Ce qu'à dit le pape, c'est l'idéal de la fidélité proposé aux chrétiens (...) Le plus haut responsable exprime l'idéal. Il n'entre pas dans les situations concrètes". Mgr di Falco a également estimé que « si on n'arrive pas à vivre la situation telle qu'il la propose on ne doit être ni criminel, ni suicidaire et on doit utiliser le préservatif. Il a précisé que, sur le terrain, les religieux incitent, si nécessaire, à utiliser le préservatif pour ne pas se mettre en danger ou mettre en danger des partenaires ». « 0n n'a jamais dit autre chose depuis dix ans" a-t-il ajouté.
En décembre 1988, le cardinal Lustiger avait répondu sur ce sujet à l'Express : « Il faut aider la nouvelle génération : elle désire découvrir la dignité de l'amour. La fidélité est possible. Tout véritable amour doit apprendre la chasteté. Des malades du sida sont appelés, comme chacun de nous, à vivre la chasteté non dans la frustration, mais dans la liberté. Ceux qui n'y parviennent pas doivent, en utilisant d'autres moyens, éviter le pire : ne donnez pas la mort. ». A la remarque du journaliste : « Un pis-aller, le préservatif ? », il avait répondu : « Un moyen de ne pas ajouter au mal un autre mal... »
Autrement dit, il ne s'agit pas d'exclure le recours au préservatif dans certaines situations. Le discours sanitaire peut être nécessaire mais restent largement insuffisant quand il s'arrête à des mesures purement techniques.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:47
Jégo évoque une réinjection des marges de la SARA dans l'économie locale

Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, a évoqué hier la possibilité d'une réinjection des marges financières de la Sara (Société anonyme de la raffinerie des Antilles), qui approvisionne la Guyane et les Antilles en essence, dans l'économie locale.
« Contrairement à ce qui nous a été dit, la Sara dégage des marges qui varient entre 15 et 50 millions d'euros, on peut peut-être travailler avec eux pour voir comment une partie de ces marges pourrait être réinjectée dans l'économie locale, en particulier dans la formation professionnelle », a déclaré M. Jégo au cours d'un point de presse.
Le secrétaire d'Etat a repoussé en revanche l'idée d'une taxation automatique de cette filiale de Total.
« L'idée de la taxe automatique qui pèse sur une compagnie pétrolière ou qui que ce soit d'autre n'est pas une idée que je porte », a-t-il dit, alors que le rapport d'une mission administrative d'inspection sur la formation des prix de l'essence outre-mer doit être rendu public dans quelques jours.
M. Jégo, qui a par ailleurs saisi la haute autorité de la concurrence, a estimé que « le problème est dans la distribution d'essence ».
Il a relevé qu' « aujourd'hui aux Antilles l'essence est moins chère qu'en métropole » et que « le prix hors taxes de l'essence est de 56 centimes en Guadeloupe et en Martinique et de 60 centimes en Guyane ».
« Il faut qu'on arrive à avoir un marché beaucoup plus transparent et des conditions de prix qui soient beaucoup plus normales, mais on est (dans) une logique où on a fait de gros progrès », a déclaré le secrétaire d'Etat, qui quitte Paris ce jeudi pour les Antilles où il restera jusqu'à mardi.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:46
Jégo signe une convention pour relancer le tourisme

Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, a signé hier une convention pour relancer le secteur du tourisme outre-mer, en particulier aux Antilles où le secteur bat fortement de l'aile depuis la crise récente, avec le GIE Maison de la France.
M. Jégo, qui a fait déployer depuis janvier sur les murs de son ministère boulevard des Invalides un grand panneau invitant à découvrir la France des trois océans, a demandé à ce groupement d'intervention économique de créer un portail internet unique de promotion du tourisme des outre-mer et de mise en réseau de toutes les offres commerciales.
Le secrétaire d'Etat souhaite pour les Antilles « passer des images difficiles des dernières semaines aux atouts du tourisme, le soleil, la mer, l'offre de loisirs, la capacité d'accueil, les saveurs, qui restent très présents. Il y a un travail de fond que nous allons engager avec les professionnels, sur l'ensemble de la chaîne des prix », a-t-il déclaré au cours d'un point de presse, notant que la compagnie Corsair a fait une offre de 299 euros TTC pour Paris-Pointe-à-Pitre aller et retour.
« Nous travaillons à l'idée que dans les semaines qui viennent, on offre des semaines de découverte à moins de 1.000 euros pour retrouver le plaisir d'aller aux Antilles », a ajouté M. Jégo.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:45
Sarkozy viendra en Guadeloupe et aussi en Martinique)

Nicolas Sarkozy devrait se rendre en avril en Guadeloupe, comme déjà annoncé, mais aussi en Martinique, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo.
L'Elysée avait indiqué en février que ce voyage devrait se faire en avril, une source parlementaire de l'outre-mer a indiqué mercredi que ce devrait être vers "le 20, 25 avril".

M. Sarkozy avait annoncé le 19 février, en pleine crise sociale dans les Antilles françaises, qu'il se rendrait en Guadeloupe pour y ouvrir des "états-généraux" de l'outre-mer dont il annonçait la convocation pour de débattre des "grands enjeux" de ces territoires.
M. Jégo a précisé mercredi en marge d'une conférence de presse que le chef de l'Etat se rendrait également en Martinique à l'occasion de ce déplacement.
L'Elysée avait indiqué en février que ce voyage devrait se faire en avril, une source parlementaire de l'outre-mer a indiqué mercredi que ce devrait être vers "le 20, 25 avril".
La présidence a par ailleurs indiqué que M. Sarkozy avait reçu mercredi à déjeuner huit personnalités (écrivain, cinéaste, journaliste, sportif et comédien) originaires de la Guadeloupe et de la Martinique".
Selon un communiqué ils ont "échangé sur les événements qui ont marqué récemment ces deux départements français d'Outre-mer", évoquant "essentiellement les causes de la crise et sur les pistes de réflexions à mener dans le cadre des prochains états généraux de l'outre-mer".
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:33
Le premier conseil interministériel de l'outre-mer se réunira début juillet

 Le premier conseil interministériel de l'outre-mer se réunira début juillet sous la présidence de Nicolas Sarkozy, selon une communication en conseil des ministres de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo.
Il arrêtera « une première série de décisions engageant un vaste plan de modernisation de l'outre-mer et de sa relation avec la métropole », selon le compte-rendu officiel du conseil des ministres publié mercredi.
D'ici là, des états généraux de l'outre-mer auront lieu. Devant être ouverts en avril en Guadeloupe par M. Sarkozy, ils seront coordonnées au niveau national par le préfet Richard Samuel, qui a été nommé la semaine passée délégué général à l'outre-mer (DEGEOM).
Selon la communication de M. Jégo et Mme Alliot-Marie, M. Samuel assurera, entouré d'une équipe légère, le pilotage de l'ensemble de l'opération au nom du gouvernement.
Dans chacun des quatre départements d'outre mer, un haut-fonctionnaire, responsable de la consultation locale, sera chargé, auprès du préfet et en lien avec les élus, d'organiser des tables rondes qui se dérouleront avec les acteurs sociaux, économiques et politiques.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 01:31
INDISCRETIONS
Richard
Richard Samuel est-il ou non déjà en Guadeloupe ? Toujours est-il qu'il tient une conférence de presse, ce soir, en préfecture, pour faire le point et définir les contours de sa mission de délégué général à l'Outre-mer. Une sorte de secrétaire d'Etat bis ? Il paraît que non.

Lita
En superforme Lita Dahomay, de Combat ouvrier, qui participe, avec la fougue qu'on lui connaît, aux négociations du LKP avec la grande distribution, en sous-préfecture. « Après l'alimentation, nous allons nous occuper des pièces automobiles, puis des fournitures scolaires, puis des matériels pour handicapés... » Le combat n'est pas fini pour Lita !

Willy
Willy Angèle, président du Médef Guadeloupe, est à Paris. Il participera à une rencontre-débat sur le thème « La place des Békés dans la société antillaise : mythes et réalités » ce mercredi à la Délégation interministérielle à l'égalité des chances. Patrick Karam, délégué, accueillera, dit-il, « les représentants emblématiques de la communauté béké et les principales associations et élus ultramarins de l'Hexagone ». Outre Willy Angèle, il y aura Daniel Dalin, président du Collectif Dom, Hervé Damoiseau, président des Rhums Damoiseau, Roger de Jaham, chef d'entreprise, Philippe Lavil, artiste, Jean-Louis de Lucy, agriculteur...

Yves
Culotté, Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, interpellé par Gaston Flosse qui lui reprochait le soutien actif aux bas salaires en Guadeloupe... et rien pour la Polynésie. « Je crois que c‘est une habitude de Gaston Flosse d’être dans l’excès et dans la dénonciation du gouvernement. J’ai rappelé au sénateur Flosse qu’il avait été l’auteur d’un statut pour la Polynésie qui donnait une large indépendance. Et bien, il ne peut pas avoir réclamé l’indépendance et aujourd’hui réclamer le contraire ! », a-t-il répliqué, n'épargnant pas l'ancien copain de Chirac.  Et toc !

Jean-Philippe
L'avenir de RFO, l'avenir des directeurs de cette télévision, se jouerait le 8 avril, lors d'une rencontre des responsable des directions régionales avec la présidence pour envisager un plan managérial pour cette société en pleine mutation. Bon courage à Jean-Philippe Pascal, Guadeloupéen qui n'est pas sans mérite professionnel et dont la parfaite connaissance des arcanes de l'Outre-mer (où n'a-t-il pas exercé ?) devrait valoir le respect de sa hiérarchie parisienne.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 01:29
La Sara réquisitionnée
La Sara est réquisitionnée par la préfecture depuis le 10 février. « Le dépôt et l'entreprise, parce que les baisses qui sont appliquées sont des baisses qui nous mettent à mal », dit-on à la Sara. « La Sara n'est pas en bonne forme. La trésorerie est mise à mal. Nous fonctionnons parce que nous sommes réquisitionnés mais nous avons un net manque à gagner. »
La préfecture envoyait des réquisitions régulières, maintenant une réquisition générale touche à l'ensemble des activités, chargement des camions, réception des bateaux, toutes les activités dépôts.
« Le personnel a bien compris et assumé ses tâches en respectant scrupuleusement tout ce qui est sécurité.
« Depuis le 9 février, par arrêté préfectoral sur la structure des prix, la Sara est seule à prendre en charge la contribution à la basse des carburants, soit 4 centimes sur le litre d'essence et 8 centimes sur le gazole, avant contribution des collectivités régionale et générale », affirme Annie Benjamin, déléguée régionale Sara.
La Région et le Département ne versent plus rien depuis le 9 février...
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 01:28
La croisière s'amuse
« La croisière résiste mieux que les autres formules de vacances », résume Georges Azouze, président de la filiale française de Costa Croisières. Le croisiériste italien, numéro un en Europe, compte tripler sa clientèle en France et vise « 500.000 passagers à l'horizon 2013-2014 ».
Costa Croisières continue à étoffer sa flotte et prendra livraison de cinq nouveaux paquebots d'ici 2012, pour un investissement de 2,4 milliards d'euros. Deux navires entreront en service en 2009, le Costa Luminosa (mai) et le Costa Pacifica (juin).
Pour Costa Croisières, qui multiplie les offres promotionnelles, les performances ont été « encourageantes » sur les trois derniers mois et les réservations « prometteuses » pour le printemps.
A noter que le Costa Atlantica fait escale en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, tous les samedis.
Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 01:27
Antilles : manque à gagner de 80 millions d'euros pour les voyagistes

Les tour-opérateurs français évaluent à 80 millions d'euros leur manque à gagner lié au conflit aux Antilles et réclament à l'Etat un plan de sauvegarde pour relancer la destination, a-t-on appris mardi auprès de l'Association des tour-opérateurs français (Ceto).

« Tout reste à faire, les enjeux sont colossaux », a déclaré son président René-Marc Chikli à l'issue d'une réunion entre les principaux tour-opérateurs présents en Martinique et Guadeloupe, le secrétaire d'Etat au Tourisme Hervé Novelli et le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo.
La perte en termes de chiffre d'affaires pour 2009 d'une dizaine de voyagistes métropolitains concernés, liée aux nombreuses annulations, a été chiffrée par le Ceto à 80 millions d'euros, dont « un impact de 30 à 40 millions sur la trésorerie ».
Les grèves qui ont paralysé pendant plusieurs semaines les Antilles ont provoqué « un traumatisme très fort chez les professionnels qui se traduit par une perte de confiance envers la destination », a commenté Jean-Marc Rozé, secrétaire général du Syndicat national des agents de voyage (Snav).

Comment rétablir la confiance ?

L'enjeu consiste aussi à rétablir la confiance des consommateurs, a expliqué M. Chikli. Les réservations pour les Antilles sont en chute libre: « Pour mars, il y a eu plus d'annulations que de réservations ».
Pour l'été, le Ceto prône une campagne publicitaire assortie d'offres promotionnelles:  « Tout le monde doit jouer le jeu, les hôteliers, les tour-opérateurs et l'Etat », a demandé M. Chikli.
« Il faut que l'Etat donne un coup de main pour permettre de relancer la destination », a renchéri M. Rozé.
Concrètement, les voyagistes et hôteliers réclament des baisses ponctuelles des taxes sur les billets d'avion, des allègements des charges sociales et impôts et des aides de trésorerie.
Plus d'une trentaine d'opérateurs touristiques et compagnies aériennes ont participé à cette réunion, dont Nouvelles Frontières, Thomas Cook, le Club Méditerranée, Air France et Corsairfly.
M. Jégo avait annoncé dès novembre, donc avant la crise, un plan d'action pour dynamiser le tourisme outre-mer, dont des subventions pour la rénovation des hôtels.
Partager cet article
Repost0
17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 22:51
TRIBUNE LIBRE
La crise socio-économique des Antilles ou l'Expression historique d'une relation déshumanisée et machinée 
 
Publié dans autour de la com’par J.P. Branchi le mardi 17 mars 2009
 
 
La crise socio-économique qui bouleverse la Guadeloupe comme la Martinique et qui semble menacer de contamination, en surprend, en agace, en étonne, en interroge et en rend circonspect plus d'un...
 
Pour sûr, même en ce début de XXIème siècle, pour un observateur extérieur, la réalité des Antilles Françaises est encore bien difficile à appréhender et au final elle n'est, pour ce dernier, coercible qu'à celle d’un paradis tropical ou encore pour d'autres, à celle d'une duelle rivalité ethnico-économique...
 
C'est là une vision aliénante, simpliste, passéiste et fortement stéréotypée qui démontre à la fois l'embarras mental comme l'emplacement caudal qu'occupe encore cette France de l'ultra
périphérie dans l'imaginaire collectif national. 
 
Certes, dans la macro-société qu'est le village global, la Martinique n'est qu'une micro-société. Mais, comme toute société, la société Martiniquaise est un ensemble d'individus qui nouent et tissent, entre eux, des relations, qu'elles soient historiques(1), politiques ou
économiques.
 
Entre 1635 et 1946, durant 311 ans, toute l'organisation coloniale de cette société naissante, de ce  " Nouveau Monde "se structure dans une relation d'ostracisme Ethnique et de brutalité Economique.
 
En 1946, la Martinique devient un département français à part entière. Mais, forgé à " La Haine de Soi(2) " par un puissant système d'acculturation, le Nègre moderne, celui qui cherche avant tout à s'assimiler, à s'intégrer à sa nouvelle société d'accueil, se sent souvent doublement coupable : coupable d'avoir oublié qui il est fondamentalement et coupable de ne pas pouvoir occulter les marques de sa différence ; différence qui, dans ce nouvel
ensemble social, est cause de sa constante stigmatisation. 
 
Pour combattre les semailles fermentes cibles de la négrose(3) et les dégorgements putrescents du négrisme(4) montant, la Négritude tente alors, d'avec ses Armes Miraculeuses, l'exorcisme de la haine... L'enjeu était de réintégrer l'Homme Noir, dans la plénitude de son Humanité et par voie de conséquence de restaurer la relation infra-
personnelle et de tramer la relation supra-personnelle des miscellanées Antillaises. 
 
Outre cela, sur le plan organique, entre 1946 et 2009, en 63 ans de départementalisation, aux brutalités visibles de la colonisation vinrent se surajouter les brutalités invisibles de la mondialisation… Or -dans des variables de moyens, d’échelles, de contraction, d’espace et
de temps- que sont la colonisation et la mondialisation ? Sinon que les machinations d'une relation agressive de l'Homme envers son environnement (5 )et par extension, la systématisation d'une relation agressive de l'Homme à l'Homme ?
 
Aussi, si la crise sociologique qui bouleverse la Guadeloupe comme la Martinique a parfois pu s'égarer dans des travers ethniques -travers somme toute congénitaux de l'embryogénèse de ces jeunes organisations sociales-, plus fondamentalement, nous nous y voyons une conjuration de la relation déshumanisée et machinée sur laquelle se fonde le capitalisme sauvage... Nous, nous y voyons une adjuration de la relation humanisée et naturalisée sur laquelle refonder un capitalisme apprivoisé. 
 
En d'autres termes, pour celui qui sait y regarder de plus près, pour celui qui sait que les Antilles Françaises ne sont très souvent que des petits bouts de Francité, la crise socio-économique qui bouleverse la Guadeloupe comme la Martinique est l'expression visible d'une crise de l'Homme qui aujourd’hui exige autant un développement durable que des conditions de vie Vivable, Viable et Equitable. 
 
Aussi, par delà les épiphénomènes de cette crise, serait-il possible que les Antilles Françaises aient été les cyclotrons d'un nouvel ordre social, qu'elles aient jeté là les prémisses d'une nouvelle société ; d'une société tout simplement plus humaine ? 
 
Jean-Philippe BRANCHI - Mars 2009
 
(1) La Raison dans l'Histoire, Hegel croit à la " rationalité de l'événement ". Pour lui,
l"histoire a un sens, et une analyse " métahistorique " permet de la comprendre. 
(2) C'est le philosophe juif allemand Théodore Lessing qui créa l'expression " haine de soi
juive ". Dans un livre paru en 1930, Lessing décrit six cas de Juifs atteints de haine de soi
caractérisée ; haine de soi dont la forme la plus aiguë, conduisit certains au suicide. 
(3) Névrose Nègre. 
(4) Fascisme Nègre. 
(5) De l'Esprit des Lois, Montesquieu soutient que le climat influence la nature de l'être
humain et sa société. 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens